Eddie - Pode Me Chamar (2007)






Pour combattre un mois de mai pluvieux, rien de mieux que de s'écouter de la musique made in brazil et de se replonger au coeur de la révolution culturelle, née dans les années 90, "Mangue Beat". Ca ne s'invente pas ! Le "Mangue Beat" mêle les traditions issues de la mixité culturelle de la région de Recife, ville paupérisée du nord brésilien, et des beats électroniques. Ce mouvement part du constat que la ville est construite sur une zone marécageuse fertile et riche en éléments microscopiques le mangue, d’où survivent un grand nombre de crabes. C'est ainsi que Chico Science, Nação Zumbi, Mundo Livre et Eddie signent le "Manifeste des Crabes Pensants", première étape de ce mouvement.

Eddie est un groupe de ska-surf, issu d'Olinda, petite ville en périphérie de Recife. Leur musique tire sa force de leurs nombreuses influences : samba, ska, rock, reggae... C'est un hymne au métissage et à la diversité culturelle, empreint de légèreté, de gaieté et bien sûr d'exotisme. "Original Olinda Style" est une compilation de leurs deux derniers opus inédits en Europe avec au menu tout l'éventail : samba, reggae, électro, bossa, ska et fevro, rythme traditionnel de la région, le Nordeste.

Surtout sur le morceau "Pode Me Chamar", Eddie impressionne en s'appropriant si bien l'héritage du maître Jorge Ben, compositeur du "Mas Que Nada", alchimiste du rythme mélangeant funk, samba et le rock. Impossible de résister, même une écoute distraite ne peut empêcher de bouger son corps et d'avoir les bords de lèvre se lever. La magie brésilienne opérera toujours !

Because of a rainy May, anything better for the mind than to listen to music made in brazil and to rediscover the cultural revolution, born in the Nineties, “Mangue Beat”. The “Mangue Beat” mixes traditions resulting from cultural co-education in the area of Recife, poverty city of Brazilian North, and electronic beats. This movement is a report about the city which was built on a fertil marshy zone and rich in microscopic elements, the mangues, essential for the living of crabs. Thus Chico Science, Nação Zumbi, Mundo Deliver and Eddie signed the “Proclamation of Thinking Crabs”, first step of this movement.

Eddie is a ska-surfing band, coming from Olinda, small city in periphery of Recife. Their music take its roots from their many influences : samba, ska, rock'n'roll, reggae… It is an anthem of the interbreeding and cultural diversity, impresses of lightness, of happyness and of course of exoticism. “Original Olinda Style” is a compilation of their two new last opus unreleased in Europe with all the range : samba, reggae, electro, bossa, ska and fevro, traditional beat of the area, the Nordeste.

Especially on the track “Pode Me Chamar”, Eddie impresses by adapting so well the heritage of the Master Jorge Ben, type-setter of the “Mas Que Nada”, alchemist of the rhythms mixing funk, samba and rock'n'roll. Impossible to resist, even an inattentive listening cannot prevent from moving your body and to have the edges of your lip going up. The Brazilian magic will always operate!



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David Banner - Play (2007)






David Banner est certainement le seul MC connu à venir du Mississippi à ma connaissance. Dans la lignée de toute la scène dirty south d'Atlanta, de la Nouvelle-Orléans et Memphis, il vient de sortir son quatrième album "Certified".

Si l'album comprend son lot de morceaux typiquement sudistes ("Treat Like Me"), le MC s'attaque également au rock sur "Crossroads", et "Ain't Got Nothing" avec sa version anglaise (featurings de Rodney P et Durrty Goodz). Un peu de crunk brutal, de la subtilité comme sur "Ridin’" et une liste d'invités intéressante, gageur d'un album de hip-hop réussi mais encore loin d'atteindre le panthéon.

Reste à faire tourner en boucle "Play". Un instru épuré languissant, mélange du "Drop It Like It's Hot" de Snoop Dogg et de "Whisper Song" de Ying Yang Twins, des paroles explicites et pour la première fois, un MC qui rappe en chuchotant. Une invitation au sexe sans détour.

David Banner is certainly the most famous MC coming from Mississippi according to me. Member of dirty south scene (Atlanta, New-Orleans and Memphis), he just released his fourth album “Certified”.

If the album have some typical Southerners tracks (“Treat Like Me”), the MC also put his flow on rock'n'roll instrumentals such as on “Crossroads” and “Ain't Got Nothing” with its UK version (featurings of Rodney P and Durrty Goodz). A little of crunk, a little of subtlety as on “Ridin'” and an interesting list of guests, gagor of an hip-hop album succeeded but still far from reaching the Hall of Fame.

But “Play” in repeat. A languid purified instrumental, mix of “Drop It Like It's Hot” of Snoop Dogg and “Whisper Song” of Ying Yang Twins, some explicit words and for the first time, a MC which raps while whispering. An hot track, an explicit sex invitation.



