Snoop Dogg - Sensual Seduction (2007)






Snoop Dogg, ex Snoop Doggy Dogg, n'a plus besoin de présentation. Icône hip-hop jouissant d'une reconnaissance autant grand public qu'underground, caricature du rappeur américain bling bling, Snoo Dogg a le mérite d'avoir un goût de l'humour et de la dérision que j'apprécie ainsi qu'un certain talent à sélectionner les meilleurs titres qu'il commande à tous les tracks producers de la scène américaine.

Un énième album est annoncé pour 2008 et le nouveau single est déjà disponible en téléchargement légal et illégal (à vous de choisir !). Le producteur Shawty Redd rend un hommage au funk du début des années 80, hommage à Prince, Rick James et consors. La nappe de synthé me rappelle certaines productions House de Chicago des années 80. Snoop Dogg rappe et chante (ce qu'il fait de plus en plus souvent), notamment avec une talk box, vocoder de l'époque, instrument de prédilection de Roger Troutman (cf. "California Love"). C'est un peu comme si Snoop Dogg faisait un featuring sur un morceau de Daft Punk. Et contrairement à Kanye West et son titre "Stronger", cela ne sonne pas putassier mais plein de sensualité.

Pour l'anecdote, les titre et refrain originaux "Sexual Eruption" ont été censurés et renommé par "Sensual Seduction" pour pouvoir passer sur MTV. Laissons de côté un débat qui serait stérile. Je vous mets aussi la vidéo rétro, hilarante et ridiculous comme Snoop Dogg nous a proposé par la passé (il excelle dans ce domaine).

Snoop Dogg, ex Snoop Dog, needs no longer a presentation. Hip-hop icon with a recognition both commercial and underground, true American rapper caricature, Snoo Dogg has the merit of having a taste of humor and derision I like and a talent to select the best instrumental tracks he orders at all producers from the American scene.

An umpteenth album is scheduled for 2008 and the new single is already available for download legal and illegal (you choose!). The producer Shawty Redd makes a special tribute to the funk of the early 80's, a tribute to Prince, Rick James and others. The keyboards remind me of some productions of Chicago 80's House. Snoop Dogg raps and sings (what he does more and more often), particularly with a talk box machine, kind of vocoder, preferred instrument of Roger Troutman (check "California Love"). It is a bit like Snoop Dogg features on a song of Daft Punk. And unlike Kanye West and his track "Stronger", it does not sound but full of sensuality.

For the anecdote, the title and chorus "Sexual Eruption" were censored and renamed "Sensual Seduction" in order to be on MTV. Let's leave aside a sterile debate . take a look at the retro, hilarious and ridiculous video.


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Yelle - A Cause Des Garçons (Tepr Remix) (2007)






Par quel bout rédiger cette chronique ? Parler du mouvement à la mode, la tecktonik, ou bien de la bretonne la plus hype du moment, Yelle, ou alors de Kitsuné qui, une fois de plus, nous gratifie d'un énième excellent maxi. Est-ce Kitsuné qui tente de se réaccapérer la tecktonik en éditant des remixes de Yelle ? Est-ce Yelle qui essaie de se racheter une crédibitilité après sa participation douteuse sur un morceau de Michael Youn ? Est-ce la tecktonik qui se répand à vitesse grand V ?

Beaucoup de questions, peu de réponses car ce qui compte, c'est que la musique soit bonne. Or elle l'est sur cette relecture très libre d'un hit des années 80 écrit par Alain Chanfort, "A Cause Des Garçons". De l'électro à la française, à savoir déstructurée et cohérente, une fraîcheur de tous les instants, une énergie naturelle qui se dégage même à travers les différents remixes qui composent ce maxi. Riot In Belgium et son côté rock-breakbeat tandis que Punks Jump Up proposent une version dance année 90 qui devrait cartonner du côté de chez les chtis.

