Noisia - Yellow Brick (2007)






Quand 3 hollandais sont perdus dans un bourg, loin des microcosmes musicaux, il faut bien les occuper. Ce sera la musique et rien d'autre. Captivés par les travaux de Ed Rush et Optical, les 3 amis se partagent les rôles d'ingénieurs du son et de musiciens. Thijs De Vlieger, Nik Roos et Martijn Van Sonderen se décident de créer leur propre son afin de sortir du lot de toutes les productions Drum & Bass et faire de Noisia, le nom du trio, une machine de guerre qui leur ouvrira les portes de l'empire du milieu musical.

Facile voire évident d'adorer leurs productions, difficile également de les ignorer, les trois compères se sont rapidement intégrés, se retrouvant à collaborer avec quelques pointures de la Drum & Bass tels que Aquasky, Amon Tobin (un honneur pour eux, dixit Noisia), Pendulum, à inviter quelques featurings de renom comme le rappeur américain KRS One et à remixer quelques tubes ("King Of The Bongos" de Manu Chao, "Put Your Hands Up For Detroit" de Fedde Le Grand...). Il se dégage systématiquement de leurs productions une énergie folle et Noisia en a fait sa marque de fabrique, décidant de ne pas se limiter à la Drum & Bass et de créer leur propre label, Division Recordings, pour sortir leurs opus qu'ils soient house, electro ou breakbeat.

Et "Yellow Brick" est le premier EP dont le morceau éponyme est un modèle d'électroclash. Le son y est saturé, virevoltant et la montée progressive jouissive. Un titre narcotique, hallucinant et imparable.

When 3 Dutch guys are lost in a borough, far from musical microcosms, they are looking for an occupation. It will be the music and anything else. Captivated by works of Ed Rush and Optical, the three friends shared the roles of sound engineers and musicians. Thijs De Vlieger, Nik Roos and Martijn Van Sonderen decided to create their own sound in order to outlet a batch of all Drum & Bass productions and to make of Noisia, the name of the trio, a war machine which will open to them the doors of the musical empire.

Easy to adore their productions, difficult also to ignore them, the three accomplices were quickly integrated, finding themselves to collaborate with some Drum & Bass stars such as Aquasky, Amon Tobin (an honor for them, said Noisia) and Pendulum, to invite some famous featurings such as American rappor KRS One and to remix some famous tracks (“King Of The Bongos” of Manu Chao, “Could Your Hands Up For Detroit” of Fedde Le Grand…). It systematically releases from their productions an insane energy which becomes a trademark of Noisia who decided not to limit to Drum & Bass music and to created their own label, Division Recordings, to outlet their EPs which can be house, electro music or breakbeat.

And “Yellow Brick” is the first EP of which the track "Yellow Brick" is a model of electroclash. The sound is saturated , circling and the progessive rise is so brilliant. A narcotic and incredible song really unstoppable.



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Blaqstarr - Automatic Lover (2007)






La musique Club Baltimore popularisée par Diplo, Spank Rock et autres est née d'une passion originelle qui intègre autant le hip-hop que le rock indé, l'électro et les expérimentations sonores, techniques... Le concept de base restant de reprendre ou sampler un titre en y accélérant le tempo. Une créativité incroyable en résulte autant que de l'énergie que ce style dégage.

Le duo de Blaqstarr a une place légèrement atypique dans cette scène de Baltimore développant volontairement une musique plus soul, plus violente, résolument futuriste et surtout rock, "Black Rock" comme le précise Charles, un des deux fondateurs, rassemblant noirs et blancs sous le même drapeau, déambulant sur des morceaux saccadés et piquants. C'est donc logiquement que Blaqstarr signe sur le label Mad Decent de Diplo et travaille sur l'album à venir de Mia qui s'est entouré des meilleurs producteurs du moment (Timbaland, Diplo, Switch... Mais j'y reviendrai dans une prochaine chronique). Leur nouveau maxi "Supastarr" recelle de joyaux fidèles à leurs goûts et valeurs. Commençons par l'Afrique et ses rythmiques ensorcelantes sur "Supastarr", un arrêt par Los Angeles, sa violence et ses pistolets qui forment la base mélodique et rythmiques de "Tote It", puis direction le Sud, le Dirty South et son jeu de construction, déconstruction vocale sur "Shake It To The Ground". A vous découvrir les autres destinations.

J'ai surtout été impressionné par "Automatic Lover" car il est extrêmement rare dans le hip-hop d'être hypnotisé autant. Ces boucles vocales engouffrées dans ces filtres de reverb vous habillent, déshabillent sans que vous ne puissiez réagir. Ce lover envoûte. Ne cherchez pas à résister, c'est automatique...

The club music from Baltimore popularized by Diplo, Spank Rock and some others was born from an original passion which integrates hip-hop as much as the independant rock'n'roll, electro music and sounds, technical experiments… The basic concept remaining to play or to sample a track and accelerating the tempo. An incredible creativity results from it as much as energy that this style releases.

The duet of Blaqstarr has voluntarily a place slightly atypical in this scene of Baltimore developing a music more soul, more violent, resolutely futuristic and especially rock, “Black Rock”, specifies Charles, one of the two founders, gathering black and white under the same flag, sauntering on jerked and prickled tunes. It is thus logically that Blaqstarr signed on the label of Diplo, Mad Decent, and worked on the next album of Mia who was surrounded of the best producers of the moment (Timbaland, Diplo, Switch. But I will talk about it there in a forthcoming review). Their new EP “Supastarr” gets some faithful jewels to their tastes and values. Let us start with Africa and its bewitching rhythmics on “Supastarr”, a stop at Los Angeles, its violence and its guns which are used as a sample for the melody and beats on “Tote It”, then direction the South, Dirty South and its building and unbuilding vocal set on “Shake It To The Ground”. Then discover the other destinations.

