A-Trak - Wampercycle (2007)






Dans la lignée des DJ Q-Bert, Kentaro et consors, A-Trak est un DJ, un pro du scratch. Lui n'a pas les yeux bridés, il est canadien mais dispose d'un palmarès éloquent dont le titre de champion du monde DMC. Depuis sa retraite à 18 ans, A-Trak s'est trouvé un challenge : la production. Grand bien lui en a pris.

Au delà de ses sets dans des tas de soirées et festivals, il est le DJ de Kanye West lors de ses tournées. A-Trak dispose d'un talent suffisant pour proposer un travail de qualité et innovant pour faire danser sur ses mélanges de hip-hop et d'électro. Ce surdoué du sillon sort justement "Dirty South Dance ", entre album et mixtape, composé en grande partie de mashups ou bootlegs. Alain Macklovich de son vrai nom met du hip-hop sur des beats nu-rave et des boucles d'électronique comme les 2 Many DJ's avaient associé rock et électro sur ses bootlegs dans "As Heard On Radio Soulwax 2". La comparaison entre les deux belges et le canadien pourrait vous amener à trouver le concept déjà exploité et peut-être même un rien faux. Sauf que le résultat final vaut largement quelques euros et du temps pour l'écoute. Certaines reprises trop entendues comme Simian Mobile Disco ou Alex Gopher retrouvent une jeunesse. Au menu de ce festin Gossip "Walk It Out Trizz", Gwen Stefani, The Clipse, Mia mais aussi TTC, James Murphy et Daft Punk qui n’échappent pas non plus au copier-coller qui fait décoller !

J'étais déjà un fan inconditionnel de "Motorcycle" d'Alex Gopher sorti sur une compilation Kitsuné mais je dois avouer qu'A-Trak a eu une fine inspiration en y intégrant les flows de The Clipse et Slim Thug pour un "Wampercycle" ravageur qui vous bottera les fesses !

Member of the same scene of DJ Q-Bert, Kentaro and others, A-Trak is a DJ, a turntable professional. Without any Asian root (not like the others), the Canadian DJ has an eloquent prizes and rewards list like the title of world DMC champion. Since his retirement at 18 years old only, A-Trak had a challenge: production. What a great idea!

Beyond his DJ sets in many parties and festivals, A-Trak is the DJ of Kanye West during his tour. He has a sufficient talent to propose a work of quality and innovating to make dancing on his mixtures of hip-hop and electro music. This exceptionally gifted of the furrow precisely releases “Dirty South Dance”, between an album and a mixtape, mainly made up of mashups (or bootlegs). Alain Macklovich, his true name, puts hip-hop on nu-raves beats and electronic loops as the 2 Many DJ's had associated rock'n'roll and electro on their bootlegs in "As heard On Radio Soulwax 2". The comparison between the two Belgians and the Canadian one could lead you to find the concept already exploited and perhaps even one nothing false. Except that the final result is worth largely a few euros and time for listening. Some recoveries too heard like Simian Mobile Disco or Alex Gopher find a new youth. At the menu of this feast, Gossip “Walk It Out Trizz”, Gwen Stefani, The Clipse, Mia but also including TTC, James Murphy and Daft Punk who do not escape from the copy-paste either which makes going up!

I was already an unconditional fan of Alex Gopher's “Motorcycle” released on a Kitsuné compilation but I must acknowledge A-Trak had a fine inspiration by integrating in it the flows of The Clipse and Slim Thug for a devastating “Wampercycle” which will shake your ass!



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Day One - Cosmopolita (2007)

Autre groupe essentiel qui revient après de nombreuses années sans sortie ni actualité. Une fois de plus ils sont anglais, Phelim Byrne et Doni Hardwidge se contentant d'être adulés par un public uniquement de connaisseurs. Trop en avance, un temps en retard, Day One n'en demeure pas moins un groupe dont les morceaux ne lassent pas, jamais. Ils sont grands mais incompris ou peu chanceux.

En l'an 2000, Day One signe sur le label de Massive Attack, Melankolic et sort leur premier album devenu culte "Ordinary Man", sorte de trip-hop slamé avec laquelle Mike Skinner de The Streets décrochera tous les lauriers quelques années plus tard (quelle injustice quand j'y repense). Les chansons sont splendides : "Waiting for the Break", "I'm Doin' Fine", "Autumn Rain" sont des classiques sur lesquels Phelim Byrne pose sa voix monocorde, flow inédit et surprenant pour l'époque. A l'inverse d'un Mike Skinner qui donne dans le gling gling des cités, Day One donne dans la poésie, la rêverie, le spleen et le prolétariat. Sept années ont passé et Day One réapparaît avec "Probably Art", un album fidèle à leur univers, comme s'ils ne nous avaient pas quitté pendant tant de temps. Les productions sont ultra travaillés et d'une variété impressionnante, d'un morceau de pop ("Time To Go"), on passe à du blues ("Feet Firmly On The Ground"), au hip-hop ("Give It To Me"), au trip-hop bristolien à la sauce Day One ("Travelcard Traveler") et même la country ("Probably Art"). Les paroles de chaque chanson sont autant de fresques et thèmes qui habitent notre monde : le voyage, l'argent, la misère, la sagesse... Reste le doute qui habite la voix de Phelim Byrne qui semble pleurer tant son flow est rempli d'émotions.

Day One a ce talent particulier de fusionner à la perfection les sujets des paroles et les instrumentaux. Ne faisant qu'un, disserter sur le brassage cosmopolite ne pouvait s'associer qu'à un melting-pot instrumental avec au menu : guitare wah-wah, trompettes, flûtes traversières, orgues, basse, rythmiques à la fois brésiliennes, cubaines et hip-hop. Du vrai "Cosmopolita" !

Another essential band which comes back after many years without any outlet nor news. Once more, they are English, Phelim Byrne and Doni Hardwidge being satisfied to be adulated by a public only experts. Too much in advance, Day One is still one band of which tracks do not weary, never. They are large but misunderstood or not very lucky.

In 2000, Day One signed on the label of Massive Attack, Melankolic and released their first album become worship “Ordinary Man”, kind of rapped trip-hop with which Mike Skinner of The Streets gained all rewards a few years later (which is an injustice when I reconsider there). The songs are splendid : “Waiting for the Break”, “I'm Doin' Fine”, “Autumn Rain” are anthems on which Phelim Byrne puts his monocorde voice, a new and suprising flow at this time. Contrary to a Mike Skinner who uses the "gling gling" of suburds, Day One gives in poetry, daydream, spleen and proletariat. Seven years passed and Day One reappears with “Probably Art”, an album faithful to their universe, as if they had not left us during such an amount of time. The productions are splendid and are an impressive variety, from a pop song (“Time To Go”), you pass to blues (“Feet Firmly One The Ground”), to hip-hop (“Give It To Me”), to typical Bristol trip-hop (“Travelcard Traveler”) and even country music (“Probably Art”). The lyrics of each song are as many frescos and topics which represent our world: travelling, money, misery, wisdom… Remain the doubt which lives in the voice of Phelim Byrne who seems to cry because of his flow full of emotions.

