Marcos Valle, c'est un pilier, une légende vivante de la musique brésilienne. A peine âgé de 20 ans, il compose le titre "Summer Samba", devenu un classique repris par de nombreux musiciens. Installé aux Etats-Unis dans les années 70, il collabore avec Quincy Jones, les Beach Boys entre autre. Plus d'une vingtaine d'albums à son compteur, sa reconnaissance dépasse les frontières. Il est repris par Bebel Gilberto, Homer Simpson et même Frank Sinatra. C'est vous dire l'immense talent de cet homme.

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, de nouvelles expériences, il traverse les époques avec une telle facilité. Dans les années 90, c'est naturellement à Londres qu'il s'installe, coeur du mouvement acid jazz qui l'intéresse. Puis vient l'heure de la Drum & Bass et du hip-hop qui trouveront également leur place dans sa discographie. Expérimentations et mélange de lenteur mélancolique, d'uptempo saupoudré d'éclectisme.

Adulé par Gilles Peterson (ne pas manquer ses émissions Worlwide sur Radio BBC), Joe Davis ou le collectif Jazzanova qui nous gratifie d'un remix absolument génial. Les rythmes digitales se mêlent à la voix suave de Marcos Valle, accompagnée d'arrangements robotisés entraînants. Viva Brazil !

Marcos Valle, he is a pillar, an alive legend of Brazilian music. Hardly 20 years old, he composed the track "Summer Samba", a classic played again by many musicians. Installed in the United States in the Seventies, he collaborated with Quincy Jones, Beach Boys amongst other artists. More than twenty albums to his discography, his recognition exceeds the borders. Many artists release new versions of his songs, for example Bebel Gilberto, Homer Simpson and Frank Sinatra himself. You can see the immense talent of this man.

Always in search of new inspirations, of new experiments, he crosses the decades with such a facility. In the Nineties, it is naturally in London that he settled, heart of the acid jazz movement he is interested in. Then came the hour for drum & bass and hip-hop which will also find their place in his discography. Experiments and mixture of melancholic slowness, of tempo powdered with eclecticism.

Adulated by Gilles Peterson (not to miss his Worlwide sessions on Radio BBC), Joe Davis or the Jazzanova collective which gratifies us of an absolutely brilliant remix. The digital rhythms mix with the sweet voice of Marcos Valle, accompanied by involving robotized arrangements. Viva Brazil !

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Matthew Chicoine est connu pour sa participation à l'Innerzone Orchestra, magnifique projet electro free jazz, et sa boulimie d'expérimentations. La ville de Détroit abrite Eminem pour le hip-hop, The White Stripes pour le rock, Derrick May pour la techno et, j'ose l'écrire, Recloose (Aka Matt Chicoine) pour l'électro.

Parrainé par Carl Craig himself qui l'avait signé mais qui se sont embrouillés selon certaines sources, Matthew Chicoine crée en 2002 Recloose, un projet hybride, mélange de soul, de funk électronique et de house agrémentés de nombreux featurings vocaux. C'est le non moins génial label Peacefrog qui l'accueille et complète une fine équipe où l'on retrouve Readymade, Moodymann ou encore Charles Webster. En gros : Label de qualité !

Trois ans après Cardiology, très bien accueilli avec des titres aussi novateurs que "Ain’t Changin" ou "Can’t Take It", il donne une suite avec Hiatus To The Horizon, un second opus plus pointu, parfait mélange de l’avant-gardisme et des racines afro-américaines de Detroit. Pour créer des ambiances classieuses de soirées, Recloose se place en tête de liste avec un saxophone omniprésent et un tourbillon de grooves enchanteurs. Hiatus To The Horizon réunit des voix soul exceptionnelles, entre autre Hollie Smith et Lisa Tomlins.

"Dust" est un titre de luxe. Une exception en quelque sorte où chante le pur 'Soul Man', Joe Duckie. Un aperçu de la musique de demain ?

Matthew Chicoine is known for his participation in Innerzone Orchestra, a splendid free jazz project, and his boulemy of experiments. The town of Detroit shelters Eminem for the hip-hop, The White Stripes for the rock'n'roll, Derrick May for the techno and, I dare it to write, Recloose (Aka Matt Chicoine) for electro music.

