Blog about my music discoveries including reviews and a track sample (No download available). If you want me to remove it, email me: toutouboubou@gmail.com
Example vient de Fulham en Angleterre. C'est un nouvel anglais qui fait du hip-hop, façon The Streets, avec lequel il partage une écriture pleine d'humour et qui a un faux air de Mika. Bref un nouveau venu qui vaut le détour.
Après quelques maxis de hip-hop typiquement blanc et british, Example a signé sur le label Beats, d'un certain Mike Skinner, alias The Streets (tiens tiens !). En attendant une sortie d'un album encore non précisée, on peut découvrir "I Don't Want To", véritable tranche de vie londonienne. Le sommaire de ce conte moderne urbain : les filles, les drogues, la drague, les pizza hut... C'est d'une drôlerie sans finesse et sans vulgarité. A cela vous rajoutez un excellent sample de Muddy Waters pour bien enregistrer la mélodie et un clip explicite (ci-dessous) pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais.
Example comes from Fulham, UK. He is a new English white MC, as The Streets, they share the humour in their lyrics and looks like the singer Mika. In short a new comer I suggest to discover.
After some typically British and white hip-hop EPs, Example signed on the label Beats, of a certain Mike Skinner, aka The Streets. While waiting for an album still not finished, you can discover “I Don't Want To”, a realistic description of London life. The synopsis of this urban modern tale : girls, drugs, dredger, pizza express… It is a absolutely drolery without smoothness and vulgarity. You add an excellent sample of Muddy Waters for reminding easier the melody and an explicit music video for those who don't understand English well.
Derrière le nom Monoman qui m'était inconnu jusqu'à présent, se cache DJ Die, membre historique du crew bristolien Full Cycle Reprazent composé de Roni Size, DJ Krust et DJ Suv. Cela faisait longtemps que cette équipe de choc n'avait pas fait parler d'elle. L'inspiration manquerait-elle ?
DJ Die lui continue sa route, notamment en aidant Ben Westbeech à la production de son album et surtout sur le fantastique morceau "Get Closer". Il a également participé à quelques remixes plutôt anecdotiques et vient de se créer un nouveau pseudo, Monoman sur le label Chronic Records, sous-division de V Recordings. On retrouve ainsi toute la patte Full Cycle dans ses nouvelles productions, une Drum & Bass industrielle, hypnotique, sombre et féroce. Comme sur "Dirty Games" et tous ses remixes.
Sur "Hypnotize", c'est une autre facette du style bristolien, celle des débuts Full Cycle en 1996, de l'album des Reprazent "New Forms". La ligne de (contre-)basse syncopée, un break saccadé et énergétique sont au rendez-vous, références directes aux "Brown Paper Bag", "Heroes" et "Railing". Un titre de Drum & Bass aux accents de jazz, celle que je préfère !
Behind the name Monoman which was unknown for me until now, hides DJ Die, historical member of the Bristol crew Full Cycle Reprazent made up of Roni Size, DJ Krust and DJ Suv. That made a long time we hd no news from this incredible team. Would the inspiration miss?
DJ Die continues his musical trip, in particular by helping Ben Westbeech at the production of his album and especially on the fantastic track “Get Closer”. He also produced some remixes rather anecdotic and has just created new nickname, Monoman, on the label Chronic Records, subdivision of V Recordings. You gonna find typically Full Cycle productions, industrial, hypnotic, dark and wild drum & bass. As on “Dirty Games” and all its remixes.
On “Hypnotize”, it is another facet of the Bristol style, the one of the Full Cycle beginnings in 1996, the album of Reprazent “New Forms”. A syncopated bassline, a jerked and energy breaks are direct references to “Brown Paper Bag”, “Heroes” and “Railing”. A track of jazzy drum & bass, the one I prefer!
Hey Hey My My est un nom qui devrait vous dire quelque chose. Cherchez bien ! C'est le titre d'un des plus beaux morceaux de Neil Young. C'est pour lui rendre hommage que le duo bordelais de Juliens (Garnier et Gaulier) ont choisi ce nom et compose une musique folk épurée et aguicheuse.
Délaissant la gravité des textes et le côté écorché du songwriter canadien, Hey Hey My My confonde à merveille enthousiasme, instinct et mélancolie. Le résultat est une addition de ballades entraînantes. Leur album comporte de vraies perles "A True Story", folk mélodique et léger, "Your Eyes When We Kiss", chanson typiquement Neil Young-esque, ou encore "I Need Some Time", pop sans artifice.
Et surtout "Too Much Space", de loin mon titre favori tant les références sont multiples. Une douce pop façon Beatles, un brin de blues acoustique version White Stripes, un romantisme proche de Sébastien Tellier. Un morceau aussi simple qu'entêtant.
Hey Hey My My is a name which should say something to you. Seek well ! It is the title of one of the most beautiful tracks of Neil Young. It is to pay homage to him that the duet from Bordeaux of Juliens (Garnier and Gaulier) chose this name and composes a pure and teaser folk music.
Forsaking the gravity of the texts and the skinned side of the Canadian songwriter, Hey Hey My My confuses with wonder fills, enthusiasm, instinct and melancholy. The result is an addition of involving ballades. Their album comprises nice tunes “A True Story”, melodic and light folk, “Your Eyes When We Kiss”, song typically Neil Young, or “I Need Some Time”, pop without any artifice.