Day One has this particular talent to put together perfectly the subjects of the lyrics and the instrumental music. Becoming one single entity, to develop cosmopolitan mixing could be only associated with an instrumental melting-pot: wah-wah guitar, trumpets, flutes, organ, bass and at the same time Brazilian, Cuban and hip-hop breaks. A real “Cosmopolita”!



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The Black Seeds - Sometimes Enough (2007)






On continue le tour du monde avec une nouvelle escale dans le Pacifique, en Nouvelle-Zélande exactement où officient depuis 1998 The Black Seeds, groupe de reggae dub funk. Composé de huit musiciens, The Black Seeds sont des stars au pays des All Blacks et démarrent une carrière internationale prometteuse. Dans la lignée des Fat Freddy's Drop, également néo-zélandais, ils sont aussi forts en studio qu'en live, des concerts de haute voltige qui leur ont permis d'augmenter le nombre de fans. Après les avoir vus à la Bellevilloise, je souligne que c'est mérité.

Basés à Wellington, The Black Seeds illustrent le regain d'attention que la scène reggae du Pacifique Sud suscite. Il faut préciser que le reggae a joué un rôle important dans les années 70 dans cette région. The Black Seeds jouent un reggae qui tend parfois vers le funk, parfois vers la soul, que l'on retrouve dès 2001 sur "Keep On Pushing" puis en 2004 sur "On The Sun". La maturité a pointé le bout de son nez pour la sortie de leur troisième album "Into The Dojo", un plaisir pour oreilles délicate et désireuse de groove. C'est un disque idéal pour les chauds jours d'été avec des morceaux profonds comme "The Answer", des titres instrumentaux trippants comme "The Prince". A souligner que la percée en Europe de The Black Seeds est due au label allemand Sonar Kollektiv de Jazzanova, dont fait partie DJ Daniel Best qui contribue de manière active à faire découvrir cette scène puisque c'est lui qui a également lancé les Fat Freddy's Drop.

Les plages de sable fin et les palmiers jamaicains sont remplacés par des plaines vertes néo-zélandaises mais la musique, les good vibes sont les mêmes. "Sometimes Enough" est un morceau entraînant comme les Skatalites savent en composer, un morceau plein de soul et un morceau qui donne le sourire. Que demander de plus !

We continue our trip around the world with a new stopover in the Pacific, in New Zealand exactly where officiate since 1998 The Black Seeds,reggae dub funk band. Composed of eight musicians, The Black Seeds are stars in the country of the All Blacks and start a promising international career. In the line of Fat Freddy's Drop, also from New Zealand, they are as strong in studio as into live, theirs shows are amazing, energizing and increase the fansbase after each one. After seeing them in Bellevilloise, I stress that it is deserved.

Based in Wellington, The Black Seeds illustrate the renewal of attention that the scene reggae of the Southern Pacific gains. I should specified that reggae music played an important role in the Seventies in this area. The Black Seeds play a reggae which tends sometimes towards funk music , sometimes towards soul music, which you can find since 2001 on “Keep One Pushing” then in 2004 on “On The Sun”. Time is for maturity and the release of their thirs album “Into The Dojo”, a pleasure for delicate ears which are hungry of groove. It is an ideal album for the hot summerdays with deeply tunes like “The Answer”, with instrumental tripping tracks like “The Prince”. They enter the European area thanks to the German label Sonar Kollektiv of Jazzanova, to which belongs DJ Daniel Best who contributes actively to help discovering this scene (for example he is responsible of success of Fat Freddy's Drop in Europe).

Jamaican fine beaches and palm trees are replaced by New Zealand green plains but the music, the good vibes are the same. “Sometimes Enough” is an involving song as a Skatalites' one, a soulfull song and a song which gives smiling reflex. What do you want more?



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Superthriller - I Love You (2007)






Superthriller est lancé en 2000 par deux frères, Ben et Max Ringham qui s'associent à Andrew Roland. Leur créneau : faire survivre une certaine vision du funk, la plus originelle possible. Superthriller reprend également les codes du genre, à base d'eccentricités, d'éclectismes et d'humour et se retrouve au coeur d'une hype que certains tentent déjà de s'accaparer.

Il faut préciser qu'au delà de leur côté déluré, les trois compères disposent d'un réel talent pour composer un funk sexy façon Prince, une disco à la sauce Brothers Johnson et une sens de la mélodie d'un Elton John ancienne époque (années 70). Il suffit d'écouter leur premier album "Superthriller 1" sorti en 2005 pour s'en rendre compte. A l'époque, cela me faisait aux Scissor Sisters mais finalement je pencherai plus pour Beck avec lequel Superthriller partage ce point commun de l'amusement et de la variété (éclectisme). D'ailleurs il avait invité le groupe à le suivre sur sa tournée européenne, de quoi trouver une dynamique et une inspiration pour le second album au nom à nouveau original "Superthriller 2". Les mêmes ingrédients mais en mieux : du funk façon Parliament, des paroles toujours aussi drôles comme sur "Benny And The Jets", du groove à revendre comme sur "The Duality Of Man" ou "Cranky" et surtout du plaisir à revendre, un vrai partage à l'éclate !

On retrouve tous ces ingrédients sur le titre "I Love You", déclaration d'amour insincère, fine plaisanterie succuré par un chanteur blanc R'nB timide et terriblement ironique. Au delà de l'humour, la mélodie, les arrangements font de ce morceau une friandise tendre qu'on se prend sucer en hochant la tête avec un sourire aux lèvres. Comme le chante si bien Superthriller, I love you "like Tom Cruise, but better".

Superthriller was launched in 2000 by two brothers, Ben and Max Ringham who joined Andrew Roland. Their crenel: to make surviving a specific vision of funk music, the original one. Superthriller also takes again the codes of the style, containing eccentricities, eclecticisms, humour and finds itself in the middle of a hype that some already try to grab it.

I must mention that beyond their crazy side, the three accomplices have a true talent to compose a sexy funk as Prince's one, a disco music as the one of Brothers Johnson and a sense of the melody of Elton John from the era Seventies. It is enough to listen to their first album “Superthriller 1” released in 2005 to discover it. When i discovered them, Superthriller reminded me Scissor Sisters but finally I will lean more for Beck with whom Superthriller shares this common point of recreation and variety (eclecticism). Moreover Beck invited the band to follow him on his European tour, what to find a dynamics and an inspiration for the second album with an original title “Superthriller 2”. Same components but in better: a Parliament's funk, always such funny lyrics as on “Benny And The Jets”, a great groove to share “The Duality Of Man” or “Cranky” and especially pleasures to offer, an entertainment machine!

