Baron - At The Drive In (2006)






Baron est l'une des figures montantes de la scène drum & bass. Dès 2003, il se fait remarquer par des warm up éblouissants au club Source à Oxford. Il devient un véritable phénomène dépassant les frontières du Royaume-Uni grâce à son premier remix "Nosher Remix" devenu un classique des soirées.

Depuis 3 ans il multiplie les remixes comme ‘Kerbcrawler’, ‘Mysterons’, ‘Turnstile’. Il sort même son premier EP 'See Me Burning'. Il finit par signer sur l'un des principaux labels de drum & bass qu'est Breakbeat Kaos qui accueille Pendulum, DJ Fresh, Adam F. Bref il intègre une écurie de grosses pointures et c'est justifié vu l'excellence de ce monsieur. Sur 2 ans, les sorties s'enchaînent ; ‘Supernature’, ‘Guns At Dawn’ laissent entrevoir une réelle avancée pour Baron dans une déclinaison d'un style à la fois empreint de jazzy drum & bass en référence à High Contrast et d'ambiance atmosphérique et brésilienne comme chez DJ Marky. Un pur régal où la fraîcheur s'associe à l'énergie.

Le dernier opus de Baron est 'At The Drive In', une vraie tuerie. On commence par une intro qui rappelle les débuts de Roni Size avec des breaks sont époustouflants. On continue avec des synthé chauds et atmosphériques qui se joignent à une multitude d'autres instruments, de la guitare en passant par une basse énorme qui rappelle London Elektricity. Véritable voyage sonore nous plongeant dans des régions enchanteresses. Armez-vous de votre mp3 player et écoutez cet hymne urbain qui vous accompagnera partout que ce soit dans le métro ou n'importe quel autre endroit, de jour comme de nuit.

Baron is one of the rising figures of the drum & bass scene. In 2003, he started by warming up in the club Source in Oxford. Then he became a true phenomena exceeding the borders of the United Kingdom thanks to his first remix “Nosher Remix” become a classic of D&B parties.

For 3 years, he has been multiplying remixes like `Kerbcrawler', `Mysterons', `Turnstile'. He released even his first EP “See Me Burning”. He ended up signing on one of the principal labels of drum & bass which is Breakbeat Kaos which accomodates Pendulum, DJ Fresh, Adam F. In short he integrates a stable of main Drum & Bass figures and it is justified considering the excellence of this guy. Over 2 years, the releases are continuous better ; `Supernature', `Guns At Dawn' let at the same time foresee real advanced for Baron in a variation of one style impressed by jazzy drum & bass in reference to High Contrast and of atmospheric and Brazilian atmosphear as at DJ Marky. A pure treat where freshness joins energy.

The last opus of Baron is “At The Drive In”, a true slaughter. One starts with a intro which points out the beginnings of Roni Size with breaks which are incredible. One continues with hot and atmospheric synthetizers which joigns a multitude of other instruments, guitar while passing by an enormous bass which reminds me London Elektricity style. True sound trip plunging us in enchanters areas. Take your mp3 player and listen to this urban anthem which will accompany you everywhere from the subway to your night walks.



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Agoria - 1026 (2006)






Agoria, c'est un homme, Sébastien Devaux, lyonnais bercé dans la musique depuis le jour de sa naissance, un parent chanteur d'opéra se chargeant de son éducation sonore. Depuis 10 ans il se trimballe de clubs en clubs où il mixe et développe un vraie maîtrise pour tenir un dancefloor en émoi. Déjà remarqué en tant que DJ, il ne pouvait s'empêcher de démontrer son talent de producteur avec une techno version Detroit.

Dès 2002, le buzz commence à monter autour d'Agoria avec un premier maxi "La Onzième Marche" qui en renversa plus d'un dont Laurent Garnier, Jeff Mills, etc. Il lui restait à confirmer avec son premier album "Blossom", une des meilleures sorties de 2003. Cette oeuvre brillante trouva son public et il ne pouvait en être autrement comme le prouve "Les Beaux Jours". Toujours chez Different Recordings, Agoria revient avec "The Green Armchair" où comme sur le premier opus qui accueillait Tricky, les featurings sont nombreux : Neneh Cherry (qui revient en force sur la scène musicale. Voir la chronique sur Cirkus) sur le morceau "Million Miles", Peter Murphy (Bauhaus) pour une prestation très Bowienne sur "Edenbridge" and Princess Superstar. L'album est un concentré alternant une techno énergique et organique aux influences du label Border Community ("Europa") et des titres d'électro-pop débridée et eccentrique. Mission accomplie pour Agoria dont le retour est assurément réussie.