And especially “Too Much Space”, my favorite track because of the multiple references. Soft as a Beatles pop, a bit of acoustic blues version White Stripes, a romanticism close to Sebastien Tellier. A song as simple as intoxicating.
Booka Shade est ce fameux duo formé de Walter Merziger et Arno Kammermeier qui se cachent derrière la plupart des sorties du label Get Physical qu'ils ont fondé d'ailleurs en 2002. Depuis plus de 10 ans, ils enchaînent les maxis, remixes et albums développant une musique dansante expérimentale et chaude.
D'ailleurs quelques soient les projets derrière lesquels les deux compères se cachent (R&S, Harthouse, Touché ou Tommy Boy), Merziger et Kammermeier présentent une certaine vision de la musique contemporaine où les constructions mélodiques s'accompagnent de phrases et de technicité de production très travaillées. Leur album "Memento" sorti en 2005 est devenu un must (avec notamment leur célèbre "Mandarine Girl") tout autant que leurs prestations scéniques qui font de Booka Shade l'un des meilleurs groupes électro-techno en live.
Pour fêter les cinq ans de Get Physical, une compilation de remixes et de titres exclusifs vient de paraître. Idéal pour découvrir l'univers développé sur le label allemand. Des moments surprenants sont aussi de la partie avec par exemple le remix étonnant de Larry Gold ou une relecture philarmonique du morceau "Night Falls" de Booka Shade. Absolument divin...
Booka Shade is this famous duet formed of Walters Merziger and Arno Kammermeier who are responsible of the majority of the releases of the label Get Physical they founded in 2002. For more than 10 years, they have been producing dozens of EPs, remixes and albums developing an experimental and hot dancing music.
Moreover in all projects which the two accomplices hide behing (R&S, Harthouse, Touché or Tommy Boy), Merziger and Kammermeier present a certain vision of contemporary music where melody constructions are accompanied by sentences and very worked technicality of production. Their album “Memento” released in 2005 became a must (with the famous “Mandarine Girl”) as much as their lives which make of Booka Shade one of the best electro-techno bands in live.
To celebrate the five years birthday of Get Physical, a compilation of remixes and exclusive tracks has just been released. Ideal to discover the universe developed on the German label. Surprising moments are also here with for example the astonishing remix of Larry Gold or a philarmonic second reading of the song “Night Falls” of Booka Shade. Absolutely divine…
Des artistes comme Coldcut à leurs débuts, Hextatic et plus récemment Amon Tobin se sont spécialisés dans l'échantillonnage de sons, sonorités et bruits qui nous entourent qui servent de matière première à la composition de titre. Bourdonnements d'abeille, embouteillage new-yorkais, bruitages de tronçonneuse, etc. se mélangent pour devenir de vrais morceaux dont certains sont devenus cultes.
Oleg Serdyuk, aka Younnat, a repris le flambeau se cantonnant aux sons issus de jeux vidéos et surtout utilise un volant de jeu pour jouer en live ces crissements de pneu, arrêts brutaux et autres. Abandonnez sampler, groovebox pour jouer dans les clubs, prenez votre volant à retour de force !
Artists like Coldcut at their beginnings, Hextatic and more recently Amon Tobin are specialist in sampling of sounds, sonorities and noises which surround us and which are used as raw material with tracks composition. Buzzes of bee, New Yorkean traffic jam, sound effects of slicer,etc are mixed to become songs of which some became really great.
Oleg Serdyuk, aka Younnat, keep this tradition taking sounds coming from video games and especially uses a game wheel to play in live these squealings of tires, brutal stops and others. Give up sampler, groovebox to play in clubs, take your wheel with return of force!
Data est la révélation française de ces premiers mois de 2007. Découvert à travers des remixes qui m'avait marqués, notamment celui d'un morceau de Tepr, Data s'inscrit dans cette mouvance française regroupant Kavinsky, Sebastian... De l'électro énergique avec des synthés et mélodies planantes sortis des années 70 ainsi que des sonorités rock pour ne pas dire hard...
D'ailleurs Data oscille en terme de références entre Midnight Star, Daft Punk, AC/DC, les Rythmes Digitales et même Michel Berger (les français comprendront !). Il a également un penchant, et cela s'entend pour les musiques de films tels que Morode, Sakamoto... C'est une passerelle entre les années 70 et 80 revue et corrigée pour le 21e siècle, avec l'idée de faire passer une émotion qui est la ligne conductrice sur chacun des morceaux qui composent "Aerius Light", véritable bande-son qui fera bouger vos jambes et étouffer vos tympans. L'effet du bombe...
Sur "Morphosis", on décolle pour l'espace. Cela rappellera à certains les Daft Punk période Discovery pour ce côté pop synthétique pour d'autres les explorations musicales à base de synthétiseurs analogiques (Jean-Michel Jarre, Kraftwerk...). Un petit français à suivre de près.
Data is the French revelation of these 2007 first months. Discovered through remixes which had impressed me, in particular the one of Tepr, Data falls under this French movement gathering Kavinsky, Sebastian… The energetic electro full of keyboards and trance melodies coming from the Seventies as well as rock and hard rock sonorities…
Moreover Data oscillates in term of references between Midnight Star, Daft Punk, AC/DC, Les Rhythmes Digitales and even Michel Berger (French will understand!). He also has a love for the movie soundtracks such as Morode, Sakamoto… It is a footbridge between the Seventies and Eighties revisited and actualized for the 21e century, with the idea to give an emotion which is the conducting line on each track you will find on his first EP, “Aerius Light”, soundtrack which will make move your legs and choke your tympanums. Effect of the bomb…
On “Morphosis”, let's take a flight to space. That will remind to some of you Daft Punk period "Discovery" for the synthetic pop side, for others of you, musical explorations with analogic keyboards (Jean-Michel Jarre, Kraftwerk…). A French to follow closely.