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Simon Baker - Plastik (2007)






Simon Baker est un DJ versatile depuis 15 ans. Sa passion pour la musique house et techno underground et subtile l'a propulsé parmi les meilleurs DJ en Angleterre, devenant résidant au Warehouse de Leeds et au Key de Londres. Lui restait à démontrer qu'il avait l'étoffe d'un grand producteur.

C'est sous le nom de Liptrick qu'il sort en 2004 son premier maxi. Il est alors signé sur Infant Records qui édite "The Head Row", "Aerosol Games" et surtout "The Footprints"qui lui ouvre les portes de la reconnaissance. Chacun des morceaux est une tuerie, et ce EP remporte le succès des critiques, les passages en radio. Homme d'un coup ? Certainement pas vu le maxi suivant "Catch Up" sorti sur le label américain Sugarcane. Sa techno minimale est un vrai régal, sa musique est élecro-magnétique avec des sons granuleux, des basses aux formes arrondies.

"Plastik" est l'un des morceaux du tout dernier EP de Simon Baker. L'intro replonge dans une ambiance de musique électronique d'un film des années 70. Une basse épileptique, un soupçon d'orgue, "Plastik" est tel un cachet d'ecstasy, le compagnon hallucinogène qui met en transe l'auditeur. Ne pas en abuser tout de même...

Simon Baker has been a versatile DJ for 15 years. His passion for underground and subtle house-techno music propelled him among the best DJ in England, becoming resident in The Warehouse in Leeds and The Key in London. He remained to show that he had the fabric of a great producer.

It is under the name of Liptrick that he releases in 2004 his first EP. Just after he is signed by Infant Records which published “The Head Row”, “Games Aerosol” and especially “The Footprints " which opens the doors of the recognition to him. Each song is monstruous and this EP gains the success of criticisms, radios playing them often. Man of one single success ? Certainly not considering the EP which followed, “Catch Up” released on the American label Sugarcane. His minimal techno is a real treat, his music is elecro-magnetic with granulous sounds, basslines with round forms.

“Plastik” is one of the tracks of the Simon Baker's last EP. The intro pushes you in an electronic atmosphear of seventies soundtrack. An epileptic bass, a sniff of organ, “Plastik” is such a seal of ecstasy, the hallucinogen companion which puts the listener in trance . Don't abuse…



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Miss Kittin & The Hacker - Hometown (2007)






Les deux grenoblois font leur come-back, 6 ans après leur cultissime premier opus "First Album" sorti sur Gigolo Records. Les fers de lance d'une électro-techno très eighties avaient décidé de tracer leur route chacun de leur côté. The Hacker toujours basé à Grenoble sortit son second album solo "Rêves Mécaniques", fonda son label Goodlife Records tandis que Miss Kittin toujours à Berlin enchaîna les mixes partout dans le monde, fit quelques featurings et sortit son excellent album solo "I Com".

Quelle surprise de les savoir à nouveau réunis sur un nouveau maxi qui sortira en juin sur le label de The Hacker. Deux nouveaux titres pour se replonger dans leur univers techno cold-rave. Le titre "Dimanche" porte bien son nom, dix minutes d'une électro acid idéale pour les fins de soirée (ou début de matinée !) du dimanche. Des nappes de synthé sombres qui rappelle les premiers titres de Laurent Garnier. Ennivrant et trippant à souhait !

Et surtout "Hometown", morceau typique du duo, à savoir une électro-pop vintage années 80 où la voix de la Miss opère toujours avec autant de magie. Son timbre inimitable, son accent frenchy si sexy sont toujours aussi terribles. Pourvu qu'un album suive !

The French duet makes his come-back, 6 years after their great first opus “First Album” released on Gigolo Records. The spearheads of an eighties electro-techno had decided to continue in solo. The Hacker always based in Grenoble released his second album “Rêves Mécaniques”, founded his label Goodlife Records while Miss Kittin always based in Berlin mixed worldwide, released some of her best mixes, made some featurings and produces her excellent soll album “I Com”.

What a surprise to see they record new tracks together ! Releasing a new EP which will be out in June on the label of The Hacker. Two new tracks to go back in their cold-rave techno universe. The song “Sunday” has a perfect title, ten minutes of an acid electro, exactly what we want to listen at the ends of a night (or beginning of sunday morning !). Dark keyboards which reminds the first tracks of Laurent Garnier. Totally tripping!

And especially “Hometown”, typical track of the duet, an eighties electro-pop tune where the voice of the Miss always operates with magic. Her unimitated singing style, her French accent so sexy are still terrible. Do hope an album will follow!



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Marco Polo - Nostalgia (2007)






Marco Polo n'est ni explorateur ni portugais. C'est en fait un producteur canadien de hip-hop. Il a émigré à New York où en 4 ans il a réussi à faire son trou collaborant avec de nombreux artistes tels que Heltah Skeltah, Large Professor, Buckshot, O.C. ou encore EMC. Devenant ainsi l'un des producteurs les plus en vue.

