Attention mélange des genres, cocktail détonnant en vue. La sous-division du label allemand Studio k7, à savoir Rapster Records, a une actualité 2006 plutôt chargée. Un nouvel album de Five Deez, "Kommunicator", une nouvelle compilation de remixes de Roy Ayers, le plus funky des jazzmen ou peut-être l'inverse, mais surtout la sortie en avril de "Exit Music : Songs With Radio Heads", véritable tribute dédié au groupe d'Oxford, Radiohead.

L'idée est saugrenue surtout lorsque l'on découvre la liste des artistes qui y participent. RJD2 (Airbag), Sa-Ra (In Limbo), Matthew Herbert (Nice Dream), The Bad Plus (Karma Police) ou encore Meshell Ndegeocello (The National Anthem) entre autre réinterprètent avec succès leur titre préféré de Radiohead. Ils illustrent à la perfection le panel si large de leur audience qui démontre l'influence majeure de ce que l'on peut appeler un groupe culte au même titre que Pink Floyd ou les Beatles. Les 10 titres revisités sont de vrais bijoux avec une mention particulière pour Mark Ronson avec "Just", reprise très soul version seventies où les guitares de Greenwood et Ed O'Brien sont remplacées par une trompette et un saxophone.

Le meilleur reste à découvrir avec les incontournables Cinematic Orchestra, issus de Ninja Tune. Tout ce qu'ils touchent se transforment en or. Même si mon objectivité est loin d'être parfaite vu mon respect pour eux et plus encore, ce collectif de jazz est précieux et les retrouver après une si longue absence sur ce tribute reste une surprise qui ne fait que décupler le plaisir d'entendre ce jazz inspiré de rock. Bref un résultat brilliant, vraiment impressionnant en plus d'être étonnant à l'image de cet album. A ne pas manquer !

May I have your attention please, mixes of styles, clashing cocktail. Hip Hop imprint of the German label Studio k7, named Rapster Records, has a busy beginning of year. A new album of Five Deez, "Kommunicator", a new remixes compilation of Roy Ayers, funkiest jazzman or perhaps the reverse, and especially the release in April of "Exit Music : Songs With Radio Heads", a tribute dedicated to the group of Oxford, Radiohead.

The idea seems ludicrous especially when you discover the list of the artists who take part in it. RJD2 (Airbag), Sa-Ra (In Limbo), Matthew Herbert (Nice Dream), The Bad More (Karma Police) or Meshell Ndegeocello (The National Anthem) amongst other one reinterpret successfully their preferred track of Radiohead. They illustrate perfectly the different varieties of listeners, which show the major influence of what we can call a worship band as well as Pink Floyd or the Beatles. The 10 revisited songs are truths jewels with a particular mention for Mark Jonson with "Just", very soul version styling seventies where the guitars of Greenwood and Ed O'Brien are replaced by a trumpet and a saxophone. For those who visited my blog, they could have listened to this track on my last Radio session.

But the best is still to be discovered with circumvent Cinematic Orchestrated, resulting from Ninja Tune. All that they touch become into gold. Even if my objectivity is far from being perfect considering my respect and love for them , this collective of jazz is precious and to listen to them after a so long absence is a surprise which increases the pleasure of hearing this jazz inspired of rock'n'roll. In short a brilliant result, really impressive in addition to be astonishing as this tribute. Don't miss it !

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Blog for Music Lovers s'enrichit ! En plus des chroniques de disques, vous pourrez y trouver désormais des compte-rendus de concerts, DJ sets, soirées, etc. Des impressions fugaces sur tout ce qui nous a encouragé à vibrioner des gambetttes, à produire des rales en rafale et à scotcher sur un scratcheur fou (l'activité préférée du créateur de ce blog). Le but est double : d'un côté, informer sur le niveau, du moins le choix d'interprétation, des artistes que nous aimons ; de l'autre, faire partager, même de loin, les sentiments que procurent ces lives à ceux qui n'ont pas toujours la chance de pouvoir y assister, éloignement géographique oblige.