Marsmobil est un duo italien composé de Roberto Di Gioia et de Martine Rojine. Issu du jazz, Roberto Di Gioia est un créateur dans un sens général : à la fois multi-instrumentiste, styliste, et producteur. Quand à Martine Rojine, son talent vocal réside dans la fusion parfaite du charme et de l'émotion sans oublier un réel charisme. L'univers de MarsMobil est le fruit d'une inspiration rétro-futuriste, d'une pop analogique corrompue.
Pour le premier album, "Strange World", Marsmobil s'était adressé à ACT Records connu pour ses publications jazz. Signe d'une nouvelle orientation très électronique, le duo pour son second album, "Minx", a vu les choses en grand, associant à la production le label autrichien G-Stone à travers Peter Kruder ainsi que le label allemand Compost et Christian Pommer. Même si la comparaison avec Air semble logique ("Je Suis Lâche" ne laisse aucun doute), c'est trop réducteur pour le travail accompli par Marsmobil qui, inspiré par le compositeur français François de Roubaix, se réapproprie les sonorités cristallines et les mélodies très seventies. Air pour le côté rêves et songes, le pschédélisme en plus. A cela s'ajoute une prestation exceptionnelle de Martine Rojine qui crée ce contexte d'apesenteur surréaliste. "Minx" ne représente certainement l'originalité mais reste une franche réussite agréable à écouter et réécouter.
La magnifique relecture de l'autrichien Urbs est telle une histoire d'amour, un moment de séduction sensuelle entre Martine Rojine, la voix pleine d'émotion et des flûtes funky. Une expérience d'amour psychédélique downtempo.
Marsmobil is an Italian duet composed of Roberto Di Gioia and Martine Rojine. Resulting from the jazz, Roberto Di Gioia is a creator in a direction general: at the same time multi-instrumentalist, designer, and producer. When at Martine Rojine, her vocal talent lies in the perfect fusion of the charm and the emotion without forgetting a real charisma. The universe of MarsMobil is the fruit of a retro-futuristic inspiration, of pop analogical corrupted.
For the first album, “Strange World”, Marsmobil had been addressed to ACT Records known for its jazz publications. Sign of a new very electronic orientation, the duet for its second album, “Minx”, saw the things into large, associating the production the Austrian label G-Stone through Peter Kruder as well as the German label Compost and Christian Pommer. Even if the comparison with Air seems logical (“I Am Loose” does not leave any doubt), it is too reducing for the work achieved by Marsmobil which, inspired by the French type-setter François of Roubaix, réapproprie crystalline sonorities and the melodies very seventies. Air for the side dreams and dreams, the pschedelism moreover. With that an exceptional service of Martine Rojine is added who creates this context of surrealist apesentor. “Minx” does not represent certainly the originality but remains a frank success pleasant to listen again and again.
The splendid second reading of the Urbs Austrian is a such history of love, one moment of sensual seduction between Martine Rojine, the voice full with emotion and the flutes funky. A psychedelic downtempo experiment of love.
Mr Oizo, aka Quentin Dupieux, est l'un des artistes français le plus étrange. A mes yeux, il est aussi dérangé que talentueux, comme habité par un esprit azimuté. Il n'en demeure pas moins que Mr Oizo déborde d'une imagination fantastique et qu'il excelle dans tous les domaines auxquels il s'attaque, que ce soit la publicité (Levi's avec sa marionnette Flat Eric), la vidéo et cinéma (son film "Steak" qui sort prochainement) et bien entendu la musique.
Grâce à sa publicité Levi's, Mr Oizo sort un énorme track "Flat Beat" mondialement connu. Il signe alors sur le principal label français de musique électronique de l'époque, F Com et sort deux albums "Analog Worms Attack" et "Moustache (Half A Scissor)". Mr Oizo se fait plaisir, dynamite le format album autant que le format morceau, déstructure, agresse pour mieux nous étonner. C'est un artiste tranchant et complexe, hors de toute neutralité et obsédé par déstabilisation. Que l'on adhère ou non, Mr Oizo ne laisse pas indifférent. F Com étant en perte de vitesse, Mr Oizo rejoint la famille du label Ed Banger dont il se sent à coups sûr beaucoup plus proche. Première étape, "Intra" qui ouvre la compilation "Ed Records Volume 2" ; la seconde est un EP "Transexual" qui correspond totalement à l'esprit et la patte du label de Pedro Winter. Au programme, de l'électro totalement barrée et follement addictive, Mr Oizo craint et respecté accentue ainsi sa côte d'amour (ou de désamour pour certains).
Il frappe fort avec "Patrick", titre funky et disco revu à la sauce Oizo. Une production déjantée, un style singulier pour ce morceau en 2 parties, d'un côté un sample vocal disco (encore non identifié. Laissez un commentaire si vous connaissez la source) et de l'autre un sample de saxo aussi entraînant et qu'entêtant. Mr Oizo m'a épaté avec une inspiration qui rend "Patrick" imparable. Respect absolu !