Sponsored by Carl Craig himself who had signed it but which was muddled according to certain sources, Matthew Chicoine creates in 2002 Recloose, a hybrid project, a mix of soul, funk electronic and house featuring various multiple vocals. It is the not less brilliant Peacefrog label which accomodates it and supplements a fine team where you can find Readymade, Moodymann or Charles Webster. Approximately : Quality control mark !

Three years after Cardiology, well appreciated with titles as innovative as "Ain' T Changin" or "Can' T Take It", he continues with "Hiatus To The Horizon", a more pointed second opus, perfect mixture of the avant-gardism and afro-American roots of Detroit. To create luxurious environments of parties, Recloose is placed at the head of list with an omnipresent saxophone and a swirl of dreamly grooves . "Hiatus To The Horizon" joins together exceptional soul voices, amongst other things Hollie Smith and LISA Tomlins.

"Dust" is the main title . An exception to some extent where the pure 'Soul Man', Joe Duckie, sings. An outline of the music of tomorrow ?

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Boozoo Bajou, découvert en 2002 avec leur premier album "Satta", est un duo allemand formé par Peter Heider et Florian Seybath, originaires de Nuremberg. Ils ont fondé un label particulièrement recommandable "Stereo Deluxe" vu que l'on retrouve l'excellent Bigga Bush, les Funky Lowlives ou encore Megablast.

La tendance est une remise au goût du jour d'une certaine idée de l’easy listening, et le duo s'y engouffre en mélangeant les influences dubby, latine, jazzy... Boozoo Bajou propose avec cette seconde livraison, "Dust My Room", une sympathique liste de morceaux certes assez convenus mais reprenant ce qui fait leur style, à savoir une oscillation entre dub aux basses sourdes et planantes, reggae électronique. La participation de quelques personnalités incontournables du blues (Wayne Martin et le jeune Ben Weaver), de la country (la légende Tony Joe White), du reggae (U-Brown de Kingston) ou de la soul période Blaxploitation (Willye Hutch) apporte toute la crédibilité à cet abum.

Le titre qui ressort de cet album, est "Killer" aux consonnances Ragga voire Dancefloor grâce à la voix de Top Cat qui prend une dimension entraînante. Totalement imparable !

Boozoo Bajou, discovered in 2002 with their first album "Satta", is a German duet formed by Peter Heider and Florian Seybath from Nuremberg, Germany. They founded a advisable label "Stereo Deluxe" which gathers Bigga Bush, Funky Lowlives or Megablast.

The trend is a recycling style of the day of a certain idea of easy listening music, and the duet is engulfed there by mixing dubby, latin, jazzy influences... Boozoo Bajou proposes with this second delivery, "Dust My Room", a sympathetic lists of mainstream songs but beginning again what makes their style, namely an oscillation between heavy bass dub and reggae electronic. The collaborations of some impossible to circumvent personalities of blues (Wayne Martin and the young person Ben Weaver), of country (the legend Tony Joe White), of reggae (U-Brown de Kingston) or of the soul period Blaxploitation (Willye Hutch) bring all credibility to this abum.

The track which comes out from this album, is "Killer" with some Ragga influences even Dancefloor thanks to the voice of Top Cat, which takes an involving dimension. Completely essential !

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Urbs de son vrai nom Paul Nawrata est un DJ autrichien qui sévit depuis 15 ans. Depuis 1997, il multiplie les collaborations comme avec DJ Chaoz sur le label 'Uptight Records' ou encore DJ Cutex avec qui il sort l'album 'Break of Dawn' sur 'Hongkong Records'. Il signe également quelque remixes pour Thievery Corporation entre autre.

Il signe en 2003 sur le label autrichien G-Stone dirigé par le fameux tandem Kruder/Dorfmeister et vien de sortir un album intitulé 'Toujours le même film' imprégné du concept de la BO aux accents jazzy assez prononcés notamment des années 50. Musique élégante, mélodies simples et touchantes, Urbs nous gratifie d'un album agréable sans être novateur.

Le titre 'So Weit' est voué à tourner en boucle tant il hypnotise l'esprit et touche par sa sensibilité. La voix de la chanteuse associée à merveille au piano donne un impression de paix et d'insouciance. Raffraichissant !

Urbs, alias Paul Nawrata, is an Austrian DJ who started 15 years ago. Since 1997, he multiplies collaborations for example with DJ Chaoz on the label 'Uptight Records' or with DJ Cutex and their album 'Station-wagon of Dawn' on the label 'Hongkong Records'. He also made some remixes for Thievery Corporation amongst other things.