C'est donc avec intérêt croissant que j'attendais le premier album de Marco Polo. Et "Port Authority" est à la hauteur de mes espoirs placés en lui. Sorti sur Rawkus Records, l'album du canadien est le fruit de trois années de travail, trois années de la vie new yorkaise du beatmaker. C'est du hip-hop east-coast, un album aux beats lourds sur lequel on retrouve de véritables légendes du rap tel que Kool G Rap, Buckshot, Large Professor, Sadat X, les Beatnuts ainsi que des MCs issus de la nouvelle scène underground new yorkaise comme Copywrite, Jo Jo Pellegrino, ou encore Supastition. "Relax" et son influence Tribe Called Quest, l'ode à la cigarette jamaicaine "Rolling", les désormais incontournables "War", "The Wrong One" et "Go Around" sont des perles qui expliquent les critiques élogieuses et offrent la possibilité à Marco Polo d'assouvoir une réputation déjà exceptionnelle.

"Nostalgia" est un morceau de rap à l'ancienne comme je l'aime tant. Masta Ace délivre des paroles justement pleine de nostalgie qui permet de se remémorer l'époque des B-Boys, du ghetto blaster et tout ce qui allait avec. L'instru est fantastique, composé d'un sample mélodique de guitare tout droit sorti d'un funk au ralenti des seventies. La créativité au service du souvenir !

Marco Polo is neither an explorer nor Portuguese. he is in fact a Canadian hip-hop beatmaker. He emigrated in New York where in 4 years he succeeded have a place in the scene, collaborating with many artists such as Heltah Skeltah, Large Professor, Buckshot, O.C. or EMC. Becoming thus one of the most demanded producers.

It is thus with a growing interest that I awaited the first album of Marco Polo. And “Port Authority” is at the expected level. Released on Rawkus Records, the album of the Canadian is a result of 3 years work, three years of the new york life of the beatmaker. It is an east-coast hip-hop, an album with heavy beats on which you will find legends of hip-hop such as Kool G Rap, Buckshot, Large Professor, Sadat X, The Beatnuts and MCs coming from the new underground scene from New York like Copywrite, Jo Jo Pellegrino or Supastition. “Relax” and its Tribe Called Quest's influence, the ode of the jamaican cigarette “Rolling”, tracks impossible to circumvent such as “War”, “The Wrong One” and “Go Around” are true diamonds which explain elogious reviews on hip-hop magazine, web sites... and which congratulate the grat beatmaker Marco Polo is.

“Nostalgia” is a pure track of old school hip-hop as I like it so much. Masta Ace delivers lyrics full of nostalgia which push you to remind the era of the B-Boys, of the ghetto blaster and all da stuff. The instrumental is fantastic, composed by a melodic sample of guitar coming from a slow funk of the seventies. Creativity at service of memory!



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DJ Zinc - Super Sharp Shooter (2007)






Le label anglais Soul Jazz Records, bien connu pour ses compilations Studio One et 100% Dynamite, présente "Rumble In The Jungle" qui est une rétrospective des morceaux classiques de la Jungle. Dans la foulée de la scène post-rave, ce mouvement musical a émergé en reprenant les lignes de basse lourdes du ragga, les toasts de MC jamaicains ou émigrés anglais tout en y injectant des rythmes qui me semblaient surréalistes tant la vitesse des breaks était rapide.
Cet enchevêtrement de musique jamaicaine et électronique m'avait à l'époque autant surpris qu'enchanté. Beaucoup pensaient que cette ère serait de courte durée mais force est de constater que la Jungle était beaucoup plus importante qu'on ne l'admettait, donnant naissance à la Drum & Bass (Goldie, Roni Size, Photek...), et influençant énormément la production et les sons sur d'autres cultures musicales. Soul Jazz Records, plutôt éloigné de la musique électronique, ne pouvait pas laisser la Jungle sans une compilation, certainement la meilleure éditée à ce jour, tant l’influence indéniable du Ragga et de la scène Dancehall des années 80, est une composante de la Jungle. On retrouve ainsi tous les classiques M Beat avec General Levy et "Incredible", Asher Senator et "One Bible", UK Apachi & Shy FX et "Original Nuttah", ou encore Ragga Twins et "Ragga Trip". "Rumble In The Jungle" satisfera les amateurs du genre et sera l'occasion de découvrir la Jungle pour les néophytes.
DJ Zinc est une figure emblématique de la Jungle et son "Super Sharp Shooter" est incontournable et même imparable. C'est un des morceaux qui me l'a fait découvrir et adorer. Sa ligne de basse monstrueuse, ses breaks énervés vous retourneront, même au bout de centaines d'écoutes.
The English label Soul Jazz Records, well-known for its compilations Studio One and 100% Dynamite, presents “Rumble In The Jungle” which is a retrospective of the anthems of Jungle music. In the tread of the scene post-rave, this musical movement emerged by bringing the ragga basslines, the toasts of jamaicans or emigrated English MCs and injecting beats which seemed to me so much surrealist because of the so fast beats speed.
This tangle of jamaican and electronics music surprised me and at the same time enchanted me. Many thought that this era would be short but force is to note that Jungle was much more important than it was admitted, giving rise to Drum & Bass (Goldie, Roni Size, Photek…), and enormously influencing the production and sounds on other musical cultures. Soul Jazz Records, rather far away from electronic music, could not leave the Jungle without the compilation, certainly best published to date, so much the undeniable influence of Ragga and Dancehall scene of the Eighties, is a component of Jungle music. One finds thus all classics : Mr. Beat with General Levy and “Incredible”, Asher Senator and “One Bible”, U.K. Apache & Shy FX and “Original Nuttah”, or Ragga Twins and “Ragga Trip”. “Rumble In The Jungle” will satisfy the amateurs of the music kind and will be the occasion to discover Jungle for the neophytes.
DJ Zinc is a emblematic figure of the Jungle scene and his “Super Sharp Shooter” is an anthem impossible to circumvent. It is one of the tracks which made me discovering and adore it. Its monstruous bassline, its irritated breaks will turn over you, still even after hundreds of listenings.