I was especially impressed by “Automatic Lover” because it is extremely rare in the hip-hop to be so hypnotizing. These vocal loops worked in ful reverb filters wear and strip you who can't react. This lover bewitchs you. Do not seek to resist, it is "Automatic"…



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Pour profiter de l'été, rien de mieux que de se mettre en fond sonore du reggae. Le sable, la mer, le rhum... et une mix dédié aux reprises de standards et morceaux cultes à la sauce jamaicaine. Faites tourner !!!

To enjoy summer, the best music to listen is reggae. Sand, sea, rhum... and a mix dedicated to versions and bootlegs of anthems songs in jamaican music style. Pass it !!!

Download Reggae Versions & Bootlegs (Full Mix)

Download Reggae Versions & Bootlegs (Separate Tracks)

Playlist :
01 - Jamaican Blues Brothers - Intro
02 - The Rolling Stones - Miss You
03 - Bob Dylan - House Of Rising Sun
04 - Black Street Boys - No Diggity
05 - White Stripes - Seven Nation Army
06 - Lil' Kim - Lighters Up
07 - Madonna - Music
08 - Michael Jackson - Don't Stop 'Til You Get Enough
09 - Nicole Willis - Feeling Free
10 - The Temptations - Papa Was A Rolling Stone
11 - Al Green - Here I Am Baby
12 - Michael Jackson - Billie Jean
13 - The Beatles - Don't Let Me Down
14 - Serge Gainsbourg - Je T'Aime... Moi Non Plus
15 - The Rolling Stones - Satisfaction
16 - Snoop Dogg - Drop It Like It's Hot
17 - America - Horse With No Name
18 - Beenie Man - Trick Me Twice
19 - David Bowie - Let's Dance
20 - Reel 2 Real - I Like To Move It
21 - The Beatles - Yesterday
22 - The Pharcyde - Passin' Me By

Enjoy



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Les vacances s'étant progressivement installées un peu partout en Europe, je vous propose de prendre la direction du sud, de l'Italie pour une escapade milanaise à travers le maxi d'Escape From Milan, nom éphémère des deux fondateurs de Dance69, Antonello Cusanno et Daniele Filippone. En quatre ans, ils ont réussi à se faire une place dans la scène house européenne sans avoir un nom de scène fixe, se servant de leur plate-forme Dance69 pour jeter à la mer leurs productions ainsi que celles d'autres DJs, qu'ils soient anglais, américains...

Leur premier vrai succès est "Havana Loca", titre house tribal imparable. J'avais accroché sur "Electrik Bet" à l'issue d'une soirée au Rex. Et voilà les deux italiens avec un nouveau maxi qui vaut le détour, avec deux nouvelles productions et un remix. "Vodka & Sex" et "Dirty Motel" sont leurs deux titres, une house électro plutôt sombre toujours accompagnée d'une ligne de basse puissante. Deux vraies bombes pour faire chavirer la piste de danse cet été. Que vous soyez à Ibiza, Mykonos, Rome, Saint-Tropez ou Paris, vous entendrez forcément un de leurs titres, pour l'instant limités à un pressage pour DJ.

Reste le troisième morceau qui est un remix du The Steve Miller Band, groupe américain de southern-rock et de psychedelic-blues créé en 1968 à San Francisco qui eut son succès aux pays des cowboys dans les années 70. Escape From Milan propose de revisiter la "Macho City", morceau de 1981 de la trempe du "Notorious" de Duran Duran. Le moins que je puisse écrire, est que c'est excellent même si nous sommes loin de la house habituellement proposée par les deux compères italiens. On a l'impression d'entendre un nouveau morceau réussi (sic) de Stereo MC. A mettre en mode "repeat" !

The holidays starting progessively everywhere in Europe, I propose to take the direction of the south, of Italy for a Milanese escape through the EP of Escape From Milan, transitory name of the two founders of Dance69, Antonello Cusanno and Daniele Filippone. In four years, they succeeded in making a place in the European house scene without having a fixed nickname, using their Dance69 platform to deliver their productions like those of other DJs, from everywhere in he world.

Their first real success was “Havana Loca”, unavoided tribal house track. I felt in love of “Electrik Bet” at the end of one party at Le Rex. And here are the two Italian with a new opus which is really great, with two new productions and a remix. “Vodka & Sex” and “Dirty Motel” are their two new tracks, a dark electro house foll of a powerful bassline. Two bombs to capsize any dancefloor this summer. Even if you can be in Ibiza, Mykonos, Roma, Saint-Tropez or Paris, you will hear inevitably one of these tunes, for the moment in a limited pressing for DJs.

Let's discover the third track which is a remix of The Steve Miller Band, American band of southern-rock'n'roll and psychedelic-blues founded in 1968 in San Francisco which had successes in the cowboys' country in the Seventies. Escape From Milan proposes to revisit the “Macho City”, songs in 1981 which reminds “Notorious” of Duran Duran. The least which I can write is that it is excellent even if we are far from the house usally proposed by the two Italian accomplices. There is the impression to discover a new track of Stereo MC. To put in mode “repeat”!



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Stateless - Prism (2007)






Le mélange trip-hop, rock et abstract hip-hop est né il y a 10 ans grâce aux productions du défunt label Cup Of Tea. Notamment à travers le duo Monk & Canatella qui vient d'annoncer un nouvel album (Bonne nouvelle !), ou plus récemment le dernier album de DJ Shadow et ses penchants pop et rock. Un nouveau venu est Stateless, groupe de pop à la base, basé à Leeds tout comme Kidkanevil (chroniqué il y a quelques semaines), producteur d'abstract hip-hop et connaissance du groupe (tiens tiens !!). De là à penser qu'après Bristol dans les années 90, c'est Leeds qui reprend le flambeau pour les années 2000.