Mr. Oizo, alias Quentin Dupieux, are one of the strangests French artists. According to me, he is as disturbed as talented, as inhabited by a crazyness spirit. It does not remain about it less than Mr. Oizo overflows of a fantastic imagination and than he excels in all artistic fields to which he explores, which can me is ads (Levi's with the puppet Flat Eric), video and cinema (his movie “Steak” which gonna be out soon) and of course music.
Thanks to his Levi's ad, Mr. Oizo released an enormous track “Flat Beat” worldwide known. He signed then on the principal French label of electronic music at this time, F Com and released two albums “Analog Worms Attack” and “Moustache (Half A Scissor)”. Mr. Oizo gives pleasure, dynamites the album format as much as track format, destructures, attacks for better astonishing us. he is an sharp and complex artist, out of any neutrality and obsessed by destabilization. You love him adheres or not, Mr. Oizo does not leave you indifferent. F Com becoming less influencing, Mr. Oizo joined the family of the label ED Banger which is nearer to him. First step, a song “Intra” which opens compilation “ED Records Volume 2”; the second one is an EP “Transexual” which corresponds completely to the spirit and style of Pedro Winter's label. At the menu, electro completely crazy and madly addictive, Mr. Oizo will increase his fans love (or hate for the others).
It rocks extremely with “Patrick”, funky and disco track revisited by a Oizo sauce. A production removed from rim, a singular style for a song in 2 parts, on a side a vocal disco music sample (still not identified. Leave a comment if you know the original) and on an other a sample of involving saxophone. Mr. Oizo impressed me with an inspiration which makes “Patrick” excellent. Absolute respect!
Gus Gus est un groupe ou plus exactement un collectif à l'évolution mouvante. Au départ, au milieu des années 90, il s'agissait d'un rassemblement de musiciens et vidéastes islandais qui de par leur singularité, avait rencontré un vive succès avec leur trip-hop psychédélique et étrange ("Polydistorsion") puis Gus Gus s'est constamment métamorphosé leur permettant une longévité suprenante, un respect critique constant et également une ouverture vers de nouveaux horizons musicaux.
Gus Gus en 2007, c'est une triplette composée Biggi Veira, Earth et President Bongo. Et leur nouvel album, le 5ème album, "Forever" est une plongée dans un dancefloor qui sue d'un rock-disco mutant, d'une house ragaillardie et d'une techno jouissive. L'extravagance, des paroles crades et la pédale d'accélération à fond, ont permis un résultat incroyable, une matière première d'excellence pour des remix (déjà prévus avec Tim Deluxe, Carl Craig, Patrick Chardronnet). Surtout que la production de "Forever" est subjugante tant les textures sonores sont ambivalentes frôlant les sonorités des années 90 et les éclats des années 00. Comme si l'album était indéfinissable, hors du temps, meilleur moyen de devenir "forever".
"Hold You" est un énorme morceau. Entre du garage et de la funky house avec forcément une ligne de basse renversante, . L'enchevêtrement des voix féminine et masculines est fantastique. Alors dansons maintenant !
Gus Gus is a band or more exactly a collective with a moving evolution. At the beginning, in the middle of the Nineties, it was about a gathering of Icelandic musicians and movie makers who with a real singularity, had met a success with their psychedelic and strange trip-hop (“Polydistorsion”) then Gus Gus was constantly metamorphosed allowing them a surprising longevity, a constant criticizes respect and also an open mind towards new musical horizons.
Gus Gus in 2007, it is a "triplette" : Biggi Veira, Earth and President Bongo. And their new album, the 5th album, “Forever” is a diving in a dancefloor which sweats of a muting rock'n'roll-disco music, a perked up house and a pleasures techno. Extravagancia, dirty lyrics and the accelerator pedal at the bottom, allowed an incredible result, a raw material perfect for remixes (already planned with Tim Deluxe, Carl Craig, Patrick Chardronnet). Especially the production of “Forever” is subjugating so much : sound textures are ambivalent very close to 90's sonorities and 2K glares. As if the album were indefinable, out of time, better way to become “forever”.
“Hold You” is an enormous track. Between garage and funky house with inevitably a astounding bassline . The tangle of the female and male voices is fantastic. So let's dance now!
Candie Payne est anglaise, jolie et déjà connue en tant que soeur de Howie (chanteur du groupe The Stands) et Sean Payne (batteur de The Zutons). Un pied dans le monde de la musique, elle place ses influences (Billie Holiday, Serge Gainsbourg ou encore Nina Simone) au coeur de sa carrière. Tout y passe, la musique, le style, les paroles, les visuels, etc.
Bienvenu dans la machine à remonter le temps ! Dès le premier maxi de Candie Payne "All I Need To Hear" sorti en 2006, le décor est fixé : plongez dans les années 60, avec ces sons si typiques de l'époque. Des mélodies pop et légères que vous retrouverez dans l'album "I Wish I Could Have Loved You More" qui vient de sortir sur Deltasonic Records. Candie Payne alterne entre une musique folk voire blues "Hey Goodbye", un rock psyché "In The Morning", "I Wish I Could Have Loved You More" et une musique downtempo entre le Goldfrapp du premier album et Morcheeba à leurs débuts. Que la musique soit dépouillée ou remplie d'orchestrations imposantes, Candie Payne fait preuve d'une maturité incroyable pour un premier album. A elle seule, elle assemble le côté intimiste de Feist, la gravité de Beth Gibbons et la volupté de PJ Harvey.
