Dub Pistols - Mach 10 (2007)






Dub Pistols ne partagent avec ceux plus "sexuels" que la nationalité anglaise. Ce groupe plutôt atypique de dub et breakbeat existe depuis plus de 10 ans maintenant et persiste à évoluer par collaboration temporaire souvent assez éloignée de leur milieu (Ian Brown, les Crystal Method, ou encore Limp Bizkit). Barry Ashworth le producteur, Lee Spencer le guitariste, John King le bassiste, Jason O'Bryan le programmeur, Bill Borez et le DJ Malcolm Wax produisent une musique fraîche et spontanée à défaut d'être vraiment puristes.

Ils ont sorti deux albums studio ("Point Blank" en 1998, "Six Million Ways To Live" en 2001)et quelques bandes originales de film (Blade 2, Bad Company, Mystery Men) sans compter des remixes (Moby, Korn...). Il aura donc fallu six années aux Dub Pistols pour sortir leur troisième opus "Speakers and Tweeters", sorte de mixture qui leur est propre, un mélange de hip-hop, de dub et d'electronica qui rappelle les travaux du Peuple de l'Herbe par exemple. Ces deux groupes ont en commun d'être composés de personnalités aux univers musicaux bien distincts, certains venant du rock et punk, d'autres du jazz... L'album sonne résolument british, un air de production Roots Manuvienne et Border Crossing souffle. Basse gargentuesque surgissant, riddim de reggae emballant, des cuivres tambourinant, etc. Les plaisirs sont variés comme le panel de flows et de chants qui jonglent sur des productions tantôt ska, tantôt funk. Ca sent bon le dub façon Different Drummer Records, ça se déguste comme un bon Soul Jazz Records. A retenir, le featuring de Rodney P sur "You'll Never Find" qui vaut le détour.

Dub Pistols passe à la vitesse supérieure atteignant le "Mach 10", morceau de hip-hop anglais typique aux saccadages électronisés. C'est comme si Augustus Pablo, le producteur jamaicain au mélodica, était encore vivant et s'était mis au hip-hop invitant le MC T.K. a déroulé ses lyrics. C'est frais, parfait pour l'humeur du moment !

Dub Pistols do not share with "Sex" ones anything except English nationality. This rather atypical dub and breakbeat band has existed for more than 10 years and persists in evolving by temporary collaborations often far from their styles (Ian Brown, the Crystal Method or Limp Bizkit). Barry Ashworth the producer, Lee Spencer the guitarist, John King the bass player, Jason O'Bryan the programmer, Bill Borez and the DJ Malcolm Wax produce a fresh and spontaneous music far from being real purists.

They released two studio albums (“Not Blank” in 1998, “Six Million Ways To Live” in 2001) and some original motion soundtracks (Blade 2, Bad Company, Mystery Men) without making some remixes (Moby, Korn…). It will thus have taken six years for Dub Pistols to record their third opus “Speakers and Tweeters”, kind of mixture which is typical for them, a mix of hip-hop, dub and electronica which reminds for example the French Peuple de l'Herbe. These two groups have the commun point to be composed of personalities with different musical universes, some coming from the rock and punk, others from jazz… The album resolutely sounds british, an air of Roots Manuva and Border Crossing's productionss. Enormous emerging bass, packing reggae riddim, groovy brass, etc., the pleasures are varied like the panel of flows which juggle on productions sometimes ska, sometimes funk. It smells good the Different Drummer Records dub, it's tasted good like Soul Jazz Records. Please retain, the featuring of Rodney P on the great “You' ll Never Find”.
Dub Pistols goes at a higher speed reaching “Mach 10”, a track of typical English hip-hop with electronic suggestions. It is like if Augustus Pablo, the Jamaican producer with his melodica, was still alive and records a reggae hip-hop inviting the MC T.K unrolled his lyrics. It is fresh, perfect for the mood of the moment!


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VA - Go Commando vol.2 with JDH & Dave P






La jungle urbaine attire curiosité ou dégoût. Pour moi, mon choix se fera sur la première et c'est pour cela que New York m'a toujours fascinée, pleine de dangers et de surprises, pleine d'énergies et d'intérêts. Notamment musicaux. Si New York avait perdu de sa suprême, elle restait une éponge de tout ce qui se passait sur les 4 continents et ressurgissait proposant un métissage d'un rock-punk et d'une électronique de boîte de nuit. La Team DFA dont LCD Soundsystem, !!! ou encore The Raptures en sont les quelques illustrations, icônes.

JDH et Dave P sont deux DJs et promoteurs d'une soirée plutôt hype à New York, Fixed. Depuis 2 ans, c'est une profusion de grooves, de rock, d'électro, de disco où une foule plongée dans l'obscurité se sent envahie d'un sentiment de plaisir, d'indécence comme galvanisée par une musique dédiée à cela. Une compilation s'imposait pour laisser une trace de ces sorties nocturnes new yorkaises. Après un premier volume mixé par James Friedman, JDH et Dave P viennent de sortir le second volume "Go Commando" qui rassemble les titres les plus joués voire marquants de l'année 2006. Certains morceaux seront au regard de certains déjà ressassés depuis longtemps mais qu'importe, cette collection est agréable et positivement agressive. A l'image de New York finalement. Dur mais bon !

On débute par Joakim et son excellent "I Wish You Were Gone" pour nous faire partir des années 80. Puis vient le néo-disco de Prins Thomas "Fehrara" auquel s'accroche l'envoûtant "Atto D'Amore" de Serge Santiago. Il est alors temps d'emballer la partie, augmenter la puissance avec "Do Not Break" d'Ellen Allien & Apparat, "Standing In The Way Of Control (Soulwax Remix)" de Gossip, le déjà chroniqué "I Kill Guitar" de Tomboy, l'immanquable "Poney Part 1" de Vitalic... Comme en fin de toute bonne soirée, le moment où la musique s'arrête est rude, on en redemande systématiquement et là par chance on peut continuer en rappuyant sur Play !

The urban jungle attracts curiosity or dislike. For me, my choice will be the first and therefore New York always fascinated me, full of dangers and surprises, full of energies and interests. particulary musicaly. If New York had lost its supreme position, it remained a sponge of all that occurred worldwide and re-appeared proposing an interbreeding of rock-punk and of an dancefloor electronics. The team DFA with LCD Soundsystem, !!! or The Raptures are some illustrations, might say the icons.

JDH and Dave P are two DJs and promoters of one of the hypest partyin New York, "Fixed". For 2 years, it has been a profusion of grooves, rock'n'roll, electro , disco music where the crowd plunged in the darkness feels an invasion of pleasure, of indecency as galvanized by a music dedicated to this goal. A compilation was essential to let a trace of these NYC nights. After a first volume mixed by James Friedman, JDH and Dave P have just released the second volume “Go Commando” which compils the outstanding most played tracks of year 2K6. According to some people, few tunes seem to be already re-sifted for a long time but me I don't care, this collection is pleasant and positively aggressive. As New York finally. Hard but good!

