Le hip-hop a toujours puisé dans les diverses sources musicales les samples, les boucles qui lui étaient nécessaires pour faire passer ses messages. Bien entendu les musiques "blacks" ont souvent été plébiscitées : la soul, le funk, la disco et j'en passe. La musique de blanc en revanche faisait figure de parent pauvre malgré Africa Bambaataa en samplant Kraftwerk ou encore Run DMC avec le fameux "Walk This Way" d'Aerosmith. Le rock depuis quelques années apporte une contribution de plus en plus importante au hip-hop, DangerMouse qui réalisa un "Grey Album" à base de samples des Beatles ou encore Jay Z dont le dernier album fut produit par le mythique barbu Rick Rubin.

Autre exemple de cette mouvance, Greenhouse Effect est un projet initié par le producteur Blueprint (acolyte de RJD2 dans Soul Position) et le rapper Manifest. Après un premier album "Columbus or Bust", quelques participations sur des titres de Soul Position (quel hasard !) et plus étonnant Atoms Family du label français Gooom, Greenhouse Effect sort un second opus sur Weightless Recordings à l'inspiration risquée car il s'agissait de sampler Radiohead pour un mini-album aussi surprenant que réussi. Les morceaux sélectionnés sont issus de différents albums dont "Kid A", "Amnesiac" et offrant une ambiance sombre totalement en phase avec les paroles tranchantes de Manifest.

Si, sur les 6 morceaux, je devais en choisir un, je n'aurai aucun doute à sélectionner "Allegro" où la boucle de piano provenant de la chanson "Pyramid Song" (si je ne fais pas d'erreur) s'intègre à merveille à des breaks d'abstract hip-hop et à un flow désespéré tel un manifeste ! Pour les fans de Unkle, jettez-vous dessus ; pour les puristes de Radiohead, prenez le temps d'écouter même si je crois avec conviction que vous passerez votre chemin. Moi j'adore !

The hip-hop always drew from the various musical sources the samples, the loops which were necessary for it to transmit its messages. Of course the "black" musics were often used : the soul, the funk, the disco music, etc. The "white" music on the other hand made figure of poor relation in spite of Africa Bambaataa by sampling Kraftwerk or Run DMC with the famous "Walk This Way" of Aerosmith. The rock'n'roll for a few years has made an increasingly significant contribution to the hip-hop, DangerMouse who carried out "Grey Album" containing samples of Beatles or Jay Z whose last album was produced by mythical bearded Rick Rubin.

Another example of this trend, Greenhouse Effect which is a project initiated by the producer Blueprint (half of Soul Position with RJD2) and the rapper Manifest. After a first album "Columbus Gold Bust", some featurings on tracks of Soul Position (what a surprise !) and more astonishing of Atoms Family from the French label Gooom, Greenhouse Effect has just released a second opus on Weightless Recordings to the risky inspiration because it was about sampling Radiohead for an mini-album as surprising as successful. The selected songs result from various albums such as "Kid A", "Amnesiac" and offering an sink environment completely in phase with the sharp lyrics of Manifest.

If, on the 6 pieces, I were to choose one of them, I will not have any doubt to select "Allegro" where the loop of piano coming from the song "Pyramid Song" (if I do not make an error) is integrated into wonder with station-wagons of abstract hip-hop and with a desperate flow a such proclamation! For the fans of Unkle, you jettez above; for the purists of Radiohead, take time to listen even if I believe with conviction that you will go your way. According to me I adore!

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Voici l'histoire d'une chasse au trésor musicale. Depuis 3 mois, un morceau intitulé "3 Freaks" intrigue le gigantesque microcosme des internautes fans de hip-hop. Totalement inconnu, une quête aux informations se crée sur les forums, blogs et autres sites web afin de déterminer qui se cache derrière ce titre. Certains afficionados du hip-hop de San Francisco finiront par reconnaître les flows de Keak Da Sneak et de Turf Talk, tous deux originaires de la "city by the bay".

"3 Freaks", sorti sur Rapid Pulse Records, est un titre de pur crunk, genre musical très vogue aux US né sur la côte est au début des années 90 et popularisé en 2000 par Lil' John et Ludacris entre autre. Ce morceau fait figure d'ovni pour la scène de San Francisco d'autant que des rumeurs persistaient comme quoi le producteur de ce titre était DJ Shadow qui a gardé le mystère durant plusieurs semaines avant qu'un message laissé sur le forum de Solesides ne vienne confirmé l'inimaginable.

Cela doit faire froid dans le dos de certains puristes de "L'Ombre" de découvrir que l'inventeur du abstract hip-hop produit un crunk aux influences des défunts Antipop Consortium. Le résultat est pourtant excellent et met une fois de plus en avant le don que DJ Shadow possède à créer des beats géniaux sur lesquels les voix roques de Keak Da Sneak & Turf Talk s'entrelacent. Vivement le prochain album qui est annoncé pour cette année.

Here is the story of a musical treasure hunting. For 3 months, a track entitled "3 Freaks" has intrigued the gigantic microcosm of the Net surfers fans of hip-hop. Completely unknown, a quest of information is launched on the forums, blogs and other Web sites in order to determine who hides behind this song. Some afficionados of hip-hop from San Francisco will end up by recognizing the flows of Keak Da Sneak and Racing Talk, both originating in the "city by the bay".

"3 Freaks", released on Rapid Pulse Records, is a pure crunk track, mainstream musical style in the US created on the East Coast at the beginning of the Nineties and popularized in 2000 by Lil' John and Ludacris amongst other ones. This song is in fact a kind of UFO for the scene of San Francisco the more so as of the rumours persisted as what the producer of this track was DJ Shadow who kept the secret during several weeks before a message left on the forum of Solesides confirmed the unimaginable news.

It must make a strange sensation for the "purists of Shadow" discovering that the inventor of abstract hip-hop produced crunk with some influences of dead Antipop Consortium. The result is however excellent and once more puts ahead the talent DJ Shadow has to create brilliant beats on which the castlings voices of Keak Da Sneak & Turf Talk are interlaced. Highly the next album which is announced for this year. So much impatient !

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Les Jamaicains ont depuis toujours le goût des reprises y apportant systématiquement leur propre touche. De Rocksteady au début, de Ska par la suite et bien entendu de Reggae ! Tout y est passé et plus particulièrement le chanteur noir le plus blanc de la planète Michael Jackson qui a eu la chance de voir de nombreux morceaux repris à la sauce jamaicaine. Puis, à vrai dire, il y a une forte demande, la preuve en est que l'on retrouve très souvent ces titres sur les dubplates et même de la part de chanteurs Roots.

La reprise de "Billie Jean" fait partie de ces titres cultes qui traversent les âges et restent une véritable référence. L'histoire qui existe autour de titre est d'ailleurs étonnante et mystérieuse. Plusieurs sources se targuent de la création du riddim "Billy Jean" aussi appelé "Get a Lick" ou "Round Chim Cherry", qui d'ailleurs ne trouvera son nom qu'après le hit de Shinehead au milieu des années 80. Selon certains, il semblerait qu'il ait été créé par les Wailers, pour Bob Marley. Personne n'en saura plus mais qu'importe c'est Shinehead qui le popularisa faisant forte impression.