Le fournisseur sonore de Yelle, Tepr, était certainement le plus à l'aise à remixer "A Cause Des Garçons". Les boîtes à rythmes crachent, les synthés claquent. De quoi se défouler grâce à celui qui fut membre du mythique groupe français Abstrackt Keal Agram.

How to start this review? Speaking of the fashionable movement, tecktonik or the most hype British singer, Yelle, or alternatively Kitsuné which, once again, issues one more excellent EP. Is it Kitsuné which is attempting to get into the tecktonik style editing remixes of Yelle's tune? Is Yelle who tries to redeem credibility after his stupid featuring on a track of Michael Youn? Does the tecktonik which is spreading at great speed?

Many questions, few answers, because the most important point is the music must be good. You'll findon this opus this very different version of a French 80's hit written by Alain Chanfort, "A Cause Des Garçons". In French electro style, I mean destructured and consistent, a true freshness of every moment, a natural energy that emerges even through the different remixes. Riot In Belgium and his rock-breakbeat style while Punks Jump Up offer a dance 90's version which should get success in Belgium and north of France.

The sound supplier, Yelle, Tepr, was certainly the most comfortable producer to remix "A Cause Des Garçons". The beatboxes spit, the keyboards slam. What to unwind with the man who was a member of the legendary French band Abstrackt Keal Agram!



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Moonbootica - Jump Around (2007)






La scène électronique allemande a le vent en poupe en cette année 2007. Après Digitalism, Boys Noize, voici le duo Moonbootica qui refait parler de lui avec "Moonlight Welfare", leur deuxième album. Les 2 résidants d'Hambourg, Tobitob et Kowesix, ont mixé aux quatres coin du monde à la suite du succès de leur premier album "Moonbootica" sorti en 2005.

Le second, également publié sur leur label Moonbootique, est dans la même veine que le premier. Résolument électro, les deux compères disposent d'un savoir-faire pour proposer des tracks efficaces pour faire bouger tout une dancefloor. A cela, ils ont rajouté une variété de styles qui est loin d'être déplaisante. Un côté pop sucrée avec "A Perfect Machine" et "Der Mond", un volet electro-hip-hop sur "Do You See", une facette nu-soul avec "Ridin A Train", une autre très électroclash sur "Joan Landor", des influences issues de Digitalism et Justice que l'on retrouve sur "Strobelight", "Like A Riot". Loin d'être incohérents, les Moonbootica frappent juste et fort. Précipitez-vous sur cet album à la distribution malheureusement trop limitée.

Et le coup de coeur pour ce qui devrait être le premier single issu de l'opus, "Jump Around", reprise du morceau de House Of Pain. Le rap a été robotisé par les quatre mains allemandes qui ont galvanisé l'énergie de ce titre avec une basse ravageuse et des montées incessantes. Alors sautez maintenant !

The German electronic scene is at the top in 2007. After Digitalism, Boys Noize, this is the duo Moonbootica who comes back with "Moonlight Welfare", their second album. The 2 residents of Hamburg, Tobitob and Kowesix, have mixed everywhere in the world after the success of their first album "Moonbootica" released in 2005.

The second, also published on the label Moonbootique is in the same vein of the first. Resolutely electro, the two producers have the know-how to offer efficient tracks that make dancing all dancefloors. Then, they added a variety of styles that is far from being unpleasant. A sweet pop side with "A Perfect Machine" and "Der Mond," a electro-hip-hop component on "Do You See", a nu-soul facet with "Ridin A Train", another very electroclash on "Joan Landor", and some influences of Digitalism and Justice found on "Strobelight" and "Like A Riot". Far from being incoherent, Moonbootica hits just and strong. Buy this album without any doubt even if the distribution unfortunately is too limited.

And my favourite which should be the first single of the album, "Jump Around", a version of House Of Pain's track. The flow was robotized by the four hands of two German produces who galvanized the energy of this tune with a powerful bass. So now please jump!



