Chromatics - In The City (2007)






En cette fin d'année 2007, ce sont les compilations qui tournent en boucle chez moi. Aux côtés de Fabriclive 36 entre autre, c'est "After Dark" qui squatte ma chaîne hi-fi. Cet opus est l'addition de toutes les perles détectées par le très récent label de Portland, Italians Do It Better. Contrairement à son nom l'indique, rien d'italien ne se trouve derrière mais le meilleur, "better", est particulièrement bien adapté. Tel un cheveu sur la soupe, cet album introuvable en France sort de nulle part et fait l'effet d'une énorme surprise, une claque synthétique où les synthétiseurs s'habillent de volupté, les mélodies douces se gorgent d'émotions comme si la réincarnation de la musique des années 80 avaient pour conséquence un embellissement et une classe que je ne lui avais jamais prêtés.

Il faut dire que les artistes signés chez Italians Do It Better sont des découvertes pleines de talent, que ce soit en composition pure comme Professor Genius, en originalité comme Indeep et son hallucinant remix de "Last Nite A DJ Saved My Life", en performance vocale avec Glass Candy qui a tout pour devenir une égérie telle Beth Gibbons ou Feist. Sans oublier Chromatics dont l'album est annoncé pour le début d'année 2008, que j'attends avec une réelle impatience.

Chaque morceau vaut le détour. Mais s'il fallait en choisir un seul, ce serait "In The City" de Chromatics. Un titre envoûtant dont la musique est d'une grâce et délicatesse rendant le spleen de la vie urbaine superbement touchant.

By the end of the year 2007, compilations are running in repeat mode at home. Alongside Fabriclive 36 among others, "After Dark" stay in my stereo. This opus is the addition of pearls detected by the recent label from Portland, Italians Do It Better. Contrary to its name suggests, nothing is Italian behind but the "better" is particularly well suited. Like a hair on a soup, this album you can't find in France is coming from nowhere and makes the effect of a huge surprise, a synthetic slap where keyboards delight dressed, sweet melodies are feeded by emotions as if reincarnation of 80's music had resulted in a beautification and a class than I never lent it.

I must precise that the artists signed on Italians Do It Better, are discoveries full of talent, both in pure composition as Professor Genius, in originality as Indeep and his dazzling remix of "Last Nite A DJ Saved My Life", in vocal performance with Glass Candy, who has the potential to become a muse as Beth Gibbons or Feist. Without forgetting Chromatics whose album is scheduled for release in the beginning of 2008, that I look forward.

Each song is worth it. But if hI had to choose only one, it would be "In The City" of Chromatics. A haunting track whose music is grace and delicacy making the melancholy of urban life superbly touching.



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James Murphy & Pat Mahoney - Fabriclive 36 (2007)






James Murphy & Pat Mahoney, aka "DJ Tyrant et Disco Dad", sont les têtes pensantes new-yorkaises de LCD Soundsystem et du label DFA. Inutiles de développer plus sur ces deux personnages incontournables de la musique des années 2000. Leur ecclectisme, leur talent et leur intégrité parlent d'eux mêmes, ils sont à eux deux une encyclopédie de la musique qui fait danser quelque soit le genre, une Mère Theresa qui ne souhaite que partager. Un altruisme de bon goût qui me ravit.

La série de compilations Fabriclive est une référence. Tous les acteurs de la musique qui comptent réellement pour leur approche plus ou moins avant-gardiste, ont participé que ce soient Aim, Adam Freeland, Diplo, High Contrast, Herbaliser, Nitin Sawhney ou encore Spank Rock. Avec James Murphy et Pat Mahoney, ce sont des archives formidables de funk des années 80 qui ressurgissent. Une véritable seconde jeunesse qui est une agréable surprise pour ce disco underground qui garde toute sa fraîcheur pour faire danser. Ce volume 36 est certainement l'un des meilleurs, il s'écoute en entier et plusieurs fois d'affilée sans jamais se lasser.

Les grands moments sont Lenny Williams et son "You Got Me Running", Gichy Dan et "Cowboys & Gangsters", Still Going avec "Still Going Theme" ou encore Love Committee et "Just As Long As I've Got You". Mon titre préfére : "Love Has Come Around" de Donald Byrd & 125th St NYC, cultissime.

James Murphy & Pat Mahoney, aka "Disco DJ Tyrant", are the leaders of New York LCD Soundsystem and the label, DFA Records. Useless to develop more about these two underground idols of the 2K's music. Their ecclectism, their talent and integrity speak for themselves, they are together an encyclopedia of dance music that makes dancing whatever the music style, a Mother Theresa who wants to share. A tasteful altruism which delighted me.

The series of compilations Fabriclive is a reference. All major actors in music that really count matter to their more or less avant-gardist approach, attended whether Aim, Adam Freeland, Diplo, High Contrast, Herbaliser, Nitin Sawhney or Spank Rock. With James Murphy and Pat Mahoney, formidable archives of 80's funk emerge one more time . Like a second youth which is a pleasant surprise for this underground disco which retains all its freshness to make moving body. This volume 36 is certainly one of the best, you hear it entirely several times in a row without ever getting bored.

Great moments are Lenny Williams and his "You Got Me Running", Gichy Dan and "Cowboys & Gangsters", Still Going with "Still Going Theme" or Love Committee, and "Just As Long As I've Got You." My prefered tracks : "Love Has Come Around" by Donald Byrd NYC & 125th St. Cultish.



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Kruder & Dorfmeister - Theme (2007)






C'est la période de noël et toutes ses surprises. En musique, suite à l'annonce officielle du tant attendu troisième album de Portishead pour avril 2008 (si, si croyez-moi !), nous voici gâter avec un autre retour improbable, la recomposition du duo autrichien Kruder & Dorfmeister.

Une exclusivité Blog For Music Lovers avec un nouveau morceau commandé par Nokia pour le lancement d'une nouvelle ligne de mobiles. Certes mercantile dans l'approche, cette nouvelle n'en demeure pas moins un événement. Enchanté autant que surpris, c'est avec appréhension que j'ai découvert ce titre. Depuis si longtemps rêvais-je de découvrir un nouveau morceau des deux autrichiens. Retrouveront-ils cette alchimie envoûtante ? Ont-ils évolué ? Au fait à quoi m'attendais-je ? Je ne sais pas vraiment.

Si ce n'est que j'ai été enthousiaste dès la première écoute de "Theme". On retrouve leur patte viennoise, un monde sonore épuré aux séquences abstraites et organiques. Une basse qui renvoie aux meilleurs morceaux de Peace Orchestra, projet de Peter Kruder, une production digne des K&D Sessions où guitare, cordes et synthétiseurs s'enchevêtrent dans une volupté qui m'avait tant subjugué. Les mêmes recettes de grand-mère qui m'ouvrent un appétit de Wiener Schnitzel gargentuesque.

It's Christmas time and its surprises. In music, following the official announcement of the long-awaited third album of Portishead in April 2008 (yes, believe me!), We are spoiling with another unwaited come-back, the reshaping of the Austrian duet Kruder & Dorfmeister. Exclusive for Blog For Music Lovers with a new track ordered by Nokia for the launch of a new mobile phones. Admittedly mercantile in the approach, this is nonetheless an event.

Excited as surprised, it is with apprehension I discovered this track. Since so long I dreamed to discover a new song of the two Austrians. Will they have this mesmerizing alchemy? Have they changed? In fact what was I looking for? I do not know really.

I have been enthusiastic from the first listening to "Theme". We find their Viennese touch, a pure sonic world with abstract sequences and organic sounds. A bass, which reminds the best tracks of Peace Orchestra, Peter Kruder's project, a worthy production as on the K & D Sessions where guitar, strings and keyboards are mating in a delight which enthralled me. The same "grandmother recipes" which give to me a huge appetite for Wiener Schnitzel!