A cette époque, Shinehead vient de quitter le Downbeat International Sound pour le African Love, ce "transfert" représente un tournant dans la carrière du jeune DJ chanteur. Il montre l'étendu de son talent allant même jusqu'au imiter Michael, avec ses "hee, eeh eeh, wow". Une véritable tuerie !

Jamaicains have always the taste of tributes bringing their own key systematically there. Of Rocksteady at the beginning, of Ska thereafter and of course of Reggae ! Hundreds of tracks passed there and more particularly the whitest black singer of the planet, Michael Jackson who was likely to see many songs reinterprated with the jamaican style. To tell the truth, there is a keen demand, the proof is that one very often finds these tracks on the dubplates and even on behalf of Roots singers.

The resumption of "Billie Jean" belongs to these worships titles which cross the years and remain a true reference. The history which exists around this track is astonishing and mysterious. Several sources are prided on the creation of the riddim "Billy Jean" also called "Get has Lick" or "Round Chim Cherry", which besides will find its name only after the hit of Shinehead in the middle of the Eighties. According to some, it would seem that it was created by The Wailers, for Bob Marley. Nobody will know some any more but what matters it is Shinehead who popularized it making strong impression.

At that time, Shinehead came to leave Downbeat International Sound for African Love, this "transfer" represented a turning in the career of the young DJ singer. It shows the wide one of his talent going even until imitating Michael, with his "hee, eeh eeh, wow". A true slaughter!

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Nathan Fake, jeune producteur anglais du Norfolk, a gagné l’estime du public et de ses pairs après quelques maxis sortis depuis 2003 sur le label anglais Border Community.

Il sort très prochainement son premier album "Drowning In A Sea Of Love" toujours sur Border Community qui est très attendu. Dès la première écoute, tous les fans d'électronica seront subjugués par le talent de cet homme qui se définit comme n'étant pas un DJ qu'il ne l'a jamais été et qu'il ne le sera jamais. Le titre "Superpositions" est un magnifique rock endiablé composé sur laptop qui rappelera certainement à certains d'entre vous les français Abstrackt Keal Agram.

Le titre "The Sky Was Pink" est un véritable bijou composé d'un diamant aux milles facettes. Nathan Fake s'est glissé dans la peau Pink Floyd période seventies (au passage on peut se demander d'où est venue l'idée du titre "Le Ciel était rose" !) pour créer ce mélange électronique aérien et psychédélique aux beats abstraits trip-hop et un solo omniprésent de guitare stridente au centre de cette envolée enivrante.

Nathan Fake, young English producer from Norfolk, won the respect of the public and the music scene after some maxis released since 2003 on the English label Border Community.

He is gonna present his first album "Drowning In A Sea Of Love" which is very awaited, always on Border Community Records. As of the first listening, all the fans of electronica will be subjugated by the talent of this man who defines himself as not being a DJ that he never was and that je will never be. The track "Superpositions" is a splendid evil rock'n'roll composed on laptop which will certainly reminds with some among you the French Abstrackt Keal Agram.

My favourite one "The Sky Was Pink" is a true jewel made up of a miles facets diamond. Nathan Fake slipped into the skin of 70's Pink Floyd (Is there any relation between the band name Pink Floyd and the track name "the Sky was pink"?) to create this electronic and psychedelic air mixture with trip-hop abstract beats and an omnipresent solo of strident guitar placed in the center of this intoxicating flight.

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Quels sont les deux points communs entre Detroit et Grenoble ? Le goût pour la musique électronique et le surplus de béton. L'une permet sûrement d'oublier l'autre. Adepte d'une techno prudemment dark, The Hacker, de son vrai nom Michel Amato, a trouvé son échappatoire dans les brûmes des dance-floors, là même où il peut vivre sa Goodlife, le nom du label dont il est le co-fondateur avec Oxia. Goodlife, un nom savamment choisi, référence au titre des Dieux du genre Kevin Saunderson et Theo Parrish sous le pseudo Inner City.

Ce sont lors de méga teufs en pleine montagne qu'il rencontre Miss Kittin avec qui il sortira un album qui les propulsera sur le devant de la scène, ou plutôt derrière les platines du monde entier. Ces électreux surfent sur la vague du revival new wave qui agit ces dernières années comme un tsunami emportant tout sur son passage et qui a produit un titre aussi culte que Rock 01 de Vitalic, noir, implacable et puissant. Qu'à ne cela ne tienne, The Hacker prouve que ce mouvement n'est pas qu'un effet de mode, faisant de véritables adeptes dont certains se retrouvent sur GoodLife Records. Son album "Rêves mécaniques", sorti en 2004, est une perle me rappelant les albums de Depeche Mode, tant remixés et parfois même bien remixés.

C'est le cas du titre "Traces" sur lequel Mount Sims, qui sortit quelques maxis sur International Deejay Gigolos Records, apporte une voix masculine. Celle-ci disparait dans ce remix du Français Olivier Raymond, alias Oxia, même si elle transpire encore en filligrane. Oxia s'inspire des Alter Ego, utilise des sonorités brutales et extrait du titre original une cadence à faire trépigner un clubber, à hocher la tête d'un métalleux, à faire rougir un corbeau amateur de new wave voire même à mettre en trance un fumeur de ganja... Vous suivez ?

What are the two common points between Detroit and Grenoble ? Love of the electronic music and the surplus of concrete. One surely makes it possible to forget the other. Follower of a assuming dark techno, The Hacker, of his true name Michel Amato, found his loophole in misty dance-floors, places where he can live his 'Goodlife', the name of the label he is the cofounder with Oxia. Goodlife, a learnedly selected name, in reference to the tracktitle of the Gods of Detroit techno, Kevin Saunderson and Theo Parrish, creators of Inner City.

It is during big parties in Alpes mountains that he met Miss Kittin with whom he released an album which will propel them on the front of the scene, or rather behind turntables of worldwide parties places. These 2 electro guys surfed on the vagueness of the revival new wave which acted these last years like a tsunami carrying all on its passage and which produced a track as worship as "Rock 01" of Vitalic, black, relentless and powerful. That with that does not hold, The Hacker proves that this movement is not that an simple fashionable trend, making true followers, some signing on GoodLife Records. His album "Rêves Mécaniques", released in 2004, is a pearl pointing out to me the albums of Depeche Mode, so much remixed and sometimes even well remixed.

It is the case of the tracks "Traces" on which Mount Sims, who released some EPs on International Deejay Gigolos Records, brings a male-intonated voice. This one disapears in this remix of the French Olivier Raymond, alias Oxia, even if it still perspires in filligrane. Oxia takes as a starting point the Alter Ego, uses brutal sonorities and extracts from the original version a rate to make stamping clubber's feet, to shake the head of hard rock fans, to make redden corbel lovers of new wave and even to put in trance a smoker of ganja... Do you follow ?

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Promoe est le leader d'un groupe suédois de hip-hop : Looptroop. Certes respecté, j'avoue n'être pas plus fan que cela. Qu'à ne cela ne tienne, en solo, Promoe s'avère prendre une autre dimension.

En 1999, il sort un EP 'Off The Record' qui sort sur le trop méconnu label américain Street Level Records dans lequel on retrouve entre autre Swing Fly, Agallah ou encore Form One que je vous conseille vivement.