Let's begin with Joakim and his excellent “I Wish You Were Gone” to qtart in the Eighties spirit. Then the neo-disco music comes from Prins Thomas' “Fehrara” to which clings to the great "Atto D'Amore” of Serge Santiago. It is then time to to increase the speed and the power with “Do Not Break” of Ellen Allien & Apparat, “Standing In The Way Of Control (Soulwax Remix)” of Gossip, already reviewed here, “I Kill Guitar” of Tomboy, the anthem “the Pony Part 1” of Vitalic… Like all ends of a good party, the moment when the music stops is hard to live, each time you ask for one more but here by chance you can continue while pushing on Play button!



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Wax Tailor - House Of Wax (2007)






"Hope And Sorrow" regorge de pépites à faire passer un cookie fait maison pour une imposture. "Once Upon The Past", qui ouvre l'album, devrait être pour beaucoup le morceau de bravoure du deuxième LP du Français Wax Tailor, la réminiscence ultra inspirée de l'âge d'or du trip-hop. Probablement le meilleur morceau de Portishead - avec des bouts de guitares façon Adrian Hutley dedans - depuis que Portishead s'est emmuré vivant. Avec en ouverture un sample qui nous explique assez habilement que sans sample, ce type de musique n'est rien. Dans le genre bristolien, "We be" se tient là aussi, qui rappelle furieusement Tricky, période "Premillenium Tension", avec Ursula Rucker en guest star.

En guise d'introduction à "Hope and Sorrow", rien ne vaut pourtant à mes yeux "House of Wax". Parce que ce titre illustre à merveille le versant hip hop de l'album et un peu moins le côté trip. Parce qu'il commence justement (en fait la fin de la chanson précédente) par cet extrait de film (?) drôlatique : "Could you play something gay ? Yes !". Et parce qu'on ne peut qu'adorer le rap du Sud Est américain depuis les Cunninlyngists. Or ça tombe vachement bien, les lyrics sont de Madwreck et Mattic, les MCs de The Others, originaires de Charlotte en Caroline du Nord. The Others sont des compagnons de longue date de Wax Tailor puisqu'il participait déjà à "Tales Of The Forgotten Memories" (sur "Walk The Line" et "Where My Heart's At") et que leur premier album, "Past Futuristic", est sorti il y a un an sur le label de Wax Tailor, Undercover.

"House Of Wax"est un morceau de groove brut où les MC's se complètent comme la main droite de la gauche, soutenus par une boite à rythme et une trompette qui font invariablement penser à un homme qui marche. "Sound To Perfection, Brain To Your Section..." Le refrain risque d'ailleurs de vous trotter dans la tête un moment. Et rien ne vous empêche de prendre ensuite votre veille Cadillac décapotable pour redescendre ensuite vers la Floride pour rejoindre d'autres rappeurs, ceux d'ASM, sur la track n°7, "Positively Inclined". Un autre morceau excellent, guidé avec génie par la flute de la magnifique Marine Thibault (qui justifierait presque à elle seule de voir Wax Tailor en concert...). Que des pépites, on vous dit !

“Hope And Sorrow” has many gold nuggets to present a home made cookie as an imposture. “Once Upon The Past”, which opens the album, should be for many of you a great moment of the second LP of the French Wax Tailor, an ultra reminiscence inspired of the golden age of trip-hop music. Probably the best track of Portishead - with typical Adrian Hutley's slides of guitar inside - since Portishead was immured alive. With in opening a sample which rather skilfully explains us why without sample, this kind of music should not have existed. In the bristol style, “We Be” is here too, and reminds Tricky furiously, of the period “Premillenium Tension”, with Ursula Rucker in featuring.

As an introduction to “Hope and Sorrow”, nothing is worth however in my eyes “House of Wax”. Because this track illustrates more the hip-hop side than the trip-hop one. Because it precisely starts by a movie funny sample : “Could you play something gay ? Yes !”. And because we can only adore the South American hip-hop since Cunninlyngists. However it rocks, the lyrics are of Madwreck and Mattic, MCs of The Others, coming from Charlotte in North Carolina. The Others are companions from the beginning of Wax Tailor since they featured in his first album “Tales Of The Forgotten Memories” (on “Walk The Line” and “Where My Heart's At”) and their first album, “Past Futuristic”, was released last year on the Wax Taylor's label, Undercover.

“House Of Wax " is a depp groovy tune where the two MCs are complementary like the right hand and the left one, supported by a digital beatbox and a trumpet which invariably make think of a walking man. “Sound To Perfection, Brain To Your Section…” is the chorus which should stay in your head for a long time. And nothing prevents you from taking your old convertible Cadillac before going down to Florida to join other MCs, those of ASM, on the track n°7, “Positively Inclined”. Another excellent song, guided with genius by the flute of the splendid Marine Thibault (who justifies alone the reason to see Wax Taylor and her on stage). Only golden nuggets, we said to you!



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Timbaland - Oh Timbaland (2007)






Est-il vraiment nécessaire de présenter Timbaland ? Producteur de hip-hop et de R&b américain, fantastique beatboxer, un surdoué qui fit ses armes aux côtés de Missy Elliot qui lui doit beaucoup. Timbaland est un radar qui scrute toutes les scènes musicales dans le monde, un obsédé de l'ouverture d'esprit, se refusant de se cantonner à un genre qui fusionne les styles pour en extraire un jus urbain donc souvent noir mais plein d'énergie.

Snoop Dogg, Aaliyah, Brandy, Missy Elliott, Ludacris... La liste des noms parle d'elle-même : Timbaland est un mentor, un Quincy Jones du XXIe siècle, le concurrent de Pharrel Williams en terme de production. Cet éclectique après avoir intégré des éléments électroniques, de la drum'n bass, des rythmiques africaines, s'est investi dans le spectre pop, style certes fédérateur mais périlleux pour Timbaland. Il s'est donc occupé de produire le dernier album de Justin Timberlake qui comporte quelques pétites, tout en prennant sous son aile la canadienne Nelly Furtado (plus anecdotique, selon moi). Timbaland arrive un nouvel album solo, preuve qu'il est un monstre de travail et possède une inspiration sans fin. "Shock Value" est varié, étalant le large horizon de ce passionné de musique. Timbaland ne se privent d'invités faisant appel aussi bien à quelques grosses pointures comme d'illustres inconnus. Mis à part les quelques titres rock plutôt ratés, les morceaux sont excellents : "Fantasy" avec Money et "Miscommunication" avec Sebastian, "Bounce" avec Dr Dre, Missy Elliott et Timberlake, "Boardmeeting" avec Magoo sont de véritables tueries qui confirment une fois de plus que Timbaland est incontournable actuellement, menant d'une main de maître une carrière très impressionnante.

"Oh Timbaland" fait l'ouverture de l'album et pourrait surprendre de nombreuses personnes. Ce morceau au groove africain rappelle sans aucun doute les productions funk de Kuti père et fils avec une guitare slappée, des choeurs "africains" annonçant la venue de Timbaland. Loin d'être un standard radio, ce titre est un diamant sonore.

Is it really necessary to present Timbaland ? American hip-hop and R'nB Producer, fantastic beatboxer, exceptionally gifted guy who started with Missy Elliot who owes him a lot. Timbaland is a radar which scans all musical scenes in the world, obsessed by the broadmindedness, refusing to confine himself in any music style, amalgamating all kinds to extract from them an urban juice thus often dark but full of energy.