You find all these things on the track “I Love You”, insincere declaration of love, a fine joke song by a white timid and ironic guy. Beyond humour, the melody, arrangements make of this song a tender delicacy which you begin to suck by shaking the head with a smile at your lips. As Superthriller sings it so well, I love you “like Tom Cruise, but better”.



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Rub A Dub Soldiers - Fightin' (2007)






Je fais suite à ma chronique sur la compilation "Rumble In The Jungle" de SoulJazz Records, véritable tribute à la Jungle, avec Rub A Dub Soldiers. Je ne sais pas qui se cache derrière et peu importe finalement car c'est juste bon. De la jungle empreinte de dub et de ragga et gavée aux barres énergétiques .

C'est une madeleine de Proust pour moi. Vous prenez le meilleur des productions More Rockers et Smith & Mighty : un boucle mélodique de pur dub, des breaks opiniâtres, une basse arrondie et des sirènes filtrées à profusion. Vous y intégrez un MC que l'on croit issu d'Overproof Soundsystem et vous obtenez "Fightin'"qui vous fera hocher la tête de bas en haut et donnera des fourmis à vos jambes. Rewind !!!

I follow upon my review on compilation “Rumble In The Jungle” of SoulJazz Records, a tribute to the Jungle, with Rub A Dub Soldiers. I do not know who hide behind but not matter because it is just excellent. Jungle impressed of dub and ragga and full of with energy bars.

It is a "madeleine of Proust" for me. You take the best productions More Rockers and Smith & Mighty: a melody piano loop in pure dub, obstinate breks, round bass and filtered sirens at profusion. You integrate into it a MC who seems coming from Overproof Soundsystem and you obtain “Fightin' “which will make you shake the head and your legs. Rewind!!!



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Terje Bakke est un norvégien précoce. A 13 ans, il découvre la musique électronique, passion qui ne le quitta plus, passant des heures et des heures sur un logiciel bien connu des adeptes du home-studio, Fruity Loops. A 17 ans, il découvre la trance à travers Armin Van Buuren et décide qu'il deviendra DJ, s'entraînant comme un forcené derrière ses platines. C'était en 2003 ! Depuis Terje Bakke s'est fait une place de choix et un nom qui lui ouvrent les portes de la radio où il est devenu animateur, et des clubs qui s'arrachent pour l'accueillir.

Terje Bakke dispose d'un don incroyable pour faire sortir de ses machines des nappes de synthétiseur aussi sensationnelles qu'invraisemblables. Il n'y a qu'à écouter son premier morceau sorti en 2004 “Kajal – Exquisite" qui reste encore dans les annales de la musique trance. Par la suite, il s'est associé temporairement à Joni Ljungqvist pour un autre morceau d'anthologie "Fanatic" puis a commencé à diversifier ses productions, de la house progessive "Beloved Maik", "About Trust" en passant par la techno minimal comme sur son dernier maxi vraiment excellent "Nymph", sorti sur le label norvégien Lordag. C'est certainement dans ce dernier style musical que j'apprécie Terje Bakke dont la production planante convient idéalement à ce courant initié à Detroit grâce à Robert Hood, Daniel Bell ou encore Richie Hawtin et popularisé en Europe grâce à Steve Bug, au label allemand Kompakt. Fans d'Agoria, vous devriez adorer cet opus.

"Balloons Are Better Than Flowers" est l'autre morceau du maxi, une post-new-wave dark. Du Laurent Garnier en plus planant.

Terje Bakke is an early Norwegian guy. At 13 years, he discovered electronic music, passion which did not leave him any more, spending hours and hours on a well-known music software for all home-studio non-professionnal music makers, Fruity Loops. At 17 years, he discovered trance music through Armin Van Buuren and decided to become a DJ, training a lot behind his turntables. It was in 2003! Since Terje Bakke has being digging a place of choice and a name which opened the doors of a radio getting a show, and of clubs which are torn off to invite him.

Terje Bakke has an incredible talent to outlet from his machines some keyboards tablecloths as sensational as incredible. There is only to listen to his first track released in 2004 “Kajal - Exquisite” which still remains in anthems category of trance music. Thereafter, he joined temporarily Joni Ljungqvist for another anthology song “Fanatic” and then started to diversify his productions, from progessive house “Beloved Maik”, “About Trust” while passing by minimal techno as on his excellent last EP “Nymph”, released on the Norwegian label Lordag. It is certainly in the latter musical style I appreciate Terje Bakke whose planing production is ideally appropriate for this current initiated in Detroit thanks to Robert Hood, Daniel Bell or Richie Hawtin and popularized in Europe thanks to Steve Bug, the German label Kompakt. Fans of Agoria, you should adore this opus.
"Balloons Are Better Than Flowers" is the other track of the EP, a dark post new-wave great tune. Like Laurent Garnier stule but more planing.


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Noisia - Yellow Brick (2007)






Quand 3 hollandais sont perdus dans un bourg, loin des microcosmes musicaux, il faut bien les occuper. Ce sera la musique et rien d'autre. Captivés par les travaux de Ed Rush et Optical, les 3 amis se partagent les rôles d'ingénieurs du son et de musiciens. Thijs De Vlieger, Nik Roos et Martijn Van Sonderen se décident de créer leur propre son afin de sortir du lot de toutes les productions Drum & Bass et faire de Noisia, le nom du trio, une machine de guerre qui leur ouvrira les portes de l'empire du milieu musical.

Facile voire évident d'adorer leurs productions, difficile également de les ignorer, les trois compères se sont rapidement intégrés, se retrouvant à collaborer avec quelques pointures de la Drum & Bass tels que Aquasky, Amon Tobin (un honneur pour eux, dixit Noisia), Pendulum, à inviter quelques featurings de renom comme le rappeur américain KRS One et à remixer quelques tubes ("King Of The Bongos" de Manu Chao, "Put Your Hands Up For Detroit" de Fedde Le Grand...). Il se dégage systématiquement de leurs productions une énergie folle et Noisia en a fait sa marque de fabrique, décidant de ne pas se limiter à la Drum & Bass et de créer leur propre label, Division Recordings, pour sortir leurs opus qu'ils soient house, electro ou breakbeat.

Et "Yellow Brick" est le premier EP dont le morceau éponyme est un modèle d'électroclash. Le son y est saturé, virevoltant et la montée progressive jouissive. Un titre narcotique, hallucinant et imparable.

