Gotan Project - Paris, Texas (2006)






Parler de musique argentine consistait à se résumer au mieux à Carlos Gardel. Mais depuis 2001, des français, Eduardo Makaroff, Philippe Cohen Solal et Christoph H Muller, tentaient de remédier à cela en invitant le monde entier à un voyage dans le pays, capitale du tango. Nom de code : Gotan Project. Ils font appel aux légendes vivantes d'une des musiques les plus "précieuses" en y intégrant des éléments nouveaux à savoir de l'électro.

Le résultat donne un premier opus "La revancha del Tango" qui est un carton partout dans le monde. Selon moi, l'idée était excellente malgré un album trop produit, un son trop lisse. Qu'importe, car c'est ce qu'il faut pour être repris dans la publicité, preuve d’une certaine facilité d’écoute. Ce mélange estampillé électro-tango-lounge ne pouvait que nous apporter quelques doutes sur un second volet. "Lunatico" sorti également sur le label XL qui accueille The Raconteurs de Jack White, ou encore Thom Yorke de Radiohead qui sortira d'ici quelques mois un album solo "The Eraser", est une surprise d'un niveau supérieur à son prédécesseur. "Lunatico"est plus «acoustique», l’électronique y étant certainement mieux utilisé et donc plus discret. Alternant tempo élevé ou ralenti, l'esprit percutant et mélancolique du tango est là, enrichi par la voix suave et profonde de Cristina Vilallonga. Le tubesque "Diferente" devrait mettre tout le monde d'accord. A retenir également cette fusion entre tango et rap avec le titre "Mi Confesion". Sans être l'album de l'année, Gotan Project a réussi à passer le second tour.

Le vrai bijou de "Lunatico" est le dernier morceau de l'album "Paris, Texas". Il s'agit d'un clin d’œil au film de Wim Wenders qui croise avec brio tango, douce mélancolie et ambiance cinématographique. A l'image du tango, classe et voluptueux.

To speak about Argentinian music consisted in being summarized as well as possible in Carlos Gardel. But since 2001, of French, Eduardo Makaroff, Philippe Cohen Solal and Christoph H Muller, tried to cure that by inviting the whole world with a voyage in the country, capital of the tango. Code name: Gotan Project. They call upon the alive legends of one of the “invaluable” musics more in there integral of the new elements to knowing of electro.

The result gives a first opus “the revancha del Tango” which is a paperboard everywhere in the world. In my opinion, the idea was excellent in spite of a too produced album, a too smooth sound. What imports, because it is what it is necessary to be included in publicity, proof of a certain facility of listening. This mixture estampillé electro-tango-lounge could to only bring some doubts us about a second shutter. “Lunatico” also left on the label XL which accomodates The Raconteurs of White Jack, or Thom Yorke de Radiohead which will leave from here a few months an album solo “The Eraser”, is a surprise of a level higher than its predecessor. “Lunatico " is more “acoustic”, electronics y being certainly better used and thus more discrete. Alternating high or slowed down tempo, the spirit striking and melancholic person of the tango, are enriched there by the voice suave and major by Cristina Vilallonga. Tubesque “the Diferente” should put everyone of agreement. To also retain this fusion between tango and rap with the title “Mi Confesion”. Without being the best album of 2006, Gotan Project succeeded in passing the second turn.

The true jewel of “Lunatico” is the last piece of the album “Paris, Texas”. It is about a wink to film of Wim Wenders which crosses with brilliance tango, soft melancholy and cinematographic atmosphere. With the talent of tango, classifies and voluptuous.



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New Flesh - Wherever We Go (2006)






Attention les pionners New Flesh sont de retour. Pour ceux qui ne le savent pas, New Flesh est le défricheur officiel du hip-hop anglais, celui qui n'hésite pas repousser en permance les frontières. C'est une véritable référence qui, au même titre que Roots Manuva, a tracé les contours de ce que la scène UK est et suit. New Flesh est l'histoire de trois hommes, Part 2 en producteur, un toaster dancehall Toastie Tailor and le rappeur Juice Aleem (qui collabore avec Coldcut et Adam Freeland) dont l'éclectisme et le talent se conjuguent à la perfection. Des beats aux paroles, tout y passe pour faire sauter les clichés du hip-hop !

Leur discographie est certes mince mais d'une telle qualité et d'une telle innovation que je ne peux que vous conseiller de tous les acheter, que ce soit "Equilibrium" sorti en 1999 ou encore "Understanding" en 2002. En 2005, Part 2, fort d'un éclectisme dans la production, sort en solo "Live From The Breadline", qui malheureusement ne fut pas reconnu à sa juste valeur. Peut-être parce qu'il annonçait un mauvais présage : le split de New Flesh. Fort heureusement, ce n'est pas le cas car les trois gaillards sortent "Universally Dirty" toujours sur le même label Big Dada (on ne change pas une équipe qui gagne !). C'est bien la musique du 21e siècle que vous écouterez, une fusion de hip-hop, de dancehall, de UK garage, de dub et de grime. Un groove de soundsystem cool pour un dancefloor éclectique.

"Wherever We Go" est le single évident de l'album. C'est un titre accrocheur où chacun des membres apportent une note personnelle puisque c'est à la fois du hip-hop (Juice Aleem) du dancehall (Toastie Taylor) de la pop barrée (Part 2) avec des riffs de guitares et des violons flamboyants. Si on appelait cela du hip-pop !

May I have your attention ! The pionners New Flesh are back. For those who do not know them, New Flesh is the official clearer of UK hip-hop, who doesn't hesitate to push back the borders of it. It is a true reference which, as well as Roots Manuva, defined what the UK scene is now and is still following. New Flesh is the history of three men, Part 2 as a producer, a dancehall toaster Toastie Tailor and the rappor Juice Aleem (who collaborates with Coldcut and Adam Freeland) whose eclecticism and talent are combined to perfection. From the beats to the lyrics, all passes there to destroy the stereotypes of hip-hop!

Their discography is certainly mean but of such a quality and such an innovation that I can only advise you of buying all of them, “Equilibrium” released in 1999 and “Understanding” in 2002. In 2005, Part 2, thanks to his eclecticism in the production, released in solo “Live From The Breadline”, which unfortunately was not as recognized as it should have been. Perhaps because it announced ill omen : a split of New Flesh. Extremely fortunately, it is not the case because the three strapping men will release “Universally Dirty” on the same label, Big Dada (one does not change a team who wins !). It is well the music of 21st century which you will listen to, a fusion of hip-hop, dancehall, UK garage, dub and grime. A groove of cool soundsystem for an eclectic dancefloor.

“Wherever We Go” is the obvious single of the album. It is a track hooker where each member bring a personal note since it is at the same time hip-hop (Juice Aleem), dancehall (Toastie Taylor), crazy pop (Part 2) with guitars riffs and blazing violins. If we call it hip-pop!



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The Lotterboys - Blazer (2006)






Même si le nom The Lotterboys peut amener à penser à des groupes de Dance peu respectables, il faut prendre son courage à deux mains et rechercher qui se cachent derrière. Et en peu de temps, vous découvririez qu'il s'agit d'un projet de collaboration entre Fetisch (Terranova, groupe culte d'abstract hip-hop), Shapemod (Terranova) et Mack Goudy Jr. (aka Paris The Black Fu des Detroit Grand Pubahs). Cet assemblage peu commun de personnalités s'avère une vraie force où chacun apporte ses influences, ses qualités et ses techniques de production. On dit bien que l'union fait la force !