Snoop Dogg, Aaliyah, Brandy, Missy Elliott, Ludacris… The list of the names speaks about himself : Timbaland is a mentor, a kind of Quincy Jones of XXIe century, the competitor of Pharrel Williams in term of production. This eclectic man after having integrated electronic elements, drum'nbass, African beats, invested himself in the pop spectrum, certainly federator style but perilous for Timbaland. He thus occupied himself to produce the last album of Justin Timberlake who comprises some "nuggets", while helping the Canadian singer Nelly Furtado (more anecdotic, according to me). Timbaland arrives with a new solo album, a proof that he is a monster of work and has an inspiration without limits. “Shock Value” is varied, spreading out the broad horizon of this music impassioned. Timbaland invites many guests calling as well some famous figures as unknown ones. Except the rock'n'roll tracks I dislike, the others are really excellent : “Fantasy” with Money and “Miscommunication” with Sebastian, “Bounce” with Dr. Dre, Missy Elliott and Timberlake, "Boardmeeting" with Magoo are killer tunes which once more confirm Timbaland is currently impossible to circumvent, managing very well an impressive career.

“Oh Timbaland” opens the album and could surprise many people. This track with an African groove recalls without any doubt the funk productions of Kuti father and son with a slapped guitar, african choruses announcing the arrival of Timbaland. Far from being a radio standard, this track is a sound diamond.



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VIDEO : Obrigado Dilla (2006)

Jay Dee était tout petit à la fin mais il restera grand. Atteint d'une maladie du sang, il a effectué son dernier concert en fauteuil roulant - en Belgique - avant de décéder d'une crise cardiaque en février 2006. Son souvenir reste intact et son impact immense pour le hip-hop et la nu-soul du monde entier. Je me rappelle des hommages appuyés du crew Stone Throw (voir la galerie photos à la Chapelle Saint-Sauveur cet automne), l'automne dernier en région parisienne, au producteur de Detroit, qui avait déménagé à L.A. en 2004 afin de collaborer avec Madlib. Au Brésil, le collectif Mochilla est à l'origine de ce tribute, "Obrigado Dilla", enregistré trois mois après sa mort à Sao Paulo lors de la soirée Brasilintime (voir le trailer).

Ce qui marque tout d'abord, c'est la classe absolue de l'ambiance. Le rendu visuel est excellent, la qualité intéressante, le son impeccable et surtout l'oeuvre produite est d'une très grande beauté. 6'25" de douces variations autour de samples issus de "Saudade Vem Correndo" de Stan Getz, ou plutôt de la version travaillée par Jay Dee pour The Pharcyde sur le célèbre morceau "Runnin' " . Des Brésiliens travaillant sur le remix fait par un Américain d'un morceau brésilien donc. Les MC's sont très discrets, ce qui rend le mix universel et intemporel, mais les quelques mots en brésilien ont un charme certain. B+, membre de Mochilla et directeur de Brasilintime, dévoile sur scène une collection de photos de Jay-Dee, dont une absolument magnifique où il est accroupi en face de Madlib dans un magasin de vinyls (lire la genèse ce tribute par B+).

Jay Dee was very small at the end of his life but he will ever be big. Suffering of a blood disease, he carried out his last show in wheel chair - in Belgium - before dying of a heart attack in February 2006. His memory remains intact and his immense impact for worldwide hip-hop and nu-soul. I remember supported tributes of Stones Throw crew (check the pictures gallery made at la Chapelle Saint-Sauveur last autumn) in Paris area, for the producer from Detroit, who moved to L.A. in 2004 in order to collaborate with Madlib. In Brazil, the Mochilla collective is at the origin of the tribute, “Obrigado Dilla”, recorded three months after his death in Sao Paulo during one of the famous evenings Brasilintime (see a trailer).

What impresses at the first sight is the absolute class of atmosphear. The video quality is great and interesting, the sound is excellent and the produced result is a rare beauty. 6'25 of soft variations around samples coming from “Saudade Vem Correndo” of Stan Getz, or rather the Jay Dee's production for The Pharcyde on the famous track “Runnin”. Brazilian guys working on a remix of a tune made by an American of a Brazilian track ! The MC's are discrete, and offer an timeless mix, but the few Brazilian words have an unquestionable charm. B+, member of Mochilla and director of Brasilintime, reveals on stage a collection of pictures of Jay-Dee, including a splendid one where he is squatted in front of Madlib in a vinyls store (you can read the genesis of this tribute by B+ here).



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Robyn - Konichiwa Bitches (2007)






Robyn, alias Robin Miriam Carlsson, est une compositeur et chanteuse suédoise qui cartonne depuis 10 ans sur les bords de la Mer du Nord ainsi qu'aux Etats-Unis avec une électro-pop très candide et simple. C'est effectivement passe-partout, ça flirte avec le mainstream de bas étage mais reste charmant malgré tout.

Certes les productions ne sont pas toujours recommandables mais cette blonde a dans la voix ce grain qui accroche quand cette pop très "cheesy" tient la route. Robyn a cartonné dès 1997 avec "Do You Know (What It Takes)". C'est en 2005 qu'elle est revenue avec un album éponyme qui contient le très réussi single "Be Mine", sorti sur son propre label Konichiwa Records. Konichiwa est une déformation de 'Konnichi Wa' qui signifie 'Bonjour' en japonais et colle bien à l'ambiance nippone que Robyn développe.

Je dois bien avouer que c'est surtout sur "Konichiwa Bitches" que j'ai flashé. Le titre référence à l'expression "Konichiwa Bitches" du comédien Dave Chappelle, est un morceau rappé plutôt controversé pour la chanteuse lisse qu'est Robyn. Il y a du Lady Sovereign dans son phrasé, et du Cure années 80 pour la musique avec un riff de synthé bontampi et une production bien léchée. C'est frais, groovy, parfait pour cette entame d'Avril !

Robyn, aka Robin Miriam Carlsson, is a Swedish composer and singer who has a success for 10 years on the edges of the North Sea like in the United States with an ingenuous and simple electro-pop. It is indeed quiet commun, that sounds mainstream but remains charming despite everything.

I admit the productions are not always advisable but this blonde woman has in her voice something special when the cheesy productions have a good level. Robyn has some successes since 1997 with “Do You Know (What It Takes)”. It is in 2005 that she returned with an eponym album which contains the nice “Be Mines”, released on her own label Konichiwa Records. Konichiwa is a deformation of “Konnichi Wa” which means “Hello” in Japanese and adhesives well with Japanese environment that Robyn develops.

I must acknowledge that it is especially on “Konichiwa Bitches” that I got a flash. The track which is a reference to the expression “Konichiwa Bitches” of the actor Dave Chappelle, is a rapped tune, something new for the smooth singer who is Robyn. There is a part of Lady Sovereign in her flow, and a part of the Eighties Cure for the music with a riff of cheap keyboard and a licked production. It is fresh, groovy, perfect for beginning April!



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Eliot Lipp - Good (2007)






Los Angeles avec de grands producteurs tels que Madlib ou Daedelus est un réservoir qui ne s'épuise pas. Nouveau venu, Eliot Lipp qui donne dans le hip-hop et l'electronica, est quelqu'un de chanceux puisqu'il a réussi à se faire remarquer en envoyant une de ses démos à Prefuse 73. Influencé par Tacoma, sa ville natale qu’il quitta dès 18 ans, sa musique dégage une nostalgie communicative et une mélancolie intuitive.