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Border Crossing - It Ain't Easy (2007)






Border Crossing était l'une de mes première chroniques, la découverte d'un trio de DJ-producteurs anglais dont la sortie en 2003 de leur premier album “Omnious” avait marqué mon esprit. Un album complet réussi qui appuyait un peu plus la qualité de production de la scène UK. Depuis, le trio est devenu duo réunissant Seorais et Aj qui se sont afférés à l'écriture d'un second album, source trop souvent de désillusion tant les espoirs placés dans certains artistes sont élevés.

Et cette fois-ci, le challenge est relevé. Border Crossing délivre un deuxième opus largement au niveau du premier. “Freedom of Speech” démontre l'existance d'une véritable marque de fabrique sonore du duo appuyée par une confiance en eux traduite par cette prise de "Liberté de Parole". Place à la diversité des styles : soul, hip-hop, reggae, dance-hall et ambiance arabisante. Loin d'être une fourre-tout, cet album m'a impressionné par l'excellence atteinte dans chacun des styles abordés bien entourés d'invités prestigieux, Ricky Ranking au timbre jamaicain, Jehst, Rodney P et Fat Jon avec leurs flows et surtout Alex Watson, vraie diva de la soul anglaise. Sans même avoir la lassitude d'une écoute en boucle de "Freedom Of Speech", j'ai l'appétit encore gigantesque pour découvrir leur première BO pour le film "Dolphins" avec la participation de Roots Manuva et Ricky Ranking.

J'ai longuement hésité entre "City Of Live", morceau à l'émotion poignante et sa ligne de basse monstrueuse, et "It Ain't Easy", ovni séduisant baléarique. Drummie Zeb (Aswad) chante, chuchotte sur une nappe de synthé entrecoupée d'une trompette éloignée. On s'imagine allongé dans un transat sur une plage assistant au coucher du soleil sirotant un cocktail. Sauf que nous sommes en hiver ! Tant pis....

Border Crossing was one of my first reviews, a discovery of a trio of English DJ-producers who released in 2003 their debut album "Omnious" which marked my mind. An album successfully which proved the high quality of production in the UK scene. Since then, the trio became a duet gathering Seorais and Aj who worked hard writing a second album, too often a source of disillusionment as the hopes placed in some artists are high.

And this time the challenge is raised. Border Crossing issues a second opus widely at the first. "Freedom of Speech" demonstrates the existence of a genuine sound trademark backed by a trust in them resulted in the album title "Freedom of Speech". Place of music styles diversity: soul, hip-hop, reggae, dance-hall and arabish atmosphear. Far from being a tot, this album impresses me by the attained excellence in each tackled style well surrounded by special guests, Ricky Ranking and his Jamaican style, Jehst, Rodney P and Fat Jon with their flows, and especially Alex Watson, the English soul diva. Without even having the fatigue of listening "Freedom Of Speech" in repeat mode, I still have a huge appetite to discover their next first soundtrack for the movie "Dolphins" with the participation of Roots Manuva and Ricky Ranking.

I have long hesitation between "City Of Live", a track full of emotion and its monstrous bassline, and "It Ain't Easy", attractive balearic UFO. Drummie Zeb (Aswad) sings on a keyboard melody with a distant trumpet. Let's imagine ourself lying in a deck chair on a beach seing the sunset and drinking a cocktail. Except that we are in winter! Saddely....



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PODCAST : Rom1 - PCMC Vol.2 (2007)

L'hiver est bien installé à Paris avec ses pluies, ses brises glaciales et ses jours raccourcis. Au milieu de ce tableau noir, un mix pour éclaircir cet horizon et laisser l'imaginaire nous projeter vers des lendemains plus ensoleillés et apaisants. Une parenthèse détente en cette période difficile.

Winter is installed in Paris with its rains, its cold winds and shortcut days. In the midst of this dark environment, a new podcast mix to clarify this horizon and let our imaginary looking towards sunniest and soothing tomorrow. A relaxation parenthesis at this difficult time.

Download PCMC Volume 2 (One track)

Download PCMC Volume 2 (Separate Tracks)

Dédicace à Lili. Merci pour ta photo !