When 3 Dutch guys are lost in a borough, far from musical microcosms, they are looking for an occupation. It will be the music and anything else. Captivated by works of Ed Rush and Optical, the three friends shared the roles of sound engineers and musicians. Thijs De Vlieger, Nik Roos and Martijn Van Sonderen decided to create their own sound in order to outlet a batch of all Drum & Bass productions and to make of Noisia, the name of the trio, a war machine which will open to them the doors of the musical empire.

Easy to adore their productions, difficult also to ignore them, the three accomplices were quickly integrated, finding themselves to collaborate with some Drum & Bass stars such as Aquasky, Amon Tobin (an honor for them, said Noisia) and Pendulum, to invite some famous featurings such as American rappor KRS One and to remix some famous tracks (“King Of The Bongos” of Manu Chao, “Could Your Hands Up For Detroit” of Fedde Le Grand…). It systematically releases from their productions an insane energy which becomes a trademark of Noisia who decided not to limit to Drum & Bass music and to created their own label, Division Recordings, to outlet their EPs which can be house, electro music or breakbeat.

And “Yellow Brick” is the first EP of which the track "Yellow Brick" is a model of electroclash. The sound is saturated , circling and the progessive rise is so brilliant. A narcotic and incredible song really unstoppable.



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Blaqstarr - Automatic Lover (2007)






La musique Club Baltimore popularisée par Diplo, Spank Rock et autres est née d'une passion originelle qui intègre autant le hip-hop que le rock indé, l'électro et les expérimentations sonores, techniques... Le concept de base restant de reprendre ou sampler un titre en y accélérant le tempo. Une créativité incroyable en résulte autant que de l'énergie que ce style dégage.

Le duo de Blaqstarr a une place légèrement atypique dans cette scène de Baltimore développant volontairement une musique plus soul, plus violente, résolument futuriste et surtout rock, "Black Rock" comme le précise Charles, un des deux fondateurs, rassemblant noirs et blancs sous le même drapeau, déambulant sur des morceaux saccadés et piquants. C'est donc logiquement que Blaqstarr signe sur le label Mad Decent de Diplo et travaille sur l'album à venir de Mia qui s'est entouré des meilleurs producteurs du moment (Timbaland, Diplo, Switch... Mais j'y reviendrai dans une prochaine chronique). Leur nouveau maxi "Supastarr" recelle de joyaux fidèles à leurs goûts et valeurs. Commençons par l'Afrique et ses rythmiques ensorcelantes sur "Supastarr", un arrêt par Los Angeles, sa violence et ses pistolets qui forment la base mélodique et rythmiques de "Tote It", puis direction le Sud, le Dirty South et son jeu de construction, déconstruction vocale sur "Shake It To The Ground". A vous découvrir les autres destinations.

J'ai surtout été impressionné par "Automatic Lover" car il est extrêmement rare dans le hip-hop d'être hypnotisé autant. Ces boucles vocales engouffrées dans ces filtres de reverb vous habillent, déshabillent sans que vous ne puissiez réagir. Ce lover envoûte. Ne cherchez pas à résister, c'est automatique...

The club music from Baltimore popularized by Diplo, Spank Rock and some others was born from an original passion which integrates hip-hop as much as the independant rock'n'roll, electro music and sounds, technical experiments… The basic concept remaining to play or to sample a track and accelerating the tempo. An incredible creativity results from it as much as energy that this style releases.

The duet of Blaqstarr has voluntarily a place slightly atypical in this scene of Baltimore developing a music more soul, more violent, resolutely futuristic and especially rock, “Black Rock”, specifies Charles, one of the two founders, gathering black and white under the same flag, sauntering on jerked and prickled tunes. It is thus logically that Blaqstarr signed on the label of Diplo, Mad Decent, and worked on the next album of Mia who was surrounded of the best producers of the moment (Timbaland, Diplo, Switch. But I will talk about it there in a forthcoming review). Their new EP “Supastarr” gets some faithful jewels to their tastes and values. Let us start with Africa and its bewitching rhythmics on “Supastarr”, a stop at Los Angeles, its violence and its guns which are used as a sample for the melody and beats on “Tote It”, then direction the South, Dirty South and its building and unbuilding vocal set on “Shake It To The Ground”. Then discover the other destinations.

I was especially impressed by “Automatic Lover” because it is extremely rare in the hip-hop to be so hypnotizing. These vocal loops worked in ful reverb filters wear and strip you who can't react. This lover bewitchs you. Do not seek to resist, it is "Automatic"…



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Pour profiter de l'été, rien de mieux que de se mettre en fond sonore du reggae. Le sable, la mer, le rhum... et une mix dédié aux reprises de standards et morceaux cultes à la sauce jamaicaine. Faites tourner !!!

To enjoy summer, the best music to listen is reggae. Sand, sea, rhum... and a mix dedicated to versions and bootlegs of anthems songs in jamaican music style. Pass it !!!

Download Reggae Versions & Bootlegs (Full Mix)

Download Reggae Versions & Bootlegs (Separate Tracks)

Playlist :
01 - Jamaican Blues Brothers - Intro
02 - The Rolling Stones - Miss You
03 - Bob Dylan - House Of Rising Sun
04 - Black Street Boys - No Diggity
05 - White Stripes - Seven Nation Army
06 - Lil' Kim - Lighters Up
07 - Madonna - Music
08 - Michael Jackson - Don't Stop 'Til You Get Enough
09 - Nicole Willis - Feeling Free
10 - The Temptations - Papa Was A Rolling Stone
11 - Al Green - Here I Am Baby
12 - Michael Jackson - Billie Jean
13 - The Beatles - Don't Let Me Down
14 - Serge Gainsbourg - Je T'Aime... Moi Non Plus
15 - The Rolling Stones - Satisfaction
16 - Snoop Dogg - Drop It Like It's Hot
17 - America - Horse With No Name
18 - Beenie Man - Trick Me Twice
19 - David Bowie - Let's Dance
20 - Reel 2 Real - I Like To Move It
21 - The Beatles - Yesterday
22 - The Pharcyde - Passin' Me By

Enjoy



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Les vacances s'étant progressivement installées un peu partout en Europe, je vous propose de prendre la direction du sud, de l'Italie pour une escapade milanaise à travers le maxi d'Escape From Milan, nom éphémère des deux fondateurs de Dance69, Antonello Cusanno et Daniele Filippone. En quatre ans, ils ont réussi à se faire une place dans la scène house européenne sans avoir un nom de scène fixe, se servant de leur plate-forme Dance69 pour jeter à la mer leurs productions ainsi que celles d'autres DJs, qu'ils soient anglais, américains...