Cet opus fait l'objet d'une réédition qu'il ne faut surtout pas rater. Bien avant les RJD2 et consorts, voici un morceau qui est la définition même de la boucle parfaite pour moi ! Ce sample provient du musicien Michel Gonet issu de 'Flower Dance', également utilisé par Madlib (que j'adore !) sur le titre "Flowers" sorti sous l'un de ses nombreux projets, Beatconductor. Un classique du hip-hop à mes yeux. Euh pardon à mes oreilles !

Promoe is the leader of a Swedish hip-hop crew : Looptroop. Admittedly respected, I must admit I am not sucha big fan. That to that, in solo, Promoe takes another dimension.

In 1999, he recorded an EP 'Off The Record' which was relased on the unfortunatly ignored American label Street Level Records in which one amongst other artists finds Swing Fly, Agallah or Form One that I advise you highly.

This opus is a new edition you can not missed. Here is a track which is the essential definition of the perfect sample according to me ! This sample comes from the musician Michel Gonet resulting from the track 'Flower Dance', also used by Madlib (I adore this guy !) on track "Flowers" for one of his projects, Beatconductor. A classic of hip-hop according to me. Oops sorry according to my ears !

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Jel est un américain considéré l'un des meilleurs créateurs d'instru' hip-hop. Il fut membre de Themselves (binome avec Dose), de Clouddead, de Subtle et surtout du collectif underground, 1200 Hobos, qui regroupait, s'il vous plaît, Sixtoo, DJ Signify, Mr Dibbs. 1200 Hobos était une rencontre fortuite mais au combien important pour le hip-hop : tous ces talents réunis donnait l'idée à Jel de créer un label, Anticon où toute innovation musicale est le bienvenue pour offrir un futur au hip-hop ou tout du moins un autre que celui proposé par les business rappeurs que je n'oserai pas citer.

Comme chaque début d'année, on attend toujours avec impatience de connaître les futures sorties d'Anticon, véritable baromètre du défrichage que toute l'écurie américaine opère. A l'image de Coldcut, patrons du label Ninja Tune, c'est Jel qui inaugure 2006 d'un nouvel album 'Soft Money' qui sortira le 28 février prochain avec de nombreux featurings made in Anticon, of course ! J'ai hâte d'entendre le résultat.

Une partie de la réponse est dévoilée avec un premier EP issu de 'Soft Money'. Et c'est de bon augure quand on se prend à tendre l'oreille sur le morceau 'WMD' remixé par Joe Quixx, méconnu en Europe même si sa carrière de producteur et de DJ underground débuta en 1992 et qui collabora avec toutes les pointures hip-hop américaines telles que Nas, Cypress Hill, KRS One, MF Doom, GZA, Gravediggaz. Excusez du peu ! Ce remix est dans la lignée des morceau de RZA : une basse qui carillonne, une flûte en arrière plan et un break purement hip-hop. On ne s'en lasse pas !

Jel is American and is considered as one of the best hip-hop instrumental artist. He was member of Themselves (founded with Dose), of Clouddead, Subtle and especially of the underground collective, 1200 Hobos, which gathered, please notice, Sixtoo, DJ Signify, Mr. Dibbs. 1200 Hobos was a fortuitous meeting but with how much significant sense for hip-hop : all these joined together talents gave the idea to Jel to create a label, Anticon where any musical innovation is welcome to offer a future to the hip-hop or all at least another that that proposed by the businesses rappers that I will not dare to quote.

Like each beginning of year, one always waits impatiently to know the future releases of Anticon, genuine barometer of grubbing until all the American crew operates. As Coldcut, owners of the label Ninja Tune, Jel inaugurates 2006 of a new album 'Soft Money' which will be released on next 28th February with many featurings made in Anticon, of course ! I am in a hurry to hear the result.

A part of the answer is revealed with a first EP resulting from 'Soft Money'. And it is good forecasts when one is caught with tightening the ear on track 'WMD' remixed by Joe Quixx, ignored in Europe even if his career of underground producer and DJ began in 1992 and who collaborated with all American hip-hop respected rappers such as Nas, Cypress Hill, KRS One, MF Doom, GZA, Gravediggaz. Great performance, isn't it ? This remix is in the line of tracks made by RZA : a bass which rings, a flute and purely hip-hop breaks. One does not weary oneself any !

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Savoir faire bouger, trémousser, transpirer des corps n'est pas donné à tout le monde. Rares sont ces titres ovnis qui parviennent à insufler en soi une énergie qui paraît sans limite, à transcender chacun d'entre de nous d'une manière unanime. 'Rock 01' de Vitalic, 'La Onzième Marche' d'Agoria, 'Burnin' des Daft Punk ou encore 'Brown Paper Bag' de Roni Size ont tous ce point commun de faire exploser les thermomètres de tous les dancefloors. 2006 débute bien avec une soucoupe musicale qu'un certain Joachim Garraud vient de lâcher dans la nature.

Le nom ne dit pas grand chose mais le label sur lequel cet EP sort, permet d'avoir une opinion : c'est sur Fuck Me I'm Famous que 'Rock The Choice' est édité. Joachim Garraud est un vrai professionnel de la musique : producteur (il a travaillé avec Jean-Michel Jarre), fondateur de labels (Wake Up Music & Scream Records), animateur radio, organisateur de raves et soirées. Même si son association avec David Guetta peut laisser perplexe, sorte de french touch encore plus marketée qu'à la grande époque 1997-2001, il n'en demeure pas moins que Joachim Garraud possède un vrai talent de compositeur de bombes festives sans doute très déformées par l'icône d'Ibiza (Vive l'appât du gain !).

Très sincèrement, 'Rock The Choice' est un pur bijou techno, un moment de défouloir où la montée explosive, une boîte à rythme qui guide les pas, des nappes de synthé planantes pour une envolée jouissive. A coup sûr, ce titre risque de marquer de son empreinte l'année 2006. Qui veut parier ?

To know to make moving, perspiring of the bodies is not given to everyone. Rare are tracks coming from nowhere which give you an incredible energy which appears unbounded, to transcend each one among us in a unanimous way. 'Rock'n'roll 01' of Vitalic, 'La Onzième Marche' of Agoria, 'Burnin' of Daft Punk or 'Brown Paper Bag' of Roni Size have all this common point to increase the temperature of all worldwide dancefloors. 2006 begins well with a musical saucer that Joachim Garraud has just released.

His name might be unknown for most of us but the label on which this EP was released, makes it possible to have an idea : it is on Fuck Me I' m Famous that 'Rock'n'roll The Choice' is published. He is the guy who composes with David Guetta, the famous House DJ and nightclubber. Joachim Garraud is a true professional of the music : producer (he worked with Jean-Michel Jarre), founder of labels (Wake Up Music & Scream Records), radio operator organizer, raves and parties organizer. Even if his association with David Guetta can leave perplexed, recording mainstream tunes, kind of commercial marketed French Touch songs, it does not remain about it less than Joachim Garraud has a true talent of composing dancefloor bombs undoubtedly very deformed by the icon of Ibiza (Money is Money !).