La première chronique du genre nous emmène dans l'atmosphère gentiment baroque de La Scène, refuge parisien des Nuit Zébrées de Nova. La radio la plus électrisante de France avait convié quatre artistes autour du thème du piano, terrain de prédilection de Maxence Cyrin et Sébastien Tellier. Pour faire bonne figure figuraient aussi au programme deux DJ's : Oil des Marseillais Troublemakers et King Britt, originaire de Philadelphie. Vous pourrez d'ailleurs écouter le live du barbu Tellier mercredi soir sur Radio Nova, juste après une interview du duo Coldcut... dont le prochain concert parisien fera bientôt l'objet d'une chronique sur le blog.

En ouverture, Maxence Cyrin a interprété les oeuvres de son inclassable album publié sur F-Com, Modern Rhapsody. Seul sur scène devant son Yamaha à queue, ce garçon de bonne famille a rejoué sous les feulements ravis du public ses versions perso des grands tubes électro. Avec en plus quelques exclus comme le Daft Punk de DP. Si hocher la tête et travailler du mollet n'est pas à proprement parler le but d'un set de piano, Cyrin est parvenu à faire décoller le public par son engagement sans réserve, sa formidable inventivité et son sens aigu du rythme.

Pour faire le lien avec Sébastien Tellier, visiblement l'artiste le plus attendu par les spectateurs, Lionel Corsini aka DJ Oil nous a gratifié d'un set funky booty bass ultra plaisant, accompagné de deux instruments à vent renforçant son aspect Cinematic Orchestra/The Herbaliser. Quant à Sébastien Tellier... Du Tellier pur jus, cynique à faire passer Edouard Baer pour un fonctionnaire des postes, grand amateur de variétoche devant l'absolu et toujours aussi insensible au rappel. Peut-être le seul aussi à pouvoir réinventer à chaque fois ses classiques. King Britt enfin nous a gratifié d'un DJ techno pur et dur au sumum du plaisir, un voyage direct pour le Michigan. Trop court cependant, direct-live oblige. Globalement, un mini festival (gratuit) de grande qualité.

Blog for Music Lovers is growing up ! From now on, you can find our feelings about concerts, DJ sets, parties, etc. Fleeting impressions about what can move our legs, push to scream and tape during one hour on the best DJ's ever (the favorite hobby from the Blog for Music Lovers' leader). Why ? First to inform of the level (so...) and the choices of artists, second to share, even it's always defective, feelings about live peformances that anybody can't be present.

For the first column, we invite you at La Scène, home from Les nuits zébrées of Radio Nova, the most electrifying radio in Paris, with four artists. The theme for this evening : piano, Maxence Cyrin and Sebastien Tellier's fondness. With the both (bosses ?), the radio had chosen to schedule two DJ's, Oil, from Marseille Troublemakers, and King Britt from Philadelphia.This concert opened with Maxence Cyrin who played, alone in front of a grand Yamaha, best parts of his unclassifiable LP Modern Rhapsodys, published on the label F-Com. This good family boy performed for the big pleasure of everyone his personnal versions from electro hits and more. For exemple, I could discover his vision from the single Daft Punk. If piano hisn't the best instrument to dance, Cyrin managed to give us the impression of removing from earth with his high energy, his originality and his sense of rythm.

To link with Sébastien Tellier, who seemed to be the big part of the party, Lionel aka Oil gave us a perfect funky booty bass set accompanied by a flute and a trumpet wich increased his Cinematic Orchestra/The Herbaliser's aspect. About Tellier... It was Tellier of his own ! A totaly crazy man who love old mainstream hits, more cynical than a tory (even if Politics is the name of his first album) and who doesn't know the meaning of the word "recalling". But he's maybe the only one who can change every time his way to play his own productions. Last, King Britt gave us a pure techno mix direct from Michigan with only one negative point : too short. A big quality (free) mini festival.

