Amy Winehouse - Back To Black (2006)






Amy Winehouse est noire, bien qu'elle ait un grand père blanc. Elle est petite, ronde et prie plus que de raison avec ses frères baptistes. Cette diva américaine est surtout ultra respectée depuis la sortie de ses premiers albums soul à la fin des années 1960. Vous y croyez ? Vous auriez tort parce que tout est faux. Amy Winehouse est blanche, ressemble à un mélange baroque entre Gina Gershon et Penelope Cruz avec des tatouages sur les bras et une tendance névrotique à perdre du poids. Elle est née en 1983 en Angleterre dans une famille juive. Enfin si, une chose est vraie : elle est ultra respectée depuis la sortie de "Frank" en 2003, son premier album récompensé par le prestigieux Mercury Prize.

Si vous avez cru à l'histoire de la petite prêtresse black, c'est donc que vous avez manqué l'un des phénomènes de la musique british de cette décennie. "Franck" a été vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires et son deuxième album, "Back to Black", lui a permis de gagner le Brit Award de la meilleure artiste féminine en février 2007. Perso, j'avais totalement zappé l'affaire. Alors quand j'ai entendu pour la première fois le titre "Back To Black" chez un ami amateur de country et de vieux folk américain, j'ai cru que j'avais pris rendez-vous avec une authentique Sista, vieille et dévote. Voilà donc une femme qui chante à 23 ans comme à 70, dont la voix a dû connaître sept vies avant d'être mûre.

"Back To Black", c'est déjà l'apogée de cette voix qui souffre et qui combat. C'est un conte désabusé sur la rupture (He left no time to regret, kept his dick wet) où la mort est affirmée avec panache (I died a hundred times, you go back to her and I go back to us). C'est enfin une chanson magnifique lancée par un rythme chaloupé piano-grosse caisse irrésistible. C'est comme une ballade dans un grand Sud américain fantasmé (mon trip actuel...) avec des gens terrassés par le soleil et la vie mais qui avancent au rythme des cuivres, parce qu'il le faut bien, parce qu'une fille comme Amy, qui elle soit, d'où qu'elle soit, vous ferait avancer un macchabée.

Amy Winehouse is black, although her father is white. She is small, a little fat and prays very often with Baptists brothers. This American diva has especially been respected since the release of her first soul albums at the end of the 60's. Do you believe in it ? You would be wrong because all is false. Amy Winehouse is white, loks like Gina Gershon and Penelope Cruz with tattoos on her arms and a nevrotic tendency to lose weight. She was born in 1983 in England in a Jewish family. Finally one thing wastrue : she got respect thanks to her first album “Frank” in 2003, rewarded by prestigious Mercury Prize.

If you believed in this story of a small black priestess, it is thus that one of the bristish music phenomena missed you . “Franck” was sold to several hundreds of thousands of copies and her second album, “Back to Black”, enabled her to win Brit Award of the best woman artist in February 2007. Perso, I had completely zappé the business. Then when I heard for the first time the track “Back To Black” thanks to a friend who likes country and American folk music, I believed that I discovered an authentic Sista, old woman and excessively pious woman. Here is thus a woman who sings at 23 years as to 70, whose voice had to know seven lives before being ripe.

“Back To Black”, it is already the apogee of this voice which suffers and which fights. It is a disillusioned tale on the break (He left no time to regret, kept his dick wet) where death is underlined (I died a hundred times, you go back to her and I go back to us). It is finally a splendid song launched by a beat piano-breaks. It is like a ballade in a great fantasm American South (my current trip…) for the people tired of the sun and life who go further at the speed of brass, because it is necessary, because a girl like Amy Winehouse, even who she is, even where she comes from, would make going further a stiff.



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