Après deux premiers maxis "Bloodstream" et "Exit", Stateless se positionne en plein post-Radiohead, un pop-rock apocalyptique, autant imprégné par les mélodies faciles comme tout groupe typiquement anglais que par les expérimentations sonores technologiques d'Aphex Twin et autres. Leur premier album sort avec à la production le non moins réputé Jim Abbiss qui s'est occupé entre autre de l'album des Artic Monkeys. Le résultat est autant ambitieux qu'excellent. Les guitares se mêlent à des orchestrations électroniques tantôt dépouillées, tantôt grandioses. On redécouvre l'enchevêtrement entre rock, scratchs (d'un certain DJ Shadow) et breaks abstract hip-hop (de Kidkanevil entre autre) qui donne un aspect transcendant aux compositions de la dernière signature du label berlinois Studio K7. Que vous soyez fans de Radiohead ou Portishead ou Coldplay, vous élirez certainement l'opus "Stateless" d'album de l'année.

L'album démarre par "Prism", un titre sublime, rêveur, épique et intime qui parlera aux âmes de chaque auditeur. Tel ce combat que se livre cette boucle de piano aux rythmes musclés proche de la drum & bass. Magistral.

The trip-hop, rock'n'roll and abstract hip-hop mix was born 10 years ago thanks to the productions of the dead label Cup Of Tea. In particular through the duet Monk & Canatella who has just announced a new album (Good news!), or more recently the last album of DJ Shadow and his pop and rock'n'roll inclinations. A new comer is Stateless, pop band based in Leeds just like Kidkanevil (reviewed a few weeks ago), producer of abstract hip-hop and friend of Stateless. After Bristol in the Nineties, Leeds seems to be the place for the years 2000.

After the 2 first EPs “Bloodstream” and “Exit”, Stateless positions into post-Radiohead, an apocalyptic pop-rock'n'roll, impregnated as much by the easy melodies like any typically English band than by the technological sound experiments of Aphex Twin and others. Their first album releases with the production of the famous Jim Abbiss who was in charge of the Artic Monkeys' album. The result is as much ambitious as excellent. The guitars are involved in electronic orchestrations, sometimes stripped, sometimes imposing. you will rediscover the tangle between rock'n'roll, turntablism (of DJ Shadow) and abstract hip-hop hip-hop (of Kidkanevil) amongst other things which give an transcending aspect to the compositions of the last signature of the Berliner label Studio K7. Even if you are fan of Radiohead or Portishead or Coldplay, you will elect for sure the opus “Stateless” of album of the year 2007.

The album starts by “Prism”, a track, sublime, dreamer, epic, intimate and soulful. Such a fight bewtween a piano loop and muscular drum & bass beats . Masterly.



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Moguai - Ataque (Meat Katie Remix) (2007)






Moguai est une institution en Allemagne. Caché derrière ce pseudo, André Tegeler, installé entre Düsseldorf et Dortmund s'est focalisé sur la musique depuis près de 20 ans exécutant tous les métiers possibles en relation avec cet art : producteur, musicien, organisateur de soirée, DJ et animateur radio.

Depuis le début des années 90, Moguai a réussi à développé un style très personnel et plein d'entertainment croisant techhouse, électro, breaks et pure techno. Incontournable de la scène allemande, il est toujours invité aux grandes manifestations de musique électronique comme le Nature One, le Mayday ou la Loveparade de Berlin. Dès 1998, il se fait remarquer par son hit "The Final" produit avec son ami Phil Fuldner et créa son propre label Punx en 2001 dont la première sortie "The Rock", mélange de techno minimale pour la mélodie et de rock pour la rythmique, fut un énorme succès. A retenir également ses maxis "Get On", "Freaks" sans oublier ses remixes (que je trouve moins intéressants) pour X-Press2, Fischerspooner, 2raumwohnung.

De retour avec un EP qui décape, Moguai présente son "Ataque" qui, quelque soit la version originale, remixée par Guy Gerber ou Meat Katie, est son retour dans le uptempo. Le morceau semble être une excursion dans la nuit tokyoite au reflet dynamique et vif, à l'ambiance noire et urbaine. Quelque soit le titre que vous écouterez de ce maxi, votre âme sera transportée dans ce laboratoire d'avant-garde, piloté par ordinateur. Bienvenue à tous dans une modernité effrayante et si attirante...

Moguai is an institution in Germany. Hidden behind this nickname, Andre Tegeler, installed between Düsseldorf and Dortmund has been focusing his life on music for 20 years carrying out all possible jobs in relation to this art: producer, musician, parties organizer, DJ and radio anemator.

Since the beginning of the Nineties, Moguai succeeded by developing a very personal style full of entertainment crossing techhouse, electro, breaks and pure techno. Impossible to circumvent of the German scene, he is always invited to the great festivals of electronic music such as One Nature, Mayday or Loveparade of Berlin. Since 1998, he is pointed out by his hit “The Final” produced with his friend Phil Fuldner and created his own label Punx in 2001 whose first releas “The Rock”, mixture of minimal techno for the melody and rock'n'roll for the beats, was an enormous success. take attention to his EPs “Get One”, “Freaks” without forgetting his remixes (that I find less interesting) for X-Press2, Fischerspooner, 2raumwohnung.

His come-back with a EP which pickles: Moguai presents his “Ataque” which, some is the original version, remixed ones by Guy Gerber or Meat Katie, is his return in the uptempo style. The track seems to be an excursion in the Tokyo night with a dynamic and sharp reflection, in a black and urban atmosphear. No matter the track version you will listen to, your soul will be transported in this laboratory of avant-garde, controlled by computer. Welcome in an modernity alarming and so attracting…



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Kiddus I - Graduation In Zion (2007)






Le reggae est rentré dans ma vie à travers un film culte "Rockers", sorti en 1976. Une bande-son qui me paraissait incroyable à l'époque. Parmi les acteurs mais également chanteurs de cette BO, un certain Kiddus I, né Frank Dowding en 1944, avait retenu mon attention. Disparu depuis les années 80 et 90, j'hésitais à l'imaginer dans une maison en Jamaique, fumant paisiblement un joint ou dans un cercueil à la suite d'un règlement de compte de quartier à Kingston.