He signs in 2003 on the Austrian label 'G-Stone' directed by the famous Kruder & Dorfmeister tandem and has just released a new album entitled 'Toujours le même film' inspired by the concept of soundtracks to the rather marked jazzy accents in particular of the Fifties. Elegant music, simple and touching melodies, Urbs gratifies us of a pleasant album without being such innovative.

The track 'So Weit' is dedicated to stay in your mp3 player so much it hypnotizes the spirit and touches by its sensitivity. The voice of the singer well associated with the piano melody gives an impression of peace and unconcern. So sweet !

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Danny Breaks est l'une des figures sous-estimée de la scène Drum & Bass. Méconnu, il est l'un des premiers protagonistes lors de l'émergence de ce courant musical. Mais reconnu en qualité de DJ et de producteur !

Fondateur du label 'Droppin Science', il signe de nombreux remixes pour Amon Tobin ('Like Regular Chickens'), DJ Krush ('Only The Strong Survive') ou encore DJ Zinc ('Time Is Running Out'). Il crée également en 2000 un second label qu'il nomme 'Alphabet Zoo' qui lui permet de sortir ses productions Hip-Hop dont notamment son dernier album 'The Outer Dimension'.

Avant cela il avait sorti en 2003 'Another Dimension' où il partage ses explorations musicales teintées de Hip-Hop électronique avec un soin tout particulier apporté aux breaks. Le titre 'The Jellyfish', c'est une bombe sonore reposant une basse lourde, enveloppante qui fait vibrer tout ce qui se trouve autour des enceintes ou de vos écouteurs !! Dommage qu'un MC ne vienne poser quelques flows...

Danny Breaks is one of the most underestimated figures of Drum & Bass scene. Unknown, he is one of the first protagonists during the emergence of this musical style. But respected by his skills of DJ and producer !

Founder of the label 'Droppin Science', He signs many remixes for Amon Tobin ('Like Regular Chickens'), DJ Krush ('Only The Strong Survive') or DJ Zinc ('Time Is Running Out'). He also creates in 2000 a second label which calls 'Alphabet Zoo' which enables him to release his hip-hop productions. The result : an album titled 'The Outer Dimension'.

Before that album, he released in 2003 'Another Dimension' where he shares his tainted musical explorations of electronic hip-hop with a very particular attention to the breaks.

The track 'The Jellyfish' is a sound bomb putting back a heavy bass which makes vibrate all that is around the enclosures or of your ear-phones ! It reminds me the big hit of Roots Manuva 'Witness'. It's a pity that no MC rap on this track...

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High Contrast, Lincoln Barret de son vrai nom, est un gallois qui adolescent s'intéressait plus au cinéma qu'à la musique. A l'aube de ses 17 ans, il découvre la Drum & Bass grâce à un titre culte 'Arabian Nights' de J Majik. Depuis il tente de l'élever pour en faire la disco du 21e siècle. Tout un programme me direz-vous !

Il ne fume pas, ne boit pas, ne mange pas de viande et ne prend pas de drogue. Une hérésie dans ce milieu ! Malgré tout ses débuts sont fracassants et la critique tout comme les puristes de la première heure aclament son premier album 'True Colours' d'où sortiront deux morceaux, 'Return of Forever' et 'Global love', qui rentreront même dans les charts UK. Telle une météorite, il suit sa trajectoire devenant l'un des DJ's les plus demandés et devenant un remixeur incontournable (pour The Streets, Roni Size ou encore White Stripes que je vous conseille fortement). Il sort fin 2004 son deuxième album, High Society, toujours sur la respectable et respectée maison de disque Hospital, fondée par les membres de London Elektricity. Cet opus est une totale réussite : une production aboutie et pointue, une Drum & Bass funky, euphorisante, entousiasmante. Désolé pour l'emballement mais impossible de rester insensible à une telle oeuvre.

Le morceau éponyme, 'High Society', prouve une fois de plus le sens de la fête classieuse de High Contrast. Une basse que l'on croit sortie d'un album de Funkadelic, répond à des violons . L'arbitre de ce duel n'est autre que Dynamite MC, membre du crew Reprazent de Roni Size et certainement le meilleur MC de Drum & Bass de tous les temps. Comme à l'accoutumée, sa contribution est non-négligeable posant son flow entraînant. Quelle réussite ! Tel un hymne présent dans toute soirée Drum & Bass qui se respecte, crions en coeur : Massive !