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Dave Spoon - Bad Girl (At Night)






Dave Spoon fait partie des artistes electro-house dont je scrute la moindre de ses sorties. Depuis sa rencontre avec Marc Knight en 2004, cet anglais s'est construit une réputation incroyable devenant un producteur incontournable travaillant sur différents labels dont Toolroom Records, Stealth Records, Juicy ou encore Big Love. Simon Neale de son vrai nom est tombé dans la musique gamin grâce à son père qui l'incite à jouer de différents instruments dont la trompette.

Mais dès 1987 c'est la musique électronique qui l'intéresse : les TB303, Akai S950, Atari ST1040 autant que Kevin Saunderson et autres idoles house et techno. C'est surtout Liam Howlett de Prodigy qui est un héros pour Dave Spoon qui le rencontra en 1993 et fut pris sous son aile. C'est certainement pour cela que les productions de Dave Spoon ont toujours une référence aux travaux de la tête pensante de Prodigy, ces basses synthétiques, ces beats mi-breakbeat mi-techno énergisants... Ses nombreux remixes de Dizzee Rascal , de Stretch & Vern , Funkagenda, de Richard Grey pour ne citer qu'eux, sont des bijoux pour ornementer les parties, ses propres productions tels que "At Night", "Outside", "Won't Do It Again" s'avèrent systématiquement évidents, une adhésion rapide et forcée qui vous habite dès les secondes. Pour notre bonheur, espéronsque l'inspiration ne quitte pas Dave Spoon.

Le nouveau EP de Dave Spoon est une nouvelle bombe. "Bad Girl (At Night)" sur lequelle rappe et chante Lisa Maffia, montre l'énorme progression du londonien pour sortir des titres imparables dans la lignée des meilleurs titres de Prodigy et Groove Armada dont la ressemblance avec "Get Down" est flagrante.

Dave Spoon is one of the artists whose electro I scrutinize any of his releases. Since his meeting with Marc Knight in 2004, this English man has built an incredible reputation as a inescapable producer singing on different labels including Toolroom Records, Stealth Records, Juicy or Big Love. Simon Neale his real name fell into the music when he was young thanks to his father who inspired him to play various instruments including trumpet.

But from 1987 it is electronic music which interests him: TB303, Akai S950, Atari ST1040 as much as Kevin Saunderson and other house and techno idols. Especially Liam Howlett of Prodigy is a hero for Dave Spoon who met in 1993 and was taken under his wing. That is certainly why Dave Spoon's productions always have a reference to the work of the leader of Prodigy, these synthetic bass and keyboards, these half-breakbeat half-techno energizing beats... His remixes of Dizzee Rascal, Stretch & Vern, Funkagenda, Richard Gray for example, are jewelry for ornamenting parties, his own productions such as "At Night", "Outside", "Won't Do It Again" are systematically obvious, easy and forced accession you get from the first seconds. Let's hope inspiration does not leave Dave Spoon.

The new EP Dave Spoon is a bomb. "Bad Girl (At Night)" on which Lisa Maffia puts her voice, shows the huge increase of London man to record unstoppable tracks in the way of the best tunes of Prodigy or Groove Armada whose similarity with "Get Down" is obvious.



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Cette fin d'année 2007 est placée sous le signe de la trompette. Samin, Diplo, Christopher Just et bien d'autres sortent des tracks où cet instrument à vent est repris, décortiqué, haché pour en faire des boucles qui décapent. C'est comme si une fanfare débarquait sur le dancefloor et le retournait par sa simple puissance.

Une air de trompette country bien connu vient de faire l'objet d'un remix. Johnny Cash et son "Ring Of Fire" sont passés à la moulinette de l'anglais Night Facilities. Illustre inconnu de Norwich qui grâce à MySpace et ses remixes excellents (Simian Mobile Disco, Wax Stag, Rex The Dog ou encore Daft Punk) est parvenu à se distinguer, bien relayé par une ribambelle de blogs musicaux.

Une trompette façon "Bucky Done Gun" de Mia, un beat binaire et une basse synthétique sont les ingrédients savoureux de ce remix à télécharger ici.

The end of 2007 is marked by the trumpet. Samin, Diplo, Christopher Just and some others releases tracks where this wind instrument is used, rolled, chopped into loops that rocks. It's as if a marching band lands on the dancefloor.

One famous country air of trumpet has to be a remix. Johnny Cash and his "Ring Of Fire" should have been revisited by the English Night Facilities. Illustrated unknown from Norwich who through MySpace and his excellent remixes (Simian Mobile Disco, Wax Stag, Rex The Dog or Daft Punk) gain a reputation, although relayed by a bunch of music blogs.

A trumpet like on "Bucky Done Gun" of Mia, a binary beat and synthetic bass are the tasty ingredients of this remix available to download here.



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David E. Sugar - Chelsea Girls (2007)







Si les blancs ne savent pas sauter (!), ils sont tout de même capables de faire de la bonne musique, surtout lorsqu'ils sont anglais. Alors que Calvin Harris est entrain de monter (pour preuve, c'est lui qui se cache derrière le nouvel album de Kylie Minogue), que Example fait son trou aux côtés de The Streets, un nouveau venu déboule : David E. Sugar.

Cette nouvelle génération partage le même point commun : mélanger les styles pour faire de la pop. Une ligne de basse toujours funky, des synthétiseurs à volonté ainsi qu'une voix minutieusement travaillée avec des tas d'effets. Les titres sonnent et sont frais, les mélodies et refrains sont accessibles pour être retenus dès la première écoute. Commercial et accrocheur assurément, il n'en demeure pas moins que ces productions sortent du lot dans cette époque où samples et reprises représentent la majorités des sorties actuelles.

"Chelsea Girls" est un tube en puissance dans la lignée des productions de LCD Soundsystem et Chromeo avec la voix de David E. Sugar qui rappelle celle de Simon Lord des Black Ghosts (mais aussi chanteur du groupe défunt Simian). Efficace, entêtant et sucré comme son nom l'indique.

If white men can't jump (!), they are still able to make good music, especially when they are English. While Calvin Harris is getting more and more success (for example, je is behind the new album Kylie Minogue), while Example digs his hole alongside The Streets, a newcomer arrives: David E. Sugar.

This new generation shares a common point: mixing styles to release pop music. Always a funky bassline, keyboards and a voice meticulously worked with a lot of effects. The tracks sound fresh, melodies and chorus are easy to remind. Commercial and catchy certainly, the fact remains that these productions are really different in this period where samples and versions represent the majority of nowadays releases.

"Chelsea Girls" is a hit in the way of productions of LCD Soundsystem and Chromeo with the voice of David E. Sugar reminiscent of the one of Lord Simon of the band Black Ghosts (and ex-singer of the band Simian). Efficient and sweet as his name suggests.


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Internet est un vivier formidable d'inconnus qui ont des idées. Comme le français Mozinor dont la devise serait "Il vaut mieux utiliser son intelligence sur des conneries que sa connerie sur des choses intelligentes". Mozinor détourne les vidéos (films, émissions, clips...) y intégrant ses dialogues avec un humour potache qui fera soit sourire, soit mourir de rire. Il en existe des tas sur Internet, me direz-vous, mais Mozinor a repris à son compte le concept des bootlegs en y associant la vidéo. Un clip + les paroles du morceau en question + un instrumental différent.

Quelle découverte lorsque par hazard je vois cette vidéo de Serge Gainsbourg et son titre "Les Yéyés", issue d'une émission télé (où le défunt Jean-Pierre Cassel danse en arrière plan) mais dont la musique est modifiée. Une boucle de hip-hop qui colle à la perfection, Gainsbourg le premier MC français. Pourquoi pas ! En tout cas ça tient la route.