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Les 2 membres de Tosca, Rupert Huber et Richard Dorfmeister, avait en 2005 sorti "J.A.C.". Sans être un grand succès, les compères nous invitait dans un parc d'attraction (voir la pochette) où flâner restait un grand plaisir en tant qu'auditeur. Si vous ne l'aviez peut-être pas remarqué, je reste un inconditionnel de la scène viennoise. C'est pour cette raison que cette fois-ci je chronique tout un album ou plus exactement une compilation de remixes issus d'un album, devenues une véritable tradition autrichienne.

Il faut bien avouer que ces assemblages de "recyclages" n'ont pas toujours été à la hauteur. Qu'à ne cela ne tienne, les mauvais souvenirs sont effacés à l'écoute justement de "Souvenirs" élargissant d'une manière notoire le spectre musical de l'album d'origine passant de la soul funky ("Rondo Acapricio"remixé par DSL) au breakbeat ("Pyjama" remixé par Stereotyp), du dub électronique ("Superrob" remixé par Frost et Wagner) à la house ("Damentag" remixé par Madrid de los Austrias). Une telle variété en cohérence avec l'esprit original de l'album prouve la qualité de cet opus. A noter l'excellent remix de "Forte" par Urbs que j'avais déjà chroniqué ici et qui nous gratifie d'une version envolée et atmosphérique.

The 2 members of Tosca, Rupert Huber and Richard Dorfmeister, released in 2005 "J.A.C.". Without being a great success, the accomplices invited us in an amusement park (see the small pocket) where to stroll remained a great pleasure as a listener. If you had not noticed it, I remain I am an unconditional guy of viennese scene. For this reason this time I review awhole album or more exactly a compilation of remixes resulting from this album, become a true Austrian tradition : Peace Orchestra, all Tosca albums...

I must admit that these assemblies of "recyclings tracks" were not so good. This time is really different, the bad souvenirs are unobtrusive by listening precisely to "Souvenirs" widening the musical spectrum of the original version album with soul funk ("Rondo Acapricio" remixed by DSL) and breakbeat ("Pyjamas" remixed by Stereotyp), with electronic dub ("Superrob" remixed by Frost and Wagner) and house music ("Damentag" remixed by Madrid of Los Austrias). Such a variety in coherence with the original spirit proves the quality of this opus. Listen to the excellent remix of "Strong" by Urbs I had already reviewed here and who gratifies us of a flown away and atmospheric version.

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En période de revival post-punk, il est toujours intéressant de trouver quels sont les ons élèves, ceux qui ne trichent pas sur la copie des autres mais ne font que s'inspirer de ses voisins. Sans aucun doute, les Talking Heads de David Byrne doivent se sentir satisfaits de voir le trio danois et déjanté, Who Made Who, reprendre le flambeau. Certes les ras le bol du ressassé peuvent exaspérer mais la bonne musique n'a pas obligation à être novatrice.

Les Who Made Who appliquent les leçons du passé avec une telle aisance que l'on prend un vrai plaisir à écouter leur album éponyme mettant de côté les complexes et les à priori sur les années 80. C'est le label le plus éclectique, Gomma Records, qui les remarque et leur offre l'opportunité de sortir cet album bien produit et de d'aligner leurs shows non pas dans des salles à concerts mais plutôt dans des discothèques. Loin d'être une supercherie, les Who Made Who recycle les vieilles recettes du rock, comme le hip-hop sait si bien le faire avec les musiques des années 60 et 70. Si vous avez aimé The Rapture (qui ont réalisé un remix) agitant vos bras dans tous les sens dès les premiers riffs de guitares ou les beats dancefloors, à coup sûr vous adorerez les Who Made Who.

"The Loop" c'est un titre instrumental, l'histoire d'une rencontre sous acide d'un rock festif et d'une techno particulièrement noire liés par des slides de guitares légers et bien pensés. Mariage improbable, mariage heureux !