Eh bien grosse erreur car Kiddus I est là et bien là. Pour preuve, il vient d'entamer une tournée mondiale, invité dans de nombreux de festivals. Cette renaissance, nous la devons en partie au label japonais Dub Store qui nous replonge dans les archives Kiddus I qui signa d'incroyables morceaux roots et engagés dans les années 70. On retrouve ainsi des morceaux fantastiques tels que "Security In The Streets", "Too Fat", "Salvation" ou encore "Love Child", des perles aux riddims cultes dont joués par les mythiques Wailers.

Mais son meilleur morceau reste indéniablement "Graduation In Zion" qui était sur la BO du film Rockers. De structure classique de l'époque, batterie-basse-guitare-orgue, ce titre est plein de convictions, de fiertés et gagne vos louanges sans compromis. Un titre majeur pour moi en tous les cas.

The reggae entered in my life through a worship movie “Rockers”, released in 1976. A soundtrack which appeared incredible to me at the time. Among the actors but also singers of this album, a certain Kiddus I, Frank Dowding born in 1944, had held my attention. Disappeared in the Eighties and Nineties, I hesitated to imagine him in a house in Jamaica, peacefully smoking a joint or in a coffin following a district guns battle in Kingston.

What a mistake ! Kiddus I is alive and still there. For proof, he starts a worldwide musical trip, guest in many festivals. This rebirth, we partly owe it with the Japanese label Dub Store which offers us to (re)discover in the archives of Kiddus I who signed incredible roots and engaged tracks in the Seventies. One thus finds fantastic songs such as “Security In The Streets”, “Too Fat”, “Salvation” or “Love Child”, true pearls with anthem riddims of which somes were played by the mythical Wailers.

But his best song remains unquestionably “Graduation In Zion” which was on the soundtrack of "Rockers" movie. In traditional structure of the time, battery-bass-guitar-organ, this track is full of convictions, prides and gains your praises without compromise. A major tune for me in all cases.



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PODCAST : Rom1 - Summer 2k7 (2007)

L'été a démarré (pas encore sur Paris !), il méritait bien une bande-son. Prenez la route, Jack, flanez aux quatre coins du globe et revenez-moi au plus vite...

The summer has just started (not yet in Paris!), it deserved a soundtrack. So hit the road Jack, wander worldwide and come back to me closer...

Download Summer 2k7

Playlist :
01 - Hekeb Reddy - Hit The Road, Jack
02 - Mash Up Pressure - Blind Buy Rafsanjani
03 - Bronx Dogs - Tribute To Jazzy Jay
04 - The Visioneers - Funkbox
05 - Lee Douglas - Our Song (Extended Mix 99)
06 - Dubben - Dubbicho
07 - Magic Fly - Coming Up To The Beat
08 - Tanya Stephens - Let It Go Girl
09 - Gus Gus - Hold You (Hermigervill Remix)
10 - James Amato & Nate Bowen - Disco Oops
11 - Justice - D.A.N.C.E. (Eli & Diplo Mix)
12 - Barbara Tucker - Beautiful People
13 - H2O - Living For The Future (Richard Earnshaw Vocal Mix)
14 - Trackheads - Kompakt
15 - Kurd Maverick - Let's Work
16 - Very Nice People - I'll Make You High (Original Mix)
17 - Mustafa - Por Causa De Voce Menina (Leo Cuenca Vocal Mix)
18 - Roman Salzger - Lollipop Machine (Original Mix)
19 - Ben Westbeech - Get Closer

Enjoy



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Le duo français Outlines composé de Irfane et son meilleur pote, Jerome "Slim" Hadey est voué à se faire une belle place dans le gotha musical européen. Deux bidouilleurs passionnés, deux inconditionnels de musique (notamment de jazz et de hip-hop) et de sampling, qui sont au centre d'un buzz justifié. L'album sort, alors déception ou confirmation ?

Rencontrés en 2002, les membres Outlines ont un parcours aussi incroyable que hasardeux voire chanceux. Un sample fantastique de Sarah Vaugahn sera la base de leur premier titre "Just A Lil' Lovin' ", morceau d'acid-jazz d'une beauté et d'un feeling incroyables. Ce morceau leur ouvre les portes du label de Jazzonova, Sonar Kollektiv. S'en suivent quelques maxis, des remix dont le très remarqué "Lucky Boy" de DJ Mehdi. L'album "Our Lives Are Too Short" vient de sortir avec une production musicale, des arrangements ultra-léchés et s'avère aussi ambitieux qu'abouti, aussi varié que de qualité. Outlines déroule un hip-hop funky du 3ème millénaire avec des accents de broken beat et surtout un sens de la mélodie bien rare en ces temps. "How It Should Be Done" rappellera les productions de Marc Ronson et Amy Winehouse. Aux côtés d'Irfane qui pousse la chansonnette, vous découvrirez des featurings de RZA du Wu-Tang Clan (rien que cela) sur "Now That I’m Free" et Abl al Malik sur "Too Much To Ask". Mais aussi les amis d'Outlines, le groupe français Beat Assaillant qui évolue dans un univers proche, de nu-jazz et hip-hop, invités sur deux titres très réussis "Show Me" et "Waiting In Line". Jetez-vous dessus, vous ne serez pas déçus.

Les deux compères ont un don pour capter l'attention auditive exploitant aussi bien des samples accrocheurs dès la première seconde que des subtilités quelles soit rythmiques, mélodiques, sonores ou techniques. "Listen To The Drums (Clignancourt Edit)" est un mélange de toutes ces subtilités où un synthétiseur vrombissant appuie l'hypnose de tous les kicks et toms utilisés pour un break imparable. Fascinant !

The French duet Outlines founded by Irfane and his best friend, Jérôme “Slim” Hadey is dedicated to be at the top of the European musical scene. Two impassioned do-it-yourselfers, two music lovers (in particular of jazz and hip-hop) and sampling lovers, who are in the center of a justified buzz. Their album has just benn released, then disappointment or confirmation?