Playlist :

01 - Grand Union - Wonderful World
02 - Rahj - Go With Love
03 - Peder - White Lilies
04 - Nicole Willis & The Soul Investigators - If This Ain't Love (Mr Scruff Remix)
05 - Justis - Jazz Music
06 - Diesler - Passion
07 - Quantic - En Focus (Pilooski Mix)
08 - Smith & Mighty - Same (Ashley Beedle's Afroart Vocal Mix)
09 - Megablast - Over
10 - 3 Indeep - Last Nite A DJ Saved My Life
11 - Moonbootica - Ridin A Train
12 - Rodney Hunter - Universe
13 - Booka Shade - Numbers
14 - Parov Stelar - Sugar (Club Mix)
15 - Ladyhawke - Paris Is Burning
16 - Candie Payne - I Wish I Could Have Loved You More
17 - Wini Brown - Johnny With The Gentle Hands

Enjoy



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Rodney Hunter - Universe (2007)






Rodney Hunter est loin d'être quelqu'un de connu alors qu'il le mérite. Sa longévité (plus de 20 ans), ses participations à différents projets comme le légendaire Moreaus, son label Uptight dont les productions l'ont placé en haut de l'affiche et sans oublier ses fantastiques remixes (Omar, Gravediggaz, Cornershop ou encore Shantel).

C'est en 2004 que Rodney Hunter nous livre son premier album solo "Hunter Files" que je mis parmi les albums majeurs. Ce mélange de musique black soul, lounge et funk est un régal auditif acclamé par la critique à l'époque. J'attendais son deuxième album pour confirmer tout le bien que je pensais de cet américain. C'est toujours sur le label autrichien G-Stone Recordings que Rodney Hunter sort "Hunterville". Trois années à peaufiner son son, à faire ses arrangements tel un architecte sonor tout en s'inspirant de l'héritage proposé par Herbie Hancock, Average White Band entre autre. Cet album est un véritable tour de force où les racines de Rodney Hunter sont à la fois présentes et modernisées. Un opus plein de pétites et la confirmation d'un talent ecclectique.

Je trouve que le morceau "Universe" sur lequel apparaît Jay Sebag, est représentatif du travail de Rodney Hunter où il est difficile de se repérer. Est-ce du R'nB modernisée, de la Lounge Music accellérée ? Ce titre est à la fois d'une pureté et d'une sophistication incroyable, la mélodie simple et les arrangements très élaborés. Des paradoxes, encore et encore. Mais que c'est bon !

Rodney Hunter is far from being very famous even if he deserves it. His longevity (more than 20 years), his participation in various projects like the legendary Moreaus, his label Uptight whose productions have placed at the top of the hits and without forgetting his fantastic remixes (Omar, Gravediggaz, Cornershop and Shantel ).

It was in 2004 that Rodney Hunter released his first solo album, "Hunter Files" that I put one of the best 2004 albums. This mix of black soul, funk and lounge music is a hearing treat critically acclaimed. I was expecting his second album to confirm all the good I thought of this American. It's always on the Austrian G-Stone Recordings label that Rodney Hunter produces "Hunterville". Three years perfecting his sound, his arrangements as an sonor architect while drawing on the legacy made by Herbie Hancock, Average White Band, among others. This album is great and really impressive. The roots of Rodney Hunter are both present and modernized. A opus full of gold nuggets and a confirmation of a eclectic talent.

I think the song "Universe" on which features Jay Sebag, is representative of the work of Rodney Hunter : difficult to analyse. Is this modernized R'n'B, uptempo lounge music ? This track is both a purity and an incredible sophistication, a simple melody and sophisticated arrangements. Paradoxes and over again. But that's all good!



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La Drum'n Bass a toujours été décriée après une courte période d'euphorie. Effet de mode, sans aucun avenir, une scène à bout de souffle. Tout y passait. Même si la plupart des productions passent aujourd'hui inaperçues ou sont inintéressantes, elle a le mérite lors des soirées de déchaîner les foules tant elle est énergisante, prenant le contrôle de votre corps. Manquait malgré tout un respect ou tout du moins une reconnaissance du genre. Manquaient de nouveaux concepts novateurs, de vrais challenges.