En bonus, je vous rajoute "Le Requiem de la Fonk", encore un détournement de Serge Gainsbourg, réussi.

Allez faire un tour sur le site de Mozinor. Ca se passe par ici

The Internet is a formidable pool of unknows perons who have nice ideas. As the french Mozinor whose motto is "It is better to use his intelligence on crap stuff that his bullshit about smart stuff", Mozinor diverts videos (movies, broadcasts, music videos...) incorporating his dialogues full of humor which will make smiling, or maybe laughting. There are heaps on Internet, you would say, but Mozinor has endorsed the concept of bootlegs by involving video. Music Video+lyrics of the song+different instrumental.

What discovered by hazard when I see this video of Serge Gainsbourg and his song "Les Yéyés", in a TV show, but whose music has been changed. A hip-hop loop that sticks to perfection, Gainsbourg : the first french MC. Why not? In any case that it rocks.

As a bonus, I add "Requiem of Fonk", a new version of Serge Gainsbourg, really nice. Go take a look at the website of Mozinor. Just here.



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Little Kids - The Influence (2007)






Little Kids est ma dernière trouvaille, made in England. Fondé en 2005, ce soundsystem jazz est galavanisé d'un groove incroyable auquel s'associe des MCs plus ou moins connus. Déhanchements, swing sur fond de freestyles qui renvoie à la mythique association d'Art Blakley & The Jazz Messengers et de Juice Crew et la Zulu Nation au micro.

Quand J-Star associe reggae et hip-hop dans ses bootlegs, Little Kids fait appel à des musiciens de jazz et pose des acapellas de rappeurs légendaires. Une double basse, des cuivres pour un jam, un MC pour s'assurer l'adhésion du public. Cela faisait un an que Little Kids ne sortait rien, le temps de partir en vacances, faire le tour du monde dont un stop au Brésil dont l'influence se sent sur certains nouveaux titres (le bootleg de Amerie "1 Thing").

Le nouvel EP "The Influence"est issu d'une session de jam improvisée que Saint Germain aurait pu produire. Du jazz cinématique au tempo relevé sur lequel Little Kids a rajouté les flows du groupe californien Jurassic 5. Efficace, réussi et jubilatoire.

Little Kids is my latest discovery made in England. Founded in 2005, this jazz soundsystem is galavanized by an incredible groove with some featuring of legendary MCs. Moving your body, swinging on freestyles sessions that refers to the mythical association of Art Blakely & The Jazz Messengers with Juice Crew and the Zulu Nation at the mic.

When J-Star combines reggae and hip-hop in his bootlegs, Little Kids uses jazz musicians and acapellas of famous rappers. A double bass, brass instruments for a jam, an MC to ensure public acceptance. It was a year that Little Kids do not release anything, time to go on vacation, to travel around the world including a stop in Brazil whose influence felt on some new tracks (the bootleg of Amerie "1 Thing" for example).

The new EP "The Influence" was born into a freestyle jam session that Saint Germain could produce. An uptempo cinematic jazz added with the flows of the hip-hop Californian band, Jurassic 5. Efficient, successful and jubilant.



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Boys Noize - & Down (2007)






Parce que le temps n'est pas extensible, je me rattrape avec une chronique express sur Boys Noize, producteur allemand, personnage atypique qui me rappelle Aphex Twin par ses positions extrèmes, son intégrité et son talent. Ses remixes (celui fait pour Feist restera dans les annales) l'ont propulsé au rang de maître, ses premiers maxis n'ont fait que confirmer tout le bien que l'ont.

Place au long format avec "Oi Oi Oi" qui compile ses maxis et de nouveaux titres. Cet album s'avère très bon mais en dessous de ce que j'imaginais ou j'espérais de sa part. Les sonorités techno et rock sont bien présentes, telles un boeing 747 qui vous tombe dessus. On en sort grogui et heureux d'en avoir pris pleins les oreilles. Un album majeur à coups sûr.

Comme par exemple "& Down" qui est une bombe auditive zigzagant entre accalmie et fuerie, entre ambiance moite et rêche. Un morceau incontournable et tellement dans l'air du temps.

Because time is not expandable, I am catching up with an express review of Boys Noize, German producer, unusual character who reminds me of Aphex Twin by his extreme positions, his integrity and talent. His remixes (one made for Feist will be in the Music Hall Of Fame) have put him on to the rank of master, his first EPs have confirmed all the good we thought about him.

Now it time for a LP, "Oi Oi Oi" which compiles his EPs and new tracks. This album is very good but less than what I imagined or hope on his part. The rock and techno sounds are present, such as a Boeing 747 which falls on you. It leaves you shocked and happy with your ears full of sensual torture. An major album for sure.

For example, "& Down" is a hearing bomb zigzaging between calm and fuerie, clammy and rough atmosphere. A nowadays track!



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Snoop Dogg - Sensual Seduction (2007)






Snoop Dogg, ex Snoop Doggy Dogg, n'a plus besoin de présentation. Icône hip-hop jouissant d'une reconnaissance autant grand public qu'underground, caricature du rappeur américain bling bling, Snoo Dogg a le mérite d'avoir un goût de l'humour et de la dérision que j'apprécie ainsi qu'un certain talent à sélectionner les meilleurs titres qu'il commande à tous les tracks producers de la scène américaine.

Un énième album est annoncé pour 2008 et le nouveau single est déjà disponible en téléchargement légal et illégal (à vous de choisir !). Le producteur Shawty Redd rend un hommage au funk du début des années 80, hommage à Prince, Rick James et consors. La nappe de synthé me rappelle certaines productions House de Chicago des années 80. Snoop Dogg rappe et chante (ce qu'il fait de plus en plus souvent), notamment avec une talk box, vocoder de l'époque, instrument de prédilection de Roger Troutman (cf. "California Love"). C'est un peu comme si Snoop Dogg faisait un featuring sur un morceau de Daft Punk. Et contrairement à Kanye West et son titre "Stronger", cela ne sonne pas putassier mais plein de sensualité.

Pour l'anecdote, les titre et refrain originaux "Sexual Eruption" ont été censurés et renommé par "Sensual Seduction" pour pouvoir passer sur MTV. Laissons de côté un débat qui serait stérile. Je vous mets aussi la vidéo rétro, hilarante et ridiculous comme Snoop Dogg nous a proposé par la passé (il excelle dans ce domaine).

Snoop Dogg, ex Snoop Dog, needs no longer a presentation. Hip-hop icon with a recognition both commercial and underground, true American rapper caricature, Snoo Dogg has the merit of having a taste of humor and derision I like and a talent to select the best instrumental tracks he orders at all producers from the American scene.

An umpteenth album is scheduled for 2008 and the new single is already available for download legal and illegal (you choose!). The producer Shawty Redd makes a special tribute to the funk of the early 80's, a tribute to Prince, Rick James and others. The keyboards remind me of some productions of Chicago 80's House. Snoop Dogg raps and sings (what he does more and more often), particularly with a talk box machine, kind of vocoder, preferred instrument of Roger Troutman (check "California Love"). It is a bit like Snoop Dogg features on a song of Daft Punk. And unlike Kanye West and his track "Stronger", it does not sound but full of sensuality.

For the anecdote, the title and chorus "Sexual Eruption" were censored and renamed "Sensual Seduction" in order to be on MTV. Let's leave aside a sterile debate . take a look at the retro, hilarious and ridiculous video.