High Contrast, Lincoln Barret is his true name, is a Welsh who was interested more in the cinema than in the music during his teenagers years. With the paddle of his 17 years, he discovered Drum & Bass thanks to a worship track 'Arabian Nights' of J Majik. Since he tries to raise it to make the disco music of the 21st century. A whole program you will say to me !

He does not smoke, does not drink, does not eat meat and does not take drug. A heresy in this scene ! Despite everything his beginnings are crashing to pieces and criticism just like the purists of the first hour aclamented his first album 'True Colours' from which two tracks will be released in EP, 'Return of Forever' and 'Total Coils', which will return even in charts the UK. Such a meteorite, he follows his trajectory being one of the most required DJ' s and becoming a most wanted remixor (for The Streets, Roni Size or White Stripes that I strongly advise you). he released at the end of 2004 his second opus, 'High Society', always on sizeable and respected the label Hospital, founded by the members of London Elektricity. And it's a total success : a succeeded and pointed production, a funky, euphoriant Drum & Bass funky. Afflicted for the racing but impossible to remain insensitive to such a work.

The eponym track, 'High Society', proves once more the spirit of wonderful party of High Contrast. Bass that we believe left from an album of Funkadelic, give answer to violins. The referee of this duel is not other than Dynamite MC, member of the crew Reprazent de Roni Size and certainly best the MC of Drum & Bass of all times. As with accustomed, his contribution is significant posing his flow involving. What a success ! A such anthem present in any Drum & Bass party , let us shout : Massive !

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Lotek Hi-fi est le projet d'un homme, Wayne Bennett, que l'on connait pour avoir produit quelques tracks sur les albums de Roots Manuva avec qui il a co-créé le label Banana Klan.

Après un mini-album sorti chez Big Dada, il réitère avec un album fraîchement sorti, "Mixed Blessings". Difficile de rester de marbre à l'écoute de ce hip hop né des machines où Wayne Bennett y intègre selon les besoins du dub, reggae, dancehall ou encore electro. Cet album confirme qu'il existe bel et bien un son Lotek HiFi qui s'accole merveilleusement bien aux trois flows complémentaires des MCs : une voix profonde, sombre et chaude d'Aurelius, le chant doux de Wayne Paul, digne héritier d'Horace Andy, et le phrasé "manuvéen" de Wayne Bennett. A cela s'ajoute une liste de featurings de qualité : bien entendu Roots Manuva, la MC en vogue du moment, Sandra Melody qui aura fait le tour de toutes les pointures de Ninja Tune (Diplo, Herbaliser, Part 2...) mais également Earl J., ancien membre de Lotek Hi-Fi.

Le titre "Move ya Ting" est un mélange étonnant de ragga et de disco auxquels participent Roots Manuva et Sandra Melody. Une basse lourde, des breaks saccadés et des flows pour mettre le feu au dancefloor.

Lotek Hi-fi is the project of one man, Wayne Bennett, who produced some tracks on different albums of Roots Manuva with whom he co-created the label 'Banana Klan'.

After an mini-album released on the label 'Big Dada', he reiterates with a new album titled 'Mixed Blessings'. Difficult to keep ears closed when you listen of this hip-hop born from samplers where Wayne Bennett mixes dub, reggae, dancehall or electro according to his needs and inspirations. This album confirms that there is indeed a typically Lotek Hi-Fi's sound which is joined marvelously to three different and complementary styles of MCs' flows : a major, dark voice and heat of Aurelius, soft and sweet voice of Wayne Paul, worthy heir to Horace Andy, and "Manuva" flow of Wayne Bennett. You will find a list of qyality featurings added: of course Roots Manuva, the most important English MC, Sandra Melody who features with all Ninja Tune artists (Diplo, Herbaliser, Part 2...) but also Earl J, former member of Lotek Hi-Fi.

The track "Move ya Ting" is an astonishing mixture of ragga and disco music in which Roots Manuva and Sandra Melody take part. A punchy bass,some jerked breaks to put fire on the dancefloor.

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Quand Lex Records rencontre Stone Throw, cela donne une bête hybride à deux têtes prénommé Dangerdoom.