Leur premier vrai succès est "Havana Loca", titre house tribal imparable. J'avais accroché sur "Electrik Bet" à l'issue d'une soirée au Rex. Et voilà les deux italiens avec un nouveau maxi qui vaut le détour, avec deux nouvelles productions et un remix. "Vodka & Sex" et "Dirty Motel" sont leurs deux titres, une house électro plutôt sombre toujours accompagnée d'une ligne de basse puissante. Deux vraies bombes pour faire chavirer la piste de danse cet été. Que vous soyez à Ibiza, Mykonos, Rome, Saint-Tropez ou Paris, vous entendrez forcément un de leurs titres, pour l'instant limités à un pressage pour DJ.

Reste le troisième morceau qui est un remix du The Steve Miller Band, groupe américain de southern-rock et de psychedelic-blues créé en 1968 à San Francisco qui eut son succès aux pays des cowboys dans les années 70. Escape From Milan propose de revisiter la "Macho City", morceau de 1981 de la trempe du "Notorious" de Duran Duran. Le moins que je puisse écrire, est que c'est excellent même si nous sommes loin de la house habituellement proposée par les deux compères italiens. On a l'impression d'entendre un nouveau morceau réussi (sic) de Stereo MC. A mettre en mode "repeat" !

The holidays starting progessively everywhere in Europe, I propose to take the direction of the south, of Italy for a Milanese escape through the EP of Escape From Milan, transitory name of the two founders of Dance69, Antonello Cusanno and Daniele Filippone. In four years, they succeeded in making a place in the European house scene without having a fixed nickname, using their Dance69 platform to deliver their productions like those of other DJs, from everywhere in he world.

Their first real success was “Havana Loca”, unavoided tribal house track. I felt in love of “Electrik Bet” at the end of one party at Le Rex. And here are the two Italian with a new opus which is really great, with two new productions and a remix. “Vodka & Sex” and “Dirty Motel” are their two new tracks, a dark electro house foll of a powerful bassline. Two bombs to capsize any dancefloor this summer. Even if you can be in Ibiza, Mykonos, Roma, Saint-Tropez or Paris, you will hear inevitably one of these tunes, for the moment in a limited pressing for DJs.

Let's discover the third track which is a remix of The Steve Miller Band, American band of southern-rock'n'roll and psychedelic-blues founded in 1968 in San Francisco which had successes in the cowboys' country in the Seventies. Escape From Milan proposes to revisit the “Macho City”, songs in 1981 which reminds “Notorious” of Duran Duran. The least which I can write is that it is excellent even if we are far from the house usally proposed by the two Italian accomplices. There is the impression to discover a new track of Stereo MC. To put in mode “repeat”!



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Stateless - Prism (2007)






Le mélange trip-hop, rock et abstract hip-hop est né il y a 10 ans grâce aux productions du défunt label Cup Of Tea. Notamment à travers le duo Monk & Canatella qui vient d'annoncer un nouvel album (Bonne nouvelle !), ou plus récemment le dernier album de DJ Shadow et ses penchants pop et rock. Un nouveau venu est Stateless, groupe de pop à la base, basé à Leeds tout comme Kidkanevil (chroniqué il y a quelques semaines), producteur d'abstract hip-hop et connaissance du groupe (tiens tiens !!). De là à penser qu'après Bristol dans les années 90, c'est Leeds qui reprend le flambeau pour les années 2000.

Après deux premiers maxis "Bloodstream" et "Exit", Stateless se positionne en plein post-Radiohead, un pop-rock apocalyptique, autant imprégné par les mélodies faciles comme tout groupe typiquement anglais que par les expérimentations sonores technologiques d'Aphex Twin et autres. Leur premier album sort avec à la production le non moins réputé Jim Abbiss qui s'est occupé entre autre de l'album des Artic Monkeys. Le résultat est autant ambitieux qu'excellent. Les guitares se mêlent à des orchestrations électroniques tantôt dépouillées, tantôt grandioses. On redécouvre l'enchevêtrement entre rock, scratchs (d'un certain DJ Shadow) et breaks abstract hip-hop (de Kidkanevil entre autre) qui donne un aspect transcendant aux compositions de la dernière signature du label berlinois Studio K7. Que vous soyez fans de Radiohead ou Portishead ou Coldplay, vous élirez certainement l'opus "Stateless" d'album de l'année.

L'album démarre par "Prism", un titre sublime, rêveur, épique et intime qui parlera aux âmes de chaque auditeur. Tel ce combat que se livre cette boucle de piano aux rythmes musclés proche de la drum & bass. Magistral.

The trip-hop, rock'n'roll and abstract hip-hop mix was born 10 years ago thanks to the productions of the dead label Cup Of Tea. In particular through the duet Monk & Canatella who has just announced a new album (Good news!), or more recently the last album of DJ Shadow and his pop and rock'n'roll inclinations. A new comer is Stateless, pop band based in Leeds just like Kidkanevil (reviewed a few weeks ago), producer of abstract hip-hop and friend of Stateless. After Bristol in the Nineties, Leeds seems to be the place for the years 2000.

After the 2 first EPs “Bloodstream” and “Exit”, Stateless positions into post-Radiohead, an apocalyptic pop-rock'n'roll, impregnated as much by the easy melodies like any typically English band than by the technological sound experiments of Aphex Twin and others. Their first album releases with the production of the famous Jim Abbiss who was in charge of the Artic Monkeys' album. The result is as much ambitious as excellent. The guitars are involved in electronic orchestrations, sometimes stripped, sometimes imposing. you will rediscover the tangle between rock'n'roll, turntablism (of DJ Shadow) and abstract hip-hop hip-hop (of Kidkanevil) amongst other things which give an transcending aspect to the compositions of the last signature of the Berliner label Studio K7. Even if you are fan of Radiohead or Portishead or Coldplay, you will elect for sure the opus “Stateless” of album of the year 2007.

The album starts by “Prism”, a track, sublime, dreamer, epic, intimate and soulful. Such a fight bewtween a piano loop and muscular drum & bass beats . Masterly.



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Moguai - Ataque (Meat Katie Remix) (2007)






Moguai est une institution en Allemagne. Caché derrière ce pseudo, André Tegeler, installé entre Düsseldorf et Dortmund s'est focalisé sur la musique depuis près de 20 ans exécutant tous les métiers possibles en relation avec cet art : producteur, musicien, organisateur de soirée, DJ et animateur radio.