Le morceau "Why Should I Settle For You ?" est une reminiscence incroyable de Portishead. Ambiance phantomatique et cinématique des sixties dont je rafolle. Sur ce fond de jazz, Candie Payne y pose une voix narrative, détachée et captivante. Un must !
Candie Payne is English, pretty and already known as the sister of Howie (singer of The Stands) and Sean Payne (of The Zutons). Getting access in the world of music, she takes her influences (Billie Holiday, Serge Gainsbourg or Nina Simone) in the center of her career. All passes there, music, style, lyrics, visuals, clothes, etc.
Welcome in the past machine! As of the first EP of Candie Payne “All I Need To Hear” released in 2006, the context is fixed: plunge in the Sixties, with these so typical sounds of that era. Pop and light melodies that you will find in the album “I Wish I Could Have Loved You More” which has just be released on Deltasonic Records. Candie Payne alternates between folk even blues “Hey Goodbye”, a psychedelick rock'n'roll “In The Morning”, “I Wish I Could Cuts Loved You More” and a downtempo between Goldfrapp (of the first album) and Morcheeba at their beginnings. Whether the music is stripped or filled of imposing orchestrations, Candie Payne shows an incredible maturity for a first album. She assembles the intimist side of Feist, the gravity style of Beth Gibbons and the lust of PJ Harvey.
The track “Why Should I Settle For You?” is an incredible reminiscence of Portishead. Phantomatic and Sixties cinematic atmosphear like so much. On a jazz rhythm, Candie Payne pushs a narrative, detached and captivating voice. A must!
Je ne connaissais pas Kidkanevil jusqu'à un message de Bonobo qui encensait le premier maxi de ce natif de Leeds. Kidkanevil est le producteur d'un hip-hop à tendance abstract, créant un pont entre RJD2, maître du sampling et Timbaland, beatmaker divin. Vraiment impressionnant.
A l'image de son album "Problems & Solutions" ! Cet opus dispose d'une production exceptionnelle, d'une densité rare et d'une cohérence suprenante pour un premier album. Surfant d'un acid-jazz downtempo "Cood Morning, What's New?" à un hip-hop madlibien "Rainstorm" en passant par une ballade que ne renierait pas DJ Shadow "The Hours", Kidkanevil réussit un tour de force à hauteur de son talent. Pas étonnant que Gilles Peterson, Mr Scruff et DJ Vadim aient rejoint Bonobo au rang des fans. "Problems & Solutions" est tout simplement brilliant, certainement un futur classique !
"Fire" est à coup sûr le titre phare de l'album. Plus je l'écoute, plus je pense à Mia, aux productions de Diplo en plus propre en terme de production. Le flow de Yarah Bravo qui déroule, un beat saccadé que Timbaland aurait pu créé, une boucle de flûte entêtante et le tour est joué. La recette semble simple mais la mayonnaise prend sans difficulté.
I did not know Kidkanevil until a message of Bonobo who complimented about the first EP of this guy from Leeds. Kidkanevil is a producer of a hip-hop with abstract tendency, creating a bridge between RJD2, master of sampling and Timbaland, divine beatmaker. Really impressive.
As his album “Problems & Solutions”! This opus has an exceptional production, a rare density and a surprising coherence for a first album. Surfing on a downtempo acid-jazz “Cood Morning, What's New?”, on a madlib's hip-hop “Rainstorm” or on an abstract hip-hop track that DJ Shadow would not disavow “The Hours”, Kidkanevil succeeds in every style as his talent allows him. Not astonishing that Gilles Peterson, Mr. Scruff and DJ Vadim joined Bonobo in the fans circle. “Problems & Solutions” are quite simply brilliant, certainly a future classic!
“Fire” is undoubtedly the headlight track of the album. The more I listen to it, the more I think of Mia, of Diplo's productions but with a cleaner production. The flow of Yarah Bravo who rocks, jerked beats that Timbaland could created, a loop of hypnotic flute and it's done ! The receipt seems simple but what a delight.
Kiko est un producteur, un DJ mais aussi un gérant fondateur d'un magasin de musique, Ozone, un patron de label, HotBanana, fondé avec Fabrice G. Cet influent activiste du mouvement techno depuis 1992 est un pilier de l'aura techno française tout en diversifiant ses productions de plus en plus orientées dancefloor avec des mélanges d'italo-disco, d'électro et de new-wave.
La scène grenobloise revient sur le devant de la scène. Après le retour de Miss Kittin & The Hacker, c'est au tour de Kiko de revenir en grande forme. Sa "Worldcup", en 1998, reste encore un incontournable qui me marqua contrairement à son premier album solo "Midnight Magic". En 2002, c'est le succès commercial avec son projet d'électro-pop, Sinema et le hit "In My Eyes".
Dans la veine d'Arnaud Rebotini, Kiko possède une production très personnelle que l'on retrouve sur "Faces Of Life", son nouveau maxi. Un son trempé d'électro avec des basses en dent de scie, une mélodie galactique et un beat rèche. Sombre et hypnotique, telle est l'une des faces de la vie nocturne.
Kiko is a producer, a DJ but also a manager founder of a store of music, Ozone, an owner of label, HotBanana, founded with Fabrice G. This influential activist of the movement techno since 1992 is a pillar of will have techno French while diversifying his increasingly directed productions dancefloor with mixtures of italo-disco music, the electro one and of new-wave.