Comment passer à côté de "1026" ? Il raisonne partout en ce moment, est repris dans les sets de Tiga, Felix Da Housecat, James Holden, Carl Craig ou encore Adam Freeland. On dirait du Daft Punk, du Vitalic ou du Garnier : une formidable montée en intensité couplée à une rudesse du son pour placer "1026" au panthéon de la techno.

Agoria, it is a man, Sébastien Devaux, from Lyon deluded in the music since the day with his birth, a father opera singer taking care of his sound education. For 10 years he travelled from clubs to clubs where he mixed and developed a real know-how to hold a dancefloor in agitation. Already respected as DJ, he could not be prevented from showing his talent by producing a Detroit techno.

Since 2002, the buzz started to go up around Agoria with the first EP “La Onzième Marche” which reversed the brain of more than one and especially famous ones as Laurent Garnier, Jeff Millsetc. It remained to him to confirm with his first album “Blossom”, one of best release in 2003. This brilliant work found its public and it could not be of it differently as proved “Les Beaux Jours”. Always on Different Recordings, Agoria comes back with “The Green Armchair” where as on the first opus with special guests as Tricky, the featurings are many : Neneh Cherry (who comes back in force. See review of Cirkus) on the track “Million Miles”, Peter Murphy (Bauhaus) for a Bowie prestation on “Edenbridge” and Princess Superstar. The album is a concentrate alternating an energetic and organic techno with influences of the label Border Community (“Europa”) and some unslung and eccentrique electro-pop tracks. Mission accomplished for Agoria whose return undoubtedly is successful.

How to pass beside “1026” ? It reasons everywhere nowaadays, is included in all sets of Tiga, Felix Da Housecat, James Holden, Carl Craig or Adam Freeland. It is a concentrate of Daft Punk, Vitalic or Laurent Garnier : a formidable rise in intensity coupled to a sound roughness to place “1026” at the Hall of Fame of techno music.



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Koop - Forces... Darling (2006)






Continuons notre voyage sur les traces des vikings avec Koop, duo suédois composé de Magnus Zingmark et Oscar Simonsson, tous deux passionnés de jazz. Racé d'élégance, leur univers galvanise tout auditeur par un swing et un goût prononcé à l'improvisation qui nous replongent dans des ambiances à la Miles Davies ou Chet Baker.

Leur musique est un travail d'orfèvre qui nécessite beaucoup de temps. Un premier album "Son Of Koop", sorti en 1997, avait posé les fondations qui ne servèrent que 5 ans plus tard avec un second album, "Waltz For Koop", gros succès de nu-jazz avec des rythmiques endiablées très latino. Soutenu par le label Compost Records, Koop privilégie un son léger souligné par des voix féminines fantastiques sans oublier tous les featurings comme Terry Callier, Earl Zinger, Yukimi Nagano. Depuis 2002, silence radio, on travaille ! On finissait par se demander s'ils n'avaient pas arrêté la musique à mon grand désespoir. Finalement mon voeux est exaucé, ils reviennent prochainement avec "Koop Islands" sur Studio K7, influencé par la musique des années 30 et 40. L'intention de Koop était de se réapproprier les compositions de ces orchestres de l'époque jouant sur les paquebots flottant vers la Jamaique pour nous emmener vers les "Koop Islands". Toujours aussi classe, on se prend à naviguer d'un piano bar avec "Whenever There is You" au poton en pleine nuit "Koop Islands Blues". "The Moonbounce" et "I See A Different You" nous projette flanant sur le bateau comme dans un film (et sans référence à la croisière s'amuse !) .