Depuis le début des années 90, Moguai a réussi à développé un style très personnel et plein d'entertainment croisant techhouse, électro, breaks et pure techno. Incontournable de la scène allemande, il est toujours invité aux grandes manifestations de musique électronique comme le Nature One, le Mayday ou la Loveparade de Berlin. Dès 1998, il se fait remarquer par son hit "The Final" produit avec son ami Phil Fuldner et créa son propre label Punx en 2001 dont la première sortie "The Rock", mélange de techno minimale pour la mélodie et de rock pour la rythmique, fut un énorme succès. A retenir également ses maxis "Get On", "Freaks" sans oublier ses remixes (que je trouve moins intéressants) pour X-Press2, Fischerspooner, 2raumwohnung.

De retour avec un EP qui décape, Moguai présente son "Ataque" qui, quelque soit la version originale, remixée par Guy Gerber ou Meat Katie, est son retour dans le uptempo. Le morceau semble être une excursion dans la nuit tokyoite au reflet dynamique et vif, à l'ambiance noire et urbaine. Quelque soit le titre que vous écouterez de ce maxi, votre âme sera transportée dans ce laboratoire d'avant-garde, piloté par ordinateur. Bienvenue à tous dans une modernité effrayante et si attirante...

Moguai is an institution in Germany. Hidden behind this nickname, Andre Tegeler, installed between Düsseldorf and Dortmund has been focusing his life on music for 20 years carrying out all possible jobs in relation to this art: producer, musician, parties organizer, DJ and radio anemator.

Since the beginning of the Nineties, Moguai succeeded by developing a very personal style full of entertainment crossing techhouse, electro, breaks and pure techno. Impossible to circumvent of the German scene, he is always invited to the great festivals of electronic music such as One Nature, Mayday or Loveparade of Berlin. Since 1998, he is pointed out by his hit “The Final” produced with his friend Phil Fuldner and created his own label Punx in 2001 whose first releas “The Rock”, mixture of minimal techno for the melody and rock'n'roll for the beats, was an enormous success. take attention to his EPs “Get One”, “Freaks” without forgetting his remixes (that I find less interesting) for X-Press2, Fischerspooner, 2raumwohnung.

His come-back with a EP which pickles: Moguai presents his “Ataque” which, some is the original version, remixed ones by Guy Gerber or Meat Katie, is his return in the uptempo style. The track seems to be an excursion in the Tokyo night with a dynamic and sharp reflection, in a black and urban atmosphear. No matter the track version you will listen to, your soul will be transported in this laboratory of avant-garde, controlled by computer. Welcome in an modernity alarming and so attracting…



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Kiddus I - Graduation In Zion (2007)






Le reggae est rentré dans ma vie à travers un film culte "Rockers", sorti en 1976. Une bande-son qui me paraissait incroyable à l'époque. Parmi les acteurs mais également chanteurs de cette BO, un certain Kiddus I, né Frank Dowding en 1944, avait retenu mon attention. Disparu depuis les années 80 et 90, j'hésitais à l'imaginer dans une maison en Jamaique, fumant paisiblement un joint ou dans un cercueil à la suite d'un règlement de compte de quartier à Kingston.

Eh bien grosse erreur car Kiddus I est là et bien là. Pour preuve, il vient d'entamer une tournée mondiale, invité dans de nombreux de festivals. Cette renaissance, nous la devons en partie au label japonais Dub Store qui nous replonge dans les archives Kiddus I qui signa d'incroyables morceaux roots et engagés dans les années 70. On retrouve ainsi des morceaux fantastiques tels que "Security In The Streets", "Too Fat", "Salvation" ou encore "Love Child", des perles aux riddims cultes dont joués par les mythiques Wailers.

Mais son meilleur morceau reste indéniablement "Graduation In Zion" qui était sur la BO du film Rockers. De structure classique de l'époque, batterie-basse-guitare-orgue, ce titre est plein de convictions, de fiertés et gagne vos louanges sans compromis. Un titre majeur pour moi en tous les cas.

The reggae entered in my life through a worship movie “Rockers”, released in 1976. A soundtrack which appeared incredible to me at the time. Among the actors but also singers of this album, a certain Kiddus I, Frank Dowding born in 1944, had held my attention. Disappeared in the Eighties and Nineties, I hesitated to imagine him in a house in Jamaica, peacefully smoking a joint or in a coffin following a district guns battle in Kingston.

What a mistake ! Kiddus I is alive and still there. For proof, he starts a worldwide musical trip, guest in many festivals. This rebirth, we partly owe it with the Japanese label Dub Store which offers us to (re)discover in the archives of Kiddus I who signed incredible roots and engaged tracks in the Seventies. One thus finds fantastic songs such as “Security In The Streets”, “Too Fat”, “Salvation” or “Love Child”, true pearls with anthem riddims of which somes were played by the mythical Wailers.

But his best song remains unquestionably “Graduation In Zion” which was on the soundtrack of "Rockers" movie. In traditional structure of the time, battery-bass-guitar-organ, this track is full of convictions, prides and gains your praises without compromise. A major tune for me in all cases.



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PODCAST : Rom1 - Summer 2k7 (2007)

L'été a démarré (pas encore sur Paris !), il méritait bien une bande-son. Prenez la route, Jack, flanez aux quatre coins du globe et revenez-moi au plus vite...

The summer has just started (not yet in Paris!), it deserved a soundtrack. So hit the road Jack, wander worldwide and come back to me closer...

Download Summer 2k7

Playlist :
01 - Hekeb Reddy - Hit The Road, Jack
02 - Mash Up Pressure - Blind Buy Rafsanjani
03 - Bronx Dogs - Tribute To Jazzy Jay
04 - The Visioneers - Funkbox
05 - Lee Douglas - Our Song (Extended Mix 99)
06 - Dubben - Dubbicho
07 - Magic Fly - Coming Up To The Beat
08 - Tanya Stephens - Let It Go Girl
09 - Gus Gus - Hold You (Hermigervill Remix)
10 - James Amato & Nate Bowen - Disco Oops
11 - Justice - D.A.N.C.E. (Eli & Diplo Mix)
12 - Barbara Tucker - Beautiful People
13 - H2O - Living For The Future (Richard Earnshaw Vocal Mix)
14 - Trackheads - Kompakt
15 - Kurd Maverick - Let's Work
16 - Very Nice People - I'll Make You High (Original Mix)
17 - Mustafa - Por Causa De Voce Menina (Leo Cuenca Vocal Mix)
18 - Roman Salzger - Lollipop Machine (Original Mix)
19 - Ben Westbeech - Get Closer

Enjoy



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Le duo français Outlines composé de Irfane et son meilleur pote, Jerome "Slim" Hadey est voué à se faire une belle place dans le gotha musical européen. Deux bidouilleurs passionnés, deux inconditionnels de musique (notamment de jazz et de hip-hop) et de sampling, qui sont au centre d'un buzz justifié. L'album sort, alors déception ou confirmation ?