Met in 2002, the Outlines members have a course as incredible as hazardous even lucky. A fantastic sample of Sarah Vaugahn will be the base of their first track “Just A Lil' Lovin' ”, an acid-jazz song of an incredible beauty and feeling. This track opens to them the doors of the label of Jazzonova, Sonar Kollektiv. Some EPs are followed from there, and remixes of which the very noticed “Lucky Boy” of DJ Mehdi. The album “Our Lives Are Too Short” has just released with a great musical production, some ultra-licked arrangements and is as ambitious as succeeded, as varied as of quality. Outlines unrolls a 3rd millenium hip-hop funky with accents of breakbeat and especially a smell of a quite rare melody talent nowadays. “How It Should Be Done” will remind you the productions of Marc Ronson and Amy Winehouse. At the sides of Irfane who sings too, you will discover some featurings of RZA from Wu-Tang Clan on “Now That I'm Free” and Abl Al Malik on “Too Much To Ask”. But also friends of Outlines, the French band beat Assaillant who evolves in a close universe, naked-jazz mixed with hip-hop, and features on two successful songs “Show Me” and “Waiting In Line”. Take “Our Lives Are Too Short”, you will not be disappointed.

The two accomplices have a talent to collect the auditive attention as well exploiting hookers samples as subtleties which can be rhythm, melody, sound or technics. “Listen To The Drums (Clignancourt Edict)” is a mixture of all these subtleties where a humming synthetizer supports the hypnosis of all kicks and toms used for a unbelievable breaks. Fascinating!



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The Go! Team - Grip Like A Vice (2007)






The Go! Team est une vraie équipe où chacun a un rôle bien défini, où des transferts peuvent être opérés comme au football, où les nationalités sont diverses. Ian Parton, Sam Dook, Chi "Ky" Fukami Taylor, Kaori Tsuchida remplacé par Silke Steidinger, Jamie Bell et Ninja donnent un bel exemple de parité avec 3 filles dont la chanteuse et 3 garçons.

Au départ, the Go! Team était un projet solo de Ian Parton qui sortit un premier EP "Get It Together" en 2000, que remarqua le mythique présentateur radio John Peel. Le premier album de "Thunder, Lightning, Strike" sort en 2004, sur le label Memphis Industries. Il reçut un excellent accueil critique avec même une nomination aux Mercury Music Prize. Composé de nombreux morceaux instrumentaux, des extraits de cet album ont souvent figurés dans des publicités ou émissions de télévisions. Avec 2 batteurs (!), The Go! Team créé un mélange de beats hip-hop, de samples, de guitares et de chants, sous l'égidé d'un funk des années 70 et d'une énergie débordante. Un nouvel album est annoncé pour bientôt, heureusement pour nous faire patienter un premier maxi est déjà disponible.

"Grip Like A Vice" est un morceau typique de The Go! Team : relevé et joyeux. Toujours à base de samples, de breaks saccadés et puissants, ça saccade tel un funk, crade et euphorique ! C'est si bon, le vice...

The Go! Team is like a soccer team where each player has a defined role, where transfers can be operated, where nationalities are various. Ian Parton, Sam Dook, Chi “Ky” Fukami Taylor, Kaori Tsuchida replaced by Silke Steidinger, Jamie Bell and Ninja give a beautiful example of parity with 3 girls and 3 boys.

At the beginning, the Go! Team was a solo project of Ian Parton who released a first EP “Get It Together” in 2000, noticed by the mythical radio BBC John Peel. The first album “Thunder, Lightning, Strike” released in 2004, on the label Memphis Industries. It had excellent critics with a nomination in Mercury Music Prize. Composed of many instrumental tracks, couple of tracks appeared in ads or TV shows. With 2 beaters (!), The Go! Team created a mixture of hip-hop beats, of samples, guitars, in an universe of a Seventies funk and an overflowing energy. A new album is announced for soon, fortunately to make us have patience a first EP is available.

“Grip Like A Vice” is a typical track of The Go! Team: uptempo and merry. Always full of samples, of jerked and powerful breaks, it jerks such a euphoriant and dirty funk mixed with breakbeat! Vice is so good…



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Alors que les White Stripes viennent de sortir leur nouvel album, une formation similaire issue de Brighton en Angleterre débarque. Encore un couple, Steven Ansell et Laura-Mary Carter dont les rôles sont inversés, elle à la guitare et au chant, lui à la batterie. Leur nom de scène : Blood Red Shoes, en référence aux chaussures blanches couvertes du sang de Ginger Rodgers qui, selon une histoire vraie, s’est abîmé les pieds jusqu’à la torture à force de répéter la même prise !
Les Blood Red Shoes font donc du rock mais contrairement aux White Stripes, leurs références ne sont pas le blues mais la pop (Pixies), le garage, le punk et la disco house (The Rapture). Suite à leur rencontre en 2005, ils enchaînent cinq singles (sur cinq labels différents) qui s'avéraient prometteurs : "Victory For The Magpie", "You Bring Me Down", "Stitch Me Back ","ADHD" et surtout "It's Getting Boring By The Sea" qui est de loin le meilleur. L'écriture est plus racée, la production plus léchée ; bref ils se bonifient au fil des sorties avec toujours le même objectif, faire dancer les gens. Vivement leur premier album !
Le morceau "It's Getting Boring By The Sea" est un cri de désespoir, de lassitude du temps où il vivaient au bord de la mer, dans un Brighton exposé au vent, étriqué et trop sobre pour fantasmer. Pour répondre à l'ennui balnéaire, les Blood Red Shoes utilisent toute leur rage sur ce titre, proche des productions brésiliennes CSS et Bonde Do Role. Aucun doute qu'il parviendront à sortir de Brighton et partir à la conquête du monde.
Whereas White Stripes have just released their new album, a similar formation coming from Brighton in the UK appears. Still a couple, Steven Ansell and Laura-Mary Carter whose roles are reversed (she is the singer and guitar player, he is the drummer). The name of the band : Blood Red Shoes, in reference to the white shoes covered of the blood of Ginger Rodgers who, according to a true story, hurted his feet by repeat the same scene!
Blood Red Shoes thus make rock'n'roll but contrary to White Stripes, their references are not blues but the pop music (Pixies), garage, punk and disco music (The Rapture). Following their meeting in 2005, they released five EP (out on five different labels) which were promising: “Victory For The Magpie”, “You Bring Me Down”, “Stitch Me Back”, “ADHD” and especially “It's Getting Boring By The Sea” which is the best by far. The lyrics are more raced, the production more licked ; in short they improve their level after each exit with always the same objective : to make people dancing. Waiting for their first album!
The track “It's Getting Boring By The Sea” is a cry of despair when they lived at the seaside, in a Brighton exposed to the wind, skimped and too sober for fantasms. To answer the balneal trouble, Blood Red Shoes use all their rage on this song, near to the Brazilian productions CSS and Bonde Do Role. No doubt that it will manage to leave Brighton, and to leave to the conquest the world.