Nowadays is a post-punk revival, it is always interesting to find who are the good pupils, those who do not make a copy and paste but take the best and update the work of their idols. Without any doubt, Talking Heads of David Byrne must feel satisfied to see the come from rim Danish trio, Who Made Who. Admittedly the dissatisfaction of re-sifted can exasperate but the good music must not be always innovative.

Who Made Who apply the lessons of last with such an ease that one takes a true pleasure to listen to their eponym album putting side the complexes and a priori over the Eighties. It is the most eclectic label, Gomma Records, which signed them and the advisability offers to them of releasing this well produced album and of not aligning their shows in classic concert halls but rather in discotheques. Far from being a trickery, Who Made Who recycle the old receipts of rock'n'roll, as the hip-hop can do it so well with the musics of the Sixties and Seventies. If you liked The Rapture (who carried out a remix) agitating your arms in all the directions as of the first riffs of guitars or the dancefloored beats , undoubtedly you will adore Who Made Who.

"The Loop" is an instrumental energized track, the story of a meeting under acid of a party rock'n'roll and a dark techno bound by light slides of guitars. Improbable marriage, happy marriage !

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Pour les habitués des dance-floors, le nom de Trackheadz devraient leur dire quelque chose. Il s'agit d'un duo canadien à savoir Nick Holder, fabuleux producteur depuis 10 ans d'une deep house mélancolique, et Kaje qui fut son assistant. Depuis maintenant deux ans, Trackheadz sort des maxis sortis régulièrement en white label qui dépassaient l'espérance des deux compères. La reconnaissance est là et le succès d'estime amplement mérite.

C'est pour cette raison que le label le plus classe de la scène House NRK Sound Division (Joey Negro, Freeform Five, Miguel Migs...) décide d'éditer un album éponyme rassemblant leurs opus et quelques inédits. Entre musique lounge énergique et jazzy house, Trackheadz nous offre une succession de moments d'intenses plaisirs. On s'imagine sur une plage, un soleil couchant annonçant imminente d'une nuit dansante inoubliable. Agréable, sensuel, envoutant et délicieux.

L'empreinte jazz de cet album ressort particulièrement sur le titre "Amor Por Ti" avec son saxophone flottant qui guide nos pas pour ne plus les lâcher. Un morceau de jazzy house qui vous enveloppera dans son écrin de coton !

For the fans of dance-floor, the name of Trackheadz should remember something to them. In fact it is a Canadian duet with the well-known Nick Holder, fabulous producer for 10 years of a melancholic deep house, and Kaje who was his assistant. For now two years, Trackheadz has released couple of EPs regularly in white label which exceeded the hope of the two accomplices. The recognition and the success amply deserves.

For this reason the excellent label of the house scene NRK Sound Division (Joey Negro, Freeform Five, Miguel Migs...) decided to publish an eponym album gathering their opus with few exclusives tracks. Between an energetic music lounge and a jazzy house, Trackheadz offers to us a succession of moments of intense pleasures. One thinks on a beach, a setting sun announcing the iminent arrival of unforgettable dancing night. Pleasant, sensual, bewitching and delicious.

The jazz print of this album arises particularly on the track "Amor Por Ti" with its floating sax which guides our steps more to give up them. A piece of jazzy house which will wrap you in its cotton case !

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Loka est un duo de Liverpool composé de Karl Webb and Mark Kyriacou. Après une apparition remarquée sur les mythiques compilations "Xen Cuts" de Ninja Tune sorties en 2000, rien à l'exception d'un EP sorti en 2004 "Beginningless" et quelques remixes, de quoi faire monter le buzz autour des 2 anglais. Révélation ou déception ?

La réponse : révélation. Cela fait des années en fait qu'il sont enfermés dans leur studio Merseyside s'amusant à mélanger l'esprit du jam d'un Miles Davis aux machines. Dans la mouvance des Cinematic Orchestra (à quand le prochain album ?) avec qui Loka partage une passion pour les musiques de films des années 60 et 70, leur premier album "Fire Sheperds" est intemporel donnant le sentiment de mélanger les époques et les expériences où les rythmes cessent d'être génériques pour devenir juste une catalyseur à émotion desservies par des cascades d'instruments à corde. Pour une fois qu'un album si attendu est à la hauteur, je ne peux pas m'empêcher d'être dithyrambique.