Les deux capitaines nous convient à l'écoute de "Forces... Darling", illumination sonore d'exception. D'un départ sur les chapeaux de roue avec cette jungle rythmique résolument furieuse rappelant le grand Gene Krupaesque à une fin soliste de clarinette haletante soutenus par une basse à ressort, Koop nous sort le grand jeu, impressionnant par son intensité de composition. Si Frank Sinatra vivait encore, il aurait fait appel à Koop pour sortir un nouvel album !

Let us continue our trip on the traces of the Vikings with Koop, Swedish duet founded by Magnus Zingmark and Oscar Simonsson, both jazz lovers. Full of elegance, their universe galvanizes any listener by a swing and a taste of improvisation which remind us atmosphears with Miles Davies or Chet Baker.

Their music is a work of goldsmith which requires much time. Their first album “Son Of Koop”, released in 1997, had been the foundations which were used only 5 years later with a second album, “Waltz For Koop”, large success of nu-jazz with latino rhythmics. Supported by the label Compost Records, Koop privileges a light sound underlined by fantastic female voices without forgetting all the featurings like Terry Callier, Earl Zinger, Yukimi Nagano. Since 2002, nothing, we could expect Koop stopped music. Finally no, they'll come back soon with “Koop Islands”, influenced by 30's and 40's music. The intention of Koop was to take inspiration of the compositions of these orchestras playing at this time on the big boats floating towards Jamaica to take us along towards “Koop Islands”. Always also class, we start our tour in a piano bar with “Whenever There is You” then on a gate in middle of the night with “Koop Islands Blues”. “The Moonbounce” and “I See A Different You” project us walking through the boat as we werer in a movie (but not in "Love Boat" !).

The two captains invite us to the listening of “Forces… Darling”, sound illumination of exception. An incredible departure the hats of wheel with this furious drums jungle reminding Gene Krupaesque to the end with a uptempo solo of clarinet, Koop impresses by their intensity of composition. If Frank Sinatra still lived, he would have called upon Koop to produce his new album!



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CirKus - Starved (2006)






Encore une fois, la Suède est à l'honneur avec un groupe mi-nordique, mi-anglais regroupant 5 personnes plus ou moins connues Cameron Mc Vey, producteur de Blue Lines de Massive Attack, John Tonks, directeur musical de Tricky, Lolita Moon, Matt Kent et Neneh Cherry, chanteuse du tube des années 90 '7 Seconds'. Nom de code : CirKus (à ne pas confondre avec un groupe de métal ayant le même nom), projet dont la spontanéité et le plaisir de faire de la musique ensemble sont une ligne directrice permettant d'éviter toute prise de tête. Le groupe a réalisé un subtile mélange de genres à base d'électro, dub, trip hop et hip-hop. Et c'est une réussite absolue.
Encore inconnu, CirKus ne devrait pas tarder à se faire une place dans toute bonne discographie qui se respecte. CirKus s'inscrit dans la lignée d'un trip hop élégant, porté par les somptueuses voix de Lola Moon et de Neneh Cherry. Le premier maxi 'Starved' est sorti au printemps et l'automne devrait être la saison adaptée pour la sortie de leur album 'Laylow' aux ambiances cinématiques et voluptueuses. Doté de deux producteurs avisés, d'un surdoué de la composition et de deux fantastiques chanteuses, CirKus a toutes les armes pour nous sortir un magnifique album et est annoncé sur la route pour une série de concerts à ne pas manquer.
Depuis des années, le trip hop n'avait pas eu le droit à de nouveaux "hits", ceux qui perdurent dans le temps et dont on ne lasse jamais. C'est chose faite avec 'Starved' qui mérite à mon sens de rentrer immédiatement au pantéon. Toute l'alchimie nécessaire pour vous donner des frissons auditifs est réapparue comme par enchantement sur ce morceau. Un tempo ralenti et déstructuré grâce à un break magique, une voix et des coeurs remplis d'émotions, des scratchs qui pleurent, dignes de ceux du maître du genre Geoff Barrow de Portishead. Le trip hop n'est pas mort mais les réussites dans ce style se font trop rares malheureusement. Alors profitons de ce moment de grâce que nous offre CirKus.
Once again, Sweden is with the honor with a half-Scandinavian & half-English band gathering 5 people more or less known : Cameron Mc Vey, producer of Massive Attck on 'Blue Lines', John Tonks, music director of Tricky, Lolita Moon, Matt Kent and Neneh Cherry, singer of the biggest hit of the Nineties “7 Seconds”. Code name : CirKus (not to be confused with a French metal group which has the same name), project whose spontaneousness and pleasure of making music together are the main idea. The band carried out subtle mixes kinds containing electro, dub, trip hop and hip-hop. And it is an absolute success.
Still unknown, CirKus should not be long in having a place in all good discography which is respected. CirKus falls under the line of an elegant trip hop, carried by the sumptuous voices of Lola Moon and Neneh Cherry. The first EP “Starved” released at Spring and the autumn should be the adapted season for the launch of their album “Laylow” with kinematics and voluptuous atmosphear. Composed of two warned producers, of an incredible sougwriter and two fantastic singers, CirKus has all the assets to release a splendid album and is announced on the road for a series of concerts not to miss.
Since years, the trip hop had not been entitled to new “hits”, those which go through years and which one never wearies. It is done now with “Starved” which deserves according to me an invitation to the Hall Of Fame ! All alchemy necessary to offer you auditive shivers reappeared as by enchantment on this track. A down and destructured tempo thanks to a magic break, a voice and chorus full of emotions, scratchs which cry, worthy of those of the Master of the kind Geoff Barrow from Portishead. The trip hop is not dead but the successes in this style are so rare unfortunately. So Enjoy this moment of grace CirKus offers to us.