Qui est-ce ? Tout bêtement Dangermouse et MF Doom. Mais encore me direz-vous ? Tout d'abord Dangermouse est le producteur Hip-Hop du moment, découvert grâce à son Grey Album où il pose les accapellas de Jay-Z sur des musiques des Beatles (Fallait oser mais le résultat est divin !) et à qui l'on doit le dernier Gorillaz (Que je ne serai vous conseiller). Son comparse, MF Doom, n'est autre que le MC américain le plus doué de sa génération mais également un producteur aux multiples pseudos (Victor Vaughn, King Geedorah...). Un combat de chef, une rencontre de poids lourds, un moment unique.

Rappelant le projet Madvillain (Madlib et MF Doom, encore lui !), Dangerdoom assemble des samples efficaces issus de génériques télé saupoudrés d'influences orientales et entrecoupés d'interludes comiques provenant de dessins animés des années 70 et 80.

"Sofa King" est un titre entêtant mais dans le bon sens du terme. A écouter d'urgence !

When Lex Records meets Stone Throw, that gives a hybrid animal to two heads named Dangerdoom.

Who are they ? Dangermouse and MF Doom. But will you say still to me ? First of all Dangermouse is the main hip-hop producer of today, discovered thanks to its Grey Album where he mixed accapellas of Jay-Z on tracks of Beatles (Was necessary to dare but the result is divine !) and produced the last Gorillaz album (I advise you to buy it). His comparse, MF Doom, are not other than the best American MC and perhaps the most endowed of his generation but also he is a producer with multiples nicknames (Victor Vaughn, King Geedorah...). A wonderful battle, a meeting of two personalities, one single moment.

Pointing out the project Madvillain (Madlib and MF Doom, still him !), Dangerdoom assembles effective samples resulting from tele credits powdered with Eastern influences and intersected with comic interludes coming from animated drawings of the Seventies and Eighties.

"King Sofa" is a dazing track. To listen absolutly !

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Telepopmusik prend naissance à la fin des années 90 lorsque trois amis férus de musique électronique, Stéphan Haeri, Christophe Hétier et Fabrice Dumont, se décident à investir la scène électro française qui, à l'époque, était à son apogée, French Touch oblige. Assez proche de l'univers de Zero 7, Telepopmusik définit musicalement un décor aérien où l'auditeur est transporté dans un véritable écrin de coton.

Après un premier morceau 'Sonic 75' déjà accrocheur, ils sortent en 2001 leur premier opus 'Genetic World' qui fera mouche. Succès d'estime et commercial car Telepopmusik à l'image de Moby a vu ses morceaux repris par un nombre incroyable de publicités. Ils signent sur Capitol Records qui reste à mi-chemin entre une Major dans le sens capitalistique du terme et un label qualité vu les artistes signés : Beastie Boys, Snoop Dogg, Supergrass qui côtoient les Red Hot Chili Peppers, Coldplay et Kylie Minogue. C'est l'année 2005 qui se voit gratifier de la sortie du second album 'Angel Milk'. Même recette que pour le précédent où une certaine ambiance "smooth" confirme leur marque de fabrication et surtout où les collaborations sont multiples. On retrouve Mau, chanteur du regretté et méconnu Earthling (groupe phare du mouvement trip-hop. A écouter d'urgence si vous ne connaissez pas) ou encore Deborah Anderson. En revanche une petite nouveauté sur ce nouvel opus : de vrais musiciens ont participé à l'enregistrement. Avec harpe, cuivres, cordes, l'influence Cinematic Orchestra se ressent fortement. Le résultat est ravissant et l'objectif atteint : séduire tout en sortant des sentiers battus par les Star Ac' ou consors !

Une autre chanteuse, Angela McCluskey, participe à l'album et dépose sa voix si délicate sur le titre "Don't Look Back" qui squatte mon ipod tellement l'ambiance est à multiples facettes : lounge tendance Café del Mare, trance avec ses nappes synthétiques, drum & bass par ses cassures rythmiques et même un côté pop. A (re)découvrir.

Telepopmusik occurs at the end of the Nineties when three friends set on electronic music, Stéphan Haeri, Christophe Hétier and Fabrice Dumont, decided to invest the French electro scene which, at the time, was at the top, because of French Touch. Enough near to the universe Zero 7, Telepopmusik defines muscally an aerial decoration where the listener is transported in a genuine cotton box !