Le titre "Meet Dad" est un titre instrumental qui rappellera à certains "Ford Mustang" de Serge Gainsbourg. Un titre groovy où guitare wah-wah et orgue affrontent une horde de violons soutenue par un beat jazzy entraînant. Classe et exquis !

Loka is a duet from Liverpool founded by Karl Webb and Mark Kyriacou. After an well-appreciated appearance on mythical compilations "Xen Cuts" of Ninja Tune released in 2000, nothing except for a EP in 2004 "Beginningless" and some remixes, therefore a huge buzz around the 2 English guys. So Revelation or disappointment ?

The answer is for sure revelation : for years Loka has shutted away in their Merseyside studio having fun to mix the spirit of the jam of Davis Miles with machines. In the style of Cinematic Orchestra (when is the next album ?) with who Loka shares a passion for the movies soundtracks of the Sixties and Seventies, their first album "Sheperds Fire" is timeless, giving the feeling to mix periods and experiments where the beats cease being generic to become a catalyst of emotions served by cascades of string instruments. Most of the time the high awaited albums are up to them but here is not the case. An exception which allom me to be dithyrambic.

The track "Meet Dad" is instrumental which will reminds for some people "Ford Mustang" of Serge Gainsbourg. A groovy track where a wah-wah guitar and an organ face a horde of violins supported by a uptempo jazzy beat. Exquisite luxury!

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Le hip-hop a toujours puisé dans les diverses sources musicales les samples, les boucles qui lui étaient nécessaires pour faire passer ses messages. Bien entendu les musiques "blacks" ont souvent été plébiscitées : la soul, le funk, la disco et j'en passe. La musique de blanc en revanche faisait figure de parent pauvre malgré Africa Bambaataa en samplant Kraftwerk ou encore Run DMC avec le fameux "Walk This Way" d'Aerosmith. Le rock depuis quelques années apporte une contribution de plus en plus importante au hip-hop, DangerMouse qui réalisa un "Grey Album" à base de samples des Beatles ou encore Jay Z dont le dernier album fut produit par le mythique barbu Rick Rubin.

Autre exemple de cette mouvance, Greenhouse Effect est un projet initié par le producteur Blueprint (acolyte de RJD2 dans Soul Position) et le rapper Manifest. Après un premier album "Columbus or Bust", quelques participations sur des titres de Soul Position (quel hasard !) et plus étonnant Atoms Family du label français Gooom, Greenhouse Effect sort un second opus sur Weightless Recordings à l'inspiration risquée car il s'agissait de sampler Radiohead pour un mini-album aussi surprenant que réussi. Les morceaux sélectionnés sont issus de différents albums dont "Kid A", "Amnesiac" et offrant une ambiance sombre totalement en phase avec les paroles tranchantes de Manifest.

Si, sur les 6 morceaux, je devais en choisir un, je n'aurai aucun doute à sélectionner "Allegro" où la boucle de piano provenant de la chanson "Pyramid Song" (si je ne fais pas d'erreur) s'intègre à merveille à des breaks d'abstract hip-hop et à un flow désespéré tel un manifeste ! Pour les fans de Unkle, jettez-vous dessus ; pour les puristes de Radiohead, prenez le temps d'écouter même si je crois avec conviction que vous passerez votre chemin. Moi j'adore !

The hip-hop always drew from the various musical sources the samples, the loops which were necessary for it to transmit its messages. Of course the "black" musics were often used : the soul, the funk, the disco music, etc. The "white" music on the other hand made figure of poor relation in spite of Africa Bambaataa by sampling Kraftwerk or Run DMC with the famous "Walk This Way" of Aerosmith. The rock'n'roll for a few years has made an increasingly significant contribution to the hip-hop, DangerMouse who carried out "Grey Album" containing samples of Beatles or Jay Z whose last album was produced by mythical bearded Rick Rubin.