Very sincerely, 'Rock'n'roll The Choice' is a pure techno jewel, one moment of pleasure when the explosive rise, speed breaks which guide you steps for a jouissive flight. I am sure this track is likely to mark of its print the year 2006. Who wants to bet ?

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Dès l'apparition du genre, le reggae s'est toujours réapproprié les standards. Quelque soit legenre : la soul, le blues, le jazz. Et lui même repris dans d'autres styles : électro (Rhythm & Sound par exemple), house (souvenez-vous de Bob Marley sur 'Sun is Shining'), hip-hop... En revanche, les reprises de rock en version reggae étaient bien moins nombreuses. C'était sans compter sur les musiciens du label fondé en 1996, Easy Star Records.

Quitte à s'attaquer au rock, autant s'en prendre à un chef-d'oeuvre du genre tel que 'Dark Side Of The Moon' des Pink Floyd. Alors adolescent, je vouais un véritable culte à cet opus de légende et prenais ma curiosité des deux mains pour découvrir 'Dub Side Of The Moon', sorte de "reggae tribute" des flamands roses british. Dès la première écoute, on se rend compte que la relation est amusante au départ et logique au final. Lors de la sortie en 1973, Pink Floyd comme Lee Perry et King Tubby en Jamaique, exploraient de nouveaux horizons sonores, montaient et démontaient les structures musicales. Rapprocher rock psychédélique et dub, il fallait y penser (et même oser !) surtout qu'après écoute, cela semble si évident et si naturel. D'ailleurs le reggae n'est-il pas versatile ?

Ce projet ambitieux est une pleine réussite, confortant le culte de l'original. Certains titres font sourire comme 'Money' où les bruits de machines à sous de l'introduction sont remplacés par ceux d'un bang. Et que dire de 'The Great Gig In The Sky' si ce n'est que c'est un vrai diamant. Un titre magistral.

As of the appearance of this style, reggae music has always taken over the hits which can soul, blues, jazz... And it was also tken over by other music genres : electronic (Rhythm & Sound for example), house music(remember Bob Marley on 'Sun is Shining'), hip-hop... On the other hand, the resumptions of rock'n'roll in version reggae were much fewer. It was without counting on the musicians of the label founded in 1996, Easy Star Records.

Difficulty is the right qualification for this project : the choice of a masterpiece of the kind such as 'Dark Side Of The Moon' of Pink Floyd shows how it was risky. When I was a teenager, I dedicated a true worship with this legendary opus and I was at the same time curious and distressed to discover 'Dub Side Of The Moon', a kind of "reggae tribute" of British band. After the first listening, I realized that the relation was funny at the beginning and logical at the end. In 1973, date of album release, Pink Floyd, like Lee Perry and King Tubby in Jamaica, explored new sound horizons, assembled and dismounted musical structures. To bring closer rock'n'roll psychedelic and dub, it was necessary to think of it (and to even dare !) especially that after listening, that seems so obvious and so natural. Moreover is reggae music not versatile ?

This ambitious project is full of success, consolidating the worship of the original. Some tracks make smiling as 'Money' where the noises of slots machines in introduction are replaced by those of a waterpipe. And what to say about the fanstastic track version 'The Great Gig In The Sky' except a musical diamond. A master track should I write.

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C'est à Los Angeles que Aceyalone alors membre de Freestyle Fellowship (Mikah 9, Mtulazaji, Self Jupiter et DJ Kiilu) va changer le hip-hop des années 90 larvé par le Gangsta Rap en y intégrant l'influence du jazz. Les albums 'To Whom It May Concern' et 'Innercity Griots' sont des musts notamment grâce à l'alchimie de leurs voix et de leurs textes poétiques. Aceyalone se lance dans une carrière solo dès 1995 avec 'Balls Don't Bounce'.

Il prend de l'assurance et va même fonder son propre label Project Blowed en compagnie du non moins fameux Abstract Rude. Project Blowed est un incubateur à MCs, un lieu de liberté d'expression sous toutes ces formes : raps, intrus... Tout ceci donne naissance à Haiku d'Etat, résultat de la philosophie véhiculée par Project Blowed. Depuis 2002 et 'Hip Hop & The World We Live In', je n'avais plus entendu parler de lui. Ah si ! Il figurait sur la tracklist de la compilation que je vous recommance 'NBA 2K6'. Hip-Hop et basket ont toujours fait bon ménage (pas vrai Shaq !). C'est à ce moment que j'entends parler d'une rencontre entre Acelyalone et RJD2 du label Definitive Jux. Mais rien à l'horizon. Ce qui n'était qu'une rumeur, va voir le jour dès février 2006 : un album entièrement produit par le fils spirituel de DJ Shadow et une vraie renaissance pour l'un des meilleurs MC de la West Coast. Je vous rassure : 'Magnificent City' est à coup sûr la sortie hip-hop de ce début d'année. Patientez encore un mois et vous ne serez pas déçu ! Il se murmure même que le duo a aussi un projet d'album à la DangerDoom, qui pourrait s'appeler ACD2.

RJD2 est un géotrouvetou du sample. Et ce n'est pas le titre 'A Beautiful Mine' qui me fera mentir. Un peu de violons qui font pleurer, un break impeccable et des paroles magnifiques. Bref du très bon boulot.

It is in Los Angeles that Aceyalone then member of Freestyle Fellowship (Mikah 9, Mtulazaji, Self Jupiter and DJ Kiilu) will change by integrating the influence of the jazz, the hip-hop of the Nineties larval by Gangsta Rap. The albums 'To Whom It May Concern' and 'Innercity Griots' are musts in particular thanks to the alchemy of their voices and their poetic texts. Aceyalone launched out in a career solo with 'Balls Don' T Bounce' ten years ago.

He relies on him and founds his own label Project Blowed in company of the famous Abstract Rude. Project Blowed is an incubator of MCs, a place of expression freedom in all these forms : lyrics, raps, music... All this gives rise to Haiku of State, result of the philosophy conveyed by Project Blowed. Since 2002 with 'Hip Hop & The World We Live In', I had not intended any more to speak about him. Except one time ! He was reproduced on the tracklist of compilation that I recommand 'NBA 2K6'. Hip-Hop and Basket Ball always did good housework (Shaq won't say no !). It is at this time that I intend to speak about a meeting between Acelyalone and RJD2 from the label Definitive Jux. But nothing at the horizon. What was only one rumour, will be realized in February 2006 : an album entirely produced by the spiritual son of DJ Shadow and a true rebirth for one of the best West Coast MC . I reassure you : 'Magnificent City' is undoubtedly one big hip-hop event of the beginning of this year. Still have patience a month and you will not be disappointed ! It is even murmured as the duet has also a project of album as DangerDoom, which could be called ACD2.

RJD2 is the Gyro Gearloose of sampling. And it is not the track 'A Beautiful Mine' which will make me lie. A little violins which make cry, perfect breaks and splendid lyrics. In short, good job !

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Clap Your Hands Say Yeah, groupe new yorkais de Brooklyn, quartier devenu branché, est sorti de nulle part mais vivement attendu tellement le buzz sur internet était vivace (ça me rappelle les Arcade Fire, preuve que la toile offre une vitrine incomparable pour tous les artistes en herbe). Les 5 membres (Alec Ounsworth, Lee Sargent, Robbie Guertin, Tyler Sargent et Sean Greenhalgh) s'emploient à faire de l'indie pop truffée d’inspirations habilement traitées (Velvet Underground, The Smiths, New Order, Radiohead...). Certainement la sensation de 2006 même si certains internautes avertis les écoutent depuis plusieurs mois.