Grâce à Prefuse 73, Eliot Lipp sortit son album "Tacoma Mockingbird" sur Eastern Developments Music. C'est un très bon album downtempo qui le place aux côtés de Bonobo et de Blockhead. Ensuite Eliot Lipp signe chez Hefty Records et confirme, ajoutant une corde électro à son arc. Toujours armé de son synthé vintage et de son vieux sampler, Eliot Lipp échantillonne avec une certaine magie qui me rappelle le maître de la discipline, Amon Tobin. Son nouvel album "City Synthesis" est une pièce de collection, un trip-hop classique dénué de toute datation possible. Pratiquement universel, ses sonorités organiques et imparables de Korg auquel se rajoutent des zestes de funk, de disco et de soul, sont un délice. "Intro" est monumentale, "Digital Disko" à la basse hip-hop qui rappelle Roots Manuva et Border Crossing, les interludes pleines de smooth seventies, "My Environment" un instrumental trippant et oppressant. Là où RJD2 et DJ Shadow ont malheureusement rendu les armes, Eliot Lipp relève le défi et réussit un tour de force aussi surprenant que fantastique. Indispensable.

"Good" clôture cette synthèse urbaine, où la noirceur cotoie liberté et anonymat. On se prend à rêver de soi-même errant dans la pénombre de rue, solitaire au milieu d'une foule, en total rupture de rythme avec son environnement. Ce titre instrumental est un ballade contemporaine dans la tradition d'un abstract hip-hop qui revêt ses habits de lumières et c'est tout "Bon" !

Los Angeles with its great producers such as Madlib or Daedelus is a tank without end. New come, Eliot Lipp who produce hip-hop with electronica, has been a lucky guy since he succeeded in being pointed out by sending a demo to Prefuse 73. Influenced by Tacoma, his birthplace that he left when he was 18 years old, his music releases a communicative nostalgia and an intuitive melancholy.

Thanks to Prefuse 73, Eliot Lipp released his album “Tacoma Mockingbird” on Eastern Developments Music. It is a very good downtempo album which places him at the sides of Bonobo and Blockhead. Then Eliot Lipp signed on Hefty Records and confirmed, adding an electro cord to his arc. Always with his vintage keyboard and his old sampler, Eliot Lipp samples with a real magic which points reminds the master of this discipline, Amon Tobin. His new album “City Synthesis” is a collector's item, a classic and timeless trip-hop. Maybe universal, his organic and incredible sonorities of Korg to which peels of funk, of disco and of soul are added, are a delight. “Intro” is monumental, “Digital Disko” with an hip-hop bassline which reminds Roots Manuva and Border Crossing, the seventies smooth interludes, “My Environment” an tripping and oppressive instrumental track. When RJD2 and DJ Shadow unfortunately seems to give up, Eliot Lipp takes up the challenge and pass very well with an opus as surprising as fantastic. Essential One.

“Good” encloses this urban synthesis, where blackness cohabits freedom and anonymity. We begin to dream of oursel wandering in the street half-light, recluse in the middle of a crowd, in total break in rhythm with the environment. This instrumental track is a contemporary ballade in tradition of an abstract hip-hop which wears its most beautiful costumes and it is simply “Good”!



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PODCAST : Rom1 - Funk Avenir (2007)

L'arrivée du printemps est l'occasion de ranger sa grosse doudoune et de mettre dans son player mp3, un podcast frais et léger qui ira parfaitement avec une tenue printanière !

The arrival of spring is the occasion to leave your big jacket and to put in your mp3 player, a new fresher podcast which will perfect with a spring behaviour!

Download Funk Avenir (Full Mix)

Playlist :
01 - Kraak & Smaak - Keep Me Home (4 Hero Radio Edit)
02 - Kyoto Jazz Massive - Substream.mp3
03 - Bird - SHD 3000 Orchestra.mp3
04 - Monday Michiru - Real Thing (Sakuragarian Full Orchestra Mix).mp3
05 - Satoshi Tomie - Inspired
06 - Fantastic Plastic Machine - Petitions
07 - Jamie Anderson - Time Is Now
08 - Quentin Harris - Let's Be Young (Ashley Beedle Mix)
09 - Discotique Murphy - SHD 3000 (discotique murphy's theme)
10 - Stephanie Mills - Latin Lover
11 - Towa Tei - Happy 2000 (DJ Shodai & 2-Step Remix)


Enjoy



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Tomboy - I Kill Guitar (2007)






Tomboy, alias Thomas Barfod, est un danois à l'éclectisme déconcertant et un pilier de la scène électronique européenne. C'est lui qui fonda le groupe disco-rock-électro Whomadewho (chroniqué sur le blog) qui fut une des meilleures surprises et albums en 2005. Après une tournée avec Whomadewho, Thomas Barfod retourne en studio et en solo pour développer son projet Tomboy, cette fois-ci techno.

C'est sur le label Gomma Records que Tomboy sort une série de 4 maxis, tueries absolues, "One", "2", "3" et "4". Mais il ne s'arrête pas là en soumettant quelques tracks bien sentis pour le label du canadien Tiga, Turbo Recordings, avec "Basement Music" et sans oublier Kitsuné qui l'inclut dans sa compilation "Maison Volume 1". Tomboy continue en sortant un album nommé "Serios" avec quelques invités issus ou non de la galaxie Gomma, Namosh, Mia Von Matt, Mathias Modica (de Munk) et le chanteur danois Malou. Cet opus est un trip total où j'ai découvert ce talent si particulier de Tomboy, producteur d'une pop électronique fantastique et bizarre, agréable et chaudement recommandée. "Finale I/O", "Maggie & Samira", "Something" et "Swan" sont des morceaux à écouter de toute urgence.

Et comment ne pas tomber sous le charme dévastateur de "I Kill Guitar", un nouveau standard des soirées. Tomboy s'invite aux côtés de Vitalic avec ce titre qui, comme pour "Rock 01", est définitivement convaincant et une valeur sure pour faire chavirer n'importe quel auditeur dans un état d'euphorie dansante. Il n'y a pas d'équivoque : Tomboy a bien tué la Guitare !

Tomboy, aka Thomas Barfod, is Danish who has a disconcerting eclecticism and is a pillar of the European electronic scene. He is the founder of the disco-electro-rock'n'roll band, Whomadewho (still reviewed on the blog) which was one of the best surprises and albums in 2005. After a long tour with Whomadewho, Thomas Barfod returned in studio and in solo to develop his project Tomboy, this time techno oriented.

It is on the label Gomma Records that Tomboy released a serie of 4 Eps, absolute slaughters : “One”, “2”, “3” and “4”. But he does not never stop by producing some tracks for the Canadian Tiga's label, Turbo Recordings, with “Basement Music” and without forgetting Kitsuné which includes Tomboy in its compilation “Kitsuné Maison Volume 1”. Tomboy arrives with an album named “Serios” with some guests resulting or not from the Gomma galaxy, Namosh, Mia Von Matt, Mathias Modica (of Munk) and the Danish singer Malou. This opus is a total trip where I discovered the particular talent of Tomboy, producer of a fantastic and odd pop, pleasant electronic and warmly recommended. “Final I/O”, “Maggie & Samira”, “Something” and “Swan” are tunes to listen urgently.