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Datarock - Computer Camp Love (2007)






Datarock c'est un groupe norvégien totalement allumé. Fredrik Saroea and Ketil Mosnes sont deux types allumés, jouent aux cons et se foutent de tout ce que l'on peut penser. Surtout quand ils revêtent une combinaison d'astronautes vulgaire aux couleurs flashy. Le kitsch ne tue pas surtout quand en échange Datarock offre une musique péchue et fraîche.

Datarock présente des compositions qui même négligées voire légères, gardent un côté sérieux car l'objectif est bien de s'amuser, de délirer. Hédonistes à fond, Datarock ne recherche que la jouissance musicale et explore des contrées funk associé à une électro légère frôlant parfois la dance. "Fa-Fa-Fa", "Sex Me Up" mais aussi "I Used To Dance With My Daddy" et "Bulldozer" débordent autant d'énergie que "Ugly Primadonna", "The Most Beautiful Girl" sont des moments de grand n'importe quoi. Ils sont azimutés, ils l'assument et cela se ressent.

Le duo est parvenu dans leur folie à produire un énorme tube. "Computer Camp Love" est presque un symbole tant au niveau de la musique que des paroles où ils se moquent d'eux-mêmes, de la vie sentimentale de geeks et de no-lifes. Bref de ces autistes passionnés d'informatique et de virtuel, ce qu'ils sont tout simplement.

Datarock is a Norwegian crazy band. Fredrik Saroea and Ketil Mosnes are two strange guys, play idiots and don't care about what others think about them. Especially when they wear a vulgar and flashy astronauts clothes. The kitsch does not kill especially when Datarock offer a fresh and energizing music.

Datarock present of compositions which, even neglected even light, keep a serious side because the objective is to have fun, to be delirious. Hedonists at bottom, Datarock seeks only the musical pleasure and explores funk horizons associated with light electro passing very close to the dance music. “Fa-Fa-Fa”, “Sex Me Up”, “I Used To Dance With My Daddy” and “Bulldozer” overflow as much of energy as “Ugly Primadonna”, “The Most Beautiful Girl” are strange and crazy tracks. They are totally mad, they assume completely.

The duet managed in their madness to produce an enormous track. “Computer Camp Love” is almost a symbol as well on the level of music production as of the lyrics where they auto-criticize, about the love life of geeks, nerds and no-lifes. In short of these computing autists ! they are quite simply.



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Digitalism - Echoes (2007)






Digitalism est le duo allemand composé de Jens “Jence” Moelle et Ismail “Isi” Tuefekci. Rencontre du hasard, les deux compères vont de surprises en surprises parvenant en quelques mois et un titre pressé en white label à obtenir une réputation mondiale phénoménale. Ah, quand le saint dieu buzz vous choisit !

Kid Alex, Moonbootica ou encore Martini Brös se ruent sur ce premier single "Idealistic". Puis c’est Gildas Loaec du label parisien Kitsuné qui découvrit et signa Digitalism. Et depuis c'est une succession de tueries "Zdarlight", "Jupiter Room" puis un remix des Daft Punk. Leur créneau : produire des morceaux imparables, convaincants autant les DJs que le public. Il est finalement logique que l'une des sorties les plus attendues de l'année 2007 soit le premier long format de Digitalism. "Idealism" est gratifié de quinze titres dont les différents singles sortis depuis 2005. Les sonorités électroniques sont bien présentes et l'album reste diversifié où le rock est largement présent. Très attendu et surtout très réussi, Digitalism expose une richesse sonores incroyables, une production proche de la perfection. Dès la première écoute, c'est un délice pour nos pupilles auditives, où l'on alterne un immense plaisir d'entendre leurs tubes et la satisfaction de découverte des inédits.

"Echoes" est l'un de ceux-là et a la lourde tâche de clôturer l'album. Ces enfants "illégitimes" de Daft Punk termine donc leur premier album par un titre électro-pop enveloppé d'une atmosphère gaie et légère tel un "au revoir". En espérant que la prochaine fois sera le plus tôt possible.