Quelle est leur portion magique ? La voix du chanteur rappelant Thom Yorke, des rythmes sombres et obsédants, des mélodies simples. Sans être rattaché à une maison de disque, on ressent la liberté qu'ils ont usée pour se faire plaisir variant les moments calmes ou entraînants, les atmosphères tristes ou jouissives. Bref tout ce qui compose nos vies. Bonheurs, malheurs, laissez votre coeur chavirer au gré des 12 titres qui composent cet opus éponyme.

Le titre 'Heavy Metal' est loin des ambiances "metalicesque" ou "iron maideste". A mi-chemin entre du Cure et du Sonic Youth, c'est un morceau vraiment original qui part dans tous les sens. Pour les fans de rock-pop, ce sera l'ensemble de l'album. Vivement le deuxième album.

Clap Your Hands Say Yeah, band from Brooklyn New York, left nowhere but highly awaited thanks to the buzz on Internet so much was long-lived (that points out the Arcade Fire to me, proof that the web offers big opportunities for all artists). The 5 members (Alec Ounsworth, Lee Sargent, Robbie Guertin, Tyler Sargent and Sean Greenhalgh) get busy to make indie pop with skilfully treated inspirations (Velvet Underground, The Smiths, New Order, Radiohead...). Certainly the event of the beginning of this new year except or the geeks who have listened to them for several months.

Which is their magic portion ? The voice of the singer pointing out Thom Yorke, the dark and obsessing rhythms, the simple melodies. Without any label, one feels the freedom which they used to release this album with pleasure varying the calm and involving moments , sad or happyness atmospheres. Well the composition of our lives. Happinesses, misfortunes, let your heart capsize with the liking of the 12 tracks which compose this self-titled opus.

The track 'Heavy Metal' is my favourite one which is far from "Metallica" or "Iron Maiden" environments even if its title. Between Cure and Sonic Youth, it is a really original song which leaves in all the directions. For the fans pop-rock, it will be the whole of the album. Highly the second album.

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Coldcut est un monument musical. Depuis 1986, Jonathon More et Matt Black ont toujours oeuvré pour la musique. Que ce soit sur le devant de la scène (Hey kids, what time is it ? en 1987, Philosophy en 1994 et le cultissime Let us play en 1997) ou en coulisse à travers la création dans les années 90 de labels devenus cultes et indispensables avec Ninja Tune, Ntone et Big Dada. Autant le dire, on leur doit beaucoup !

A l'image de leurs émissions de radio Solid Steel, ils n'ont pas de style : les amateurs de hip hop, trip hop, de house, de techno, de jazz, de reggae.... trouveront toujours un intérêt à se laisser bercer par un éclectisme toujours de bon goût. Et c'est justement en 2006 qu'ils décident de nous offrir un album 'Sound Mirrors', reflet de tous ces genres qui composent le paysage musical de notre nouveau millénaire. C'est certainement le meilleur album de leur longue et illustre carrière. Leur maîtrise de la production n'a jamais été aussi évidente tout comme leur amour pour la musique. Leurs idées n'ont jamais été aussi variées ou intéressantes, laissant place à de nombreux invités de marque comme Jon Spencer de Spencer Blues, le rapper intellectuel Saul Williams ou encore Mike Ladd, qui apportent tous leur pièce à ce patchwork musical contemporain. Oui, c'est un disque qui est profond, génial, intelligent, engagé. Peut-être même une oeuvre majeure, le temps nous l'indiquera.

Sur le titre 'True Skool' apparaît Roots Manuva au microphone pour un titre dance hall dans l'air du temps. Classique et entêtant ! Le leader incontesté de l'écurie Big Dada ne pouvait manquer l'occasion de bosser pour ses deux boss qui le lui rendent bien soit dit en passant !

Coldcut is a musical monument. Since 1986, Jonathon More and Matt Black always focused on Music and its evolution. With their own releases (Hey kids, what time is it ? in 1987, Philosophy in 1994 and the great Let Us Play in 1997) and with the creation in the Nineties of labels become worships and essential of Ninja Tune, Ntone and Big Dada. As much the statement, one owes them much !

As their radio shows Solid Steel, they don't have a style : fans of hip hop, trip hop, reggae, techno, jazz, house... will find interest in listening this eclecticism. 2006 is the year Coldcut offers us a new album 'Sound Mirrors", reflection of all these kinds of styles which make the musical landscape of our new millenium. For sure it is the best album of their long and illustrious career. Their knowledges of production was never also obvious just like their love for the music. Their ideas never were also varied or interesting, leaving room to many respected guests like Jon Spencer from Spencer Blues, the intellectual rapper Saul Williams or Mike Ladd, who bring all to their part to this contemporary musical patchwork. Yes, it is a opus which is deep, brilliant, intelligent and committed. Perhaps even a major album, time will indicate it to us.

On 'True Skool' appears Roots Manuva on the microphone for a new classic dance hall track . The uncontested leader of the Big Dada crew could not miss the occasion to work for his two boss ! Or his grand-fathers !

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Mis à part ceux qui n'ont jamais écouté de Drum & Bass, tout le monde connaît Roni Size, le maître du genre véritable surdoué des rythmes saccadés endiablés. Cela fait maintenant 15 ans qu'il expérimente, qu'il évangélise ce style et ses apôtres sont légions. Bien entendu, en premier lieu, l'ensemble de son crew Reprazent qui regroupe tout de même DJ Krust, DJ Suv, Dynamite MC et DJ Die avec qui il a composé ce morceau 'Impact Music'.

En véritable touche à tout, le fondateur du label Full Cycle a su développer son style et le remettre au goût des dernières tendances, passant des ambiances jazzy, période 'New Forms', à une autre plus hardcore avec 'Touching Down', ou plus récemment à une version orientée R'&B' sur 'Return to V'. Quoiqu'il en soit, Roni Size reste la référence pour ce qui est de bombes énergétiques. Impossible de garder ses pieds immobiles même pour les sourds qui sans entendre ressentiront cette énergie à travers les vibrations dans le sol que procurent ses basses surpuissantes. Oye Oye gentes gens le seigneur Roni Size va entrer en scène...

Son dernier titre est le fruit d'une collaboration avec DJ Die qui a fait appel à tous les collègues de travail pour un album intitulé 'Cross Collaborations'. Comme son nom l'indique, chaque titre est le fruit d'une association : un coup DJ Die et DJ Krust, au autre DJ Krust et Roni Size, etc. Un des morceaux qui sort de ce lot, est 'Impact Music'. Impact car c'est du nucléaire qui parvient à nos oreilles avec une basse qui mitraille et des breaks ultra féroces. A noter le featuring du dernier MC Hollie G découvert par Roni Size qui, rempli d'énergie, développe sa confiance au et à mesure de chaque projet. 3, 2,1 GO !