Après quelques maxis sortis sur Eskimo Recordings, il était temps de passer au format album avec "Animalia". L'objectif était clairement annoncé : créer un lien entre l'électro, le punk funk, la disco, l'indie-rock et le p-funk. Le trio se répartissent les tâches : Fetish et Shapemod déjà ensemble dans le cadre d'un projet techno, The Cosmonauts of Innerspace, sorti sur le label Gigolo, s'occupent des compositions des morceaux à l'inspiration Funkadelic tandis que Paris The Black Fu pose sa voix immanquable et reconnaissable parmi des centaines. D'un titre à l'autre vous serez balladés d'une genre à un autre (pensez à Prince avec "Cadillac & Mac", à Black Sabbath avec "Iron Man") avec une cohérence vraiment déroutante.

"Blazer" est un titre strictement instrumental et d'une simplicité extrême : une trompette, une basse lourde et funky, une guitare et batterie bien rock'n'roll. C'est imparable pour créer une émeute dansante. Vivement de les voir en live pour une bouffée énergisante.

Even if the name The Lotterboys can remind some stupid Dance bands, it is necessary to take time and to search who are behind them. And in little time, you would discover that it is a project of collaboration between Fetisch (Terranova, worship group of abstract hip-hop), Shapemod (Terranova) and Mack Goudy Jr. (aka Paris The Black Fu from Detroit Grand Pubahs). This uncommon assembly of personalities proves it is a true force where each one brings his influences, his qualities and his production techniques. In french, we say the union makes the force and in this case that's true!

After some Eps released on Eskimo Recordings, it was time for them to launch an album which will be “Animalia”. The objective was clearly announced : to join the dots between electro, punk funk, disco, indie rock'n'roll and p-funk. The trio shares out the tasks : Fetish and Shapemod already together within the framework of techno project The Cosmonauts of Innerspace, signed on the label Gigolo, deal with the compositions of songs with a Funkadelic inspiration while Paris The Black Fu poses his unavoidable and recognizable voice among hundreds. From one track to another you will be travel from a kind of music to another (think about Prince with “Cadillac & Mac”, about Black Sabbath with “Iron Man”) with a coherence really diverting.

“Blazer” is a strictly instrumental track with an extreme simplicity : a trumpet, a heavy and funky bass, a rock'n'roll roll guitar and battery. It is unstoppable to launch a riot on the dancefloor. I am impatient to see them on stage.



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Dub Syndicate - Time (2006)






Depuis leur lancement en 1980, Dub Syndicate est un pélerin qui distille les bonnes vibrations de la musique jamaicaine, vibrations que maîtrisent à la perfection Messieurs Style Scott et Adrian Sherwood, figure de proue du dub anglais. Leur collaboration depuis 25 ans aboutit à pas mal d'albums dont certains sont devenus des classiques, sur les labels On U Sound (d'Adrian Sherwood) et Lion & Roots (de Style Scott) et garantit un niveau de qualité récurrent rempli toujours de reverb et de basse bien lourde.

A paraître, "The Rasta Far I" est un double CD en guise de best of dont les titres chantés ont été enregistrés au studio mythique Tuff Gong. On y retrouve quelques piliers de la scène reggae : U Brown et Cedric Myton ("Lion King"), Gregory Isaacs ("Kingston 14"), Cornel Campbell ("Nothing Comes Easy"), Big Youth ("Togetherness", "Emmanuell", "Greater David"). Cette succession de hits est mixé par un de mes artistes favoris Rob Smith de Smith & Mighty qui enjolive encore plus cette sélection incroyable. Le deuxième comprend quelques remixes assez rares, des versions rallongées, ainsi que quelques démos issues de sessions jamaïcaines. Que du lourd, que du bon pour les amateurs de dub et de reggae !

Dub Syndicate est une référence pour beaucoup malheureusement pas toujours reconnue pour sa valeur et le titre "Time" illustre à la perfection ce constat. Ce morceau, mélange de reggae classique teinté d'une dub que King Tubby n'aurait pas renié, accueille le toaster contreversé Capleton (notamment pour son homophobie) pour se faire une place de choix parmi les classiques du genre. Rewind Selecta !

Since its creation in 1980, Dub Syndicate is a pilgrim who distils good vibrations of jamaican music, vibes that Sirs Scott Style and Adrian Sherwood, figurehead of UK dub, master perfectly. Their collaboration for 25 years release coupke of albums of which some became classics, on the labels One U Sound (of Adrian Sherwood) and Lion & Roots (of Scott Style) and guarantees a recurring level of quality always full of reverb and heavy bass.

Just released, “The Rasta Far I” is a double CD, a kind of Best Of whose sung tracks were recorded in the mythical studio Tuff Gong. One finds some pillars of the reggae scene there: U Brown and Cedric Myton (“King Lion”), Gregory Isaacs (“Kingston 14”), Cornel Campbell (“Nothing Comes Easy”), Big Youth (“Togetherness”, “Emmanuell”, “Greater David”). This succession of hits is mixed by one of my favorite artists Rob Smith of Smith & Mighty who magifies even more this incredible selection. The second includes some remixes rather rare, some lengthened versions, and some demonstrations resulting from jamaican sessions. That's heavy, that's good, that's perfect for all dub and reggae fans!

Dub Syndicate is a reference for many, unfortunately still not recognized for its real value and the track “Time” is a quite good example. This song, a mix of traditional reggae tinted of a dub that King Tubby would not have disavowed, accomodates the contraversial toaster Capleton (in particular for his homophobia) to be in the selected list of classic tunes. Rewind, Selecta!



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Para One - Dudun Dun (2006)






La révolution française est bien en marche. Après Tacteel récemment chroniqué, l'autre personnalité incontournable de l'underground made in France, le prénommé Para One, débarque pour prouver que la scène française est bien sous le feu des projecteurs, 10 ans après l'émergence de la French Touch. Déjà considéré par ses pairs comme un des faiseurs de son les plus innovants et créatifs du moment, notamment grâce à son travail sur les mixtapes Quality Streetz, ses productions avec TTC, ses apparitions en live au sein de FuckALoop avec Tacteel, il est aussi passé aux manettes de son propre label Institubes dont l'actualité 2006 est autant chargée que pleine de réussites.

C'est grâce à toutes les expériences, remixes (Ellen Allien, Agoria, Animal Machine, Krazy Baldhead), collaborations et expérimentations que Para One dévoile là un album des plus attendus de 2006. Le passage au long format avec "Epiphanie" est une totale réussite selon moi, Para One n'a en rien changé le côté défricheur et hautement addictif. Ses dernières productions pour l'album de TTC laissait présager une orientation tech-house qui se confirme aujourd'hui avec cet opus mais également avec son récent et excellent remix du morceau "Prime Time Of Your Life" de Daft Punk, demandé par le groupe en personne. D'ailleurs "Epiphanie" est une vraie aire d'achoppement entre les productions des deux compères versaillais ("Midnight Swin") qui nous ramène à l'époque "Da Funk", celles d'Aphex Twin ("F.u.d.g.e.") et celles de Mr Oizo ("Turtle Trouble"). Alternance des titres uptempo et downtempo, on retrouve sur "Musclor" les gaillards de TTC qui proclament déjà haut et fort que la postérité est à leur portée d'ici peu de temps. Ultra prétentieux certes mais n'y aura-t-il pas une part de vérité ?