After a first EP 'Sonic 75' already impressive, they released in 2001 their first opus 'Genetic World'. Success of critics and commercials, Telepopmusik as Moby saw its songs selectionned in an incredible number of ads. They signed on Capitol Records which is between a Major in the capital intensive direction of the term and a good quality label considering the signed artists : Beastie Boys, Snoop Dogg, Supergrass but also Red Hot Chili Peppers, Coldplay and Kylie Minogue. 2005 is the year of the launch of the second album 'Angel Milk'. Same environment really "smooth" (it reminds me some nice tunes of Cafe Del Mare compilations) which confirms their typical style and especially where collaborations are multiple. One finds Mau, singer of regretted and ignored Earthling (headlight group of the movement trip-hop. To listen urgently if you do not know him) or Deborah Anderson. On the other hand a small innovation on this new opus: real musicians took part in this recording. With toothing-stone, coppers, cords, the influence Cinematic Orchestra strongly feels. The result is great and the objective is achieved : to allure while leaving the paths beaten by the Star Idols or marketing music !

Another singer, Angela McCluskey, takes part in the album and offers her delicate voice on the title "Don't Look Back", I can't remove frommy ipod. Why ? Because there is a special environment with different facets : lounge music tendency, trance music with ambient synthetiser, drum & bass with its breakbeat and even a pop influence. To (re)discover.

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Astrud Gilberto est un monument historique de la musique brésilienne parfois samba parfois bossa nova. Elle fut propulsé sur le devant de la scène au milieu des année 60 grâce au succès du titre 'Girl from Ipanema'. Mariée puis divorcée de Joao Gilberto, autre figure de proue brésilienne, avec qui elle donna naissance à la non moins fameuse Bebel Gilberto (y aurait-il un chromosome "Chanteur" chez les Gilberto ?), elle traverse les décennies avec élégance même si son succès est tout relatif.

Elle sortira la plupart de ses albums sur le vénérable label de jazz, Verve, qui façonne du swing depuis des dizaines d'années. Cette maison au catalogue immense a eu voici quelques années la bonne idée de lancer en 2002 une série de compilations sous le nom "Verve Remixed". Objectif avoué : créer un lieu de rencontre entre les DJs et producteurs les plus novateurs du moment et le meilleur de l'histoire du jazz afin de faire découvrir l'univers jazz. A l'opposé de trop nombreuses compilations, Verve n'assure pas un tracklist version Best Of et a faire appel à des célébrités ou des tâcherons qui pondent des remixes à la chaîne. Bien au contraire, ce sont souvent des titres méconnus issus des discographies de Nina Simone, Billie Holiday ou encore Sarah Vaughan qui sont passés à la moulinette par des artistes de tout bord Mr Scruff, Gotan Project, Fila Brazillia, Adam Freeland pour n'en citer que quelques-uns. Le volume 3 est clairement orienté hip-hop avec Lyrics Born, Danger Mouse aux manettes remixantes.

Autre exemple, le morceau 'The Gentle Rain' d'Astrud Gilberto est retravaillée, réactualisée par RJD2, digne héritier de DJ Shadow. Son interprétation à la fois sensible et radicale montre ce qui distingue un bon mix d’un mauvais avec un piano discret et des rythmes élégiaques qui offrent à la voix féline d'Astrud Gilberto une dynamique neuve. Superbe titre que l'on soit fan ou non de jazz.

Astrud Gilberto is a emblematic figure of the Brazilian music sometimes samba sometimes bossa nova. She was propelled on the front of the scene in the middle of the 60's thanks to the success of the trakc 'Girl from Ipanema'. Married then divorced from Joao Gilberto, another Brazilian figurehead, with who she gave rise to not less famous Bebel Gilberto (Would there be a chromosome "Singer" in Gilberto family ?), she crosses the decades with elegance even if her success is quite relative.

She released the majority of her opus on the worthy label of jazz, Verve, which swings us since tens of years. This house with the immense catalogue had a few years ago the good idea to launch in 2002 a serie of compilations under the name "Verve Remixed". Acknowledged objective : to create a place of meeting between the most innovative producers and DJs of the moment and the best of jazz history for promoting and discovering the jazz universe. At the opposite of too many compilations, Verve does not ensure a tracklist as a Best Of and has to call upon celebrities or drudges who lay horrible remixes. Quite to the contrary, they are often unknown titles resulting from discographies of Nina Simone, Billie Holiday or Sarah Vaughan who are remixed by artists of any music style, such as Mr Scruff, Gotan Project, Fila Brazillia, Adam Freeland to quote only some of them. Volume 3 is clearly influenced by hip-hop with Lyrics Born, Danger Mouse for example.