Except those who never listened of Drum & Bass, everyone knows Roni Size, the Master of the style. That made now 15 years that he experiments and develops the Drum & Bass scene and his apostles and fans are so many. Of course, initially, the whole of sound crew Reprazent which gathers DJ Krust, DJ Suv, Dynamite MC and DJ Die with who he composed this track 'Impact Music'.

In true key with all, the founder of the label Full Cycle knew to develop his style and to update it with last trends, passing from jazzy environments, period 'New Forms', with another more hardcore with 'Touching Down', or more recently with a R'&B' version towards 'Return to V'. Though it is, Roni Size remains the reference as regards energy bombs tracks. Impossible to keep your motionless feet even for deaf people who without hearing will feel this energy through the vibrations in the ground that get his prowerful bass. Lady and Gentleman here is the lord Roni Size...

His last track is the result of a collaboration with DJ Die who called upon all his colleagues for an album entitled 'Cross Collaborations'. As its name indicates it, each track is the fruit of an association : one is DJ Die and DJ Krust, an other DJ Krust and Roni Size, etc. One which leaves this batch, is 'Music Impact'. Impact because it is nuclear power which comes to our ears with grapeshot bass and wild breaks. To note the featuring of the last MC Hollie G discovered by Roni Size, who, filled of energy, grows in confidence with every project. 3, 2,1 GO!

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En découvrant 'Fire Desire' dans un mix, je suis parti en quête d'information sur The Twin. En bon google qu'il est, les résultats étaient surprenants. J'avoue ne pas y avoir cru mais derrière The Twin se cache non pas un jamaicain ou encore un berlinois qui se lance dans le dub électronique mais un anglais sorti d'une Gay Pride. Vous voyez de qui je parle ? Non ce n'est pas George Michael ni Elton John. Allez un effort ! Vous y êtes presque... C'est votre dernier mot ?

Le vainqueur est donc Boy George qui revient en force avec un nouveau projet sous le nom de The Twin auquel participe Kinky Roland - aka The Replicant - connu pour ses talents de producteur et de remixeur. Résultat : un album 'Yum Yum' que nous ne trouverez pas dans toutes les bonnes cremeries. Depuis qu'il est devenu DJ, Boy George s'est lancé dans l'électro formaté pour les dancefloors. A mi chemin entre un Vitalic moins énervé tout de même et DJ Hell qui d'ailleurs à travailler Kinky Roland. C'est agréable, efficace et vraiment entraînant. Belle reconversion pour le leader de Culture Club !

Le titre 'Fire Desire' sort du lot car il est vraiment différent des autres morceaux de l'album mais aussi le meilleur selon moi. Mélangez le dub électronique de Rhythm & Sound, des ambiances Ragga à la sauce Overproof Soundsystem et des rythmiques électro rappelant les productions de Richard X. Vous secouez tout cela, vous posez délicatement des lyrics à mourir de rire avec une dispute pour un mec entre les 2 filles d'Avenue D, Debbie D. and Daphne D. qui se présentent comme les sex symbols intergalactiques et trash. Petit extrait : "ce mec est à moi alors eloigne toi de ses fesses". Ca change des habituels refrains parfois douteux qu'on a l'habitude d'entendre dans les dancehalls. Un titre plein de surprise. Logique c'est Noël !

When I discover the track 'Fire Desire' in a mix, I looked for informations about the unknown The Twin. As usual with Google, the results were suprising. At the beginning I couldn't believe it : The Twin is not a jamaican black nor a guy from Berlin who makes electronic Dub but a famous gay English man coming . Vous see who is he ? No he is not George Micheal nor Elton John. Make an effort ! You should know him !

The guy is also Boy George who comes back with a new project names The Twin in which takes part Kinky Roland - aka The Replicant - known as a producer and remixer. Result : an album 'Yum Yum' you won't find easily to buy. Since he is a DJ, Boy George launched out in electro dancefloor music. Between a less irritated Vitalic and DJ Hell (Kinky Roland worked with him). It is pleasant, effective and really involving. Beautiful reconversion for the leader of Culture Club !

The track 'Desire Fire' is really different from the other of this opus but also the best in my opinion. You mix the electronic dub of Rhythm & Sound, Ragga environment like Overproof Soundsystem and electro breaks reminded me productions of Richard X. You shake all that, you pose delicately lyrics which makes me laughing with a slanging match for a guy between the 2 girls of Avenue D, Debbie D. and Daphne D. who are presented in the form of intergalactic sex symbols and trash. Small extract : "this guy is with me then moves away you from his ass". It changes from the usual doubtful lyrics you can hear in the dancehalls parties. A track full of surprise. Logical, it's Christmas!

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Maya Arulpragasam est une jeune Anglaise d’origine sri lankaise qui ne cesse de faire des aller-retours entre les deux pays. Après des études d'art, elle se lance dans la musique et exploite son ancrage multiculturel et engagé pour en puiser une essence qui en fait sans doute la révélation 2005.

Son père (un certain Arular…) est une figure de proue du mouvement séparatiste Tamoul. Le nom de l'album est trouvé, reste le nom de scène, ce sera MIA (pour Missing In Action). Cet opus est un mélange unique de hip-hop, d’electro, de dancehall et de baile funk où les Anglais de Cavemen (un duo au sein duquel on retrouve Steve Mackey de Pulp) mais aussi Richard X et sans oublier son boyfriend Diplo que l'on ne présente plus. Ces différentes collaborations hétérogènes d'un point de vue stylistique n’empêchent pas l’album d'être cohérent, chaque producteur choisissant sa propre approche. Arular sort sur le label XL Recordings qui regroupe entre autre Basement Jaxx, The White Stripes ou encore le surdoué du UK Garage anglais Dizzee Rascal. Avec un son brut et direct, la jeune fille mêle ton revendicatif et textes plus légers.
C'est le titre 'Galang' qui l'a propulsé sur le devant de la scène (underground). Une véritable bombe hip-hop/r’n’b/électro made in Britain. On remet ça !

Maya Arulpragasam is an Sri Lanka & English young woman who does not cease taking return tickets between the two countries. After studies of art, she started music and exploited her anchoring multicultural and committed to draw of inspiration which undoubtedly makes her the revelation of 2005.

Her father, named Arular is a figurehead of the separatist Tamoul movement. The name of the album is found it will be Arular, it remains her name, it will be MIA (for Missing In Action). This LP is a single mixture of hip-hop, electro, dancehall and baile funk where English guys of Cavemen (a duet in which one finds Steve Mackey de Pulp) but also Richard X and without forgetting her boyfriend Diplo I don't need to present you (see my other reviews). These various collaborations heterogeneous from a stylistic point of view do not prevent the album from being coherent, each producer choosing his own approach. Arular was released on the label XL Recordings which gathers amongst other things Basement Jaxx, The White Stripes or the exceptionally gifted one of the U.K. Garage Dizzee Rascal. With a rough and direct sound, the girl mixes claiming tones and happy texts.

It is the track 'Galang' which propelled her on the front of the (underground) scene. A real bomb hip-hop/R'&B'/Electro made in Britain. Keep it up !