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Yelle - A Cause Des Garçons (Tepr Remix) (2007)






Par quel bout rédiger cette chronique ? Parler du mouvement à la mode, la tecktonik, ou bien de la bretonne la plus hype du moment, Yelle, ou alors de Kitsuné qui, une fois de plus, nous gratifie d'un énième excellent maxi. Est-ce Kitsuné qui tente de se réaccapérer la tecktonik en éditant des remixes de Yelle ? Est-ce Yelle qui essaie de se racheter une crédibitilité après sa participation douteuse sur un morceau de Michael Youn ? Est-ce la tecktonik qui se répand à vitesse grand V ?

Beaucoup de questions, peu de réponses car ce qui compte, c'est que la musique soit bonne. Or elle l'est sur cette relecture très libre d'un hit des années 80 écrit par Alain Chanfort, "A Cause Des Garçons". De l'électro à la française, à savoir déstructurée et cohérente, une fraîcheur de tous les instants, une énergie naturelle qui se dégage même à travers les différents remixes qui composent ce maxi. Riot In Belgium et son côté rock-breakbeat tandis que Punks Jump Up proposent une version dance année 90 qui devrait cartonner du côté de chez les chtis.

Le fournisseur sonore de Yelle, Tepr, était certainement le plus à l'aise à remixer "A Cause Des Garçons". Les boîtes à rythmes crachent, les synthés claquent. De quoi se défouler grâce à celui qui fut membre du mythique groupe français Abstrackt Keal Agram.

How to start this review? Speaking of the fashionable movement, tecktonik or the most hype British singer, Yelle, or alternatively Kitsuné which, once again, issues one more excellent EP. Is it Kitsuné which is attempting to get into the tecktonik style editing remixes of Yelle's tune? Is Yelle who tries to redeem credibility after his stupid featuring on a track of Michael Youn? Does the tecktonik which is spreading at great speed?

Many questions, few answers, because the most important point is the music must be good. You'll findon this opus this very different version of a French 80's hit written by Alain Chanfort, "A Cause Des Garçons". In French electro style, I mean destructured and consistent, a true freshness of every moment, a natural energy that emerges even through the different remixes. Riot In Belgium and his rock-breakbeat style while Punks Jump Up offer a dance 90's version which should get success in Belgium and north of France.

The sound supplier, Yelle, Tepr, was certainly the most comfortable producer to remix "A Cause Des Garçons". The beatboxes spit, the keyboards slam. What to unwind with the man who was a member of the legendary French band Abstrackt Keal Agram!



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Moonbootica - Jump Around (2007)






La scène électronique allemande a le vent en poupe en cette année 2007. Après Digitalism, Boys Noize, voici le duo Moonbootica qui refait parler de lui avec "Moonlight Welfare", leur deuxième album. Les 2 résidants d'Hambourg, Tobitob et Kowesix, ont mixé aux quatres coin du monde à la suite du succès de leur premier album "Moonbootica" sorti en 2005.

Le second, également publié sur leur label Moonbootique, est dans la même veine que le premier. Résolument électro, les deux compères disposent d'un savoir-faire pour proposer des tracks efficaces pour faire bouger tout une dancefloor. A cela, ils ont rajouté une variété de styles qui est loin d'être déplaisante. Un côté pop sucrée avec "A Perfect Machine" et "Der Mond", un volet electro-hip-hop sur "Do You See", une facette nu-soul avec "Ridin A Train", une autre très électroclash sur "Joan Landor", des influences issues de Digitalism et Justice que l'on retrouve sur "Strobelight", "Like A Riot". Loin d'être incohérents, les Moonbootica frappent juste et fort. Précipitez-vous sur cet album à la distribution malheureusement trop limitée.

Et le coup de coeur pour ce qui devrait être le premier single issu de l'opus, "Jump Around", reprise du morceau de House Of Pain. Le rap a été robotisé par les quatre mains allemandes qui ont galvanisé l'énergie de ce titre avec une basse ravageuse et des montées incessantes. Alors sautez maintenant !

The German electronic scene is at the top in 2007. After Digitalism, Boys Noize, this is the duo Moonbootica who comes back with "Moonlight Welfare", their second album. The 2 residents of Hamburg, Tobitob and Kowesix, have mixed everywhere in the world after the success of their first album "Moonbootica" released in 2005.

The second, also published on the label Moonbootique is in the same vein of the first. Resolutely electro, the two producers have the know-how to offer efficient tracks that make dancing all dancefloors. Then, they added a variety of styles that is far from being unpleasant. A sweet pop side with "A Perfect Machine" and "Der Mond," a electro-hip-hop component on "Do You See", a nu-soul facet with "Ridin A Train", another very electroclash on "Joan Landor", and some influences of Digitalism and Justice found on "Strobelight" and "Like A Riot". Far from being incoherent, Moonbootica hits just and strong. Buy this album without any doubt even if the distribution unfortunately is too limited.

And my favourite which should be the first single of the album, "Jump Around", a version of House Of Pain's track. The flow was robotized by the four hands of two German produces who galvanized the energy of this tune with a powerful bass. So now please jump!



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Border Crossing - It Ain't Easy (2007)






Border Crossing était l'une de mes première chroniques, la découverte d'un trio de DJ-producteurs anglais dont la sortie en 2003 de leur premier album “Omnious” avait marqué mon esprit. Un album complet réussi qui appuyait un peu plus la qualité de production de la scène UK. Depuis, le trio est devenu duo réunissant Seorais et Aj qui se sont afférés à l'écriture d'un second album, source trop souvent de désillusion tant les espoirs placés dans certains artistes sont élevés.

Et cette fois-ci, le challenge est relevé. Border Crossing délivre un deuxième opus largement au niveau du premier. “Freedom of Speech” démontre l'existance d'une véritable marque de fabrique sonore du duo appuyée par une confiance en eux traduite par cette prise de "Liberté de Parole". Place à la diversité des styles : soul, hip-hop, reggae, dance-hall et ambiance arabisante. Loin d'être une fourre-tout, cet album m'a impressionné par l'excellence atteinte dans chacun des styles abordés bien entourés d'invités prestigieux, Ricky Ranking au timbre jamaicain, Jehst, Rodney P et Fat Jon avec leurs flows et surtout Alex Watson, vraie diva de la soul anglaise. Sans même avoir la lassitude d'une écoute en boucle de "Freedom Of Speech", j'ai l'appétit encore gigantesque pour découvrir leur première BO pour le film "Dolphins" avec la participation de Roots Manuva et Ricky Ranking.

J'ai longuement hésité entre "City Of Live", morceau à l'émotion poignante et sa ligne de basse monstrueuse, et "It Ain't Easy", ovni séduisant baléarique. Drummie Zeb (Aswad) chante, chuchotte sur une nappe de synthé entrecoupée d'une trompette éloignée. On s'imagine allongé dans un transat sur une plage assistant au coucher du soleil sirotant un cocktail. Sauf que nous sommes en hiver ! Tant pis....

Border Crossing was one of my first reviews, a discovery of a trio of English DJ-producers who released in 2003 their debut album "Omnious" which marked my mind. An album successfully which proved the high quality of production in the UK scene. Since then, the trio became a duet gathering Seorais and Aj who worked hard writing a second album, too often a source of disillusionment as the hopes placed in some artists are high.

And this time the challenge is raised. Border Crossing issues a second opus widely at the first. "Freedom of Speech" demonstrates the existence of a genuine sound trademark backed by a trust in them resulted in the album title "Freedom of Speech". Place of music styles diversity: soul, hip-hop, reggae, dance-hall and arabish atmosphear. Far from being a tot, this album impresses me by the attained excellence in each tackled style well surrounded by special guests, Ricky Ranking and his Jamaican style, Jehst, Rodney P and Fat Jon with their flows, and especially Alex Watson, the English soul diva. Without even having the fatigue of listening "Freedom Of Speech" in repeat mode, I still have a huge appetite to discover their next first soundtrack for the movie "Dolphins" with the participation of Roots Manuva and Ricky Ranking.