Les éclaireurs émérites des dancefloors mondiaux que sont les 2 Many DJ's, Tiga, Erol Alkan ou encore Justice, ont amorcé la pompe en faisant déjà tourner sur les platines le titre "Dudun Dun". Un nom débile idéal pour percuter les esprits et une bande son autant barrée qu'efficace assurent à ce morceau des tas de réactions positives qui serviront à coups sûr de tremplin à Para One, créateur d'une oeuvre majeure. Respect !

The French Revolution is well launched. After Tacteel recently reviewed here, an other personality unavoidable of the made in France underground, the fore-mentioned Para One, unloads to prove that the French scene is well under the lights, 10 years after the emergence of French Touch. Already considered by his pars one of the best makers of more innovating and creative sounds of the moment, in particular thanks to his work on the mixtapes Quality Streetz, his productions with TTC, his appearances in FuckALoop with Tacteel, he also created his own label Institubes which has a topicality 2006 really charged and full of successes.

It is thanks to all the experiments, remixes (Ellen Allien, Agoria, Animal Machine, Krazy Baldhead), collaborations and music explorations that Para One reveals an album which is one of the most awaited of 2006. Releasing the long format with “Epiphany” is a total success according to me, Para One did not change anything of the clearer and highly adictive side. His last productions for the album of TTC let predict an tech-house orientation which was confirmed with the recent and excellent remix of the track “Prime Time Of Your Life” of Daft Punk, required by the band itself. Moreover “Epiphany” is a perfect communion between productions of the two accomplices of Versailles Daft Punk (“Midnight Swin”) which brings back for us “Da Funk”, those of Aphex Twin (“F.u.d.g.e.”) and those of Mr. Oizo (“Turbid Turtle”). Alternation of the uptempo and downtempo tunes, one finds on “Musclor” the strapping men of TTC who proclaim already high and strong that the posterity is with their range very soon. Really pretentious but won't there be a part of truth?

The highly skilled scouts of worldwide dancefloors that are the 2 Many DJ's, Tiga, Erol Alkan or Justice, started the pump while already making turn on turntable the track “Dudun Dun”. An ideal weak name to strike the spirits and a soundtrack as much effective as inspired ensure this tune of hundreds of positive reactions which will be for sure a springboard for Para One, creator of a major work. Respect!



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Asaviour - The Borrowed Ladder (2006)






Asaviour est certainement le MC anglais qui sera à suivre ces prochaines années. Pour avoir travaillé à le reconnu Jehst, avec le désormais classique du hip-hop made in UK "People Under The Weather", il a usé de sa réputation émergente pour se frotter à toutes les scènes anglaises, de Manchester à Leeds pour finalement terminer à Londres. Se produisant sur scène avec des musiciens, il trace sa route avec une constante progression qui laisse présager que nous entendrons parler de lui de plus en plus dans les années à venir.

Il débute en 2003 avec un premier opus "Savoir Faire" sur Low Life Records, antique label hip-hop anglais qui édite entre autre SkinnyMan, Rodney P ou encore Verb T. Son potentiel apparaît comme bien réel avec des lyrics de qualité. Point que l'on retrouve sur le premier album à venir toujours sur Low Life Records, "The Borrowed Ladder" avec notamment le titre très politique "This Planet". Cette fois-ci, des instrus plus recherchés et une production moins convenue nous gratifie d'un album hip-hop excellent, chose rare en cette année 2006.

Quand les anglais se prennent à imiter les maîtres RJD2 et DJ Shadow, il faut s'attendre à une énorme déception ou à un résultat exceptionnel. Et c'est bien ce dernier cas qui prévaut pour "Borrowed Ladder", véritable condensé à émotions. Un sample de batterie de pur abstract hip-hop, un orgue version Endtroducing, une inspiration quasi divine offrent à ce titre tous les superlatifs dont je vous épargnerai la très longue liste. Just Enjoy....

Asaviour is certainly the English MC we will follow fo the next few years. After working with the well respected Jehst, with the classic hip-hop U.K. track “People Under The Weather”, he used his emergent reputation to rub with all the English scenes, from Manchester tp Leeds for finally finishing in London. Occurring on scene with musicians, he traces his road with a constant progression which lets predict that we will intend to speak about him more and more in the years to come.

He began in 2003 with a first opus “Savoir Faire” on Low Life Records, ancient English hip-hop label which publishes for example SkinnyMan, Rodney P or Verb T. His potential seems real good with great lyrics. You will find some new on his first album soon in store “The Borrowed Ladder” with in particular the very political track “This Planet”. This time, instrumental parts are really better and the nice productions gratifie us of an excellent hip-hop album, a rare thing in this year 2006.

When English begin to imitate the masters RJD2 and DJ Shadow, we can expect an enormous disappointment or an exceptional result. And this is well the last case which prevails for the tune “Borrowed Ladder”, a true digest of emotions. A sample of pure abstract hip-hop breaks, an "Endtroducing" organ, a divine inspiration offer to this track so many superlatives that I won't give you a list. Just Enjoy....



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Moonbootica - Mopedgang (2006)






Depuis 2004, le haut lieu de la nuit hambourgeoise s'appelle Moonbootica, ouvert par deux DJs : Tobitob et KoweSix. En un rien de temps, Moonbootica est devenu l‘un des hauts lieux de la nuit hambourgeoise et sa réputation dépasse les frontières allemandes. Ils ont même créé un label Moonbootique pour les soirées qu‘ils organisent et les opus qu'ils éditent.

Ils sortent en 2005 leur premier album éponyme dont la pochette vaut le détour pour sa photo version année 80 Top 50, les 2 protagonistes lunettes de soleil sur le nez, les cheveux enduis de gel et chemise ouverte sur un corps imberbe. Mise à part cette supercherie, ils présentent un electro-techno-rock assez vintage (on sent une influence importante de Depeche Mode) telle que la tendance actuelle le souhaite. On retrouve le même genre de son chez Daft Punk ou encore Mr. Oizo. "Moonbootica" semble vouer à rester une oeuvre confidentielle mais respectée. A noter la reprise très personnelle de "Bonnie and Clyde" de Serge Gainsbourg.

La sortie en 2006 du EP "Mopedgang" est l'occasion pour moi de parler de ce titre que je trouve sensationnelle : prenez Depeche Mode période "Music For The Masses" pour la partie mélodie et Vitalic "Poney Part 1" pour les sonorités brutes et une envolée technoide fulgurante. Du lourd élégant qui devrait ravir bon nombre des abonnés aux pistes de danse !

Since 2004, the high place of the night from Hambourd is called Moonbootica, opened by two DJs : Tobitob and KoweSix. After few months, Moonbootica became one of the hottest place of German night clubs and its reputation exceeds the German borders. They even created a label Moonbootique for parties they organize and opus they release.

They recorded in 2005 their first self-titled album whose cover is funny with the Eighties picture where the 2 protagonists sunglasses on the nose, the hair coat gel and lines open on a beardless body. Put besides this trickery, they present a electro-techno-rock'n'roll (sometimes it reminds me some Depeche Mode songs) enough vintage such as the current tendency wishes it. One finds the same kind of sound at Daft Punk or Mr. Oizo. “Moonbootica” seems to dedicate to remain a confidential but respected work. To note the very personal resumption of Serge Gainsbourg's “Bonnie and Clyde".

The exit in 2006 of the EP “Mopedgang” is the occasion for me of speaking about this track I find sensational : take Depeche Mode period “Music For The Masses” for the melody and Vitalic “Pony Part 1” for rough sonorities and a techno fulgurating flight. Heavy & elegant which should charm many subscribers to the dancefloors!