Rencontrés en 2002, les membres Outlines ont un parcours aussi incroyable que hasardeux voire chanceux. Un sample fantastique de Sarah Vaugahn sera la base de leur premier titre "Just A Lil' Lovin' ", morceau d'acid-jazz d'une beauté et d'un feeling incroyables. Ce morceau leur ouvre les portes du label de Jazzonova, Sonar Kollektiv. S'en suivent quelques maxis, des remix dont le très remarqué "Lucky Boy" de DJ Mehdi. L'album "Our Lives Are Too Short" vient de sortir avec une production musicale, des arrangements ultra-léchés et s'avère aussi ambitieux qu'abouti, aussi varié que de qualité. Outlines déroule un hip-hop funky du 3ème millénaire avec des accents de broken beat et surtout un sens de la mélodie bien rare en ces temps. "How It Should Be Done" rappellera les productions de Marc Ronson et Amy Winehouse. Aux côtés d'Irfane qui pousse la chansonnette, vous découvrirez des featurings de RZA du Wu-Tang Clan (rien que cela) sur "Now That I’m Free" et Abl al Malik sur "Too Much To Ask". Mais aussi les amis d'Outlines, le groupe français Beat Assaillant qui évolue dans un univers proche, de nu-jazz et hip-hop, invités sur deux titres très réussis "Show Me" et "Waiting In Line". Jetez-vous dessus, vous ne serez pas déçus.

Les deux compères ont un don pour capter l'attention auditive exploitant aussi bien des samples accrocheurs dès la première seconde que des subtilités quelles soit rythmiques, mélodiques, sonores ou techniques. "Listen To The Drums (Clignancourt Edit)" est un mélange de toutes ces subtilités où un synthétiseur vrombissant appuie l'hypnose de tous les kicks et toms utilisés pour un break imparable. Fascinant !

The French duet Outlines founded by Irfane and his best friend, Jérôme “Slim” Hadey is dedicated to be at the top of the European musical scene. Two impassioned do-it-yourselfers, two music lovers (in particular of jazz and hip-hop) and sampling lovers, who are in the center of a justified buzz. Their album has just benn released, then disappointment or confirmation?

Met in 2002, the Outlines members have a course as incredible as hazardous even lucky. A fantastic sample of Sarah Vaugahn will be the base of their first track “Just A Lil' Lovin' ”, an acid-jazz song of an incredible beauty and feeling. This track opens to them the doors of the label of Jazzonova, Sonar Kollektiv. Some EPs are followed from there, and remixes of which the very noticed “Lucky Boy” of DJ Mehdi. The album “Our Lives Are Too Short” has just released with a great musical production, some ultra-licked arrangements and is as ambitious as succeeded, as varied as of quality. Outlines unrolls a 3rd millenium hip-hop funky with accents of breakbeat and especially a smell of a quite rare melody talent nowadays. “How It Should Be Done” will remind you the productions of Marc Ronson and Amy Winehouse. At the sides of Irfane who sings too, you will discover some featurings of RZA from Wu-Tang Clan on “Now That I'm Free” and Abl Al Malik on “Too Much To Ask”. But also friends of Outlines, the French band beat Assaillant who evolves in a close universe, naked-jazz mixed with hip-hop, and features on two successful songs “Show Me” and “Waiting In Line”. Take “Our Lives Are Too Short”, you will not be disappointed.

The two accomplices have a talent to collect the auditive attention as well exploiting hookers samples as subtleties which can be rhythm, melody, sound or technics. “Listen To The Drums (Clignancourt Edict)” is a mixture of all these subtleties where a humming synthetizer supports the hypnosis of all kicks and toms used for a unbelievable breaks. Fascinating!



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The Go! Team - Grip Like A Vice (2007)






The Go! Team est une vraie équipe où chacun a un rôle bien défini, où des transferts peuvent être opérés comme au football, où les nationalités sont diverses. Ian Parton, Sam Dook, Chi "Ky" Fukami Taylor, Kaori Tsuchida remplacé par Silke Steidinger, Jamie Bell et Ninja donnent un bel exemple de parité avec 3 filles dont la chanteuse et 3 garçons.

Au départ, the Go! Team était un projet solo de Ian Parton qui sortit un premier EP "Get It Together" en 2000, que remarqua le mythique présentateur radio John Peel. Le premier album de "Thunder, Lightning, Strike" sort en 2004, sur le label Memphis Industries. Il reçut un excellent accueil critique avec même une nomination aux Mercury Music Prize. Composé de nombreux morceaux instrumentaux, des extraits de cet album ont souvent figurés dans des publicités ou émissions de télévisions. Avec 2 batteurs (!), The Go! Team créé un mélange de beats hip-hop, de samples, de guitares et de chants, sous l'égidé d'un funk des années 70 et d'une énergie débordante. Un nouvel album est annoncé pour bientôt, heureusement pour nous faire patienter un premier maxi est déjà disponible.

"Grip Like A Vice" est un morceau typique de The Go! Team : relevé et joyeux. Toujours à base de samples, de breaks saccadés et puissants, ça saccade tel un funk, crade et euphorique ! C'est si bon, le vice...

The Go! Team is like a soccer team where each player has a defined role, where transfers can be operated, where nationalities are various. Ian Parton, Sam Dook, Chi “Ky” Fukami Taylor, Kaori Tsuchida replaced by Silke Steidinger, Jamie Bell and Ninja give a beautiful example of parity with 3 girls and 3 boys.

At the beginning, the Go! Team was a solo project of Ian Parton who released a first EP “Get It Together” in 2000, noticed by the mythical radio BBC John Peel. The first album “Thunder, Lightning, Strike” released in 2004, on the label Memphis Industries. It had excellent critics with a nomination in Mercury Music Prize. Composed of many instrumental tracks, couple of tracks appeared in ads or TV shows. With 2 beaters (!), The Go! Team created a mixture of hip-hop beats, of samples, guitars, in an universe of a Seventies funk and an overflowing energy. A new album is announced for soon, fortunately to make us have patience a first EP is available.