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The Chemical Brothers - Clip Kiss (2007)






Les deux frères chimistes anglais sont de retour avec un sixième album "We Are The Night". Inutile de présenter les Chemical Brothers qui excitent les amateurs de gros sons, de beats contagieux et d'un psychédélisme jouissif. Leurs expériences musicales faites à base de d'éprouvettes techno et de pipettes breakbeat leurs permettent d'appréhender aujourd'hui une direction futuriste d'une disco robotisée et sombre.

L'album est loin d'être incroyable malgré une électro euphorisante. Les collaborations masquent une certaine faiblesse de leurs compositions. Fatlip, Willy Mason, Midlake et Ali Love sauvent les meubles du bunker londonien dans lequel les Chemical Brothers s'étaient enfermés. Le premier single "Do It Again" est à l'image de l'album, à la fois accrocheur et en même temps malheureusement trop lisse. Un coup de coeur malgré tout pour "All Rights Reversed" avec en featuring The Klaxons, de la pure pop anglaise sucrée actuelle. Reste à les voir en live car ils ont gardé tout leur talent pour mettre le feu. C'est déjà cela de sauver !

Tom Rowlands et Ed Simons ont encore des ressources, une tonne de titres qui valent le détour malgré tout. C'est du côté des face B des différentes versions du single "Do It Again" qu'il faut se pencher. Le morceau "Clip Kiss" est acid vous replongeant dans l'électro des années 90. Tel un baiser démoniaque...

The two English chemists brothers are back with a sixth album “We Are The Night”. Useless to present Chemical Brothers who excite all fans of big sounds, of happy, contagious and pleasure psychedelism. Their musical experiments made of techno test-tubes and breakbeat pipets allow them to apprehend a futuristic direction of a daerk robotized disco music.

The album is far from being incredible in spite of an euphoriant electro music. Featurings mask a real weakness of their compositions. Fatlip, Willy Mason, Midlake and Ali Love save the tracks coming from the London bunker in which Chemical Brothers had been locked up. First EP “Do It Again” is an example of the album, at the same time hooker and unfortunately too smooth. Special mention for “All Rights Reversed” with a featuring of The Klaxons, a pure English nowadays sweet pop song. Remain to see them in live 'cause they kept all their talent to put fire on the dancefloor.

Tom Rowlands and Ed Simons still have resources, a ton of tracks which are still really good and interesting. For example, a b-side of one of the various versions of EP “Do It Again”. The track “Clip Kiss ” is acid transporting you in a Nineties techno. Such a deviled kiss…



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VIDEO : Daft Punk's Clip in Sign Language

Simplicité et originalité : dans ce remix de clip-vidéo de Daft Punk, une danse des mains et un feutre suffisent pour se faire remarquer. Chapeau !

Simplicity and originality : In this remix of Daft Punk's music video, a dance of the hands and a felt are enough to be pointed out. Congrats!



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Example - I Don't Want To (2007)






Example vient de Fulham en Angleterre. C'est un nouvel anglais qui fait du hip-hop, façon The Streets, avec lequel il partage une écriture pleine d'humour et qui a un faux air de Mika. Bref un nouveau venu qui vaut le détour.

Après quelques maxis de hip-hop typiquement blanc et british, Example a signé sur le label Beats, d'un certain Mike Skinner, alias The Streets (tiens tiens !). En attendant une sortie d'un album encore non précisée, on peut découvrir "I Don't Want To", véritable tranche de vie londonienne. Le sommaire de ce conte moderne urbain : les filles, les drogues, la drague, les pizza hut... C'est d'une drôlerie sans finesse et sans vulgarité. A cela vous rajoutez un excellent sample de Muddy Waters pour bien enregistrer la mélodie et un clip explicite (ci-dessous) pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais.

Example comes from Fulham, UK. He is a new English white MC, as The Streets, they share the humour in their lyrics and looks like the singer Mika. In short a new comer I suggest to discover.

After some typically British and white hip-hop EPs, Example signed on the label Beats, of a certain Mike Skinner, aka The Streets. While waiting for an album still not finished, you can discover “I Don't Want To”, a realistic description of London life. The synopsis of this urban modern tale : girls, drugs, dredger, pizza express… It is a absolutely drolery without smoothness and vulgarity. You add an excellent sample of Muddy Waters for reminding easier the melody and an explicit music video for those who don't understand English well.



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Monoman - Hypnotize (2007)






Derrière le nom Monoman qui m'était inconnu jusqu'à présent, se cache DJ Die, membre historique du crew bristolien Full Cycle Reprazent composé de Roni Size, DJ Krust et DJ Suv. Cela faisait longtemps que cette équipe de choc n'avait pas fait parler d'elle. L'inspiration manquerait-elle ?

DJ Die lui continue sa route, notamment en aidant Ben Westbeech à la production de son album et surtout sur le fantastique morceau "Get Closer". Il a également participé à quelques remixes plutôt anecdotiques et vient de se créer un nouveau pseudo, Monoman sur le label Chronic Records, sous-division de V Recordings. On retrouve ainsi toute la patte Full Cycle dans ses nouvelles productions, une Drum & Bass industrielle, hypnotique, sombre et féroce. Comme sur "Dirty Games" et tous ses remixes.