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Gerd - Fire In My Soul (2006)






Après avoir chroniqué mon premier groupe hollandais The Jazzinvaders, voici le retour discret de Gerd, duo de Rotterdam composé de Gert-Jan Bijl and Paulo Delgado. Certes inconnus du grand public, ils possèdent une excellente réputation pour leurs productions et remixes. Ils sont ultra productifs multipliant les projets comme Delgui, soul électronique uptempo, les maxis sur toute une ribambelle de labels (Global Communication, Compost, ART, Pork Recordings, K7!...).

Ils en sont à leur troisième album avec "Perspectives" sorti sur le label belge Life Enhancing Audio. Comme à leur habitude, vous naviguerez en pleine fusion de funk, de nu-jazz, de soul, d'électronica et de broken beats. Les featurings sont aussi nombreux que de qualité où le timbre de chacune des chanteuses (Guida de Palma, Dee Ferguson, Natalie Gardiner, Vanessa Freeman and Twana Rhodes) s'avère un atout magificiant les compositions des deux bataves. Comme son titre l'annonce, les perspectives sont nombreuses et le choix de satisfaire chaque auditeur, chaque humeur nous est proposé : de la joie en ouverture avec 'Elementz' à la mélancolie avec 'Deep Moon'. Un album à rechercher, à écouter et à apprécier (Approuvé par Gilles Peterson himself selon certains sites).

Les beaux jours ont pointé le bout de leur nez et ont trouvé leur bande son avec le morceau "Fire In My Soul". Ce mélange d'acid jazz (on pense énormément aux premiers titres des Brand New Heavies et de Jamiroquai) et de lounge music accéléré (du Café Del Mare spontané comme il ne s'en fait que trop rarement) donne un mouvement à nos coins de lèvres qui remontent naturellement, inspire les bouches à se rapprocher... C'est chaud, c'est joyeux, c'est bon...

After reviewing my first Dutch band, The Jazzinvaders, here is the discrete return of Gerd, duet of Rotterdam founded by Gert-Jan Bijl and Paulo Delgado. Unknown for most of us, they have an excellent reputation for their productions and remixes. They work hard multiplying the projects like Delgui, soul electronic uptempo, some EPs on a whole long string of labels (Global Communication, Compost, ART, Pork Recordings, K7! …).

They come back with their third album “Perspectives” released on the Belgian label Life Enhancing Audio. As usual, you will sail in a full fusion of funk, nu-jazz, soul, electronica and broken beats. The featurings are many and of quality where the whispering timbre of each singer (Guida de Palma, Dee Ferguson, Natalie Gardiner, Vanessa Freeman and Twana Rhodes) is an asset magificiant the compositions of the two Batavians. As its title presents, the perspectives are unlimited and the choice to satisfy each listener, each mood is offered to us :from joy in opening with “Elementz” to melancoly with “Deep Moon”. An album to look for, to listen and to appreciate (Approved by Gilles Peterson himself according to few websites).

Beautiful days with warmness arrive and find their soundtrack with the track “Fire In My Soul”. This mixture of acid jazz (you may think about the first songs of Brand New Heavies and Jamiroquai) and of uptempo lounge music (spontaneous Cafe Del Mare as it was at the beginning and not anymore) gives a movement to our lips corners going up naturally, invites mouths to approach… It is hot, merry, it is good…



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The Visioneers - Runnin' (2006)






Une série de maxis qui circulent depuis 4 ans passait d’ores et déjà pour culte. Derrière elle se trouve un avatar de jazz combiné de hip hop dénommé The Visioneers. Selon son fondateurs, le visionnaire Marc Mac (membre des légendaires Londoniens, 4 Hero), il ne s'agit pas d'un groupe mais un projet en studio qui rassemble de grosses pointures, de fidèles compères de Marc Mac comme le batteur Luke "Hopper" Parkhouse et l’ingénieur du son, bassiste et touche à tout de génie Brad "Somatik" Nunn. Cette armada de qualité ne pouvait que nous offrir un résultat admirable.

Dans une interview, Marc Mac disait que le jazz avait pour habitude d'être radical, et que c'était la raison pour laquelle les producteurs de hip hop prenaient l'habitude de le sampler. Son intention avec ce projet est de réintroduire ce jazz dans les mains des MCs tel un retour aux sources. A l’instar du Yesterdays New Quintet de Madlib ou Breakestra, la splendeur de cet album répond donc à toutes nos attentes en fusionnant jazz live et esprit hip hop à l’ancienne poussant le concept dans ses retranchement en proposant des reprises de Moe Koffman & Jill Scott, The Pharcyde & Pete Rock. Sorti sur BBE et Omniverse Recordings, ces sublimes compositions accueillent pour certaines quelques rappers reconnus comme Capitol A and Voice.

Difficile de voir un titre sortir de ce lot de tueries. Malgré tout, je vous sélectionne "Runnin" qui m'a fait faire un bond en arrière de 10 ans lorsque les exceptionnels Pharcyde sortaient leur second album 'Labcabincalifornia' avec ce titre devenu un classique. Mais ne nous limitons pas à ce morceau car nous tenons ni plus ni moins qu’un futur classique qui porte bien son nom "Dirty Old Hip Hop" !

A series of EPs which have circulated for 4 years, became worship. Behind it, you find a misadventure of combined jazz and hip hop called The Visioneers. According to his founder, the visionary Marc Mac (member of the legendary Londoners, 4 Hero), it is not a band but a studio project which gathers professionnal and large figures, faithful accomplices of Marc Mac like the beater Luke "Hopper" Parkhouse and the bass player, sound engineer with very genius Brad "Somatik" Nunn. This quality army could only offer an admirable result to us.

In an interview, Marc Mac said that the jazz used to be radical, and that's why hip-hop producers used to smaple it. His intention with this project is to reintroduce jazz in the hands of MCs a such return to the roots. Folowing the examples of Yesterdays New Quintet of Madlib ou Breakestra, the splendour of this album thus answers all our waitings by amalgamating live jazz and old spirit hip-hop pushing the concept in its cutting off by proposing covers of Moe Koffman & Jill Scott, The Pharcyde & Pete Rock. Released on BBE and Omniverse Recordings, these sublimes compositions is featured by some respected rappers such as Capitol A and Voice.

Difficult to find a better track than others in this album. Despite this, I select you "Runnin" which made me make a jump behind 10 years when the exceptional Pharcyde released their second album 'Labcabincalifornia' with the fantastic song "Runnin" which become a classic. But don't limit to this track because we hold neither more nor less than one future classic opus which bears well its name "Dirty Old Hip Hop"!



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Daedelus - Samba Legrand (2006)






Daedelus, alias Alfred Weisberg-Roberts, est de retour avec "Denies The Day's Demise", un nouvel album qui explore une nouvelle contrée plus tropicale cette fois-ci. Le producteur de L.A. que j'avais déjà chroniqué l'année dernière, prouve une fois de plus son abattage de travail qui impressionne. Pourquoi ? Plutôt que de rééditer un album de hip-hop tel que "Exquisite Corpse", Daedelus a décidé de se tester dans le registre techno. Son approche est bleuffante car il dépouille le son, élague les samples pour laisser place à des instruments live. Une musique techno acoustique : une idée farfelue mais accrocheuse !

"Denies The Day's Demise" vacille entre un univers d'enfant avec des berceuses oniriques comme "At My Heels" et une ambiance sud américaine rythmée comme jamais, chaleureuse comme toujours avec "Nouveau Nova" ou encore "Viva Vida" tout droit sorti du carnaval. On garde le rythme avec "Bahia", morceau admirablement découpé par les célèbres coups de hache de la clarinette basse de Daedelus. Chaque titre transporte l'auditeur dans une succession de songes qui se concluent par "Never None The Wiser", sonnant le réveil après une nuit à rêves. Plaisir pour l'inconscient, Daedelus ne tombe jamais dans la facilité mais parvient à procurer un plaisir sain, vous savez ce sable que le marchand vous apporte pour fermer nos yeux.

