Eliot Lipp - Good (2007)






Los Angeles avec de grands producteurs tels que Madlib ou Daedelus est un réservoir qui ne s'épuise pas. Nouveau venu, Eliot Lipp qui donne dans le hip-hop et l'electronica, est quelqu'un de chanceux puisqu'il a réussi à se faire remarquer en envoyant une de ses démos à Prefuse 73. Influencé par Tacoma, sa ville natale qu’il quitta dès 18 ans, sa musique dégage une nostalgie communicative et une mélancolie intuitive.

Grâce à Prefuse 73, Eliot Lipp sortit son album "Tacoma Mockingbird" sur Eastern Developments Music. C'est un très bon album downtempo qui le place aux côtés de Bonobo et de Blockhead. Ensuite Eliot Lipp signe chez Hefty Records et confirme, ajoutant une corde électro à son arc. Toujours armé de son synthé vintage et de son vieux sampler, Eliot Lipp échantillonne avec une certaine magie qui me rappelle le maître de la discipline, Amon Tobin. Son nouvel album "City Synthesis" est une pièce de collection, un trip-hop classique dénué de toute datation possible. Pratiquement universel, ses sonorités organiques et imparables de Korg auquel se rajoutent des zestes de funk, de disco et de soul, sont un délice. "Intro" est monumentale, "Digital Disko" à la basse hip-hop qui rappelle Roots Manuva et Border Crossing, les interludes pleines de smooth seventies, "My Environment" un instrumental trippant et oppressant. Là où RJD2 et DJ Shadow ont malheureusement rendu les armes, Eliot Lipp relève le défi et réussit un tour de force aussi surprenant que fantastique. Indispensable.

"Good" clôture cette synthèse urbaine, où la noirceur cotoie liberté et anonymat. On se prend à rêver de soi-même errant dans la pénombre de rue, solitaire au milieu d'une foule, en total rupture de rythme avec son environnement. Ce titre instrumental est un ballade contemporaine dans la tradition d'un abstract hip-hop qui revêt ses habits de lumières et c'est tout "Bon" !

Los Angeles with its great producers such as Madlib or Daedelus is a tank without end. New come, Eliot Lipp who produce hip-hop with electronica, has been a lucky guy since he succeeded in being pointed out by sending a demo to Prefuse 73. Influenced by Tacoma, his birthplace that he left when he was 18 years old, his music releases a communicative nostalgia and an intuitive melancholy.

Thanks to Prefuse 73, Eliot Lipp released his album “Tacoma Mockingbird” on Eastern Developments Music. It is a very good downtempo album which places him at the sides of Bonobo and Blockhead. Then Eliot Lipp signed on Hefty Records and confirmed, adding an electro cord to his arc. Always with his vintage keyboard and his old sampler, Eliot Lipp samples with a real magic which points reminds the master of this discipline, Amon Tobin. His new album “City Synthesis” is a collector's item, a classic and timeless trip-hop. Maybe universal, his organic and incredible sonorities of Korg to which peels of funk, of disco and of soul are added, are a delight. “Intro” is monumental, “Digital Disko” with an hip-hop bassline which reminds Roots Manuva and Border Crossing, the seventies smooth interludes, “My Environment” an tripping and oppressive instrumental track. When RJD2 and DJ Shadow unfortunately seems to give up, Eliot Lipp takes up the challenge and pass very well with an opus as surprising as fantastic. Essential One.

“Good” encloses this urban synthesis, where blackness cohabits freedom and anonymity. We begin to dream of oursel wandering in the street half-light, recluse in the middle of a crowd, in total break in rhythm with the environment. This instrumental track is a contemporary ballade in tradition of an abstract hip-hop which wears its most beautiful costumes and it is simply “Good”!



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