The Grenoble-native scene reconsiders the front of the scene. After the return of Miss Kittin & The Hacker, it is with the turn of Kiko to return in great form. Its “Worldcup”, in 1998, remains still impossible to circumvent which marked me contrary to its first album solo “Midnight Magic”. In 2002, it is commercial success with its project of electro-pop, Sinema and the hit “In My Eyes”.
In the vein of Arnaud Rebotini, Kiko has a very personal production which one finds on “Faces Of Life”, its new maximum. A sound soaked of electro with the low ones in tooth of saw, a galactic melody and deep beat. Dark and hypnotic, such is one of the faces of the night life.
Pour combattre un mois de mai pluvieux, rien de mieux que de s'écouter de la musique made in brazil et de se replonger au coeur de la révolution culturelle, née dans les années 90, "Mangue Beat". Ca ne s'invente pas ! Le "Mangue Beat" mêle les traditions issues de la mixité culturelle de la région de Recife, ville paupérisée du nord brésilien, et des beats électroniques. Ce mouvement part du constat que la ville est construite sur une zone marécageuse fertile et riche en éléments microscopiques le mangue, d’où survivent un grand nombre de crabes. C'est ainsi que Chico Science, Nação Zumbi, Mundo Livre et Eddie signent le "Manifeste des Crabes Pensants", première étape de ce mouvement.
Eddie est un groupe de ska-surf, issu d'Olinda, petite ville en périphérie de Recife. Leur musique tire sa force de leurs nombreuses influences : samba, ska, rock, reggae... C'est un hymne au métissage et à la diversité culturelle, empreint de légèreté, de gaieté et bien sûr d'exotisme. "Original Olinda Style" est une compilation de leurs deux derniers opus inédits en Europe avec au menu tout l'éventail : samba, reggae, électro, bossa, ska et fevro, rythme traditionnel de la région, le Nordeste.
Surtout sur le morceau "Pode Me Chamar", Eddie impressionne en s'appropriant si bien l'héritage du maître Jorge Ben, compositeur du "Mas Que Nada", alchimiste du rythme mélangeant funk, samba et le rock. Impossible de résister, même une écoute distraite ne peut empêcher de bouger son corps et d'avoir les bords de lèvre se lever. La magie brésilienne opérera toujours !
Because of a rainy May, anything better for the mind than to listen to music made in brazil and to rediscover the cultural revolution, born in the Nineties, “Mangue Beat”. The “Mangue Beat” mixes traditions resulting from cultural co-education in the area of Recife, poverty city of Brazilian North, and electronic beats. This movement is a report about the city which was built on a fertil marshy zone and rich in microscopic elements, the mangues, essential for the living of crabs. Thus Chico Science, Nação Zumbi, Mundo Deliver and Eddie signed the “Proclamation of Thinking Crabs”, first step of this movement.
Eddie is a ska-surfing band, coming from Olinda, small city in periphery of Recife. Their music take its roots from their many influences : samba, ska, rock'n'roll, reggae… It is an anthem of the interbreeding and cultural diversity, impresses of lightness, of happyness and of course of exoticism. “Original Olinda Style” is a compilation of their two new last opus unreleased in Europe with all the range : samba, reggae, electro, bossa, ska and fevro, traditional beat of the area, the Nordeste.
Especially on the track “Pode Me Chamar”, Eddie impresses by adapting so well the heritage of the Master Jorge Ben, type-setter of the “Mas Que Nada”, alchemist of the rhythms mixing funk, samba and rock'n'roll. Impossible to resist, even an inattentive listening cannot prevent from moving your body and to have the edges of your lip going up. The Brazilian magic will always operate!
David Banner est certainement le seul MC connu à venir du Mississippi à ma connaissance. Dans la lignée de toute la scène dirty south d'Atlanta, de la Nouvelle-Orléans et Memphis, il vient de sortir son quatrième album "Certified".
Si l'album comprend son lot de morceaux typiquement sudistes ("Treat Like Me"), le MC s'attaque également au rock sur "Crossroads", et "Ain't Got Nothing" avec sa version anglaise (featurings de Rodney P et Durrty Goodz). Un peu de crunk brutal, de la subtilité comme sur "Ridin’" et une liste d'invités intéressante, gageur d'un album de hip-hop réussi mais encore loin d'atteindre le panthéon.
Reste à faire tourner en boucle "Play". Un instru épuré languissant, mélange du "Drop It Like It's Hot" de Snoop Dogg et de "Whisper Song" de Ying Yang Twins, des paroles explicites et pour la première fois, un MC qui rappe en chuchotant. Une invitation au sexe sans détour.
David Banner is certainly the most famous MC coming from Mississippi according to me. Member of dirty south scene (Atlanta, New-Orleans and Memphis), he just released his fourth album “Certified”.
If the album have some typical Southerners tracks (“Treat Like Me”), the MC also put his flow on rock'n'roll instrumentals such as on “Crossroads” and “Ain't Got Nothing” with its UK version (featurings of Rodney P and Durrty Goodz). A little of crunk, a little of subtlety as on “Ridin'” and an interesting list of guests, gagor of an hip-hop album succeeded but still far from reaching the Hall of Fame.
But “Play” in repeat. A languid purified instrumental, mix of “Drop It Like It's Hot” of Snoop Dogg and “Whisper Song” of Ying Yang Twins, some explicit words and for the first time, a MC which raps while whispering. An hot track, an explicit sex invitation.