And how not to fall under the devastator charm of “I Kill Guitar”, a new standard of parties. Tomboy is invited to the sides of Vitalic with this track which, as for “Rock 01”, is definitively convincing and a sour value to capsize any listener in a state of dancing euphoria. There is no ambiguity : Tomboy killed the Guitar well!



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VIDEO : DJ Mehdi - Signatune (2007)


Le tuning est populaire, s'en moquer encore plus. Transformer un char à bestiaux en une navette spatiale décorée par les fratries Bogdanoff et Delaunay est un loisir à quitte ou double, qui fait se remuer les coucougnettes d'un côté, les zygomatiques de l'autre. Voir un présentateur de L'Equipe TV offrir Tuning Magazine à un invité footballeur (Darcheville me semble-t-il), un sourire légèrement vachard aux coins des lèvres, fait assurément de l'effet. Effet boeuf ou effet beauf, au choix. Cet exemple véridique de guerre des mondes est récent mais les cas sont aussi vieux que l'activité véhiculo-décoratrice elle même et aussi nombreux que le nombre de types de phares disponibles pour kiter sa Super 5.

Poulaire disait-on. Autant s'accorder sur le sens du mot peuple. Par ce qu'il y a peuple et peûûûple. Prononcez avec l'accent du ch'Nord-Pas-de-Calais, côté département 62, comme c'est marqué sur la plaque d'immatriculation filmée en gros plan du héros du clip de DJ Mehdi "Signatune". Sur l'album "Lucky Boy", le titre s'appelle "Signature", produit par Thomas Banglater (merci Busy P), mais là, pas besoin de vous faire un dessin pour expliquer le changement. Le storyboard du clip réalisé par Tomas Gavras (le fils de Costa) pour Kourtrajmé (la boite de Vincent Cassel, entre autres) suffit. Un jeune homme se prépare en toute bonne foi (beaucoup de foi) à disputer le concours de sa vie : un SPL (Sound Pressure Level, les plus grosses baffles pour sa caisse quôi) contre le tenant du titre, cou de taureau, pou-pouffes au bras, armé de sa 405.

Bon bien sûr notre héros gagne. Il est tout content et ça s'arrête là, il rentre chez lui. Ca pourrait être méchant, et ben même pas. C'est ironique mais sans en rajouter, c'est bien réalisé et on en arrive même à se demander si les acteurs ont tous conscience du 8e degré développé. La dernière fois qu'on s'est dit ça, c'était pour le film "C'est arrivé près de chez vous", et dit ici, c'est un vibrant hommage. Quant au titre de DJ Mehdi, un artiste qu'on a tellement vu en live qu'on a l'impression qu'il habite à côté, c'est une réussite (vous pouvez l'entendre à la fin de l'excellent mix French Accent de mon accolyte, disponible dans la section Podcast). C'est simple et clinquant à la fois, ça booste, ca tourne en boucle. Comme une voiture bien tunée !



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On a beau apprécié le son, les beats d'aujourd'hui. Il n'empêche, le old-school continue de résonner en moi. Ce n'est en aucun cas de la nostalgie, un certain "c'était mieux avant". Le old-school possède une caractéristique qui lui est propre et qui en fait sa force à mon sens : découvrir un morceau et avoir ce sentiment de le connaître car il est clairement identifié, se référant à une époque que l'on a connue ou non.

C'est pour appuyer ce sentiment que Nike a commandé pour fêter l'anniversaire des 25 ans de la chaussure Nike Air Force One, basket mythique, un morceau à DJ Premier. Reprendre les fondamentaux de l'époque, ce hip-hop tout juste naissant avec un break clair, simple, bien loin des productions actuelles, un sample classique et terriblement efficace, la bonne vibe dirait un jamaicain. Bref un classique !

C'est justement le titre du morceau, "Classic" qui est une production de DJ Premier avec un rassemblement de MCs qui fait rêver, où chaque période 80-90-00 est représentée : KRS-One ainsi que Rakim, qui débutèrent en 1987, Nas en 1994 et Kanye West en 2004. Les fondamentaux sont bien là avec un sample génialissime "Dance The Kung-Fu" de Carl Douglas. Un vibrant hommage au hip-hop, un pont générationnel qui prouve une fois de plus que le hip-hop est là pour longtemps et c'est tant mieux.

Even if I appreciate the sound, the beats of nowadays, I have a special and extreme appreciation of old-school which continues to resound in me. It is not a question of nostalgia, a kind of “it was were better before”. The old-school has a characteristic which is clean for him and makes its force according to me : to discover a new track and to have this special feeling to know it because it is clearly identified, referring at one time that we knew or not.

It is to support this feeling that Nike ordered to celebrate the 25 years birthday of the mythic shoe, Nike Air Force One, a tune with DJ Premier. To bring back again, this hip-hop just being born with a clear & simple beat far from the current productions, a traditional and terribly effective sample. Only good vibes, would say a Jamaican. In short a classic!

It is precisely the title of the track, “Classic”, which is a production of DJ Premier with a gathering of MCs which makes dream, where each period 80-90-00 is represented : KRS-One like Rakim, who began in 1987, Nas in 1994 and Kanye West in 2004. The fundamentals are well respected, lyrics, a wonderful sample “Dance The Kung-Fu” of Carl Douglas. A vibrating homage to hip-hop, a generations bridge which prove once more that hip-hop is there for a long time and it is so much better.




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J Dilla - Nothing Like This (2007)






Pour commémorer la mort voici un an du producteur James Yancey, alias J Dilla (ou Jay Dee), Stones Throw sort pour la première fois en version CD le long maxi "Ruff Draft" sorti en 2003 uniquement en vinyl. Encore aujourd'hui la scène undergroung hip-hop est en deuil de ce natif de Detroit qui débuta en 1995 avec A Tribe Called Quest et multiplia les collaborations The Pharcyde ("Runnin" et "Drop"), De La Soul ("Stake Is High") ou encore à travers son groupe Slum Village (Fantastic vol. 2).

Il est parti en solo en rejoignant Stones Throw et Madlib avec qui il forma le mythique duo Jaylib. Durant les mois qui ont suivi son décès, ses dernières productions ont permis de palier son absence. Beaucoup d'artistes hip-hop ont utilisé ses instrumentaux comme Busta Rhymes ("Can't Hold The Torch"), ou encore The Roots ("Can't Stop This"). "Ruff Draft" est donc réédité afin de (re)découvrir un album pétri de talents et d'expérimentations. Il faut l'avouer ce fut une claque et le réécouter sachant que J Dilla n'est plus de ce monde, donne un goût amer et d'inachevé tant on aurait voulu découvrir les suites de "Reckless Driving", "Take Notice" et leurs samples de synthés Vangelis Seventies, de "Crushin' (Yeeeeaah!)" où le funk en mode downtempo et une déclaration d'amour du sexe opposé, de "Wild" et le hip-hop version country classe.