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3-6 Mafia est le groupe légendaire de hip-hop créé en 1991. DJ Paul, Juicy J, Lord Infamous et trois autres MCs ont un point commun avec Elvis Presley, ils sont de Memphis. Ce qui leur vaudra de représenter la scène rap sud-américain que l'on appellait à l'époque Dirty South. Ils sortirent en 1995 un classique Mystic Stylez et s'apprêtent à sortir en 2006 un nouvel album fort attendu.

Issu du sud américain également (côté floride), Diplo s'est fait remarquer en 2003 grâce une mixtape 'Never Scared' qu'il enregistra avec son acolyte Low Budget (Le New York Times l'avait classée parmi les dix meilleurs albums de l'année). Ensemble ils forment en fait Hollertronix qui est aux bootlegs version hip-hop ce que sont les 2 Many DJs aux bootlegs rock et électro. Pour ceux qui ne le savent pas, un bootleg est l'association d'un acapella issu d'un morceau et l'instrumental d'un second. Les 2 Many DJs mélangent Garbage et Felix Da Housecat alors que Hollertronix mixe Snoop Dogg avec Cure.

Après un second volet sorti en 2004, Hollertronix est de retour avec le troisième volume qui s'annonce prometteur. Diplo et Low Budget reprennent les flows de 3-6 Mafia issus du titre 'Stay High' y injectant un instrumental, pour le moment non identifié, avec une basse langoureuse et une section rythmique funky. Ecoutez et stay High ahahaha...

3-6 Mafia is a legendary hip-hop crew founded in 1991. DJ Paul, Juicy J, Lord Infamous and three other MCs have a common point with Elvis Presley, they are from Memphis. What will be worth to them to represent the South American hip hop scene that one named Dirty South. They released in 1995 the great 'Mystic Stylez' and are on the point of releasing in 2006 a new album extremely awaited.

Coming from South US also (in florida exactly), Diplo was pointed out in 2003 thanks to a mixtape 'Never Scared' which was recorded with his accolyte Low Budget (the New York Times had classified it among the ten best albums of the year). Together they form Hollertronix who are the kings of hip hop bootlegs as 2 Many DJs for electronic and rock bootlegs. For those who do not know it, a bootleg is the association of acapella resulting from a track and the instrumental of a second one. The 2 Many DJs mix Garbage and Felix Da Housecat whereas Hollertronix mixes Snoop Dogg with Cure.

After a second mixtape released in 2004, Hollertronix is back with a third volume which is announced excellent. Diplo and Low Budget take for the second time the lyrics part of 3-6 Maffia resulting from the title 'Stay High' mixing withe an instrumental part, not identified for the moment (Sorry about that), with languorous bass and a funky breaks . Listen and stay high, ahahaha...

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Megablast, aka Sascha Weisz, est l'un des producteurs et DJs autrichiens tout en faisant partie intégrante de la scène viennoise qui rassemble les Kruder & Dorfmeister, Sofa Surfers ou encore Stereotyp. Ils furent tous issus de la scène hip-hop des années 90. Et comme tous les autres il s'intéressa à la musique électronique, le dub et la drum & bass et tire profit de la reconnaissance internationale de la ville-capitale du downtempo.

C'est d'ailleurs à Vienne que se trouve un lieu devenu mythique : le Dub Club, salle de concert, discothèque créée dans une ancienne station de métro, un décors sombre et industriel, qui participa à l'émergence de nombreux artistes, pas forcément autrichiens ! Si nous devions faire une comparaison, le Dub Club est le Batofar viennois. Les français comprendront... Sous l'impulsion de Sugar B et de Stereotyp, le Dub Club pour le passage au nouveau millénaire se mua en label pour sortir une compilation '2000+1 Love' qui était l'occasion de marquer les 5 ans d'activisme musical et surtout rassembler une quinzaine de titres qui la rendirent culte (n'étant plus éditée, l'acheter devenait mission impossible, ebay était la seule chance pour débusquer la rareté !). Les 10 ans étaient idéales pour offrir un successeur à cette première réussite. L'attente était grande et le plaisir pris lorsque vous placez le diamant sur le premier sillon de 'Picked From The Floor', était gigantesque. Montez le volume et entrez dans une antre unique, "The stage is made of bass" dixit Roots Manuva impressionné par la salle.

On retrouve les ambiances sombres et électroniques propres au Dub Club avec les titres 'Porn Remote' ou encore 'Un Dos Tres' de Stereotyp. Les basses, les rythmes endiablées et les toasteurs s'entremêlent pour offrir un résultat probant et entraînant. Megablast n'est pas en reste offrant le morceau 'Listen To Rasta' particulièrement original voire même étonnant. Il a réussi la prouesse de mélanger chant africain au dub digital, véritable marque de fabrique de la scène germanophone. Etonnant, non ?

Megablast, aka Sascha Weisz, is one of the Austrian producers and DJs issued from Vienna scene which gathers Kruder & Dorfmeister, Sofa Surfers or Stereotyp. In the Nineties they participate actively in the hip-hop scene. And as all the others he was interested in the electronic music, the dub and the drum & bass. He benefits from the international recognition of the dowtempo city-capital.

It is besides in Vienna that a place become mythical : Dub Club, party and concert hall created in an old subway station, dark and industrial decorations, which took part in the emergence of many artists, not necessary Austrian ! If we must make a comparison, Dub Club is Viennese Batofar. French will understand... Especially under the impulse of Sugar B and Stereotyp, Dub Club for the passage to the new millenium was moulted in label to release a compilation '2000+1 Love' which was the occasion to mark the 5 years of musical activism and to gather about fifteen titles which returned its worship (being published, to buy it became impossible mission, ebay was the only chance to flush out the scarcity !). The 10 years were the occasion to offer a successor to this first success. Waiting was large and the pleasure taken when you place diamond on the first furrow of 'Picked From The Floor', was gigantic. Pump up the volume and enter a single cave, "The stage is made of bass" said Roots Manuva impressed by the hall.

One finds dark and electronic environments suitable for Dub Club with the tracks 'Porn Remote' or 'Un Dos Tres' of Stereotyp. The bass, the moving breaks and the MCs intermingle to offer a convincing and involving result. Megablast offers a nice track 'Listen To Rasta' particularly original and even astonishing. It made a success of the prowess to mix African song with digital dub, trademark of the German-speaking scene. What an effort !

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ZION I est un crew sans le sens noble du terme fondé en 1995 et composé de Zion (MC), Amp Live (Producteur) et K-Genius (DJ). Originaires d'Atlanta, il s'installent en Californie à Oakland pour s'offrir une certaine liberté à repousser et même dynamiter les barrières musicales. Amp Live innove, mélange pour ressortir des mélodies harmonieuses et une tonne d'émotions sur lesquelles Zion pose son flow supersonique avec aisance et maîtrise. Justement Zion a une démarche d'écriture aux références mystiques, antimatérialistes et surtout totalement inspiré des premiers rappeurs américains et de leur esprit d'émancipation cher au hip-hop. Bref bien loin des clichés actuels, des énormes bijoux, des femmes faciles dénudées et autres bling-blings !