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Cassius - Rock Number One (2006)






Derrière Cassius, se cachent deux copains fous de musique et de production, Philippe Zdar et Hubert Boombass. Ils ont débuté ensemble dans les années 90 au sein de projets abstract hip-hop dénommés Motorbass (avec l'album indispensable "Pansoul") et Funk Mob qui avait été signé par le mythique label anglais Mo' Wax, preuve de leur excellence. Reprennant à leur compte la tendance house du moment, ils prirent le train de la French Touch en lançant Cassius, concept incarnant le côté festif et dancefloor que cultivaient les deux compères.

Il sortent en premier un album "1999" qui connut un franc succès sans pour autant atteindre le niveau des Daft Punk et consorts. Pourtant tous les composants étaient là. Après avoir réalisé des tas de remixes pour des artistes comme Björk ou Depeche Mode, ils sortent "Au rêve" qui est une réussite qui ne sera pas reconnue malgré une richesse et une variété rare. C'était déjà le déclin de la french touch à ce moment. Malgré cet échec, ils reviennent après trois années d'absence, avec "15 again" qui s'inscrit dans cette démarche : créer des morceaux riches musicalement. Tous les genres y passent, la soul, le rock, la house, le reggae, l'electro et le funk. Les samples ont été abandonnés, la spontanéité développée (8 heures maximum pour chaque morceau) pour donner aux deux français une place de choix parmi les meilleurs albums de cette rentrée 2006. Les invités également se bousculent, Etienne de Crecy sur le morceau acid "15 Again", M sur Toop Toop, premier single issu de l'album, Sébastien Tellier ou encore le fan le plus connu de Cassius, Pharrel Williams des Neptunes, qui apparaît sur "Eye Water", reprise du morceau instrumental "Hi Water" qui ouvrait l'album précédent "Au rêve".

L’influence du membre central des Neptunes est présente sur l'un des titres les plus intéressants, "Rock Number One". C'est la croisée des chemins, rock, hip-hop et drum & bass. Le travail sur les rythmiques est exceptionnel rappelant par moment les innovants Outkast, Les chants Chaka Khan. Ce titre tout comme l'album est la sensation de l'année 2006. Qui veut parier ?

Behind Cassius, hide two insane friends of music and production, Philippe Zdar and Hubert Boombass. They began together in the Nineties within abstract hip-hop projects called Motorbass (with the essential album “Pansoul”) and Funk Mob which had been signed by the mythical English label Mo' Wax, proof of their excellence. Joining the French Touch movement launched by Daft Punk and others, they created Cassius, a concept which incarnated the party & dancefloor side the two accomplices cultivated.