"Nothing Like This" est l'un des titres majeurs de J Dilla car c'est certainement l'un des plus déroutants. La déconstruction rythmique et sonore devient une ballade abstraite, envoutante et universel. Son écoute pour commémorer les 10 ans de sa disparition nous reprouvera que ce titre est intemporel et son talent exceptionnel. God Bless J Dilla...

To commemorate the death of the producer James Yancey, alias J Dilla (or Jay Dee) one year ago, Stones Throw releases for the first time in CD version the long EP "Ruff Draft" released in 2003 only in vinyl. Still today the undergroung hip-hop scene is in mourning of the producer from Detroit who began in 1995 with A Tribe Called Quest and multiplied collaborations such as The Pharcyde (“Runnin” and “Drop”), De La Soul (“Stake Is High”) or through his own project Slum Village (Fantastic vol. 2).

He start his solo carrier by joining Stones Throw and Madlib with who he founded the mythical duet Jaylib. During the months which followed his death, all his last productions allowed stage his absence. Many hip-hop artists used his instrumentals like Busta Rhymes (“Can't Hold The Torch”), or The Roots (“Can't Stop This”). “Ruff Draft” is thus republished in order to (re)discover an album full of talent and experiments. We should be acknowledged it was a snap and to listen it one more time knowing that J Dilla is not any more alive, gives a bitter and unfinished feeling and we would liked to discover the followings tracks of “Reckless Driving”, “Take Notice” and their synthetisers samples from the Seventies, of “Crushin' (Yeeeeaah!)” when the funk is in downtempo mode making a love declaration of the opposed sex, “Wild” and the nice country hip-hop.

“Nothing Like This” is one of the main tracks of J Dilla because it is certainly one of the most diverting. The beats and the sound deconstruction become an abstract, universal and dreamed ballad. Its listening to commemorate the 10th anniversary of his death will prove for sure this tune is timeless and he was so talented. God Bless J Dilla…



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Yael - 100 Percent Light (2007)






Il y a deux Yael. Comme il y a deux chansons sur le premier EP de Yael and The Palmtrees, paru sur le fameux label G-Stone. "Alice" d’un côté, "100 Percent Light" de l’autre. La première illustre la formidable capacité d’écriture pop, d’émotion vocale et de finesse instrumentale de Yael Deckeldaum. Partageant visiblement sa vie entre l’Autriche (un peu) et Israël (il vaut mieux saisir le yiddish pour bénéficier des plans concerts postés sur sa page myspace), cette jeune et très jolie jeune femme y développe un talent à la Dido, voire à la Suzanne Vega. C’est smooth, joli, touchant, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus ici.

Si Yael Deckeldaum écrit et compose tous les titres du groupe, l’ampleur collective des Palmtrees apparaît beaucoup plus sur « 100 Percent Light ». Le titre fait irrémédiablement penser à Cirkus, le récent projet incluant Neneh Cherry, et au renouveau d’un certain son bristolien en vogue depuis quelques mois. Plus le côté Cup of Tea que Portishead avec la volonté d’un son ambitieux : batteries flottantes, violons en nappes lointaines, guitares saturées mais polies quand même – la jeune fille est plutôt du genre non violente. Sur scène, Yael, Jonathan Levy (basse, guitare électrique), Dani Daromi (guitare électrique), Shaul Eshet (synthés) et Nir Mantsur (claviers) ont d’ailleurs acquis une petite réputation, encore à confirmer.

Le groupe a prévu de sortir son premier album cet été, toujours sur G-Stone – tandis que Yael continue de vaquer à droite, à gauche. Elle jouera avec les Jerusalem Travellers en mai prochain mais on espère la voir à Paris bientôt avec un répertoire complet, histoire de voir si la dernière trouvaille viennoise peut aller plus loin qu'une simple citation, pour "Alice", dans la tracklist d'un épisode de The L World. Les premières vidéos de prestations scéniques disponibles semblent montrer que les promesses peuvent être tenues. Vérifiez par vous même ici.

There are two Yael. Like the two faces of the first EP of Yael and The Palmtrees, published on the famous Austrian label G-Stone. “Alice” on side A, “100 Percent Light” on face B. The first track illustrates the incredible talent of pop writing, vocal emotion and instrumental smoothness of Yael Deckeldaum. Obviously sharing his life between Austria and Israel (you must understand Yiddish to discover on her myspace place the last news and announcements), this young and pretty young woman develops a talent such as Dido, even Suzanne Vega. It is smooth, pretty, soulful, but it is not what interests us here.

If Yael Deckeldaum writes and composes all tracks of the band, the contribution of The Palmtrees appears much more on “100 Percent Light”. The tune reminds irremediably Cirkus, the recent project including Neneh Cherry, and the revival of a bristol based sound we have been assisting for a few months. More the spirit of Cup of Tea releases that Portishead ones with the will of an ambitious sound : floating breaks, violins in remote tablecloths, saturated but polished guitars - the girl is rather kind of non-violent. On scene, Yael, Jonathan Levy (bass, electric guitar), Dani Daromi (electric guitar), Shaul Eshet (synthetizor) and Nir Mantsur (keyboards) acquired a recent reputation besides, still to confirm.

The band envisage to release its first album this summer, always on G-Stone - while Yael continues to be occupied by a lot of projects. She will play with Jerusalem Travellers next May but we hope to see her in Paris very soon with a complete repertory, in order to check if the last viennese lucky find deserves more than a simple quotation, for “Alice”, in the tracklist of an TV episode of "The L World". The first available stage videos seem to show that the promises can be held. Check here.



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La thématique politique n'était pas prévue au programme de ce blog. Mais je me permets une incartade pour présenter cette initiative politico-musico-humaniste réalisée par le leader du groupe français Mickey 3D. Ce n'est pas en aucun cas du militantisme, de l'activisme mais un simple rappel à l'ordre.

Vidéo amateur, mélodie enfantine, paroles sournoises et sarcastiques. Un coup de coeur pour un coup de gueule soft en prévision.



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PODCAST : Rom1 - French Accent (2007)

Un nouveau podcast pour clôturer l'hiver en beauté et partager une certaine vision de la nuit parisienne... Bienvenu à tous dans mon Paris !

Here is a new podcast to finish the winter in a good mood and to share a special vision of the parisian night. Welcome to my Paris !

Download French Accent

Playlist :
01 - CSS Vs Daft Punk - Let's Make Technology
02 - Simian Mobile Disco - It's The Beat (Radio Edit)
03 - Gameboy Gamegirl - Sweaty Wet Dirty Damp
04 - Teki Latex - Disco Dance With You (Para One Remix)
05 - Sex In Dallas - Forever Young (Sharooz Remix)
06 - Alter Ego - Rocker (Blackstrobe Remix)
07 - Daft Punk - Primetime Of Your Life
08 - Goose - Black Gloves
09 - Hakan Libdo - Half Man Half Lobster
10 - Richard Dinsdale & Mark Knight - Crunch
11 - Pharrel Williams - Frontin' (Starkey Remix)
12 - Makossa & Megablast - Porque
13 - Justice - Phantom (Part 1)
14 - Para One - Midnight Swim (Surkin Remix)
15 - Cajuan - Dance Not Dance (Digitalism Unreleased Remix)
16 - Busy P - Rainbow Man (K. Christmon's Slight Tamper)
17 - Eve Massacre - Never Be Your Friends
18 - Headman - On And On (Riot In Belgium Remix)
19 - Yuksek - Composer (Surkin Remix)
20 - DJ Mehdi - Signature (Thomas Bangalter Edit)

Enjoy


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Makossa & Megablast - Mama (2007)






Depuis des années, on attendait la version album du duo autrichien Makossa et Megablast, membres de la team G-Stone, maison de disque qui a supporté quelques maxis concernant le tandem viennois. Ces derniers ont vu leur single "Like A Rocket / Kunuaka" se retrouver sur la playlist de Radio Nova l’année dernière et encensé par Gilles Peterson et le buzz est monté d'un cran autour d'un album qui s'annonçait grandiose.