Simon Baker est un DJ versatile depuis 15 ans. Sa passion pour la musique house et techno underground et subtile l'a propulsé parmi les meilleurs DJ en Angleterre, devenant résidant au Warehouse de Leeds et au Key de Londres. Lui restait à démontrer qu'il avait l'étoffe d'un grand producteur.
C'est sous le nom de Liptrick qu'il sort en 2004 son premier maxi. Il est alors signé sur Infant Records qui édite "The Head Row", "Aerosol Games" et surtout "The Footprints"qui lui ouvre les portes de la reconnaissance. Chacun des morceaux est une tuerie, et ce EP remporte le succès des critiques, les passages en radio. Homme d'un coup ? Certainement pas vu le maxi suivant "Catch Up" sorti sur le label américain Sugarcane. Sa techno minimale est un vrai régal, sa musique est élecro-magnétique avec des sons granuleux, des basses aux formes arrondies.
"Plastik" est l'un des morceaux du tout dernier EP de Simon Baker. L'intro replonge dans une ambiance de musique électronique d'un film des années 70. Une basse épileptique, un soupçon d'orgue, "Plastik" est tel un cachet d'ecstasy, le compagnon hallucinogène qui met en transe l'auditeur. Ne pas en abuser tout de même...
Simon Baker has been a versatile DJ for 15 years. His passion for underground and subtle house-techno music propelled him among the best DJ in England, becoming resident in The Warehouse in Leeds and The Key in London. He remained to show that he had the fabric of a great producer.
It is under the name of Liptrick that he releases in 2004 his first EP. Just after he is signed by Infant Records which published “The Head Row”, “Games Aerosol” and especially “The Footprints " which opens the doors of the recognition to him. Each song is monstruous and this EP gains the success of criticisms, radios playing them often. Man of one single success ? Certainly not considering the EP which followed, “Catch Up” released on the American label Sugarcane. His minimal techno is a real treat, his music is elecro-magnetic with granulous sounds, basslines with round forms.
“Plastik” is one of the tracks of the Simon Baker's last EP. The intro pushes you in an electronic atmosphear of seventies soundtrack. An epileptic bass, a sniff of organ, “Plastik” is such a seal of ecstasy, the hallucinogen companion which puts the listener in trance . Don't abuse…
Les deux grenoblois font leur come-back, 6 ans après leur cultissime premier opus "First Album" sorti sur Gigolo Records. Les fers de lance d'une électro-techno très eighties avaient décidé de tracer leur route chacun de leur côté. The Hacker toujours basé à Grenoble sortit son second album solo "Rêves Mécaniques", fonda son label Goodlife Records tandis que Miss Kittin toujours à Berlin enchaîna les mixes partout dans le monde, fit quelques featurings et sortit son excellent album solo "I Com".
Quelle surprise de les savoir à nouveau réunis sur un nouveau maxi qui sortira en juin sur le label de The Hacker. Deux nouveaux titres pour se replonger dans leur univers techno cold-rave. Le titre "Dimanche" porte bien son nom, dix minutes d'une électro acid idéale pour les fins de soirée (ou début de matinée !) du dimanche. Des nappes de synthé sombres qui rappelle les premiers titres de Laurent Garnier. Ennivrant et trippant à souhait !
Et surtout "Hometown", morceau typique du duo, à savoir une électro-pop vintage années 80 où la voix de la Miss opère toujours avec autant de magie. Son timbre inimitable, son accent frenchy si sexy sont toujours aussi terribles. Pourvu qu'un album suive !
The French duet makes his come-back, 6 years after their great first opus “First Album” released on Gigolo Records. The spearheads of an eighties electro-techno had decided to continue in solo. The Hacker always based in Grenoble released his second album “Rêves Mécaniques”, founded his label Goodlife Records while Miss Kittin always based in Berlin mixed worldwide, released some of her best mixes, made some featurings and produces her excellent soll album “I Com”.
What a surprise to see they record new tracks together ! Releasing a new EP which will be out in June on the label of The Hacker. Two new tracks to go back in their cold-rave techno universe. The song “Sunday” has a perfect title, ten minutes of an acid electro, exactly what we want to listen at the ends of a night (or beginning of sunday morning !). Dark keyboards which reminds the first tracks of Laurent Garnier. Totally tripping!
And especially “Hometown”, typical track of the duet, an eighties electro-pop tune where the voice of the Miss always operates with magic. Her unimitated singing style, her French accent so sexy are still terrible. Do hope an album will follow!
Marco Polo n'est ni explorateur ni portugais. C'est en fait un producteur canadien de hip-hop. Il a émigré à New York où en 4 ans il a réussi à faire son trou collaborant avec de nombreux artistes tels que Heltah Skeltah, Large Professor, Buckshot, O.C. ou encore EMC. Devenant ainsi l'un des producteurs les plus en vue.
C'est donc avec intérêt croissant que j'attendais le premier album de Marco Polo. Et "Port Authority" est à la hauteur de mes espoirs placés en lui. Sorti sur Rawkus Records, l'album du canadien est le fruit de trois années de travail, trois années de la vie new yorkaise du beatmaker. C'est du hip-hop east-coast, un album aux beats lourds sur lequel on retrouve de véritables légendes du rap tel que Kool G Rap, Buckshot, Large Professor, Sadat X, les Beatnuts ainsi que des MCs issus de la nouvelle scène underground new yorkaise comme Copywrite, Jo Jo Pellegrino, ou encore Supastition. "Relax" et son influence Tribe Called Quest, l'ode à la cigarette jamaicaine "Rolling", les désormais incontournables "War", "The Wrong One" et "Go Around" sont des perles qui expliquent les critiques élogieuses et offrent la possibilité à Marco Polo d'assouvoir une réputation déjà exceptionnelle.