Another example of this trend, Greenhouse Effect which is a project initiated by the producer Blueprint (half of Soul Position with RJD2) and the rapper Manifest. After a first album "Columbus Gold Bust", some featurings on tracks of Soul Position (what a surprise !) and more astonishing of Atoms Family from the French label Gooom, Greenhouse Effect has just released a second opus on Weightless Recordings to the risky inspiration because it was about sampling Radiohead for an mini-album as surprising as successful. The selected songs result from various albums such as "Kid A", "Amnesiac" and offering an sink environment completely in phase with the sharp lyrics of Manifest.

If, on the 6 pieces, I were to choose one of them, I will not have any doubt to select "Allegro" where the loop of piano coming from the song "Pyramid Song" (if I do not make an error) is integrated into wonder with station-wagons of abstract hip-hop and with a desperate flow a such proclamation! For the fans of Unkle, you jettez above; for the purists of Radiohead, take time to listen even if I believe with conviction that you will go your way. According to me I adore!

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Voici l'histoire d'une chasse au trésor musicale. Depuis 3 mois, un morceau intitulé "3 Freaks" intrigue le gigantesque microcosme des internautes fans de hip-hop. Totalement inconnu, une quête aux informations se crée sur les forums, blogs et autres sites web afin de déterminer qui se cache derrière ce titre. Certains afficionados du hip-hop de San Francisco finiront par reconnaître les flows de Keak Da Sneak et de Turf Talk, tous deux originaires de la "city by the bay".

"3 Freaks", sorti sur Rapid Pulse Records, est un titre de pur crunk, genre musical très vogue aux US né sur la côte est au début des années 90 et popularisé en 2000 par Lil' John et Ludacris entre autre. Ce morceau fait figure d'ovni pour la scène de San Francisco d'autant que des rumeurs persistaient comme quoi le producteur de ce titre était DJ Shadow qui a gardé le mystère durant plusieurs semaines avant qu'un message laissé sur le forum de Solesides ne vienne confirmé l'inimaginable.

Cela doit faire froid dans le dos de certains puristes de "L'Ombre" de découvrir que l'inventeur du abstract hip-hop produit un crunk aux influences des défunts Antipop Consortium. Le résultat est pourtant excellent et met une fois de plus en avant le don que DJ Shadow possède à créer des beats géniaux sur lesquels les voix roques de Keak Da Sneak & Turf Talk s'entrelacent. Vivement le prochain album qui est annoncé pour cette année.

Here is the story of a musical treasure hunting. For 3 months, a track entitled "3 Freaks" has intrigued the gigantic microcosm of the Net surfers fans of hip-hop. Completely unknown, a quest of information is launched on the forums, blogs and other Web sites in order to determine who hides behind this song. Some afficionados of hip-hop from San Francisco will end up by recognizing the flows of Keak Da Sneak and Racing Talk, both originating in the "city by the bay".

"3 Freaks", released on Rapid Pulse Records, is a pure crunk track, mainstream musical style in the US created on the East Coast at the beginning of the Nineties and popularized in 2000 by Lil' John and Ludacris amongst other ones. This song is in fact a kind of UFO for the scene of San Francisco the more so as of the rumours persisted as what the producer of this track was DJ Shadow who kept the secret during several weeks before a message left on the forum of Solesides confirmed the unimaginable news.

It must make a strange sensation for the "purists of Shadow" discovering that the inventor of abstract hip-hop produced crunk with some influences of dead Antipop Consortium. The result is however excellent and once more puts ahead the talent DJ Shadow has to create brilliant beats on which the castlings voices of Keak Da Sneak & Turf Talk are interlaced. Highly the next album which is announced for this year. So much impatient !