Digitalism is a German duet composed by Jens “Jence” Moelle and Ismail “Isi” Tuefekci. Met by chance, the two accomplices have been surprised after surprises passing in a few months and a single track pressed in white label to gain a phenomenal worldwide reputation. Ah, when the saint buzz god chooses you!

Kid Alex, Moonbootica or Martini Brös launched into playing this first tune “Idealistic”. Then it is Gildas Loaec from the Parisian label Kitsuné who signed Digitalism. And since it is a succession of success “Zdarlight”, “Jupiter Room” then a remix of Daft Punk. Their crenel: to produce unstoppable tracks, convincing as much DJs that listeners. It is finally logical that one of the most awaited albums in 2007 is the first album of Digitalism. “Idealism” is fifteen tracks whose the released EPs since 2005. Electronic sonorities are quite present and the album remains diversified where rock'n'roll is largely present. Very awaited and especially very succeeded, Digitalism exposes an incredible sound richness, a production close to the perfection. As of the first listening, it is a delight for our auditive pupils, where one alternates an huge pleasure to listen their anthems and the satisfaction of discovered the new ones.

“Echoes” is one of these and with the heavy task to enclose the album. These “illegitimate” children of Daft Punk finishe their first album by a electro-pop track wrapped of a merry and light atmosphere such a “goodbye”. By hoping that the next time will be as soon as possible.



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Bjork - Innocence (2007)






Bjork est une icone, un spécimen, un phénomène et tout simplement une artiste. Sa voix, ses pulsions d'explorations contemporaines font d'elle une chanteuse singulière, militante et il faut bien le dire dérangée. Au delà du personnage, Bjork est toujours restée fidèle à elle-même protégeant sa liberté d'expression et de composition délaissant les on-dit.

"Volta", son sixième album sort tout juste avec 10 morceaux écrits et produits par elle-même, s'entourant tout de même de quelques collaborateurs tels que Timbaland, Antony Hegarty (Antony & The Johnsons), Toumani Diabate et Konono, artistes africains. Le côté world est largement présent sur "Volta" où l'on retrouve ces rythmes transcendants, des couleurs tant musicales que visuelles, rapprochant ce dernier album à son tout premier "Debut". Contrairement à "Vespertine" et "Medùlla", ses albums précédents, "Volta" est plus attiré par le physique que conceptuel, prenant quelques distances avec l'esprit et l'intellect. Ce n'est pas pour autant que l'artiste islandaise donne le commercial. Bjork mélange, brasse lors de ce nouveau voyage musical revenant aux origines de l'humanité. "Volta" mérite plusieurs écoutes pour découvrir la saisissante réussite d'une machine à créer des sensations primitives et même guerrières comme sur "Earth Intruders", en référence au tsunami , "Vertebrae By Vertebrae", morceau sur la revanche prise par Mère Nature, ou encore "Declare Independence".

Timbaland est un fan de Bjork depuis ses débuts. Et l'on ressent sur "Innocence" l'inspiration des premiers morceaux de Bjork. Un beat industriel et syncopé, des sonorités futurisques et oppressantes et la fantastique voix de l'Islandaise passée aux filtres utilisés il y a 15 ans sur "Debut". Un retour aux sources (des origines...).

Bjork is an icon, a specimen, a phenomenon and quite simply an artist. Her voice, her impulses of contemporary explorations make her so a singular, militating singer and we could say a little bit disturbed. Beyond the character, Bjork always remained faithful to herself protecting her freedom of expression and composition forsaking the hearsays.

“Volta”, her sixth album has just released with 10 tracks composed and producted by herself, being surrounded of some great collaborators such as Timbaland, Antony Hegarty (Antony & The Johnsons), Toumani Diabate and Konono, African artists. The world music influence is largely present on “Volta” with transcendent beats, colors as well musical as visual, bringing closer this last album at her first one “Debut”. Contrary to “Vespertine” and “Medùlla”, her preceding albums, “Volta” is attracted more by physical than conceptual, taking some distances with spirit and intellect. It doesn't mean the Icelandic artist presents an mainstream album. Bjork mixes, brews during this new musical trip returning at the origins of humanity (Africa). “Volta” deserves several listenings to discover seizing success of a machine to create primitive feelings and even warlike feelings as on “Earth Intruders”, in reference to the tsunami, “Vertebrae By Vertebrae”, a tune about the revenge of Mother Nature, or “Declare Independence”.

Timbaland is a fan of Bjork since her beginnings. And you will recognize on “Innocence” the inspiration of tracks on ther first album. A syncopated and industrial beat, futuristic and oppressive sonorities and the fantastic voice of the Icelander manipulated with filters used 15 years ago on “Debut”. A return to the roots (of human origins…).



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Peder - White Lilies (2007)






Peder est un artiste multi-talentueux danois. A la fois acteur qui gagna quelques prix dont le Emmy Awars, animateur radio, DJ nominé dans la catégorie meilleur DJ hip-hop danois avec son groupe The Prunes, photographe professionnel et producteur, Peder est assoiffé de travail et surtout un drogué de l'informatique passant des centaines et même des milliers d'heures assis devant un écran d'ordinateur.