Sur "Hypnotize", c'est une autre facette du style bristolien, celle des débuts Full Cycle en 1996, de l'album des Reprazent "New Forms". La ligne de (contre-)basse syncopée, un break saccadé et énergétique sont au rendez-vous, références directes aux "Brown Paper Bag", "Heroes" et "Railing". Un titre de Drum & Bass aux accents de jazz, celle que je préfère !

Behind the name Monoman which was unknown for me until now, hides DJ Die, historical member of the Bristol crew Full Cycle Reprazent made up of Roni Size, DJ Krust and DJ Suv. That made a long time we hd no news from this incredible team. Would the inspiration miss?

DJ Die continues his musical trip, in particular by helping Ben Westbeech at the production of his album and especially on the fantastic track “Get Closer”. He also produced some remixes rather anecdotic and has just created new nickname, Monoman, on the label Chronic Records, subdivision of V Recordings. You gonna find typically Full Cycle productions, industrial, hypnotic, dark and wild drum & bass. As on “Dirty Games” and all its remixes.

On “Hypnotize”, it is another facet of the Bristol style, the one of the Full Cycle beginnings in 1996, the album of Reprazent “New Forms”. A syncopated bassline, a jerked and energy breaks are direct references to “Brown Paper Bag”, “Heroes” and “Railing”. A track of jazzy drum & bass, the one I prefer!



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VIDEO : Hey Hey My My - Too Much Space (2007)


Hey Hey My My est un nom qui devrait vous dire quelque chose. Cherchez bien ! C'est le titre d'un des plus beaux morceaux de Neil Young. C'est pour lui rendre hommage que le duo bordelais de Juliens (Garnier et Gaulier) ont choisi ce nom et compose une musique folk épurée et aguicheuse.

Délaissant la gravité des textes et le côté écorché du songwriter canadien, Hey Hey My My confonde à merveille enthousiasme, instinct et mélancolie. Le résultat est une addition de ballades entraînantes. Leur album comporte de vraies perles "A True Story", folk mélodique et léger, "Your Eyes When We Kiss", chanson typiquement Neil Young-esque, ou encore "I Need Some Time", pop sans artifice.

Et surtout "Too Much Space", de loin mon titre favori tant les références sont multiples. Une douce pop façon Beatles, un brin de blues acoustique version White Stripes, un romantisme proche de Sébastien Tellier. Un morceau aussi simple qu'entêtant.

Hey Hey My My is a name which should say something to you. Seek well ! It is the title of one of the most beautiful tracks of Neil Young. It is to pay homage to him that the duet from Bordeaux of Juliens (Garnier and Gaulier) chose this name and composes a pure and teaser folk music.

Forsaking the gravity of the texts and the skinned side of the Canadian songwriter, Hey Hey My My confuses with wonder fills, enthusiasm, instinct and melancholy. The result is an addition of involving ballades. Their album comprises nice tunes “A True Story”, melodic and light folk, “Your Eyes When We Kiss”, song typically Neil Young, or “I Need Some Time”, pop without any artifice.

And especially “Too Much Space”, my favorite track because of the multiple references. Soft as a Beatles pop, a bit of acoustic blues version White Stripes, a romanticism close to Sebastien Tellier. A song as simple as intoxicating.



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Booka Shade est ce fameux duo formé de Walter Merziger et Arno Kammermeier qui se cachent derrière la plupart des sorties du label Get Physical qu'ils ont fondé d'ailleurs en 2002. Depuis plus de 10 ans, ils enchaînent les maxis, remixes et albums développant une musique dansante expérimentale et chaude.

D'ailleurs quelques soient les projets derrière lesquels les deux compères se cachent (R&S, Harthouse, Touché ou Tommy Boy), Merziger et Kammermeier présentent une certaine vision de la musique contemporaine où les constructions mélodiques s'accompagnent de phrases et de technicité de production très travaillées. Leur album "Memento" sorti en 2005 est devenu un must (avec notamment leur célèbre "Mandarine Girl") tout autant que leurs prestations scéniques qui font de Booka Shade l'un des meilleurs groupes électro-techno en live.

Pour fêter les cinq ans de Get Physical, une compilation de remixes et de titres exclusifs vient de paraître. Idéal pour découvrir l'univers développé sur le label allemand. Des moments surprenants sont aussi de la partie avec par exemple le remix étonnant de Larry Gold ou une relecture philarmonique du morceau "Night Falls" de Booka Shade. Absolument divin...

Booka Shade is this famous duet formed of Walters Merziger and Arno Kammermeier who are responsible of the majority of the releases of the label Get Physical they founded in 2002. For more than 10 years, they have been producing dozens of EPs, remixes and albums developing an experimental and hot dancing music.

Moreover in all projects which the two accomplices hide behing (R&S, Harthouse, Touché or Tommy Boy), Merziger and Kammermeier present a certain vision of contemporary music where melody constructions are accompanied by sentences and very worked technicality of production. Their album “Memento” released in 2005 became a must (with the famous “Mandarine Girl”) as much as their lives which make of Booka Shade one of the best electro-techno bands in live.

To celebrate the five years birthday of Get Physical, a compilation of remixes and exclusive tracks has just been released. Ideal to discover the universe developed on the German label. Surprising moments are also here with for example the astonishing remix of Larry Gold or a philarmonic second reading of the song “Night Falls” of Booka Shade. Absolutely divine…



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VIDEO : Younnat - Wheel Experience (2007)


Des artistes comme Coldcut à leurs débuts, Hextatic et plus récemment Amon Tobin se sont spécialisés dans l'échantillonnage de sons, sonorités et bruits qui nous entourent qui servent de matière première à la composition de titre. Bourdonnements d'abeille, embouteillage new-yorkais, bruitages de tronçonneuse, etc. se mélangent pour devenir de vrais morceaux dont certains sont devenus cultes.