Another one is the track 'The Gentle Rain' of Astrud Gilberto which is worked over again, updated by RJD2, worthy heir of DJ Shadow. Its at the same time significant interpretation and radical watch what distinguishes a good mix from bad with a discrete piano and elegant rhythms which offers to the cat-like voice of Astrud Gilberto a new dynamics. Superb title for people who are or not fan of jazz.

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Sébastien Tellier est un ovni à la dégaine de cowboy avec ses weston sans chaussette, habillé en bourgeois grunge buvant son vin à la bouteille. Timide et charismatique, il cultive le paradoxe donnant l'impression de s'écrire la vie d'un Rimbaud contemporain. Ce serait trop simple de le qualifier d'atypique et expliquer le personnage serait trop complexe. Je préfère plutôt parler de sa musique pour appréhender le bonhomme.

En 2001 sort son premier album 'L'incroyable Vérité' la critique encense les superlatifs s'emballent et ses premières parties de la tournée de Air, versaillais comme lui et Daft Punk entre autre, ne font que confirmer le talent de l'homme. En plus il sait s'entourer car c'est Mr Oizo, Aka Quentin Dupieux qui réalise ses clips. Puis il finit par élire domicile dans le studio parisien de Philippe Zdar, la moitié de Cassius, pour enregistrer son second album 'Politics', sorti sur le label du duo Air, Records Makers, à qui l'on doit également le rapper versaillais, fou, frustré et tendance puceau, Le Klub des Loosers. Cet opus est un vrai engagement pour défendre les minorités sud-américaines, africaines, indiennes... mais c'est surtout l'album aux styles épars et variés consacrant son don de compositeur. Les titres 'Bye Bye', 'Broadway' sont pop et simplement magnifiques.

Le nirvana, c'est le titre 'La Ritournelle' avec quatre minutes de montée en puissance et un atterrisage vocal. Sébastien Tellier raconte même qu'il pleurait en la composant : c'est donc cela de la musique-émotion ! La version choisie est remixée par Mr Dan et reste très proche de l'originale. Difficile de se confronter à une telle merveille. C'est un exploit que d'avoir magnifié ce titre en jouant sur les rythmes, me rappelant ceux de 'Unfinished Sympathy' des cultissimes Massive Attack. Un mariage simple mais bon. Sortez les mouchoirs et bonne écoute !

Sébastien Tellier is an UFO with a cowboy style wearing his weston shoes without socket, and as grunge middle-class man drinking his wine with the bottle. Shy and charismatic, he cultivates the paradox giving the impression to write the life of contemporary Rimbaud. It would be too simple to qualify him the atypical one and to explain the character would be too complex. I rather prefer to speak about his music to apprehend the guy.

In 2001 his first album 'Incredible Vérité' was released and criticism encense superlatives pack and his first part of the tour of Air, from Versailles like him and Daft Punk amongst other things, confirms the talent of the man. What's more he can be surrounded because it is Mr Oizo, Aka Quentin Dupieux which produces his video clips. Then he ended up electing residence in the Parisian studio of Philippe Zdar, half of Cassius, to record his second album 'Politics', released on the label of the duet Air, Records Makers, with which one also owes the rapper, insane, frustrated and virgin tendency, Le Klub des Loosers. This opus is a true engagement to defend the minorities : South American, African, Indian... but it is especially the album with the scattered and varied styles devoting his gift of type-setter. The tracks 'Bye Bye', 'Broadway' are pop and simply splendid.

The nirvana is the track 'La Ritournelle' with four minutes of rise to power and a vocal landing. Sebastien Tellier even tells that he cried by composing it : it is thus music-emotion ! The selected version is remixed by Mr. Dan and remains very close to the original one. Difficult to confront itself with such a wonder. It is an exploit to have magnified this title while exploiting the rhythms, pointing out those of 'Unfinished to Sympathy' of the worship Massive Attack. A simple marriage but good. Leave the handkerchiefs and have a good listening !

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