Daedelus - Samba Legrand (2006)






Daedelus, alias Alfred Weisberg-Roberts, est de retour avec "Denies The Day's Demise", un nouvel album qui explore une nouvelle contrée plus tropicale cette fois-ci. Le producteur de L.A. que j'avais déjà chroniqué l'année dernière, prouve une fois de plus son abattage de travail qui impressionne. Pourquoi ? Plutôt que de rééditer un album de hip-hop tel que "Exquisite Corpse", Daedelus a décidé de se tester dans le registre techno. Son approche est bleuffante car il dépouille le son, élague les samples pour laisser place à des instruments live. Une musique techno acoustique : une idée farfelue mais accrocheuse !

"Denies The Day's Demise" vacille entre un univers d'enfant avec des berceuses oniriques comme "At My Heels" et une ambiance sud américaine rythmée comme jamais, chaleureuse comme toujours avec "Nouveau Nova" ou encore "Viva Vida" tout droit sorti du carnaval. On garde le rythme avec "Bahia", morceau admirablement découpé par les célèbres coups de hache de la clarinette basse de Daedelus. Chaque titre transporte l'auditeur dans une succession de songes qui se concluent par "Never None The Wiser", sonnant le réveil après une nuit à rêves. Plaisir pour l'inconscient, Daedelus ne tombe jamais dans la facilité mais parvient à procurer un plaisir sain, vous savez ce sable que le marchand vous apporte pour fermer nos yeux.

Par certains aspects, j'avais trouvé que Daedelus partageait de nombreux points communs avec Aphex Twin, se gardant chacun leur propre empreinte et style musicaux. Le titre "Samba Legrand" est à mes yeux la concrétisation de mon point de vue. Comme dans "Window Licker", ce morceau comporte ce côté entraînant et totalement abstrait, un aspect difforme et charmant. La prise de risque est totale et paraît si contrôlée que l'on laisse Daedelus prendre le volant pour une virée nocturne palpitante.

Daedelus, alias Alfred Weisberg-Roberts, is back with 'Denies The Day's Demise", a new album which explores this time a new more tropical region. The producer from L.A. whom I had already reviewed last year, proves once more his demolition of work which impresses. Why ? Rather than to republish an album of hip-hop such as "Exquisite Corpse", Daedelus decided to test himself in a techno music register. His approach is successfull and unbelievable because he strips the sound, prunes the samples to record live instruments. An acoustic music techno : an eccentric but catchy idea!

'Denies The Day's Demise' wavers between a universe of child with oneiric lullabies like "At My Heels" and an American southern environment rhythmed like never, cordial like always with "New Nova" or "Viva Vida" straight from the carnival. We keep the rhythm with "Bahia" , a track admirably cut out by the famous blows of axe of the Daedelus' low clarinet. Each track transports the listener in a succession of dreams which are concluded by "Never None The Wiser", sounding the alarm clock after one night of dreaming. Pleasure for the unconscious one, Daedelus never falls into the facility but manages to get a healthy pleasure, you know this sand which the sand merchant brings to you to close our eyes.

By some aspects, I thought Daedelus shared many common points with Aphex Twin, keeping each one their own musical print and style. The song "Samba Legrand" is according to me the concretization of my point of view. As in "Window Licker", this track comprises this completely abstract side involving and an charming and deformed aspect. The taking risk is total and appears so controlled that we feel conformtable when Daedelus take the wheel for a palpitating night run.



Read Users' Comments ( 0 )