Ca y est, c'est officiel et bientôt disponible : "Kunuaka" est donc le premier album de ces spécialistes d'un dub dynamique polyvalent et futuriste. Makossa et Megablast réussissent un tour de force en dynamitant les frontières, créant de véritables couloirs aériens fusionnant les styles de tous les continents, de l'afro-électro aux sons brésiliens en passant par les rythmes cubains, toujours agrémentés d'influences jamaicaines. Aucun titre à jeter, des invités en pagaille, du groove diamanté, une perle musicale ! Les voici au panthéon des plus grands producteurs avec une oeuvre que je ne peux que qualifier de majeure.

"Mama". Une nappe de synthé planante vous transporte pour ce titre aux messages humanistes et religieux avec les chants africains sous forme d'incantations du sénégalais 3gga et le toast de l'anglo-jamaicain MC Ras-Tweed. Quelque soit la croyance, le dieu, nous sommes tous les enfants d'une "Mama" !

For couple of years, I have waited for the album of the Austrian duet Makossa & Megablast, members of the G-Stone team, label which released the EPs of the Viennese guys. The two friends saw their EP “Like A Rocket / Kunuaka” at the first place on the playlist of French Radio Nova last year and nominated at the awards of Gilles Peterson's show. And the buzz was high and high around their album.

It's time now, it is official and soon available : “Kunuaka” is the first album of these specialists in a general-purpose, futuristic and dynamic dub. Makossa & Megablast have done a fantastic exploit by dynamiting all borders, creating real air lanes amalgamating msuic styles from all continents, afro-electro with Brazilian sounds while passing by cuban rhythms, always under influences from Jamaica and Europe. All tracks are excellent, the guests are many and good : a diamonds groove, a musical pearl ! Here they are at the Hall Of Fame of the best producers with an album than I can only qualify as a major one.

“Mama”. A planing synthetisor transports you for this track to a humanistic and religious message with the African songs reminding incantations with the Senegalese singer 3gga and the toast of the english & jamaican MC Ras-Tweed. No mater your belief, your god, we are all the children of a “Mama”!



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VIDEO : Ed Banger Compilation Vol. 2 (2007)


Le label parisien de Pedro Winter ne quitte pas ces derniers mois le haut de l'affiche. Les sorties de maxis et d'albums qui cartonnent (Justice, DJ Mehdi, Sebastian, Uffie...) s'enchaînent, les graines semées depuis 2003 nous offrent de fruits exquis. Et pour les 4 ans, une compilation de toute l'écurie s'imposait.

The parisian label of Pedro Winter has been being at the top side for couple of months. Each release of EPs and LPs has a great success. Now it is 4 years old, time for a new compilation.

On commence par Mr Oizo, avec une intro d'une minute récapitulant tous les intervenants du CD. Suivi d'un morceau de Uffie, la MIA française, des daft punkiens Justice (la rumeur anoncent qu'ils feront la première partie du duo à Bercy le 14 juin). Continuons avec DJ Medhi , Mr Flash qui m'a impressionné avec "Disco Dynamite" alors que j'ai adoré (une fois de plus !) le nouveau morceau de Sebastian "Greel" et d'autres encore.

Let's start with Mr Oizo and an introduction of one minute presenting all artists of the compilation. Then a track of Uffie, the French MIA, the next "Daft Punk" Justice. Let's continue with DJ Mehdi, Mr Flash who impressed me with "Disco Dynamite", I felt in love (one more time !) of the tune of Sebastian "Greel" and many more.

Une compilation à écouter et réécouter avec plaisir.
A compilation to listen, and listen and listen with pleasure.

MENTION SPECIALE pour le teaser que je trouve fantastique. Joyeux anniversaire Ed Banger !
SPECIAL MENTION for the teaser, I love it. Happy birthday Ed Banger!




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Simian Mobile Disco - It's The Beat (2007)






Né des cendres du groupe anglais Simian, auteur du tube electro pop "Never Be Alone" remixé par Justice, James Ford et Jas Shaw sont devenus avec Simian Mobile Disco, le duo de DJs le plus demandé de la scène club londonienne. Ils sont également producteurs, en travaillant en studio avec les Klaxons et les Artic Monkeys. Bref quasiment tout ce qui sonne bien et frais sortent de leurs mains. Les Nerd version UK et pop.

Simian Mobile Disco ne délaissent aucun détail. Après le carton de "Never Be Alone", ils ont sorti une autre tuerie "Hustler" aussi connue pour cette électro-house géniale que pour son clip encore plus génial (pleine de sensualité où une vingtaine de lesbiennes top-modèles s'embrassent à tour de rôle). Image et son sont indissociables pour eux et une fois de plus leur essor est assuré par Kitsuné, toujours dans les bons coups ! Soyons patients, l'album de ces futures stars (je prends les paris !) est annoncé pour juin. Vivement que l'été arrive !

Simian Mobile Disco continue sa tournée avec la sortie de "It's The Beat", une version upgradée d'une hip-house, genre dans l'air du temps, le flow de rap rencontrant une production d'acid house. D'ailleurs "It's The Beat" rappelle les morceaux de Uffie accompagnée de Feadz ("Ready To Uff"). Des beats électro, tout pleins de bleeps, un synthé très eighties et la chanteuse des The Go! Team, Ninja, pour un titre réussi d'entêtement et de défouloir. Vive SMD.

Born from ashes of the English band Simian, composer of the pop anthem “Never Be Alone” remixed by Justice, James Ford and Jas Shaw became with Simian Mobile Disco music, the duet of the most asked DJs for London club scene. They are also producers, while working in studio with the Klaxons and the Artic Monkeys. In short all that sounds great and new, are releasing in their hands. They seem to be the UK NERD (Pharrel Williams and Chad Hugo) for pop music.

Simian Mobile Disco do not forsake any detail. After the success of “Never Be Alone”, they released another great tune “Hustler”, a brilliant electro-house with its even more brilliant music video clip (full of sensuality where a score of lesbians top-models kisses each others). Image and sound are undivisable for them and once more their reputation was ensured by Kitsuné, always present where there's something great ! Let us be patient, the album of these future stars (I take the bets !) is announced for June.

Simian Mobile Disco continues its road tour with the new release “It's The Beat”, is an upgraded hip-house, music style very fashionable nowadays, a flow of hip-hop meeting a acid house production. Moreover “It's The Beat” should remind you Uffie's track and productions of Feadz (“Ready To Uff”). Electro beats, many bleeps, one eighties synthetisor and the singer of The Go! TEAM, Ninja, offers a tune full of stubbornness and leding off steam. Long life to SMD!