Je ne connaissais jusqu'à présent cet homme dont la liste de collaborations est déjà impressionnante entre productions et remixes pour DJ Krush, DJ Vadim, les Roots ou encore les Beastie Boys. Peder, à la suite d'une interview du producteur américain Rick Rubin, décide de prendre quelques distances avec son outil de travail, limiter au maximum l'influence "négative" visuelle apportée par les logiciels de musique assistée par ordinateur (Cubase, Acid...) pour se concentrer uniquement sur les éléments sonores. Comme si Peder était devenu l'esclave de ses yeux qui manipulaient ses capacités auditives ! C'est ainsi qu'est né l'album "And He Just Pointed To The Sky" sur le label Ubiquity Records. L'ambiance est sombre, fantomatique et cinématique captivant l'attention. Aussi downtempo qu'un Wax Taylor, plus jazzy et moins hip-hop, c'est un voyage pour l'imaginaire à travers une majorité d'instrumentaux et quelques titres faisant la part belle à de magnifiques apparitions comme Shawn Lee, Joy Morgan, Nino Moschella, chanteur de soul américain, Dean Bownman, chanteur de gospel, pour un premier album vivement recommandé.

Dans la veine de Slow Train et son mythique "In The Black Of Night", Peder utilise les mêmes recettes pour "White Lilies", titre incontournable de l'album : une boucle de piano soulignée par une ligne de basse synthétique et lourde et une batterie pleine de finesse. Mais notons surtout la chanteuse danoise Ane Trolle qui est remarquable avec une voix profonde et subjuguante rappelant à certains moments le timbre de Beth Gibbons de Portishead. Une révélation.

Peder is a Danish multi-talented artist. At the same time actor who won some awards (for example the Emmy Awards), radio operator , DJ nominated in best Danish hip-hop DJ with his band The Prunes, professional photographer and producer, Peder never stops working and is a real nerd spending hundreds and even thousands of hours sitting in front of his computer.

I did not know until now this man whose list of collaborations is already impressive between productions and remixes for DJ Krush, DJ Vadim, The Roots or Beastie Boys. Peder, following an interview of the American producer Rick Rubin, decided to take some distances with his working tool, to limit the “negative” visual influence brought by the music computer-assisted software (Cubase, Acid…) to concentrate only on the sound elements. How if Peder had become the slave of his eyes which handled his auditive capacities! Thus was born the album “And He Just Pointed To The Sky” on the label Ubiquity Records. Environment is dark, ghostly and cinematics captivating the attention of listeners. As downtempo as Wax Taylor, but more jazzy and less hip-hop, it is a trip for imaginary through a majority of instrumental tracks and some tunes with splendid vocal featurings such as Shawn Lee, Joy Morgan, Nino Moschella, American soul singer, Dean Bownman, gospel singer, for a first highly recommanded album.

In the same mood of Slow Train and its mythical “In The Black Of Night”, Peder uses the same receipts for “White Lilies”, best rack of the album : a loop of piano underlined by a synthetic low bassline and smoothness jazz breaks. But let's notice especially the Danish singer Ane Trolle who is remarkable with a deep and subjugating voice reminding the one of Beth Gibbons from Portishead. A revelation.



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Collie Buddz - Come Around (2007)






Une star en devenir ? L'avenir nous le dira. Collie Buddz, alias Colin Harper, est la révélation de l'année du reggae. Ce "blanc" américain issu de la Nouvelle Orléans a émigré dans l'île antillaise des Bermudes et ainsi se retrouver dans le coeur de la musique jamaicaine. Il a une belle gueule, du style et vient de poser sa voix sur un morceau avec Beyonce "Ring The Alarm". La comparaison avec Sean Paul est ainsi très forte sachant que Collie Buddz dispose d'un timbre de voix plus claire que le jamaicain.

Collie Buddz se pose en représentant de l'île qui l'accueille. On ressent à travers les productions l'atmosphère caractéristique des caraibes, le soleil, le carnaval, les palmiers, les murs peints d'effigies et messages, les ambiances rasta... Les riddims qu'utilisent Collie Buddz sont excellents alternant reggae classique, dancehall plus actuel. Mais c'est surtout sa voix, son flow qui magnifie les instrumentaux. Il a cette diction, cette façon de chanter qui accroche immédiatement, bien que typique du genre mais à un niveau largement supérieur de tout ceux qui peuplent la scène reggae-dub-dancehall.

Le morceau "Come Around" est un titre reggae par excellence. Des cuivres, une guitare et une basse gigantesque. Logique puisqu'il s'agit d'un riddim déjà maintes fois utilisé (notamment par le rappeur américain albinos Brother Ali sur "Champion Remix"). Reste une fois de plus que la voix de Collie Buddz fait la différence. Un vrai coup de coeur.