"Nostalgia" est un morceau de rap à l'ancienne comme je l'aime tant. Masta Ace délivre des paroles justement pleine de nostalgie qui permet de se remémorer l'époque des B-Boys, du ghetto blaster et tout ce qui allait avec. L'instru est fantastique, composé d'un sample mélodique de guitare tout droit sorti d'un funk au ralenti des seventies. La créativité au service du souvenir !
Marco Polo is neither an explorer nor Portuguese. he is in fact a Canadian hip-hop beatmaker. He emigrated in New York where in 4 years he succeeded have a place in the scene, collaborating with many artists such as Heltah Skeltah, Large Professor, Buckshot, O.C. or EMC. Becoming thus one of the most demanded producers.
It is thus with a growing interest that I awaited the first album of Marco Polo. And “Port Authority” is at the expected level. Released on Rawkus Records, the album of the Canadian is a result of 3 years work, three years of the new york life of the beatmaker. It is an east-coast hip-hop, an album with heavy beats on which you will find legends of hip-hop such as Kool G Rap, Buckshot, Large Professor, Sadat X, The Beatnuts and MCs coming from the new underground scene from New York like Copywrite, Jo Jo Pellegrino or Supastition. “Relax” and its Tribe Called Quest's influence, the ode of the jamaican cigarette “Rolling”, tracks impossible to circumvent such as “War”, “The Wrong One” and “Go Around” are true diamonds which explain elogious reviews on hip-hop magazine, web sites... and which congratulate the grat beatmaker Marco Polo is.
“Nostalgia” is a pure track of old school hip-hop as I like it so much. Masta Ace delivers lyrics full of nostalgia which push you to remind the era of the B-Boys, of the ghetto blaster and all da stuff. The instrumental is fantastic, composed by a melodic sample of guitar coming from a slow funk of the seventies. Creativity at service of memory!
Le label anglais Soul Jazz Records, bien connu pour ses compilations Studio One et 100% Dynamite, présente "Rumble In The Jungle" qui est une rétrospective des morceaux classiques de la Jungle. Dans la foulée de la scène post-rave, ce mouvement musical a émergé en reprenant les lignes de basse lourdes du ragga, les toasts de MC jamaicains ou émigrés anglais tout en y injectant des rythmes qui me semblaient surréalistes tant la vitesse des breaks était rapide. Cet enchevêtrement de musique jamaicaine et électronique m'avait à l'époque autant surpris qu'enchanté. Beaucoup pensaient que cette ère serait de courte durée mais force est de constater que la Jungle était beaucoup plus importante qu'on ne l'admettait, donnant naissance à la Drum & Bass (Goldie, Roni Size, Photek...), et influençant énormément la production et les sons sur d'autres cultures musicales. Soul Jazz Records, plutôt éloigné de la musique électronique, ne pouvait pas laisser la Jungle sans une compilation, certainement la meilleure éditée à ce jour, tant l’influence indéniable du Ragga et de la scène Dancehall des années 80, est une composante de la Jungle. On retrouve ainsi tous les classiques M Beat avec General Levy et "Incredible", Asher Senator et "One Bible", UK Apachi & Shy FX et "Original Nuttah", ou encore Ragga Twins et "Ragga Trip". "Rumble In The Jungle" satisfera les amateurs du genre et sera l'occasion de découvrir la Jungle pour les néophytes. DJ Zinc est une figure emblématique de la Jungle et son "Super Sharp Shooter" est incontournable et même imparable. C'est un des morceaux qui me l'a fait découvrir et adorer. Sa ligne de basse monstrueuse, ses breaks énervés vous retourneront, même au bout de centaines d'écoutes. The English label Soul Jazz Records, well-known for its compilations Studio One and 100% Dynamite, presents “Rumble In The Jungle” which is a retrospective of the anthems of Jungle music. In the tread of the scene post-rave, this musical movement emerged by bringing the ragga basslines, the toasts of jamaicans or emigrated English MCs and injecting beats which seemed to me so much surrealist because of the so fast beats speed. This tangle of jamaican and electronics music surprised me and at the same time enchanted me. Many thought that this era would be short but force is to note that Jungle was much more important than it was admitted, giving rise to Drum & Bass (Goldie, Roni Size, Photek…), and enormously influencing the production and sounds on other musical cultures. Soul Jazz Records, rather far away from electronic music, could not leave the Jungle without the compilation, certainly best published to date, so much the undeniable influence of Ragga and Dancehall scene of the Eighties, is a component of Jungle music. One finds thus all classics : Mr. Beat with General Levy and “Incredible”, Asher Senator and “One Bible”, U.K. Apache & Shy FX and “Original Nuttah”, or Ragga Twins and “Ragga Trip”. “Rumble In The Jungle” will satisfy the amateurs of the music kind and will be the occasion to discover Jungle for the neophytes. DJ Zinc is a emblematic figure of the Jungle scene and his “Super Sharp Shooter” is an anthem impossible to circumvent. It is one of the tracks which made me discovering and adore it. Its monstruous bassline, its irritated breaks will turn over you, still even after hundreds of listenings.