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DJ Mehdi est un type à part, sympa, simple, ouvert d'esprit. Fidèle à lui-même, il est de ceux qui font avancer la musique décloisonnant les styles. Lui qui vient du hip-hop, mixant dans les soirées, produisant des albums (MC Solaar, Assassins, 113...), Dj Mehdi abât les cloisons se ressourçant aussi bien dans le rock que le hip-hop, dans le reggae que le Rn'B.

En 2002, il sort son premier album "(The Story Of) Espion", sorte de tête chercheuse qui ravit de nombreux personnes, vu le succès qu'il obtient. C'est le premier producteur hip-hop qui sort des clichés que l'on peut voir en France à travers Cut Killer et d'autres. Il s'intéresse ainsi de plus en plus à l'électro, c'est lui qui fit venir Thomas Bangalter sur un titre du 113 "Le 113 Fout La Merde". Il poursuit ses explorations éclectiques et participe à différents projets dont celui avec Kroutrajmé "Des Friandises Pour Ta Bouche". DJ Mehdi est revenu en 2006 après avoir intégré l'écurie Ed Banger avec "Lucky Boy". C’est toujours aussi bien produit, toujours aussi percutant. On se laisse transporter aisément par cet excellent électro-funk, à coups sûr redoutable sur un dancefloor ("I Am Somebody", "Boggin", "Always Be An Angel"). Voici venue une nouvelle ère au hip-hop à la fois moite et complexe, froid et direct.

La sortie du EP "Lucky Girl" est l'occasion de découvrir une relecture du titre "Signatune" sur lequel a travaillé Thomas Bangalter des Daft Punk. Ce morceau a ce goût de faste des années 80, pour certains cela paraîtra kitsch et cela semble résolument volontaire de la part des protagonistes. Il n'y a qu'à voir le clip qui relate la vie d'un Rocky Balboa du tuning du Nord qui se lance dans une compétition de SPL, Sound Pressure Level.

DJ Mehdi is a special guy, sympathetic, simple, open-minded. Faithful to himself, he is one of those who make advance music decompartmentalizing styles borders. Coming from hip-hop, mixing in the evenings, producing albums (MC Solaar, Assassins, 113…), Dj Mehdi breaks the partitions as well resourcing himself in rock'n'roll as in hip-hop, in reggae as Rn'B.

In 2002, he releaves his first album “(The Story Of Espion”, kind of homing device which charms a lot of people, considering the success which it obtained. he is the first hip-hop producer who left the hip-hop stereotypes that one can see in France through Cut Killer and many others. He is interested thus more and more in electro, it is DJ Mehdi who invited Thomas Bangalter on a track of a French hip-hop band 113 “113 Fout La Merde”. He continues his eclectic explorations and takes part in various projects such as with Kroutrajmé “Des Friandises Pour Ta Bouche”. DJ Mehdi came back in 2006 after entering the Ed Banger Team, with “Lucky Boy”. It is always as well produced, always also percussion. You will be transported easily by this great electro-funk, with for sure efficient on a dancefloor (“I Am Somebody”, “Boggin”, “Always Be An Angel”). Here come the new era of hip-hop at the same time moist and complex, cold and direct.

The release of the EP “Lucky Girl” is the occasion to discover a second reading of the track “Signatune” on which worked Thomas Bangalter of Daft Punk. This tune has this taste of ostentation from the Eighties, for some that will appear really kitsch and that seems resolutely voluntary on behalf of the two protagonists. One reason ? Check the video clip which reports the life of a Rocky Balboa of car tuning from North of France, who launches out in a competition of SPL, Sound Pressure Level.



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The Nomad - Destinations (2007)






C'est une histoire de hasard. Je découvre le quatrième volume de "Luftkastellet", sorte de compilation "Hôtel Coste" version restaurant chic danois. Chaque édition permet de se plonger dans une ambiance nordique pleine de chaleur, de gaieté et la nouvelle qui sortira très prochainement offre de nouvelles humeurs délicates au groove à la fois organique et électronique. Les grands noms cotoient des inconnus (pour moi !) : Nightmares On Wax "The Sweetest", Kenneth Bager "Love won't leave me Alone", Quentin Harris "Let's Be Young", Coldcut "Walk A Mile In My Shoes". Pointu et sans fioriture !

Un nom ressort de ce quatrième volume : The Nomad, alias Daimon Schwalrger, néo-zélandais qui débuta dans les années 80 en tant que DJ old-school hip-hop. Des milliers de sets plus tard, il se lance dans la production en 1996 avec Parl Runga et Ryan Smith au sein de Locust. Il se lance en solo sous le nom de Nomad à la suite d'un premier titre "On The Beating Track" duquel suit son premier album "Movement" en 1998 qui fut le premier album Drum & Bass en Nouvelle Zélande. De plus en plus confiant en lui, il enchaîne les albums, "Second Selection", plus downtempo et dub avec quelques invités de marque comme Farda P des Rockers Hi-Fi, Charmed 1 et MC Antsman, "Level Three" et "Step 4th" sortis sur son propre label "Fresh Produce". Si vous aimez l'éclectisme (à l'image du blog), vous apprécierez les travaux de The Nomad. Son dernier album "Quinessence" sorti en 2005 est de loin son meilleur album. A bon entendeur !

"Destinations" est un instrumental envoûtant, qui m'a transporté à la fin des années 90 où le trip-hop repris à leur compte par Terranova, Kruder & Dorfmeister, Kid Loco faisait fureur. Sans nostalgie, je n'arrive pas à me passer de ce morceau au bon goût de spleen. Magique..

It is a story of chance. I just discover the fourth volume of “Luftkastellet”, kind of compilation “Hotel Coste” version smart fashion Danish restaurant. Each edition plungs in a Scandinavian atmosphear full of heat, of happyness and the new one which will be released very soon offers new delicate moods at the same time organic and electronic groove. The great well-known artists are present with some unknowns (for me!) : Nightmares One Wax “The Sweetest”, Kenneth Bager “Love Won't Leave Me Alone”, Quentin Harris “Let's Be Young”, Coldcut “Walk A Mile In My Shoes”. Pointed and without ornament!

A name comes out from this fourth volume : The Nomad alias Daimon Schwalrger, New Zealander who began in the Eighties as an old-school hip-hop DJ. Thousands of sets later, he launched out in the production in 1996 with Parl Runga and Ryan Smith within Locust. He started his solo carreer under the name of The Nomad following a first track “One The Beating Track” whose his first album “Movement” into 1998 went out and was the first Drum & Bass album in New Zealand. Increasingly trustful in him, he released couple of albums, “Second Selection”, more downtempo and dub with some nice featurings like Farda P of Rockers Hi-Fi, Charmed 1 and MC Antsman, “Three Level” and “Step 4th” on his own label “Fresh Produce”. If you like eclecticism (at the image of the blog), you will appreciate works of The nomad. His last album “Quinessence” released in 2005 is his best album by far. To the wise!

“Destinations” is an enchanting instrumental tune, which transported me at the end of the Nineties when trip-hop revisited by a new generation of artists such as Terranova, Kruder & Dorfmeister, Kid Loco was up. Without nostalgia, I can't miss this track with a good taste of spleen. Magical…



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