Par certains aspects, j'avais trouvé que Daedelus partageait de nombreux points communs avec Aphex Twin, se gardant chacun leur propre empreinte et style musicaux. Le titre "Samba Legrand" est à mes yeux la concrétisation de mon point de vue. Comme dans "Window Licker", ce morceau comporte ce côté entraînant et totalement abstrait, un aspect difforme et charmant. La prise de risque est totale et paraît si contrôlée que l'on laisse Daedelus prendre le volant pour une virée nocturne palpitante.

Daedelus, alias Alfred Weisberg-Roberts, is back with 'Denies The Day's Demise", a new album which explores this time a new more tropical region. The producer from L.A. whom I had already reviewed last year, proves once more his demolition of work which impresses. Why ? Rather than to republish an album of hip-hop such as "Exquisite Corpse", Daedelus decided to test himself in a techno music register. His approach is successfull and unbelievable because he strips the sound, prunes the samples to record live instruments. An acoustic music techno : an eccentric but catchy idea!

'Denies The Day's Demise' wavers between a universe of child with oneiric lullabies like "At My Heels" and an American southern environment rhythmed like never, cordial like always with "New Nova" or "Viva Vida" straight from the carnival. We keep the rhythm with "Bahia" , a track admirably cut out by the famous blows of axe of the Daedelus' low clarinet. Each track transports the listener in a succession of dreams which are concluded by "Never None The Wiser", sounding the alarm clock after one night of dreaming. Pleasure for the unconscious one, Daedelus never falls into the facility but manages to get a healthy pleasure, you know this sand which the sand merchant brings to you to close our eyes.

By some aspects, I thought Daedelus shared many common points with Aphex Twin, keeping each one their own musical print and style. The song "Samba Legrand" is according to me the concretization of my point of view. As in "Window Licker", this track comprises this completely abstract side involving and an charming and deformed aspect. The taking risk is total and appears so controlled that we feel conformtable when Daedelus take the wheel for a palpitating night run.



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Richard Dorfmeister des génialissimes Kruder & Dorfmeister, avait lancé Tosca avec Ruppert Herbert et s'est investi dans un autre projet Madrid de Los Austrias derrière qui se cache également Heinz Tronigger. Si l'un est un downtempo classique, le second est orienté vers le sud, les influences ibériques et brésiliennes devant l'inspiré également.
C'est sur Sunshine Enterprises, label autrichien qui est à la base un nightclub, que Madrid de Lost Austrias sort l'ensemble de ses EPs. Les 2 compères parviennent à se faire une place au milieu de la plétore de maxis et d'albums downtempo et chill out.

Valldemossa, c'était le premier titre de la collaboration entre Heinz Tronigger et Richard Dorfmeister sorti en 2004. Gai il n'empêche qu'il était assez ennuyeux. Heureusement le remix de Moonbootica, valeur montante allemande, offre au morceau une seconde jeunesse : fini les compilations électro brésiliennes, vive les dancefloors ! C'est une bombe pour club avec une basse qui mitraille, accompagnée d'une nappe de synthé qui finit d'achever les derniers résistants. Distribution de gilet de protection pour tous !

Richard Dorfmeister of the great Kruder & Dorfmeister, launched Tosca with Ruppert Herbert and another project Madrid de Los Austrias with Heinz Tronigger. If one is a traditional "north" downtempo, second is directed towards the south, the Iberian and Brazilian influences which also inspired him.

It is on Sunshine Enterprises, Austrian label which is at the beginning a nightclub, that Madrid de Lost Austrias released all their EPs. The 2 accomplices have succeeded in having a recognized place in the jungle of thousands EPs and compilation of chill out.

'Valldemossa' was the first track of the collaboration between Heinz Tronigger and Richard Dorfmeister released in 2004. Even if it was happy, I must mention it was rather tedious. Fortunately the remix of Moonbootica, German rising value, offers to the track a second youth : finished Brazilian electro compilations style, welcome to dancefloors ! It is a bomb for club with a bass which grapeshots, accompanied by a synthetizer which finishes making the last resistants come to an agreement. Distribution of protection waistcoat for all!


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Uffie - Ready To Uff (2006)






Uffie est américaine et a suivi son père pour s'installer à Paris voici 3 ans. Bercée par MTV et ses clips de hip-hop, elle engrange tout ce qui le rap US sort, du Lil Jon, du Ludacris... Malgré cela elle passe à côté de la mouvance récente Miami Bass Booty pour mieux s'intégrer dans le petit monde du hip-hop français novateur. Par chance elle rencontra Feadz avec qui elle partage sa vie et qui la fit rentrer dans le cercle fermé de la 'Révolution Française'.

Ce groupuscule à cocarde est initié depuis quelques années avec les producteurs, les musiciens, les remixeurs, les MCs français ou plus exactement parisiens qui se sont organisés, améliorés à tout point de vue. Totalement désinhibés de sentiment d'infériorité française grâce à la défunte French Touch et les Daft Punk, les TTC, Feadz, Orgasmic, Pedro Winter qui était déjà présent aux débuts du premier grand mouvement musical français dans le monde, n'ont qu'un objectif en tête : être original tout en faisant de la bonne musique, faire sauter les cloisons existantes entre les différentes scènes musicales. Rassembler tous les fans de musique quelque soit le genre est l'essence même de la 'Révolution Française', une sorte de message de paix à exporter dans le monde entier. Les labels Institubes, Arcade Mode et Ed Banger Records sont les supports, les rampes de lancement de ces missiles sonores à l'énergie brut.

Feadz tenta l'expérience de faire chanter Uffie dont l'envie de faire de la musique n'était pas à priori sa priorité. Elle n'est ni chanteuse ni rappeuse mais ce n'est pas bien grave car l'instrumental de 'Ready To Uff' n'est ni du hip-hop ni de l'électro, bref c'est du Feadz tout craché ! Ce côté hybride apporte une certaine fraîcheur qui en surprendra plus d'un, l'effet de surprise est le créneau de Quentin Dupieux, alias Mr Oizo qui participe à la production de ce morceau. Une réussite surprenante et une surprise réussite à la fois, en tout cas moi j'adore. Alors vous êtes tous 'Ready to Uff' ?

Uffie is American and followed her father to settle in Paris 3 years ago. Rocked by MTV and its hip-hop videos, she stored away all that US rap, especially crunk with Lil Jon, Ludacris... In spite of that, even if she lived in Florida, she left the recent movement, Miami Bass Booty, for being better integrated in the small world of French innovator hip-hop. By chance she met Feadz with who she shares her life and who invited her into the closed circle of the 'French Revolution'.

This crew with rosette has been initiated for a few years with French producers, French musicians, French remixers and French MCs or more exactly Parisian, who were organized and improved from any point of view. Disencumbered of the French sense of inferiority thanks to the French Touch and especially Daft Punk, the TTC, Feadz, Orgasmic, Pedro Winter who was already present at the beginnings of the first great French musical movement in the world, have only one goal in their mind : to be original while making good music, to break the existing walls between various musical scenes. To gather all fans of any kind of music is the main core of the 'French Revolution', a kind of peace message to be exported worldwide. The labels Institubes, Arcade Mode et Ed Banger Records are the supports, the launching pads of these power energized sound missiles.