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Les Jamaicains ont depuis toujours le goût des reprises y apportant systématiquement leur propre touche. De Rocksteady au début, de Ska par la suite et bien entendu de Reggae ! Tout y est passé et plus particulièrement le chanteur noir le plus blanc de la planète Michael Jackson qui a eu la chance de voir de nombreux morceaux repris à la sauce jamaicaine. Puis, à vrai dire, il y a une forte demande, la preuve en est que l'on retrouve très souvent ces titres sur les dubplates et même de la part de chanteurs Roots.

La reprise de "Billie Jean" fait partie de ces titres cultes qui traversent les âges et restent une véritable référence. L'histoire qui existe autour de titre est d'ailleurs étonnante et mystérieuse. Plusieurs sources se targuent de la création du riddim "Billy Jean" aussi appelé "Get a Lick" ou "Round Chim Cherry", qui d'ailleurs ne trouvera son nom qu'après le hit de Shinehead au milieu des années 80. Selon certains, il semblerait qu'il ait été créé par les Wailers, pour Bob Marley. Personne n'en saura plus mais qu'importe c'est Shinehead qui le popularisa faisant forte impression.

A cette époque, Shinehead vient de quitter le Downbeat International Sound pour le African Love, ce "transfert" représente un tournant dans la carrière du jeune DJ chanteur. Il montre l'étendu de son talent allant même jusqu'au imiter Michael, avec ses "hee, eeh eeh, wow". Une véritable tuerie !

Jamaicains have always the taste of tributes bringing their own key systematically there. Of Rocksteady at the beginning, of Ska thereafter and of course of Reggae ! Hundreds of tracks passed there and more particularly the whitest black singer of the planet, Michael Jackson who was likely to see many songs reinterprated with the jamaican style. To tell the truth, there is a keen demand, the proof is that one very often finds these tracks on the dubplates and even on behalf of Roots singers.

The resumption of "Billie Jean" belongs to these worships titles which cross the years and remain a true reference. The history which exists around this track is astonishing and mysterious. Several sources are prided on the creation of the riddim "Billy Jean" also called "Get has Lick" or "Round Chim Cherry", which besides will find its name only after the hit of Shinehead in the middle of the Eighties. According to some, it would seem that it was created by The Wailers, for Bob Marley. Nobody will know some any more but what matters it is Shinehead who popularized it making strong impression.

At that time, Shinehead came to leave Downbeat International Sound for African Love, this "transfer" represented a turning in the career of the young DJ singer. It shows the wide one of his talent going even until imitating Michael, with his "hee, eeh eeh, wow". A true slaughter!

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Nathan Fake, jeune producteur anglais du Norfolk, a gagné l’estime du public et de ses pairs après quelques maxis sortis depuis 2003 sur le label anglais Border Community.

Il sort très prochainement son premier album "Drowning In A Sea Of Love" toujours sur Border Community qui est très attendu. Dès la première écoute, tous les fans d'électronica seront subjugués par le talent de cet homme qui se définit comme n'étant pas un DJ qu'il ne l'a jamais été et qu'il ne le sera jamais. Le titre "Superpositions" est un magnifique rock endiablé composé sur laptop qui rappelera certainement à certains d'entre vous les français Abstrackt Keal Agram.

Le titre "The Sky Was Pink" est un véritable bijou composé d'un diamant aux milles facettes. Nathan Fake s'est glissé dans la peau Pink Floyd période seventies (au passage on peut se demander d'où est venue l'idée du titre "Le Ciel était rose" !) pour créer ce mélange électronique aérien et psychédélique aux beats abstraits trip-hop et un solo omniprésent de guitare stridente au centre de cette envolée enivrante.

Nathan Fake, young English producer from Norfolk, won the respect of the public and the music scene after some maxis released since 2003 on the English label Border Community.

He is gonna present his first album "Drowning In A Sea Of Love" which is very awaited, always on Border Community Records. As of the first listening, all the fans of electronica will be subjugated by the talent of this man who defines himself as not being a DJ that he never was and that je will never be. The track "Superpositions" is a splendid evil rock'n'roll composed on laptop which will certainly reminds with some among you the French Abstrackt Keal Agram.