I have long hesitation between "City Of Live", a track full of emotion and its monstrous bassline, and "It Ain't Easy", attractive balearic UFO. Drummie Zeb (Aswad) sings on a keyboard melody with a distant trumpet. Let's imagine ourself lying in a deck chair on a beach seing the sunset and drinking a cocktail. Except that we are in winter! Saddely....



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PODCAST : Rom1 - PCMC Vol.2 (2007)

L'hiver est bien installé à Paris avec ses pluies, ses brises glaciales et ses jours raccourcis. Au milieu de ce tableau noir, un mix pour éclaircir cet horizon et laisser l'imaginaire nous projeter vers des lendemains plus ensoleillés et apaisants. Une parenthèse détente en cette période difficile.

Winter is installed in Paris with its rains, its cold winds and shortcut days. In the midst of this dark environment, a new podcast mix to clarify this horizon and let our imaginary looking towards sunniest and soothing tomorrow. A relaxation parenthesis at this difficult time.

Download PCMC Volume 2 (One track)

Download PCMC Volume 2 (Separate Tracks)

Dédicace à Lili. Merci pour ta photo !

Playlist :

01 - Grand Union - Wonderful World
02 - Rahj - Go With Love
03 - Peder - White Lilies
04 - Nicole Willis & The Soul Investigators - If This Ain't Love (Mr Scruff Remix)
05 - Justis - Jazz Music
06 - Diesler - Passion
07 - Quantic - En Focus (Pilooski Mix)
08 - Smith & Mighty - Same (Ashley Beedle's Afroart Vocal Mix)
09 - Megablast - Over
10 - 3 Indeep - Last Nite A DJ Saved My Life
11 - Moonbootica - Ridin A Train
12 - Rodney Hunter - Universe
13 - Booka Shade - Numbers
14 - Parov Stelar - Sugar (Club Mix)
15 - Ladyhawke - Paris Is Burning
16 - Candie Payne - I Wish I Could Have Loved You More
17 - Wini Brown - Johnny With The Gentle Hands

Enjoy



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Rodney Hunter - Universe (2007)






Rodney Hunter est loin d'être quelqu'un de connu alors qu'il le mérite. Sa longévité (plus de 20 ans), ses participations à différents projets comme le légendaire Moreaus, son label Uptight dont les productions l'ont placé en haut de l'affiche et sans oublier ses fantastiques remixes (Omar, Gravediggaz, Cornershop ou encore Shantel).

C'est en 2004 que Rodney Hunter nous livre son premier album solo "Hunter Files" que je mis parmi les albums majeurs. Ce mélange de musique black soul, lounge et funk est un régal auditif acclamé par la critique à l'époque. J'attendais son deuxième album pour confirmer tout le bien que je pensais de cet américain. C'est toujours sur le label autrichien G-Stone Recordings que Rodney Hunter sort "Hunterville". Trois années à peaufiner son son, à faire ses arrangements tel un architecte sonor tout en s'inspirant de l'héritage proposé par Herbie Hancock, Average White Band entre autre. Cet album est un véritable tour de force où les racines de Rodney Hunter sont à la fois présentes et modernisées. Un opus plein de pétites et la confirmation d'un talent ecclectique.

Je trouve que le morceau "Universe" sur lequel apparaît Jay Sebag, est représentatif du travail de Rodney Hunter où il est difficile de se repérer. Est-ce du R'nB modernisée, de la Lounge Music accellérée ? Ce titre est à la fois d'une pureté et d'une sophistication incroyable, la mélodie simple et les arrangements très élaborés. Des paradoxes, encore et encore. Mais que c'est bon !

Rodney Hunter is far from being very famous even if he deserves it. His longevity (more than 20 years), his participation in various projects like the legendary Moreaus, his label Uptight whose productions have placed at the top of the hits and without forgetting his fantastic remixes (Omar, Gravediggaz, Cornershop and Shantel ).

It was in 2004 that Rodney Hunter released his first solo album, "Hunter Files" that I put one of the best 2004 albums. This mix of black soul, funk and lounge music is a hearing treat critically acclaimed. I was expecting his second album to confirm all the good I thought of this American. It's always on the Austrian G-Stone Recordings label that Rodney Hunter produces "Hunterville". Three years perfecting his sound, his arrangements as an sonor architect while drawing on the legacy made by Herbie Hancock, Average White Band, among others. This album is great and really impressive. The roots of Rodney Hunter are both present and modernized. A opus full of gold nuggets and a confirmation of a eclectic talent.

I think the song "Universe" on which features Jay Sebag, is representative of the work of Rodney Hunter : difficult to analyse. Is this modernized R'n'B, uptempo lounge music ? This track is both a purity and an incredible sophistication, a simple melody and sophisticated arrangements. Paradoxes and over again. But that's all good!



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La Drum'n Bass a toujours été décriée après une courte période d'euphorie. Effet de mode, sans aucun avenir, une scène à bout de souffle. Tout y passait. Même si la plupart des productions passent aujourd'hui inaperçues ou sont inintéressantes, elle a le mérite lors des soirées de déchaîner les foules tant elle est énergisante, prenant le contrôle de votre corps. Manquait malgré tout un respect ou tout du moins une reconnaissance du genre. Manquaient de nouveaux concepts novateurs, de vrais challenges.

Dès leurs premières productions, le duo germanique Phoneheads m'avait intéressé et chaque nouvelle sortie filaient directement dans mon ipod. Je n'avais jamais été déçu par Phoneheads et je ne le risquais pas lorsque j'ai découvert que le cadeau qu'ils s'offraient pour fêter leurs 10 ans m'a subjugué. Un orchestre symphonique rien que pour eux pour un concert au Tonhalle le 14 mars 2007. Une idée saugrenue tant le tempo et le côté répétitif ne semblaient pas correspondre aux critères usuels d'un orchestre. Un coup de génie en mettant du "classicisme" dans un style pourtant si éloigné. Une aventure qui rassemble deux mondes qui n'avaient jamais eu l'occasion de se croiser. Un coup de chapeau aux entrepenants Phoneheads, aux audacieux musiciens et chef d'orchestre et au talentueux chanteur londonien Cleveland Watkiss aussi à l'aise dans le classique que le reggae ou la Drum'n Bass.

Les envolées de cordes, ces breaks jazzy vitaminés offrent une dimension singulière et dithyrambique aux titres de Phoneheads. C'est par exemple sur "Second Sight"que l'on retrouve le plus cette saveur surréaliste. Est-ce pour danser ou pour écouter tranquillement chez soi ? A vous de décider !

The Drum'n Bass has been criticized after a short period of euphoria. Fashion Effect, no future, a scene out of breath. Everything going (d)o(w)n. While most productions are today unnoticed or unattractive, this music style has the merit in parties to unleash crowds as it is energizing, taking control of bodies. Despite missing any respect or at least recognition of the genre. Miss innovative concepts, new challenges.

From their early releases, the Germanic duet Phoneheads interested me and each new release was directly transfered into my ipod. I had never been disappointed by Phoneheads and I did not take a risk when I discovered that the gift they offered to themselves to celebrate their 10 years enthralled me. A symphony orchestra just for them fo a concert at Tonhalle in March 14, 2007. An incredible and crazy idea because of complicattion - both tempo and repetitive side seemed not correspond to the standard criteria of an orchestra. A stroke of genius by putting "classic" in a style yet so far away from it. An adventure that brings together two worlds that had never had an opportunity to interbreed. A helping hat entreprising Phoneheads, daring musicians and orchestra conductor and the talented English singer Cleveland Watkiss.