Feadz tried the experiment to make singing his girlfriend Uffie whose desire for making music was not her priority. She is neither a singer neither a MC but it is not quite bad because the instrumental music of 'Ready To Uff' is neither hip-hop neither electro, briefly it is pure Feadz's style ! This hybrid side brings a real and heavy freshness which will surprise many listeners, the effect of surprise is the crenel of Quentin Dupieux, alias Mr. Oizo who takes part in the production of this track. a suprising success and a successful surprise at the same time, well I adore this tune. So are you 'Ready to Uff'?



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Alexander Monty - Forever Loving Jah (2006)








Alexander Monty est un pianiste de jazz connu des puristes du genre et dont la particularité est qu'il s'est trouvé une patrie d'adoption : la Jamaique. Il est un fan devant l'éternel du plus grand représentant de cette île des Caraîbes, Bob Marley. Il navigue ainsi entre des albums de jazz classique et pointu et des albums complètement imprégnés de ska, de reggae n'hésitant pas à collaborer avec Sly & Robbie, Ernest Ranglin et des musiciens jazz de la Nouvelle-Orléans.

En 1999, il part dans le légendaire studio Tuff Gong où il rencontre des musiciens locaux avec qui il enregistre un album "Stir It Up, The Music Of Bob Marley", tribute instrumental de plusieurs titres du plus connu des rastaman. Et c'est en mars 2006 qu'il sort un second volet "Concrete Jungle" toujours sur le même label Telarc. Depuis 15 ans que la musique comme le hip-hop, la house,etc. sample les morceaux d'autrefois, j'ai l'impression de voir émerger une vraie tendance où les reprises ne se cantonnent pas au simple copier/coller mais des réinterprétations originales et surtout personnelles. Alexander Monty en précurseur a ouvert la voie à des artistes comme Maxence Cyrin récemment chroniqué ici.

Le titre 'Forever Loving Jah' est devenu un vrai hymne religieux rastafarai et restera une de mes chansons préférées de Bob Marley. Quelle claque lorsque j'ai découvert cette nouvelle version teintée d'un jazz classieux ! Tous les plus grands groupes jamaicains ont débuté avec des cachets pour des prestations dans des hôtels à touristes en Jamaique. En écoutant Alexander Monty reprenant 'Forever Loving Jah', on s'imagine aisément dans le hall d'un hôtel chic peu habitué aux ambiances jamaicaines. On peut toujours rêver !

Alexander Monty is a pianist well known from the purists of jazz and who has a specification which is a love of Jamaican music. He is a fan in front of the eternal of the largest representative of the carabian island, Bob Marley. He sails thus between albums of traditional jazz and albums completely impregnated of ska, reggae without hesitating to collaborate with Sly & Robbie, Ernest Ranglin and jazz musicians of New-Orleans all together.

In 1999, he released in the legendary studio Tuff Gong where he met local musicians with whom he recorded an album "Stir It Up, The Music Of Bob Marley", an instrumental tribute with several tracks of the most known rastaman. And this month he extends a second volume "Concrete Jungle" on the same label Telarc. For 15 years that the music like the hip-hop, the house..., samples the old tracks, I have the impression to see a true emerging tendency where recoveries have not confined with a simple copy/paste but original and personal reinterpretations. Alexander Monty was a precursor opening the way for artists such as Maxence Cyrin recently reviewed here.

The song 'Forever Loving Jah' became a religious anthem for Rastafarai and will remains one of my favorite songs of Bob Marley. What a slap when I discovered this new version tinted of a luxurious jazz ! All the greatest jamaicains bands began with seals for services in hotels for tourists in Jamaica. By listening to Alexander Monty taking again 'Forever Loving Jah', one thinks easily stitting in the hall of a smart hotel in fact accustomed to jamaican atmosphere . One can always dream !



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Niko - Womb (2006)






Cela fait des années que je suis Niko, une américaine de Seattle qui, comme Natalie Williams (ma toute première chronique), a étudié la musique contemporaine et le jazz. Après avoir fondé son propre groupe à New York, elle s'envole en Angleterre pour signer sur Grand Central Records de Mark Rae, ce qui lui ouvre la porte de producteurs anglais dont notamment Mr Scruff ou Riton. Elle sort ainsi en 2004 un premier album de haute volée, 'Life On Earth', qui démontre son talent aussi à l'aise sur des breakbeats nerveux que sur des mélodies mélancoliques.

Sa renommée, elle le doit à un titre inoubliable 'Don't Waste Your Time', ballade langoureuse à écouter d'urgence pour ceux qui ne la connaissent pas. Puis elle part en tournée avec AIM, autre signature de Grand Central. A son retour elle se retrouve approchée par Atic, tout nouveau label créé justement par AIM. Véritable soul woman, elle possède une voix teintée d'expressions intimistes qui colle parfaitement au registre de soul dépouillée d'artifice. Niko est un mélange exquis d'une Erykah Badu pour l'influence black music et d'une Beth Gibbons pour la sensibilité et le charisme vocal. Elle sort très prochainement un album encore sans titre et produit par AIM (encore eux !) qui s'annonce passionnant. Comment résister à cette déesse métisse japonaise-espagnole !

Le timbre de Niko est si mélodieux qu'il magnifie les instrumentaux sur lesquelles elle imprime son charisme vocal ravageur comme sur 'Womb' qui est une véritable perle, vous savez une de ces chansons qui vous laisse un goût délicieux dans la bouche au point de devenir gourmand et d'en reprendre encore et encore sans risque d'indigestion !

For couple of years I have been attending Niko, an American woman from Seattle who, like Natalie Williams (my first review), studied the contemporary and jazz music. After founding her own band in New York, she flied away in England to sign on Grand Central Records of Rae Mark, which gave her the opportunity to work with some English producers as Mr Scruff and Riton. She released in 2004 her excellent first album, 'Life One Earth', which demonstrated her talent which applies to any kind of music such as breakbeat, hip-hop music.

She owes her fame thanks to an unforgettable track 'Don't Waste Your Time', languorous ballade to listen urgently for those who do not know it. Then she went on tour with AIM, another signature of Grand Central. After it, she signed on Atic, a new label founded by AIM. As a true soul woman, she has a vocal tone full of intimist expressions, which sticks perfectly to the style of a soul stripped of tricks. Niko is a delightful mix of Erykah Badu for the black music influence and of Beth Gibbons for the sensitivity and the vocal charisma. She 's gonna release very soon her second yet untitled album produced by AIM (still them !) which looks enthralling. How to resist to this half Japanese & half Spanish goddess!

The whispering timbre of Niko is so melodious that it glorifies any instrumentals on which she imparts her devastating vocal sensibility as on 'Womb' which is a real pearl, you know one of these songs which leaves you a delicious taste in your mouth, so delicious that you become greedy and take more and more without any risk of indigestion!



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Oliver Huntemann - 37 Degree (2006)






Oliver Huntemann est allemand et passionné de techno depuis bien longtemps. Pour preuve, il mixait déjà cette musique synthétique dans des clubs à la fin des années 80. A la suite de centaines d’albums, de maxis et de projets, il est devenu un pilier de la scène techno même s'il reste toujours ouvert à de nouvelles influences avec ses productions house notamment.

Il a fondé son propre label, Confused Recordings, afin de mener à bien ses différents projets. 2006 est l'année pour Oliver Huntemann de sortir un nouvel album 'Fieber' qui est un savant mélange de beats tantôt lents tantôt speeds sur des sons distordus gras et même agressifs. On retrouve cette ambiance industrielle, que lui n'a jamais quittée, ce côté froid voire glacial qui nous replonge dans cet univers techno d'un ancien temps dont certains artistes comme The Hacker ou Vitalic redonnent une seconde jeunesse.