My favourite one "The Sky Was Pink" is a true jewel made up of a miles facets diamond. Nathan Fake slipped into the skin of 70's Pink Floyd (Is there any relation between the band name Pink Floyd and the track name "the Sky was pink"?) to create this electronic and psychedelic air mixture with trip-hop abstract beats and an omnipresent solo of strident guitar placed in the center of this intoxicating flight.

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Quels sont les deux points communs entre Detroit et Grenoble ? Le goût pour la musique électronique et le surplus de béton. L'une permet sûrement d'oublier l'autre. Adepte d'une techno prudemment dark, The Hacker, de son vrai nom Michel Amato, a trouvé son échappatoire dans les brûmes des dance-floors, là même où il peut vivre sa Goodlife, le nom du label dont il est le co-fondateur avec Oxia. Goodlife, un nom savamment choisi, référence au titre des Dieux du genre Kevin Saunderson et Theo Parrish sous le pseudo Inner City.

Ce sont lors de méga teufs en pleine montagne qu'il rencontre Miss Kittin avec qui il sortira un album qui les propulsera sur le devant de la scène, ou plutôt derrière les platines du monde entier. Ces électreux surfent sur la vague du revival new wave qui agit ces dernières années comme un tsunami emportant tout sur son passage et qui a produit un titre aussi culte que Rock 01 de Vitalic, noir, implacable et puissant. Qu'à ne cela ne tienne, The Hacker prouve que ce mouvement n'est pas qu'un effet de mode, faisant de véritables adeptes dont certains se retrouvent sur GoodLife Records. Son album "Rêves mécaniques", sorti en 2004, est une perle me rappelant les albums de Depeche Mode, tant remixés et parfois même bien remixés.

C'est le cas du titre "Traces" sur lequel Mount Sims, qui sortit quelques maxis sur International Deejay Gigolos Records, apporte une voix masculine. Celle-ci disparait dans ce remix du Français Olivier Raymond, alias Oxia, même si elle transpire encore en filligrane. Oxia s'inspire des Alter Ego, utilise des sonorités brutales et extrait du titre original une cadence à faire trépigner un clubber, à hocher la tête d'un métalleux, à faire rougir un corbeau amateur de new wave voire même à mettre en trance un fumeur de ganja... Vous suivez ?

What are the two common points between Detroit and Grenoble ? Love of the electronic music and the surplus of concrete. One surely makes it possible to forget the other. Follower of a assuming dark techno, The Hacker, of his true name Michel Amato, found his loophole in misty dance-floors, places where he can live his 'Goodlife', the name of the label he is the cofounder with Oxia. Goodlife, a learnedly selected name, in reference to the tracktitle of the Gods of Detroit techno, Kevin Saunderson and Theo Parrish, creators of Inner City.

It is during big parties in Alpes mountains that he met Miss Kittin with whom he released an album which will propel them on the front of the scene, or rather behind turntables of worldwide parties places. These 2 electro guys surfed on the vagueness of the revival new wave which acted these last years like a tsunami carrying all on its passage and which produced a track as worship as "Rock 01" of Vitalic, black, relentless and powerful. That with that does not hold, The Hacker proves that this movement is not that an simple fashionable trend, making true followers, some signing on GoodLife Records. His album "Rêves Mécaniques", released in 2004, is a pearl pointing out to me the albums of Depeche Mode, so much remixed and sometimes even well remixed.

It is the case of the tracks "Traces" on which Mount Sims, who released some EPs on International Deejay Gigolos Records, brings a male-intonated voice. This one disapears in this remix of the French Olivier Raymond, alias Oxia, even if it still perspires in filligrane. Oxia takes as a starting point the Alter Ego, uses brutal sonorities and extracts from the original version a rate to make stamping clubber's feet, to shake the head of hard rock fans, to make redden corbel lovers of new wave and even to put in trance a smoker of ganja... Do you follow ?

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