The strings combination, these jazzy vitamin breaks offer an unique dimension to the Phoneheads tracks. For example, the tune "Second Sight" proves the surrealistic flavor. Dancing or listening quietly at home? You decide!



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Al Haca - Banana Split (2007)






J'ai toujours eu un faible pour la scène électro-dub germanophone dont fait partie Al-Haca. Formé de Lukasz Polowczyk (a.k.a RQM) et Daniel Krämer (a.k.a Cee, ou Rasda lorsqu’il joue au sein du collectif Tolcha), Al-Haca démarra sous la forme d’un sound system qui traversa les villes allemandes avec du dub, hip hop, soul et dancehall. L'Allemagne tient sa "Wild Bunch", à l'image de celle qui donna naissance à Massive Attack. C'est vous dire !

Ces piliers de l'underground berlinois ont un appétit de production sans fin vu le nombre de projets qu'ils ont créés (tel que Tolcha) ou auxquels ils participent (avec Stereotyp notamment). Al Haca est un pur produit allemand comme leur côté dub électro (influence de Maurizio mais en plus ragga), un côté industriel et sombre typique de Berlin. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont aussi à l'aise dans le hip-hop (le MC RQM est un habitué) que dans le breakbeat à la sauce viennoise. Leur nouvel opus "Family Business" confirme ce que je pense d'eux, de futurs grands (à moins qu'ils ne le soient déjà !). Chaque morceau attire l'attention, fait remuer même sur les titres les plus lents. Hybride et inspiré, cet album vaut le détour et offre une fois de plus une bonne tribune aux convives du Al-Haca Soundsystem qui ont su chacun à leur façon se mettre au service de leur musique. Que ce soit les MC Coppa, Sandra Kurzweil, Hubert Tubbs (autrefois membre du mythique funk band américain Tower Of Power), Vera Böhnisch ou RQM. Mention spéciale pour "Baby Blue", morceau que j'aurai bien vu sur un album de Tricky.

Retenons également en guise de dessert, le "Banana Split" d'Al Haca. Véritable mélange germanique des genres où hip-hop, booty, musique jamaicaine s'entrecroisent, il y a de toutes les couleurs, de toutes les langues (un refrain en espagnol, des paroles en anglais) et de toutes les nationalités réunis au micro (RQM, Coppa et Fefe). Un morceau sexy qui rendra moite tous les danseurs. On remet çà ?

I always had a special love for the German electro dub scene which is part Al-Haca. Formed by Lukasz Polowczyk (a.k.a RQM) and Daniel Krämer (a.k.a Cee or Rasda when he plays within the collective Tolcha), Al-Haca started as a sound system that crossed all German cities with dub, hip-hop, soul and dancehall music. Germany holds its "Wild Bunch", like the one from Bristol which gave birth to Massive Attack.

These pillars of the Berlin underground scene have an endless thirst for producing when you see the number of projects they have lauched (as Tolcha) or been involving (with Stereotyp in particular). Al Haca is a typic German product as their dub electro side (with Maurizio's influence but more ragga style), a dark industrial side typical from Berlin. Nevertheless, they are equally easy as in hip-hop (The MC RQM is featuring regularly) as in breakbeat music in Viennese style. Their new opus "Family Business" confirms what I think of them, a great future (unless they have already!). Each track draws attention, makes moving or dancing even the downtempo tunes. Hybrid and inspired, this album deserves your attention and offers once again a good exposition for the current guests of Al-Haca Soundsystem, who knew how to serve in their own way the Al-Haca's music. Whether the MC Coppa, Sandra Kurzweil, Hubert Tubbs (formerly a member of the legendary American funk band Tower Of Power), Vera Böhnisch or RQM. Special mention for "Baby Blue", a tune that I would have seen on an Tricky's album.

Let's finish with a dessert, the Al Haca's "Banana Split". A unclassic Germanic mixture of styles where hip-hop, booty, jamaican music intersect, there are all colors, all languages (a chorus in Spanish, lyrics in English) and some nationalities gathered at the microphone ( RQM, Coppa and Fefe). A sexy tune making clammy all dancers. So you want more?



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Taggy Matcher - Frontin (2007)






Aux côtés de tous ces bootleggers tel que J-Star et The Magic Fly, Taggy Matcher s'est fait une place de choix pour ses mash-up soul reggae et hip-hop. Ce mélange d'acapellas hip-hop ou R'nB et de riddims jamaicains s'avère un vrai nectar dont on se délecte sans aucune modération (surtout pas!).

J'ai découvert Taggy Matcher grâce à un titre "Rappoors Delaaght", ou l'association de Busta Rhymes pour la voix et une relecture dub de Sugar Hill Gang. Je scrutais avec impatience les prochains travaux du gaillard qui reste fidèle à intégrer les flows de MC aux musiques soul et reggae. Taggy Matcher a sorti également "The Message / Rockit" qui valent également le détour. Et la bonne surprise, c'est que c'est un bosseur qui enchaîne les perles avec un nouveau maxi sur lequel on retrouve "Adidas", paroles des Run DMC sur un instrumental de rocksteady finement trouvé.

La seconde face est encore meilleur. Toujours une ambiance de Kingston, pleine de reverb, de cuivres et même un côté BO de films des années 60. C'est Pharrel Williams qui pose dessus avec "Frontin' ". Le résultat est incroyable, on se demande même si ce ne serait pas l'original (après vérification, c'est sûr que non). Très fort !

Alongside all these bootleggers as J-Star and The Magic Fly, Taggy Matcher gets a place of choice for his reggae, hip-hop and soul mash-ups. This mix of hip-hop or R'nB acapellas and jamaicans riddims is a nectar you can drink without any restraint (never!) .

I discovered Taggy Matcher thanks to "Rappoors Delaaght", or a combination of Busta Rhymes for voice & lyrics and a rereading of Sugar Hill Gang's music. I always eagerly future works of this guy who integrates MC's flows and soul reggae music. Taggy Matcher also released "The Message / Rockit" you must listen. And the pleasant surprise is that he works a lot : a new EP on which you find two new bootlegs, "Adidas", lyrics of Run DMC on a rocksteady finely found version.

The other side is even better. Always an atmosphere from Kingston, full of reverb, brass and even it sounds like some French 60's soundtracks. It is Pharrel Williams who sings on it with "Frontin' ". The result is incredible, you wonder even if it would not be the original verson (after a check, it doesn't). Very strong!



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On continue avec un clip étrange pour un titre majestueux. Black Moth Super Rainbow avait frappé fort avec son titre "Sun Lips" que j'avais playlisté dans ma radio il y a quelques mois. Un clip vient d'apparaître pour soutenir ce morceau trippant qui aura marqué mon année 2007. Dans la veine du clip de "Revolution 909" des Daft Punk qui retranscrit la recette de la sauce tomate d'un plat de nouilles, dîner d'un policier qui poursuit des fêtards, "Sun Lips" est un documentaire sur le quotidien de chasseurs de ratons laveurs. La bizarrerie au service de la bonne musique !

Let's continue with a music video of a majestic track. Black Moth Super Rainbow got a significiant buzz with "Sun Lips" I put in my radio few months ago. A music movie just appears to support this trippingsong which will be one of my 2007 favourite. In the vein of the movie video "Revolution 909"of Daft Punk, which captures the tomato sauce recipe of a dish of noodles, dinner of a cop who pursues party ravers, "Sun Lips" is a documentary on the daily lives of raccoons hunters. When quirk meets good music!



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Alter Ego - Gary (2007)





Un peu de latin pour commencer : Alter Ego signifie un autre moi, tel un accolyte très personnel. Rien de mieux comme nom de groupe lorsque deux amis allemands Roman Flügel et Jörn Elling Wuttke décident dans les années 80 de se lancer dans la musique. Débutant sous le nom d'Acid Jesus (il n'y a que des allemands qui arrivent à avoir une telle imagination !), ils deviennent Alter Ego en 1994.