C'est sans hésitation que je choisis le morceau '37 Degree'. Tous les ingrédients indispensables à une bonne techno sont réunis : une nappe grasse et ravageuse, des filtres à effet dans tous les sens et une montée progressive en intensité qui fera monter la température du dancefloor à '37 degree'. Beau concours de tee-shirts mouillés en perspective !

Oliver Huntemann is German and loves techno since a long time. For sure ! He mixed already this synthetic music in clubs at the end of the Eighties. Following hundreds of albums, Eps and projects, he became a pillar of the techno scene even if he is always opened to new influences with his house productions.

He founded his own label, Confused Recordings, in order to conclude his various projects. 2006 is the year for Oliver Huntemann to release a new album 'Fieber' which is a scientist mix sometimes slow beats sometimes speeds on fatty and even aggressive distorted sounds. You will fell this industrial environment, which never left to him, this cold side even icy which make us feeling in this techno universe of olden days whose artists like The Hacker or Vitalic who give a second youth.

It is without hesitation that I choose the track '37 Degree'. All essential ingredients for a good techno are joined together : a fatty and devastating synthetisor, effect filters in all directions and a progressive rise in intensity which will raise the temperature of the dancefloor to '37 degree'. Beautiful contest of wet tee-shirts in perspective!



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Tacteel - Emofuck (2006)






Tacteel est un producteur français très prolifique et c'est tant mieux. Comme son nom de scène l'indique, son créneau est le touché auditif, parfois dur, parfois moelleux mais jamais évident. C'est un pur talent qui a une capacité à captiver incroyable avec un hip-hop électro minimaliste qui sert de toile de fond pour les albums de TTC et qui mènera même Tacteel à être repéré par le prestigieux label Lex Records.

C'est d'ailleurs sur ce dernier que devait sortir l'opus 'Cheap Fun' qui finalement voit le jour aujourd'hui sur le label français Institubes que Tacteel a cofondé avec les membres de TTC. Ce producteur parisien avec 'Cheap Fun' s'inscrit dans la lignée des Prefuse 73 et Four Tet avec ses beats mâchés et hâchés assemblés avec précision, des mélodies évolutives et mouvantes, des ambiances surréalistes. Les novices du genre risquent d'avoir un choc auditif tandis que d'autres se délecteront de ces 8 titres.

Pour palper l'univers hypnotique de Tacteel, rien de mieux que de découvrir 'Emofuck'. Ce morceau est une sorte de balade cinématique (en référence à Ennio Morricone ?) où une basse imposante s'entremêle avec un bourdonnement sonore non identifié et des sifflements qui jouent le rôle de mélodie. Un western moderne cérébral, minimaliste et dense. Alors musique intellectuelle ou intellectualisée ? A vous de voir.

Tacteel is a very prolific French producer and it is so much better. As his scene name indicates in French, his crenel is touched auditive, sometimes hard, sometimes cheesy but never obvious. He is a pure talent who has a incredible capacity to captivate with a electro minimalist hip-hop which is used as background for the albums of TTC and which will lead even Tacteel to being signed by the prestigious label Lex Records.

It is besides on Lex Records the opus 'Cheap Fun' was originally releasing but finally it is on the French new label Institubes founded by Tacteel and the members of TTC. This Parisian producer with 'Cheap Fun' is in the same mood of Prefuse 73 and Four Tet with chewed and grinded beats precisely assembled, with evolutionary and moving melodies, with surrealist atmospheres. The beginners of the kind should have an auditive shock while others will delight in these 8 tracks.

To discover the hypnotic universe of Tacteel, anything better than to discover 'Emofuck'. This song is a kind of kinematic ballad (in reference to Ennio Morricone ?) where an imposing bass intermingles with a UFO sound buzz and whistles which are the melody. In fact a modern, minimalist, deep and cerebral western. Then intellectual or intellectualized music ? Make your own opinion.



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Jazzinvaders - Bonga Bonga Jazz (2006)






Attention invasion batave en vue ! Les Jazzinvaders débarquent avec l'artillerie lourde et avec l'objectif de nous faire tous chavirer. C'est un trio hollandais composé de Phil Martin et de deux membres du groupe de jazz mythique The Houdini's, Rolf Delfos (saxophone et trompette) et Erwin Hoorweg (piano). Ils ont commencé à travailler ensemble lors d'une session au Bimhuis à Amsterdam, haut lieu du jazz , pour ne plus se quitter. Et c'est tant mieux.

Car après un EP déjà impressionnant, 'Go Ahead!' , les Jazzinvaders confirment leur réputation naissante à l'image du label qui les accueille, Social Beats Recordings fondé par 3 hollandais dont Phil Martin. Leur album 'Up & Out' sorti en 2006 n'a comme leitmotiv que de faire une musique de qualité à base de groove et de jazz de qualité. Le résultat est à la hauteur, une vraie réussite même. Jazzinvaders trouvent dans un registre plus funky leur place aux côtés de Cinematic Orchestra dont les fans se précipiteront sans hésitation sur 'Up & Out'.

'Bonga Bonga Jazz' est le premier titre de l'album et annonce direct la couleur. Les trompettes répondent au saxophone tandis que le piano dévore tout ce qui se trouve sur son passage. Ce mélange d'afrobeat, de nu-jazz et de funk est d'une telle fraîcheur que l'on attend d'autant plus avec impatience les beaux jours. Je vous avais prévenus : l'invasion jazz batave arrive !

Be careful a Dutch invasion in sight ! The Jazzinvaders load with heavy artillery and with the goal to make us capsizing. It is a Dutch trio composed of Phil Martin and two members of the mythical jazz band The Houdini's, Rolf Delfos (saxophone and trumpet) and Erwin Hoorweg (piano). They started to work together at a session in Bimhuis in Amsterdam, a high place of jazz, to stay all together. And it is so much better. ..

Because after an impressive first EP, 'Go Ahead!', Jazzinvaders confirm their incipient reputation as the one of the label which accomodates them, Social Beats Recordings, founded by 3 Dutch men whose Phil Martin is one of the 3. Their album 'Up & Out' released in 2006 has a simple leitmotiv : to make a music of quality containing groove and jazz. The result is absolutly great, a true success. Jazzinvaders take in a funkier register a place towards Cinematic Orchestra whose fans will listen with joy and without hesitation about 'Up & Out'.

'Bonga Bonga Jazz' is the first track of the album and heralds the universe of Jazzinveders. The trumpets answer the saxophone while the piano devours all that is on its passage. This mix of afrobeat, nu-jazz and funk is such a freshness that all of us wait more impatiently the sunny days. I had warned you : the dutch jazz invasion comes!



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Mogwai - Auto Rock (2006)






Mogwai formé en 1995 par Stuart Baithwaite (guitare) et Dominic Aitchison (basse) est rapidement rejoint par Martin Bulloch (batterie) et John Cummings (guitare). Depuis 10 ans, ces "marins" écossais naviguent sur les océans tumultueux d'un rock lourd et pesant teinté d'électronique tout comme sur les mers hybrides à base de synthétiseurs et de saturations propice à l'évasion.