Zion I débute fort en 2000 avec un premier album que je trouve génial. "Mind Over Matter" est novateur intégrant sons digitaux et beats junglists, il sera l'album de cette année 2000 et vraie révélation pour bon nombre de fans de hip-hop. Le second ''Deep Water Slang'', sorti en 2003, prend une autre direction tout restant dans la continuité : aller encore plus loin dans la recherche musicale…Je le trouve malgré tout un cran en dessous. Puis 2005 arrive avec la livraison de "True & Livin' ", enfin sorti car trouver un label fut à priori délicat. C'est finalement Live Up qui s'en occupera. Cet album étonnant allie le fond et la forme plaçant la barre très haut comparé au paysage actuel des sorties hip-hop. On y retrouve de nombreux invités issus de la crème du rap indé comme Gift of Gab, Aesop Rock ou encore Del. On se retrouve dans un univers mystérieux voire psychédélique à l'ambiance surtout jazz cette fois-ci. A retenir le titre 'Doin' My Thang'.

C'est finalement l'hommage rendu à Oakland par ZION I et de TALIB KWELI que je sélectionne. Le morceau 'The Bay' rappelle le 'Sitting On The Bay' d'Otis Redding avec cette mélodie jouée à la basse qui s'envole à chaque refrain tel un cri de (dés)espoir envers cette fameuse baie...

ZION I is a crew founded in 1995 by Zion (MC), Amp Live (Producer) and K-Genius (DJ). COming from Atlanta, they settled in Oakland, California, to get a kind of freedom to push back and even dynamite the musical barriers. Amp Live innovates, mixtures to arise from the harmonious melodies and a ton of emotions on which Zion poses his supersonic flow with ease and control. Precisely Zion has a step of writing to the mystical, antimaterialists references especially inspired of the first American rappers and their expensive spirit of emancipation with hip-hop. Very far from the nowadays hip-hop stereotyps, the enormous jewels, the stripped easy women and others stuff like that !

Zion I begins extremely in 2000 with a first album which I find brilliant. "Mind Over Matter" is an integral innovator digital sounds and beats junglists, it will be the album of this year 2000 and true revelation for considerable fans of hip-hop. The second ' ' Deep Toilets Slang '', left in 2003, takes another direction very remaining in continuity: to go even further in musical research... I find it despite everything a notch below. Then 2005 arrive with the delivery of "True & Livin'", finally left because to find a label was a priori delicate. It is finally Live Up which will be occupied some. This astonishing album combines the bottom and the form placing the bar compared very high with the current landscape of the exits hip-hop. One finds there many guests resulting from the cream of the rap indé like Gift of Gab, Aesop Rock or LED One finds in a mysterious universe even psychedelic with environment especially jazz this time. To retain the title ' Doin' My Thang'.

Finally I chose the homage to Oakland by Zion I and Talib Kweli. The track 'The Bay' reminds me the song 'Stand by me' of Ben E. King with a bass melody which flies away with each chorus, such a cry of hope towards this famous bay...

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Daedelus est un de ces producteurs californiens suractifs. C'est simple, il n'arrête jamais, à lui seul il fait les trois huit de la production électro/hip-hop. En véritable surdoué, il associe mélodie et expérimentation ou bien l'inverse selon les morceaux. Complexité attachante et accroche complexe, tel est le dilemne que nous propose le gaillard.

Architecte sonore du projet Weather commandé par Busdriver, Daedelus est un expert du collage déformé et déformant. Les sons sortis de ses samplers (guitare, harpe, percussions...) sont hachés, triturés pour tenter de faire ressortir la moëlle mélodique de chacun à laquelle il rajoute ses beats tantôt industriels, tantôt trip-hop. Après un premier album sur Mush Records, label hip-hop complètement barré, il trouve refuge sur Ninja Tune pour la sortie de 'Exquisite Corpse', album complètement barré et conceptuel d'une richesse incontestable mais à la cohésion vraiment floue. Mais alors que dire des collaborations aussi multiples qu'excellentes, on retrouve le génial MF Doom (déjà chroniqué pour un morceau de Dangerdoom), Prefuse 73, Mike Ladd, ou encore les foux furieux français TTC.

En dépit de la qualité de ces collaborations, je trouve que ce sont les morceaux où Daedelus se retrouve seul qui impressionnent le plus. Et plus particulièrement 'Just Briefly', véritable bricolage psychédélique avec son orgue, romantique avec son orchestration classique, pop avec cette guitare qui boucle en permanence et une voix qui grésille comme sur de bons vieux vinyls. Surréaliste et poétique...

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Les quelques personnes qui vous proposent "Blog For Music Lovers" sont des gens simples, simplement férus de bonnes basses et de tempos justes. Ils aiment à se retrouver entre eux, autour d'un bon verre, avec de bons disques. Mais parfois, un bug s'introduit dans la machine et la musique se met à tourner en rond. Tout part en vrille. Tout le monde a son avis. Chacun veut comprendre. L'un d'entre nous veut réentendre la 8. "Non, la 10 !" "Et pourquoi pas la 2 ?"

Au premier abord, Modern Rhapsodies, le premier album de Maxence Cyrin, semble bien incapable de produire un tel effet. Du piano, juste du piano, très Keith Jarrett, un touche de musique sérielle, un doigt de Fazil Say dans la liberté de ton. Oui mais problème, cet album est sorti sur F-Com, le label de Laurent Garnier et Eric Morand. Le paradoxe et à l'échelle de l'audace qui émane de cet OVNI musical. Un LP rempli d'adaptations classiques de grands tubes électro... Bon sang mais c'est bien sûr : pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?

S'il est difficile de resortir un titre de l'album (le très attendu Unfinished Sympathy nous semble relativement décevant), la reprise d'Aphex Twin "Windowlicker" a éveillé plus particulièrement notre curiosité. Haaaaaaaa haaa, haaaaaaa haaa hahaaaaa... Un écoute du titre original suffisait à tomber amoureux de ce single légérement barré et follement sensuel. Suprême délice, Maxence Cyrin parvient à en tirer la substantifique moelle tout en y imposant sa propre tonalité. En deux, trois notes répétitives, le monstre se fait doux avant de montrer les dents dans la partie finale.

People from "Blog for music Lovers" are simple persons, just passionated with good bass guitars and right tempo. They like to spend time together, with a glass of wine and beautiful music. But sometimes, a bug arises : music's always the same ! Here's the time of madness ! Everybody has an opinion on everything ! Everybody wants to listen again to the n°8. "No, the n°10 !" "And why not the n°2 !"

First of all, Modern Rhapsodies, the first LP from French Maxence Cyrin, is not ideal to have this effect on our minds. Piano, only piano, like Keith Jarrett, with a little touch of serial music and something about Fazil Say for free style. But it's amazing : you can find this album on F-Com, label from techno-kings Laurent Garnier and Eric Morand. The surprise is as big as the greatness that this album will have in the next years, maybe decades. An album with classical replays from electronic music hits ! Why nobody has had this idea before ?

Even if it remains difficult to choose a tittle in this album (big prospect Unfinish Sympathy is disappointing), the idea to replay "Windowlicker" from Aphex Twin has something more touching than the others for us. Haaaaaaaa haaa, haaaaaaa haaa hahaaaaa... In hundred seconds, you had to fall in love with the original version. Extreme pleasure, Maxime Cyrin has found the way to respect the strengh from the original mix and to add his own spirit. With two, three repetitives notes, the monster becomes a lamb before being converted into a wolf to the end.

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