Les fondateurs de plusieurs labels très respectés, Klang, Playhouse et Ongaku, sortent un premier album éponyme d'Alter Ego suivi de "Decoding The Hacker Myth" et "Alterism" en 1996. La consécration est apparue en 2004 avec "Transformer". Alter Ego a trouvé la bonne formule : des synthétiseurs criars et bourdonnants, une énergie très rock et un côté barré typique de la techno. Le titre "Rocker" restera comme culte et "Transformer" eut un tel succès qu'en 2005, un album (incontournable) de remixes fut édité en 2005 sous le nom de "Transformed". Et c'est le grand retour d'Alter Ego, attendu au tournant car l'impatience de retrouver la douce folie du duo était forte. "Why Not?" reste du Alter Ego, plus doux que "Transformer", plus mélodique mais toujours cette dose d'agressivité, de décontraction, pas d'artifices. Alter Ego se fiche des modes. Pourquoi ? La réponse est dans le titre de l'album.

Mon coup de coeur se tourne vers "Gary", ballade cosmique intersidérale qui me rappelle les ambiances de M83. Un artifice de synthétiseurs qui rugissent, une planitude psychédélique pleine de modernité. Bienvenu dans l'espace !

Let's start with a lesson of Latin: Alter Ego means "another me" like a very personal accolyte. Nothing better as a band name when two German friends, Roman Flügel and Jörn Elling Wuttke decided in the '80s to get into music. Beginning under the name of Acid Jesus (only Germans can imagine such a name!) they become Alter Ego in 1994.

The founders of several highly respected labels, Klang, Playhouse and Ongaku, recorded a first eponymous album with Alter Ego name followed by "The Hacker Decoding Myth" and "Alterism" in 1996. The consecration was in 2004 with "Transformer." Alter Ego found the right formula: noisy industrial keyboards, a rock & tehcno energy. The track "Rocker" has become an anthem and "Transformer" was so successful that in 2005, an album (unavoidable) of remixes was published in 2005 under the name "Transformed." And it is the comeback of Alter Ego, under the spotlights because of strong impatience to refind the sweet madness of the duet . "Why Not?" is a typical Alter Ego's style, sweeter than "Transformer", still more melodic but still with this aggressiveness, coolness, no articifial. Alter Ego don't care about hype. Why? The answer is in the title of the album.

My favorite track is "Gary", a cosmic space ballad which reminds me of the atmosphere of M83. A firework of synthesizers which roar, a peacefull psychedelism full of modernity. Welcome to space!



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Like Woah - Oh I Like (2007)






Like Woah est un duo australien de Sydney sur lequel bien peu d'informations sont disponibles. On sait juste que ce sont deux épicuriens au goût de la fête très prononcé. S'amuser est leur leitmotiv, faire danser leur objectif.

A mi-chemin entre Para One pour les enchevêtrements mélodiques (que je surnomme bordel musical de bon sens !), Justice pour ces basses vombrissantes et Boys Noize pour cette production à la fois propre et industrielle, les Like Woah produisent une électro-house qui décape. La bonne trouvaille de l'automne !

"Oh I Like" est un must have. De l'énergie à plus savoir qu'en faire, ce morceau est un véritable circuit de montagnes russes : ça descend, ça monte, ça descend, ça monte. Jusqu'à l'apothéose explosive. Prêt à embarquer !

Like Woah is an Australian duet from Sydney without any available biography. I just know they are two epicurean with a very pronounced taste of parties. Having fun is their motto, making dancing their objective.

Between Para One for melodic tangles (which I called musical brothel with sense!), Justice for these funky destroyed basslines and Boys Noize for production both industrial and clean, Like Woah produce an electro-house which rocks.

"Oh I Like" is a must have. To much energy, this track is a roller coaster: go down, go up, go down, go up. Until the explosive apotheosis. Ready to board!



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VIDEO : Chloé - Be Kind To Me (2007)

Chloé est un symbole des nuits parisiennes où elle officiait entre autre en tant DJ que résidente au défunt Pulp. Productrice accomplie aux côtés d'Ivan Smagghe, fondatrice du très bon label, Kill The DJ, Chloé a enfin franchi l'étape de l'album solo "The Waiting Room". De la techno minimale à la pureté incroyable, aux sonorités presque organiques.

Le premier single "Be Kind To Me" a l'atout d'avoir un clip fantastique, sombre et opressant comme le titre d'ailleurs. C'est Lidia Terki qui a réalisé ce court-métrage, nommé "Mains Courantes" ou l'histoire d'une journée ordinaire qui se termine en meurtre. Le téléspectateur n'aperçoit jamais le visage de la future victime, c'est une succession de plans de mains, ces mains si essentielles aux DJ. Comme pour la techno minimale, il faut parvenir à rentrer dedans, une fois arrivé on se laisse par la suite transporter aisément. Cette vidéo nécessite et surtout mérite d'être vue plusieurs fois car il n'est certainement pas évident de rester concentré tout le long car, à la monotonie des séquences, les détails aperçus à chaque visionnage révèlent une émotion toujours plus profonde. Un des plus grands clips qui m'ait été donné de voir.

Chloe is a symbol of Parisian nights where she served among other things as a DJ that the deceased Pulp. Incredible talented producer alongside Ivan Smagghe, founder of the excellent label, Kill the DJ, Chloe has finally done her solo album "The Waiting Room". Pure minimal techno with almost organic sounds.

The first single "Be Kind To Me" has the advantage of having a fantastic music video, dark and bad as the track. The movie maker is Lidia Terki who has made this short movie, named "Mains Courantes" or the story of an ordinary day which ends in murder. The viewer never sees the face of the future victim, it is a succession of plans on the hands, those hands which are so fundamental to a DJ. As for the minimal techno, it is necessary to go in, once you are in, you will be transported. This video requires and especially deserves to be seen more than once because it is certainly not easy to stay focused all along, but behind the monotony of sequences, different details at each viewing reveal an ever deeper emotion. One of the biggest music video I have ever seen.



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Ce n'est pas par patriotisme que je publie cette vidéo mais plutôt pour le clin d'oeil drôlissime que Jimmy Kimmel, présentateur et humoriste d'un talk show sur la chaîne de télé américaine ABC, a imaginé pour ses invités musicaux du jour, Justice.

Le deux français ont gravi le mont US avec succès, grâce à D.A.N.C.E., déjà trop rabaché (à mon goût !) et classé dans les classiques (sic). En guise de bizutage de Justice, imaginé par Jimmy Kimmel, un groupe d'exception a repris le titre. Michael Jackson au chant, Stevie Wonder à la batterie, Rod Steward aux claviers, Prince à la guitare et Rick James à la basse. Imposture ou sorte de bienvenue au Panthéon pour les protégés de Pedro Winter.

It is not because of patriotism that I publish this video but rather for the funny wink that Jimmy Kimmel, comic talk show host on the American TV channel ABC, imagined for his musical guests of the day, Justice.

Two French climbed the US mountain successfully, thanks to D.A.N.C.E., already too much played (according to me!) and classified in anthems category (sic). As an hazing of Justice, imagined by Jimmy Kimmel, an exclusive pop-stars band played the track. Michael Jackson sings, Stevie Wonder plays battery, Rod Steward at the keyboards, Prince plays guitar and Rick James at the bass. Imposture or a kind of welcome in the Hall of Faee to the two parisian guys.



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Head And Neck Sessions - Flowes (2007)






Les habitués de ce blog avaient pu en avant-première découvrir dans la radio un groupe anglais alors inconnu, Head & Neck Sessions que j'avais trouvé sur myspace. Les trois membres malgré la distance géographique les séparant sont parvenus à écrire et produire une musique downtempo se rejoignant pour des lives que j'ai hâte de découvrir lors de leur venue en France.