En quête permanente de nouveaux horizons, le groupe ne cesse de repousser ses limites parvenant à surprendre à chaque sortie leurs auditeurs. Après deux albums épiques, une série de singles, qui dure pas loin de 40 minutes, un nouveau venu, le multi-instrumentaliste Barry Burns, apporte un nouveau dynamisme au quintette transformant leur post-rock en un rock instrumental atmosphérique. Mogwai vient de sortir un nouvel album 'Mr. Beast', synthèse générale de leur oeuvre, véritable cadeau récapitulatif de leurs 10 années d'existence. C'est une sortie sur l'excellent label Matador Records qui accueille entre autre Interpol, Cat Power, Belle & Sebastian...

De leur construction lyrique typique et fantastique, quelques perles de songwriting sont à découvrir tel que "Auto Rock", piste d’ouverture de l'album, qui, telle une chevauchée motorisée, condense, avec sa lente progression sur fond de grosse caisse, les émotions et l'énergie à un paroxysme tel que l'on n'en sort pas indemne.

Mogwai was formed in 1995 by Stuart Baithwaite (guitar) and Dominic Aitchison (bass) who are quickly joined by Martin Bulloch (battery) and John Cummings (guitar). For 10 years, these Scottish "sailors" have sailed on the tumultuous oceans of a heavy rock tinted of electronica and on the hybrid seas containing synthetizers and saturations favourable with the escape.

In a permanent search of new horizons, the band does not cease pushing back its limits managing to surprise at each releases their listeners. After two epic albums, a series of singles, a new comer, the multi-instrumentalist Barry Burns, brings a new dynamism to the quintet transforming their post-rock into an atmospheric and instrumental rock. Mogwai has just released a new album 'Mr. Beast', general synthesis of their work, a true summary gift of their 10 years of existence. It is a release on the excellent label Matador Records which accomodates amongst other artists such as Interpol, Cat Power, Belle & Sebastian...

From their typical and fantastic lyric construction, some pearls of songwriting are to be discovered such as "Auto Rock", opening track of the album, which, such a car ride, condenses, with its slow progression on bottom of breaks, emotions and energy with a paroxysm such as one does not leave unharmed there.



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Basic Operations - Revolution (2006)






Les informations sur Basic Operations ne sont pas nombreuses sur Internet si ce n'est qu'il s'agit d'une formation composée de Nathan Hayes (Sirus), d'Eric Knight (Catullus) et de Kevin Jekel (Focus). C'est grâce à l'excellente compilation sortie en 2005 'Soundtrax For Life' que j'ai pu découvrir ce trio dynamique de talent qui avait secoué selon certains forums de discussion les afficionados de Drum & Bass avec leur production superbe et un état d'esprit positif.

Depuis leur début en 2003, Basic Operations sortent chaque trimestre un EP passant d'un label anglais à un autre et gardant la même ligne conductrice : du fun, du fun, du fun ! Et il est indéniable qu'ils s'y connaissent utilisant les recettes d'une drum & bass tantôt funky, tantôt jazzy. Ils me font penser à DJ Marky, la vibe brésilienne en moins.

Leur dernier opus qui vient de sortir sur Tangent Records, est dans la lignée avec un énorme tube potentiel avec le titre 'Revolution'. Pourquoi un tube ? Tout simplement parce que Basic Operations a eu l'excellente idée de reprendre le sample de Bernard Wright, 'Spinnin', déjà connu dans le monde entier avec le morceau 'I Wish' de Skee-Lo. C'est festif et efficace Bref c'est de la bonne Drum & Bass !

Finding informations about Basic Operations is quiet hard on Internet. I just found they are 3, Nathan Hayes (Sirus), Eric Knight (Catullus) and Kevin Jekel (X-ray). It is thanks to the excellent compilation released in 2005 'Soundtrax For Life' I discovered this dynamic talent trio who had shaken according to some forums thefans of Drum & Bass with their great production and a positive state of mind.

Since their beginning in 2003, Basic Operations have been releasing each quarter a EP and keep the same conducting line : fun, fun, fun ! It is undeniable that they know how to make fun, using the receipts of a drum & bass sometimes funky, sometimes jazzy. They remind me DJ Marky, the Brazilian vibe in less.

Their last opus which has just released on Tangent Records, is in the same mood with an enormous potential hit with the track 'Revolution'. Why a hit ? The reason is simple : BASIC Operations had the excellent idea to use again the sample of Bernard Wright, 'Spinnin', already well known worldwide with the track of Skee-Lo 'I Wish'. It is effective & dancing. Well it's a nice Drum & Bass!



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Madlib - Understanding (2006)






Il existe une espèce rare d'artistes qui déchaîne la passion, ceux que l'on suit de très près et dont on attend avec impatience les sorties. Au même titre que Portishead, Madlib est de ceux là, à la différence près que ce dernier est ultra productif à travers la multitude de projets qu'il mène à bien chaque année tel que Quasimoto, DJ Rels, Madvillain, Jaylib... Tel un chercheur d'or, il ne compte pas ses heures pour trouver la perle rare qui fera chavirer l'auditeur et se constitue ainsi une carrière exemplaire alignant toutes ses pétites.

Très attaché au label Stones Throw, fondé par Peanut Butter Wolf, Madlib décide de sortir en 2005 un projet dénommé Beat Konducta. L'objectif comme le nom de l'album le précise 'Movie Scenes : Volume 1', est de rendre hommage à un courant des années 70 avec des musiques libres de droit et composées pour des documentaires ou autres programmes télévisuels et radiophoniques comme les compositions obscures de Roger Roger ou la collection des Chappell Mood Music et d'April Orchestra. Malgré quelques ratés, Beat Konducta est remis au goût du jour avec un volume 2 qui nous fait traverser ces mêmes contrées teintées de rock psychédélique, de soul et de jazz. Parfois banal, voire fourre-tout, 'Movie Scenes : Volume 2' comporte quelques sursauts jouissifs dont Madlib est coutumier.

Parmi ces moments de délectation, 'Understanding (Comprehension)' est un must qui met en exergue le travail musical réalisé par Madlib, un travail d'une richesse plus que suffisante pour l'apprécier déshabillés des rimes d'un MC devenu inutile. Si le sample semble tout droit sorti de la discothèque de RJD2, la patte Madlib est bien présente et confirme le statut qui est le sien : l'un des meilleurs producteur de la scène hip-hop.

There is a rare species of artists who unchain passion, those you follow of very near and await impatiently the next releases. As well as Portishead, Madlib is those there, with the huge difference that he is really productive through the various projects he launched each year such as Quasimoto, DJ Rels, Madvillain, Jaylib... Such a gold digger, he does not count his hours to find the rare pearl which will make capsize the listener and thus constitutes an exemplary career aligning all his gold nuggets.

Very attached to the label Stones Throw, founded by Peanut Butter Wolf, Madlib decided to create in 2005 a new project called Beat Konducta. The objective like the name of the album specifies it 'Movie Scenes : Volume 1' , is to be homage to a trend of the Seventies with free music of rights and made up for the documentary or other televisual and radiophonic programs. For example the obscure compositions of Roger Roger or the collection of Chappell Mood Music and of April Orchestra. In spite of some failures, Beat Konducta comes back with a volume 2 which makes us cross these same horizons tinted of psychedelic rock'n'roll, soul and jazz. Sometimes banal, even hold-all, 'Movie Scenes : Volume 2' comprises some pleasures moments whose Madlib is usual.

Among these moments of delight, 'Understanding (Comprehension)' is a must which puts forward the musical work made by Madlib, a work of a richness so sufficient to appreciate it stripped of rhymes of one MC become useless. If the sample seems straight left the discotheque of RJD2, the Madlib's touch is quite present and confirms the statute which is : one of the best hip-hop producer.



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