Is a star born ? The future will say it to us. Collie Buddz, alias Hake To grip, are the revelation of the year of the reggae. This American “white” resulting from the Orleans News emigrated in the West-Indian island of Bermuda and thus to find itself in the heart of the music jamaicaine. It has a beautiful mouth, style and has just posed its voice on a piece with Beyonce “Boxing ring The Alarm”. The comparison with Sean Paul is thus very strong knowing that Collie Buddz has a stamp of voice clearer than the jamaicain.

Collie Buddz is posed by representing island which accomodates it. One feels through the productions the carabian atmosphere, the sun, the carnival, the palm trees, the painted walls of effigies and messages, environments rasta… The riddims which use Collie Buddz are excellent alternating reggae traditional, dancehall more current. But it is especially its voice, its flow which magnifie the instrumental ones. It has this diction, this way of singing which hangs immediately, although typical kind but on a largely higher level of all those which populate the scene reggae-dub-dancehall.

The track “Come Around” is a title reggae par excellence. Coppers, a guitar and low gigantic. Logic since it is about a riddim already many times used (in particular by the American rappor albino Brother Ali on “Remix Champion”). Remain once more that the voice of Collie Buddz makes the difference. A true blow of heart.



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VIDEO : Justice - D.A.N.C.E. (2007)

Faut-il encore présenter les deux Français de Justice ? Remixeurs géniaux ("Never Be Alone"), producteurs émérites et ludiques ("Waters Of Nazareth"), figures de proue de ce que beaucoup de journalistes présentent comme la French Touch 2.0, et enfin nouvelles idoles de la jeunesse.

Avant de nous faire découvrir leur premier album qui sortira en juin, Justice sort un maxi "D.A.N.C.E" qui profite d'un buzz monstrueux et démarre une carrière qui l'emmènera certainement au panthéon des tubes. C'est une compilation en cinq minutes de tout ce que la musique dance a offert ses trente dernières années. La recette de ce cocktail : un zeste de disco années 70, une dose de house année 80 légèrerement industrielle, un brin de techno année 90 pleine d'extasie, un pointe de filtres french touch année 90 et une soupçon de riffs de guitares typiques de l'électro année 2000. Le tout chanté par une chorale d'enfants.

Une fois n'est pas coutume chez Ed Banger, l'esthétique est primordial et la vidéo se devait d'être au niveau du morceau. C'est donc au directeur artistique du label, So-Me, de se charger de la réaliser. Le décor, une boîte de nuit où déambulent les deux amis de Justice, décapités pour l'occasion. So-Me donnent vie à leurs t-shirts, interactifs narrant les paroles du morceau (utiles pour nous français !) développant l'univers graphique propre à So-Me sous toutes ses coutures, toujours plein de couleurs vives, d'illustrations ludiques. Un vrai défilé de mode ! Un travail d'orfèvre...

Is it still necessary to present two French of Justice? Brilliant remixers (“Never Be Alone”), highly skilled and ludic producers (“Waters Of Nazareth”), figureheads of what many journalists present like French Touch 2.0, and finally new idols of youth.

Before making us discover their first album which will be out in June, Justice releases an EP “D.A.N.C.E” which benefits from a monstrous buzz and starts a career which will certainly take it along to the anthem hall of fame. The track is a compilation in five minutes of all what dance music offered the last thirty years. The receipt of this cocktail : a peel of disco music from the Seventies, an amount of lightly industrial house music from the Eighties, a bit of 90's techno full of extasy, a point of filters from the Nineties french touch music and one suspicion of guitars riffs typical of 2000's electro music. The whole sung by a children choral.

As usual at Ed Banger Records, esthetics is relly important and the music video of "D.A.N.C.E" had to be at the same high of level of the track. It is thus to the artistic director of the label, So-Me, to take in charge of this critical part. The decoration, a night club where the two friends of Justice saunter, decapitated for the occasion. So-Me gives life to their interactives tee-shirts which spells the lyrics of the track (useful for us French !) and develops the graphic universe typical of So-Me, always full of sharp colors and ludic illustrations. A true fashion show ! A work of goldsmith...



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Cinematic Orchestra - Colours (2007)






Depuis 1999, Cinematic Orchestra ne fait que m'enchanter. Le groupe fondé par l'écossais Jay Swinscoe, ancien responsable des ventes de Ninja Tune, est le rassemblement de joueurs de jazz aventureux où Jay endosse le rôle de chef d'orchestre. D'un côté les puristes du jazz reprochent le côté trop pop de Cinematic Orchestra tandis que les "popeux" ne se retrouvent pas vraiment dans cet environnement jazz. C'est exactement dans ce juste milieu que je les trouve originaux et fantastiques.