Oleg Serdyuk, aka Younnat, a repris le flambeau se cantonnant aux sons issus de jeux vidéos et surtout utilise un volant de jeu pour jouer en live ces crissements de pneu, arrêts brutaux et autres. Abandonnez sampler, groovebox pour jouer dans les clubs, prenez votre volant à retour de force !

Artists like Coldcut at their beginnings, Hextatic and more recently Amon Tobin are specialist in sampling of sounds, sonorities and noises which surround us and which are used as raw material with tracks composition. Buzzes of bee, New Yorkean traffic jam, sound effects of slicer,etc are mixed to become songs of which some became really great.

Oleg Serdyuk, aka Younnat, keep this tradition taking sounds coming from video games and especially uses a game wheel to play in live these squealings of tires, brutal stops and others. Give up sampler, groovebox to play in clubs, take your wheel with return of force!


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Data - Morphosis (2007)






Data est la révélation française de ces premiers mois de 2007. Découvert à travers des remixes qui m'avait marqués, notamment celui d'un morceau de Tepr, Data s'inscrit dans cette mouvance française regroupant Kavinsky, Sebastian... De l'électro énergique avec des synthés et mélodies planantes sortis des années 70 ainsi que des sonorités rock pour ne pas dire hard...

D'ailleurs Data oscille en terme de références entre Midnight Star, Daft Punk, AC/DC, les Rythmes Digitales et même Michel Berger (les français comprendront !). Il a également un penchant, et cela s'entend pour les musiques de films tels que Morode, Sakamoto... C'est une passerelle entre les années 70 et 80 revue et corrigée pour le 21e siècle, avec l'idée de faire passer une émotion qui est la ligne conductrice sur chacun des morceaux qui composent "Aerius Light", véritable bande-son qui fera bouger vos jambes et étouffer vos tympans. L'effet du bombe...

Sur "Morphosis", on décolle pour l'espace. Cela rappellera à certains les Daft Punk période Discovery pour ce côté pop synthétique pour d'autres les explorations musicales à base de synthétiseurs analogiques (Jean-Michel Jarre, Kraftwerk...). Un petit français à suivre de près.

Data is the French revelation of these 2007 first months. Discovered through remixes which had impressed me, in particular the one of Tepr, Data falls under this French movement gathering Kavinsky, Sebastian… The energetic electro full of keyboards and trance melodies coming from the Seventies as well as rock and hard rock sonorities…

Moreover Data oscillates in term of references between Midnight Star, Daft Punk, AC/DC, Les Rhythmes Digitales and even Michel Berger (French will understand!). He also has a love for the movie soundtracks such as Morode, Sakamoto… It is a footbridge between the Seventies and Eighties revisited and actualized for the 21e century, with the idea to give an emotion which is the conducting line on each track you will find on his first EP, “Aerius Light”, soundtrack which will make move your legs and choke your tympanums. Effect of the bomb…

On “Morphosis”, let's take a flight to space. That will remind to some of you Daft Punk period "Discovery" for the synthetic pop side, for others of you, musical explorations with analogic keyboards (Jean-Michel Jarre, Kraftwerk…). A French to follow closely.



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Marsmobil est un duo italien composé de Roberto Di Gioia et de Martine Rojine. Issu du jazz, Roberto Di Gioia est un créateur dans un sens général : à la fois multi-instrumentiste, styliste, et producteur. Quand à Martine Rojine, son talent vocal réside dans la fusion parfaite du charme et de l'émotion sans oublier un réel charisme. L'univers de MarsMobil est le fruit d'une inspiration rétro-futuriste, d'une pop analogique corrompue.

Pour le premier album, "Strange World", Marsmobil s'était adressé à ACT Records connu pour ses publications jazz. Signe d'une nouvelle orientation très électronique, le duo pour son second album, "Minx", a vu les choses en grand, associant à la production le label autrichien G-Stone à travers Peter Kruder ainsi que le label allemand Compost et Christian Pommer. Même si la comparaison avec Air semble logique ("Je Suis Lâche" ne laisse aucun doute), c'est trop réducteur pour le travail accompli par Marsmobil qui, inspiré par le compositeur français François de Roubaix, se réapproprie les sonorités cristallines et les mélodies très seventies. Air pour le côté rêves et songes, le pschédélisme en plus. A cela s'ajoute une prestation exceptionnelle de Martine Rojine qui crée ce contexte d'apesenteur surréaliste. "Minx" ne représente certainement l'originalité mais reste une franche réussite agréable à écouter et réécouter.

La magnifique relecture de l'autrichien Urbs est telle une histoire d'amour, un moment de séduction sensuelle entre Martine Rojine, la voix pleine d'émotion et des flûtes funky. Une expérience d'amour psychédélique downtempo.

Marsmobil is an Italian duet composed of Roberto Di Gioia and Martine Rojine. Resulting from the jazz, Roberto Di Gioia is a creator in a direction general: at the same time multi-instrumentalist, designer, and producer. When at Martine Rojine, her vocal talent lies in the perfect fusion of the charm and the emotion without forgetting a real charisma. The universe of MarsMobil is the fruit of a retro-futuristic inspiration, of pop analogical corrupted.

For the first album, “Strange World”, Marsmobil had been addressed to ACT Records known for its jazz publications. Sign of a new very electronic orientation, the duet for its second album, “Minx”, saw the things into large, associating the production the Austrian label G-Stone through Peter Kruder as well as the German label Compost and Christian Pommer. Even if the comparison with Air seems logical (“I Am Loose” does not leave any doubt), it is too reducing for the work achieved by Marsmobil which, inspired by the French type-setter François of Roubaix, réapproprie crystalline sonorities and the melodies very seventies. Air for the side dreams and dreams, the pschedelism moreover. With that an exceptional service of Martine Rojine is added who creates this context of surrealist apesentor. “Minx” does not represent certainly the originality but remains a frank success pleasant to listen again and again.

The splendid second reading of the Urbs Austrian is a such history of love, one moment of sensual seduction between Martine Rojine, the voice full with emotion and the flutes funky. A psychedelic downtempo experiment of love.



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