Les auditeurs passionnés par Cinematic Orchestra, Fourtet ou encore Jaga Jazzist seront ravis de rajouter Head & Neck Sessions à leur playlist tant les points communs sont nombreux. Bien loin de n'être que des pâles copies de ces groupes de renom, ce groupe dispose de tous les atouts pour se faire une place sur la scène jazz électronique : un son profond et vibrant, une séduisante touche d'électronique. Ils dissèquent l'anatomie d'une musique downtempo, la rendant encore plus envoûtante. Grâce à myspace, Head & Neck Sessions a été repéré par un employé de Brownswood Recordings qui les signa sur son propre label Dancing Turtle. Souhaitons une longue carrière.

L'influence majeure de Cinematic Orchestra se perçoit sur le morceau "Flowes", une rythmique jazzy ultra léchée, un moog imposant et un synthétiseur qui s'emballe par acoup. Sous oublier ce cri, sorte de chant incantatoire pour révéler la mélancolie qui nous héberge. Et enfin cet emballement magique, un tourbillon pour les sens et l'imaginaire. Quand l'inspiration vous tient !

readers of this blog had been able to discover exclusively in the radio, an unknown English band , Head & Neck Sessions I found on myspace. The three members in spite of a separating geographical distance managed to write and to produce a downtempo music and to meet each other for live shows I am impatient to discover when they will go to France.

The listeners impassioned by Cinematic Orchestrated, Fourtet or Jaga Jazzist will be charmed to add Head & Neck Sessions in their playlist because of many common points. Well far from being only pale me-too of these famous band, Head & Neck Sessions have all the assets to get a place in the electronic jazzy scene: a major and vibrating sound, a soft electronic touch. They dissect the anatomy of downtempo, making it still more bewitching. Thanks to myspace, Head & Neck Sessions was found by an employee of Brownswood Recordings, who signed them on his own label, Dancing Turtle. Let us wish them a long career.

You feel the major influence of Cinematic Orchestra on the song “Flowes”, a jazzy licked break, an imposing moog and a synthetizer which packs by. Under forgetting this voice, spell-binding cry to reveal the melancholy which is in you. And finally this magic racing, a swirl for senses and imaginary. When the inspiration holds you!



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Percee P - The Man To Praise (2007)






A la suite de la soirée d'anniversaire du label Stones Throw, j'avais pu apprécier en live les qualités vocales et les freestyles de Percee P, MC américain bien connu des fans de hip-hop underground. Il faut préciser qu'il perpétue la tradition, vendant encore aujourd'hui ses mixtapes dans la rue et ne court pas après la gloire et l'argent mais s'efforce de rendre au hip-hop tout ce qu'il a pu lui apporter, lui qui démarra en 1988 avec le morceau "Let the Homicides Begin". Une démarche de puriste, d'esthéte dénué d'intérêt malsain.

Entre ses mixtapes et les nombreux featurings notamment chez Stones Throw, je ne m'étais encore jamais rendu compte que Percee P n'avait jamais sorti d'album. C'est maintenant chose faite grâce à l'appui de Madlib, producteur de tous les morceaux de "Perseverance"qui porte bien son nom. Avant d'en arriver là, Percee P a pris le temps d'affiner son style, ses mots et attendre de trouver ce qui collait le mieux à l'idée qu'il se faisait de "son" hip-hop. Bien sûr on retrouve ses deux premiers maxis "Throwback Rap Attack" et "Watch Your Step". De nombreuses apparitions qui en disent long de sa réputation, comme Chali 2na, Aesop Rock, Prince Po, participent sur l'album qui aura mis finalement 3 longues années pour être terminé. Le résultat faits de doux samples de funk, soul volupteux est à la hauteur avec un très grand Madlib, de quoi espérer une excellente surprise pour le second volet de Madvillain annoncé pour bientôt.

"The Man To Praise" est le premier morceau sur lequel j'ai accroché, une magnifique boucle de violons rappelant ceux de Isaac Hayes, un refrain à base de moog et voix enfantine sur lesquels Percee P narre de façon directe sa gratitude en faisant une rétrospective de carrière. A soul introspective !

Following the birthday party of Stones Throw, I had been able to appreciate the live vocal quality and freestyles of Percee P, American MC well-known of underground hip-hop lovers. I specify that he perpetuates hip-hop tradition, selling still today his mixtapes in the street and does not especially looking for glory and money but endeavours to give back to hip-hop all that it could offer to him. A step of purist stripped of bad interest.

Between his mixtapes and many featurings in particular in Stones Throw, I never noticed that Percee P had never released an album. It is now done thanks to the support of Madlib, producer of all tracks of “Perseverance " which bears its name very well. Before recording it, Percee P took time (he started in 1988) to refine his style, his lyrices and to wait finding what would stuck best to the idea he wanted to develop in hip-hop. Of course you will find his first two EPs “Throwback Rap Attack” and “Watch Your Step”. Many nice appearances, Chali 2na, Aesop Rock, Prince Po, take part on the album which needed 3 years to be finished. The result full of sweet funk and soul loops is great with a nice Madlib at the production, what to hope for an excellent surprise concerning the second alabum of Madvillain announced for soon.

“The Man To Praise” is the first track on which I hung, a splendid loop of violins reminding those of Isaac Hayes, a choorus containing moog and childish voice on which Percee P tells in straightforward style, his the name-dropping gratitude of career retrospective. A soul introspective !



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Dubfire - RibCage (2007)






Dubfire est une figure emblématique de la musique house puisque c'est l'un des deux membres du duo new-yorkais Deep Dish. Ces indiens d'origine sont aux côtés de Carl Craig et consorts des mythes pour certains, des incontournables pour les clubbers. Reconnus pour leurs fantastiques productions, Deep Dish n'en demeure pas moins des DJs qui vous assurent de passer une excellente soirée.

Il arrive qu'ils se séparent (temporairement) pour sortir des maxis. Lors de la venue de Deep Dish pour une soirée à Ibiza où ils mixaient, les fondateurs du label Desolat, MB & LD, accrochent sur un des titres joués. Ils se précipitent vers les platines pour connaître l'artiste qu'ils viennent de jouer. Dubfire répond tout simplement que c'est lui et que "RibCage" est le dernier morceau qu'il venait de terminer. Ils avaient tellement adoré qu'ils lui ont proposer de l'éditer.

"RibCage" est un titre de techno minimale au beat industriel tout droit sorti d'une MC 808. Un effet planant, un groove à reverb et un "blip" isolé sur la fin offrent une sensation étrange, celle que l'on ressent en toute fin de soirée, épuisement et bien-être. Un morceau qui vide la tête !

Dubfire has been an emblematic figure of house music since he is one of the two members of the New Yorkean duet Deep Dish. These Indians of origin are at the sides of Carl Craig and others myths for some, impossible to circumvent for clubbers. Well-known for their fantastic productions, Deep Dish are incredible DJs who ensure you to live an excellent party.

It happens that they get separated (temporarily) to release some EPs. During one party in Ibiza where Deep Dish was mixing, the founders of the label Desolat, MB & LD, hang on one of played tracks. They precipitate towards turntables place to know the artist whom Deep Dish have just played. Dubfire answers quite simply that he is the artist and that “RibCage” is his last tune which he had just finished. They adored so much that they proposed to him to publish it.

“RibCage” is a track of minimal techno with an industrialist beat coming straight from a MC 808 beatbox. An overlayed effect, a groove full of reverb and a lonesome blip coming in at the end offer a strange feeling, the one you feel at the end of a party, exhaustion and wellbeing. A song which empties your head!



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