“Grip Like A Vice” is a typical track of The Go! Team: uptempo and merry. Always full of samples, of jerked and powerful breaks, it jerks such a euphoriant and dirty funk mixed with breakbeat! Vice is so good…



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Alors que les White Stripes viennent de sortir leur nouvel album, une formation similaire issue de Brighton en Angleterre débarque. Encore un couple, Steven Ansell et Laura-Mary Carter dont les rôles sont inversés, elle à la guitare et au chant, lui à la batterie. Leur nom de scène : Blood Red Shoes, en référence aux chaussures blanches couvertes du sang de Ginger Rodgers qui, selon une histoire vraie, s’est abîmé les pieds jusqu’à la torture à force de répéter la même prise !
Les Blood Red Shoes font donc du rock mais contrairement aux White Stripes, leurs références ne sont pas le blues mais la pop (Pixies), le garage, le punk et la disco house (The Rapture). Suite à leur rencontre en 2005, ils enchaînent cinq singles (sur cinq labels différents) qui s'avéraient prometteurs : "Victory For The Magpie", "You Bring Me Down", "Stitch Me Back ","ADHD" et surtout "It's Getting Boring By The Sea" qui est de loin le meilleur. L'écriture est plus racée, la production plus léchée ; bref ils se bonifient au fil des sorties avec toujours le même objectif, faire dancer les gens. Vivement leur premier album !
Le morceau "It's Getting Boring By The Sea" est un cri de désespoir, de lassitude du temps où il vivaient au bord de la mer, dans un Brighton exposé au vent, étriqué et trop sobre pour fantasmer. Pour répondre à l'ennui balnéaire, les Blood Red Shoes utilisent toute leur rage sur ce titre, proche des productions brésiliennes CSS et Bonde Do Role. Aucun doute qu'il parviendront à sortir de Brighton et partir à la conquête du monde.
Whereas White Stripes have just released their new album, a similar formation coming from Brighton in the UK appears. Still a couple, Steven Ansell and Laura-Mary Carter whose roles are reversed (she is the singer and guitar player, he is the drummer). The name of the band : Blood Red Shoes, in reference to the white shoes covered of the blood of Ginger Rodgers who, according to a true story, hurted his feet by repeat the same scene!
Blood Red Shoes thus make rock'n'roll but contrary to White Stripes, their references are not blues but the pop music (Pixies), garage, punk and disco music (The Rapture). Following their meeting in 2005, they released five EP (out on five different labels) which were promising: “Victory For The Magpie”, “You Bring Me Down”, “Stitch Me Back”, “ADHD” and especially “It's Getting Boring By The Sea” which is the best by far. The lyrics are more raced, the production more licked ; in short they improve their level after each exit with always the same objective : to make people dancing. Waiting for their first album!
The track “It's Getting Boring By The Sea” is a cry of despair when they lived at the seaside, in a Brighton exposed to the wind, skimped and too sober for fantasms. To answer the balneal trouble, Blood Red Shoes use all their rage on this song, near to the Brazilian productions CSS and Bonde Do Role. No doubt that it will manage to leave Brighton, and to leave to the conquest the world.



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The Chemical Brothers - Clip Kiss (2007)






Les deux frères chimistes anglais sont de retour avec un sixième album "We Are The Night". Inutile de présenter les Chemical Brothers qui excitent les amateurs de gros sons, de beats contagieux et d'un psychédélisme jouissif. Leurs expériences musicales faites à base de d'éprouvettes techno et de pipettes breakbeat leurs permettent d'appréhender aujourd'hui une direction futuriste d'une disco robotisée et sombre.

L'album est loin d'être incroyable malgré une électro euphorisante. Les collaborations masquent une certaine faiblesse de leurs compositions. Fatlip, Willy Mason, Midlake et Ali Love sauvent les meubles du bunker londonien dans lequel les Chemical Brothers s'étaient enfermés. Le premier single "Do It Again" est à l'image de l'album, à la fois accrocheur et en même temps malheureusement trop lisse. Un coup de coeur malgré tout pour "All Rights Reversed" avec en featuring The Klaxons, de la pure pop anglaise sucrée actuelle. Reste à les voir en live car ils ont gardé tout leur talent pour mettre le feu. C'est déjà cela de sauver !

Tom Rowlands et Ed Simons ont encore des ressources, une tonne de titres qui valent le détour malgré tout. C'est du côté des face B des différentes versions du single "Do It Again" qu'il faut se pencher. Le morceau "Clip Kiss" est acid vous replongeant dans l'électro des années 90. Tel un baiser démoniaque...

The two English chemists brothers are back with a sixth album “We Are The Night”. Useless to present Chemical Brothers who excite all fans of big sounds, of happy, contagious and pleasure psychedelism. Their musical experiments made of techno test-tubes and breakbeat pipets allow them to apprehend a futuristic direction of a daerk robotized disco music.

The album is far from being incredible in spite of an euphoriant electro music. Featurings mask a real weakness of their compositions. Fatlip, Willy Mason, Midlake and Ali Love save the tracks coming from the London bunker in which Chemical Brothers had been locked up. First EP “Do It Again” is an example of the album, at the same time hooker and unfortunately too smooth. Special mention for “All Rights Reversed” with a featuring of The Klaxons, a pure English nowadays sweet pop song. Remain to see them in live 'cause they kept all their talent to put fire on the dancefloor.

Tom Rowlands and Ed Simons still have resources, a ton of tracks which are still really good and interesting. For example, a b-side of one of the various versions of EP “Do It Again”. The track “Clip Kiss ” is acid transporting you in a Nineties techno. Such a deviled kiss…



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VIDEO : Daft Punk's Clip in Sign Language

Simplicité et originalité : dans ce remix de clip-vidéo de Daft Punk, une danse des mains et un feutre suffisent pour se faire remarquer. Chapeau !

Simplicity and originality : In this remix of Daft Punk's music video, a dance of the hands and a felt are enough to be pointed out. Congrats!



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Example - I Don't Want To (2007)






Example vient de Fulham en Angleterre. C'est un nouvel anglais qui fait du hip-hop, façon The Streets, avec lequel il partage une écriture pleine d'humour et qui a un faux air de Mika. Bref un nouveau venu qui vaut le détour.

Après quelques maxis de hip-hop typiquement blanc et british, Example a signé sur le label Beats, d'un certain Mike Skinner, alias The Streets (tiens tiens !). En attendant une sortie d'un album encore non précisée, on peut découvrir "I Don't Want To", véritable tranche de vie londonienne. Le sommaire de ce conte moderne urbain : les filles, les drogues, la drague, les pizza hut... C'est d'une drôlerie sans finesse et sans vulgarité. A cela vous rajoutez un excellent sample de Muddy Waters pour bien enregistrer la mélodie et un clip explicite (ci-dessous) pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais.

Example comes from Fulham, UK. He is a new English white MC, as The Streets, they share the humour in their lyrics and looks like the singer Mika. In short a new comer I suggest to discover.

After some typically British and white hip-hop EPs, Example signed on the label Beats, of a certain Mike Skinner, aka The Streets. While waiting for an album still not finished, you can discover “I Don't Want To”, a realistic description of London life. The synopsis of this urban modern tale : girls, drugs, dredger, pizza express… It is a absolutely drolery without smoothness and vulgarity. You add an excellent sample of Muddy Waters for reminding easier the melody and an explicit music video for those who don't understand English well.



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