They released in first an album “1999” which was a great success without to reach the level of Daft Punk and friends (except in the UK). However all the components were there. After producing cuople of remixes for artists like Björk or Depeche Mode, they released “Au Rêve” which is a success but unfortunatly had not be recognized in spite of a richness and a rare variety. It was already the decline of the French Touch at this time. In spite of this failure, they come back after three years of silence, with “15 again” which falls under this step : to create rich muscially tracks. All the kinds of music are invited, soul, rock'n'roll, house, reggae, the magnet and the funk. The samples were abandoned, spontaneousness developed (8 hours maximum for each song) to give to two French guys a place of choice among the best albums of this year. The guests also are many, Etienne de Crecy on the acid music track “15 Again”, M (French rock star) on "Toop Toop", first EP, Sebastien Tellier ("La Ritournelle" composer) or the most worldwide well-known fan of Cassius, Pharrel Williams of Neptunes, who features on “Eye Water”, coming from the instrumental track “Hi Water” which opened the previous Cassius album "Hi Water”.

The influence of the main member of Neptunes is present on one of the most interesting track, “Rock'n'roll Number One”. It is the crossroad of rock'n'roll, hip-hop and drum & bass. The Work on the beats is exceptional reminding me the innovating Outkast, the lyrics and voices remind Chaka Khan. This track is perfect and justifies the future award of one of the best 2006 album. Who wants to bet ?



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Jurassic 5 - Red Hot (2006)






Akil, Zaakir, Mark 7even, DJ Nu Mark, Chali 2na et Cut Chemist ont formé Jurassic 5 à la fin des années 90. Cet association de pointures du hip-hop a réussi à convaincre une large audience aux États-Unis où les productions des deux DJs Cut Chemist et Nu Mark profitaient des talents d'écriture et de flows de ces rappers aguerris. C'est du hip-hop typiquement côte ouest, plus précisément californien du nord, patrie des DJ Shadow, Quannum, etc.

Leur précédent album "Power In Numbers" était funky et sombre et après quatre longues années à attendre un nouvel album, les voici de retour avec "Feedback". Jurassic 5 revient mais sans Cut Chemist cette fois qui a décidé de se lancer en solo (ne ratez pas son album "Audience's Listening"). Malgré ce coup dur, l'album est à la hauteur et devrait ravir aussi bien les puristes du hip-hop que les fans de sonorités neuves . On navigue entre hip-hop classique et musique latine ('Canto De Ossanha') mais aussi la pop à travers un hommage aux Beatles ('get It Together') ou encore la colaboration surprenant avec le Dave Matthews Band. Quand le métissage s'invite à l'intelligence et à la joie, un album ne peut que bien se porter ou plutôt s'écouter.

Du fun, du funk, de l'énergie et de l'humour voilà une combinaison qui confère aux Jurassic 5 toutes les chances de plaire au plus grand nombre. "Red Hot" est mon coup de coeur de la rentrée. Certains penseront certainement que la production est facile. Qu'importe, les paroles pèsent peu quand nos oreilles se régalent. On en redemande.

Akil, Zaakir, Mark 7even, DJ Nu Mark, Chali 2na and Cut Chemist formed Jurassic 5 at the end of the Nineties. This association of hip-hop figures succeeded in convincing a broad audience in the United States where the productions of both DJs Cut Chemist and Nu Mark benefitted from the talents of writing and flows of these experinced MCs. It is typically West Coast hip-hop, more precisely north Californian one, fatherland of the DJ Shadow, Quannum, etc.

Their previous album “Power In Numbers” was funky and dark and after four long years to await a new album, here comes their return with “Feedback”. Jurassic 5 come back but without Cut Chemist this time who decided to launch out in solo (do not miss his first album “Audience's Listening”). In spite of this hard blow, the album is excellent and should charm the hip-hop purists as well as the fans of new sonorities. One sails between hip-hop traditional and Latin music (“Canto De Ossanha”) but also the pop one through a tribute to Beatles (“Get It Together”) or the surprising colaboration with Dave Matthews Band. When interbreeding is mixed with intelligence and joy, an album can only a pleasure to listen.

Fun, funk, energy and humor, here is the combination which confers on Jurassic 5 all chances to please more and more people. “Red Hot” is my favourite track of the moment. Some will for sure think that the production is quite too easy. Don't care about that, words weigh little when our ears are so pleased. So we want more!



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