Dès le premier album "Motion", Cinematic Orchestra séduit pour ses aspects cinématiques envoûtants, noirs et tellement classes. Attendu au tournant, ils sortent "Every Day" qui les propulse encore plus haut. Les orchestrations sont davantage mises en avant d'où se dégage un raffinement d'exception. Les participations de la légende vivante Fontanella Bass "All That You Give" et "Evolution" ainsi que de Roots Manuva "All Things To All Men" ne font qu'appuyer l'excellence technique et mélodique que Jay Swinscoe incube à travers ses compères musiciens. Alors que Cinematic Orchestra avait sorti en 2003 un bande originale de jazz cinématique pour un film avant-gardiste de 1929 , les voici de retour avec "Ma Fleur", largement plus pop. Jay Swinscoe s'est installé à Paris d'où le nom "Ma Fleur" et surtout de l'influence reconnue par lui-même du paysage urbain dans lequel il vit lors de la fabrication de l'album. Dans la ville du romantisme, les compositions se retrouvent ainsi dans un format chanson où la place à l'émotion, le récit et les mots contribuent à ennivrer un peu plus.

"Colours", c'est l'histoire d'amour entre un saxophone et d'une clarinette qui dialoguent avec une douceur cotoneuse. Tout est dans la volupté et la délicatesse offrant l'espace de 4 minutes un apaisement qui correspond à une parenthèse dans nos vies, sortant la tête de l'eau pour reprendre un peu d'air. Un titre troublant et attachant qui prend une dimension incroyable lorsqu'il est joué en live.

Since 1999, Cinematic Orchestra enchants me. The band founded by the Scot Jay Swinscoe, previous sales manager of Ninja Tune, is the gathering of adventurous jazz players where Jay endorses the role of leader. On one side the purists of jazz music reproach the too pop side of Cinematic Orchestra while the pop fans have difficulties to appreciate this jazz environment. It is exactly in this happy middle I find them so interesting.

With the first album “Motion”, Cinematic Orchestrated allured for its cinematics and bewitched aspects, black and so much class. Waited, they released “Every Day” which propels them still higher. The orchestrations are more put in front of where a refinement emerges from exception. The participations of the alive legend Fontanella Bass on “All That You Give” and “Evolution” as of Roots Manuva on “All Things To All Men” do nothing but support technical and melody excellence Jay Swinscoe incubates through his accomplices musicians. Whereas Cinematic Orchestra had released in 2003 an cinematic jazz soundtrack for a avant-gardist movie of 1929, they come back with “My Fleur”, largely more pop style. Jay Swinscoe settled in Paris which explains the title of the album and especially of the parisian influence recognized by himself of the urban landscape in which he lives during the composition of the album. In the city of the romanticism, the tracks are found thus in a format song where the place full of emotion and lyrics contribute to bewitch a little more the listeners.

“Colours” is the love story between a saxophone and a clarinet which dialogue with a cotonnade softness. All is in pleasure and delicacy offering during 4 minutes an appeasing which is a bracket in our lives, keeping our head above water for a short time. A disturbing and charming track which takes an incredible dimension when it is played in live.



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Sledgehead Bristol - Sunshine Brown (2007)






Sledgehead Bristol est un total inconnu si vous n'habitez pas du côté de Bristol où ce DJ officie dans divers clubs bristoliens et produit des morceaux de chez lui dans son home-studio. Dans la mouvance de l'anglais J-Star, Sledgehead Bristol est un exemple typique d'anglais totalement imprégné de culture dub et reggae. Pour preuve, c'est le duo mythique Smith & Mighty qu'il place comme influence principale et en plus ils sont de la même ville !

Sur sa page myspace, vous pourrez découvrir ses propres compositions de pur dub made in UK imbibé d'électro qui rappellent certains EPs du label Different Drummer. Mais en moins bon tout de même. Il n'empêche que Sledgehead Bristol est largement plus intéressant quand il donne dans le mash-up. Ces bootlegs sont une franche réussite qui lui valent une sortie toute récente sur vinyl "Sunshine Dub". Vous prendrez bien une petite cure de SOS Bands et leur tube "Just Be Good To Me" à la sauce jamaicaine !

Sur "Sunshine Brown", un orgue grave soutient des aller-retours à contre-temps de guitare alors qu'une femme au timbre caverneux déroule son histoire. Toute ressemblance avec Amy Winehouse serait fortuite ! Ce bootleg reste un must pour les apéros ensoleillés que la météo nous offre...

Sledgehead Bristol is an unknown guy if you do not live in Bristol where this DJ plays in various Bristol clubs and produced tracks in his home-studio. In the same style of English J-Star, Sledgehead Bristol is a typical example of English completely impregnated of dub and reggae culture. To proove it, the mythical duet Smith & Mighty is his biggest influence and what's more they living in the same city!

On his myspace page, you will be able to discover his own tunes of pure dub made in U.K. soaked with electro which reminds some EPs of the Different Drummer label. But not so good. Nevertheless Sledgehead Bristol is largely more interesting when he makes mash-ups. His bootlegs are a success which gives him the opportunity to release on vinyl “Sunshine Dub”. I am sure you will enjoy a jamaican receipt of S.O.S Bands and their anthem “Just Be Good To Me”!

On “Sunshine Brown”, a low organ supports a slapped guitar whereas a woman with a cavernous voice tells her story. Any resemblance with Amy Winehouse would be fortuitous ! This bootleg is a must for sunny aperitifs that the weather offers to us nowadays…



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