Dès leurs premières productions, le duo germanique Phoneheads m'avait intéressé et chaque nouvelle sortie filaient directement dans mon ipod. Je n'avais jamais été déçu par Phoneheads et je ne le risquais pas lorsque j'ai découvert que le cadeau qu'ils s'offraient pour fêter leurs 10 ans m'a subjugué. Un orchestre symphonique rien que pour eux pour un concert au Tonhalle le 14 mars 2007. Une idée saugrenue tant le tempo et le côté répétitif ne semblaient pas correspondre aux critères usuels d'un orchestre. Un coup de génie en mettant du "classicisme" dans un style pourtant si éloigné. Une aventure qui rassemble deux mondes qui n'avaient jamais eu l'occasion de se croiser. Un coup de chapeau aux entrepenants Phoneheads, aux audacieux musiciens et chef d'orchestre et au talentueux chanteur londonien Cleveland Watkiss aussi à l'aise dans le classique que le reggae ou la Drum'n Bass.

Les envolées de cordes, ces breaks jazzy vitaminés offrent une dimension singulière et dithyrambique aux titres de Phoneheads. C'est par exemple sur "Second Sight"que l'on retrouve le plus cette saveur surréaliste. Est-ce pour danser ou pour écouter tranquillement chez soi ? A vous de décider !

The Drum'n Bass has been criticized after a short period of euphoria. Fashion Effect, no future, a scene out of breath. Everything going (d)o(w)n. While most productions are today unnoticed or unattractive, this music style has the merit in parties to unleash crowds as it is energizing, taking control of bodies. Despite missing any respect or at least recognition of the genre. Miss innovative concepts, new challenges.

From their early releases, the Germanic duet Phoneheads interested me and each new release was directly transfered into my ipod. I had never been disappointed by Phoneheads and I did not take a risk when I discovered that the gift they offered to themselves to celebrate their 10 years enthralled me. A symphony orchestra just for them fo a concert at Tonhalle in March 14, 2007. An incredible and crazy idea because of complicattion - both tempo and repetitive side seemed not correspond to the standard criteria of an orchestra. A stroke of genius by putting "classic" in a style yet so far away from it. An adventure that brings together two worlds that had never had an opportunity to interbreed. A helping hat entreprising Phoneheads, daring musicians and orchestra conductor and the talented English singer Cleveland Watkiss.

The strings combination, these jazzy vitamin breaks offer an unique dimension to the Phoneheads tracks. For example, the tune "Second Sight" proves the surrealistic flavor. Dancing or listening quietly at home? You decide!



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Al Haca - Banana Split (2007)






J'ai toujours eu un faible pour la scène électro-dub germanophone dont fait partie Al-Haca. Formé de Lukasz Polowczyk (a.k.a RQM) et Daniel Krämer (a.k.a Cee, ou Rasda lorsqu’il joue au sein du collectif Tolcha), Al-Haca démarra sous la forme d’un sound system qui traversa les villes allemandes avec du dub, hip hop, soul et dancehall. L'Allemagne tient sa "Wild Bunch", à l'image de celle qui donna naissance à Massive Attack. C'est vous dire !

Ces piliers de l'underground berlinois ont un appétit de production sans fin vu le nombre de projets qu'ils ont créés (tel que Tolcha) ou auxquels ils participent (avec Stereotyp notamment). Al Haca est un pur produit allemand comme leur côté dub électro (influence de Maurizio mais en plus ragga), un côté industriel et sombre typique de Berlin. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont aussi à l'aise dans le hip-hop (le MC RQM est un habitué) que dans le breakbeat à la sauce viennoise. Leur nouvel opus "Family Business" confirme ce que je pense d'eux, de futurs grands (à moins qu'ils ne le soient déjà !). Chaque morceau attire l'attention, fait remuer même sur les titres les plus lents. Hybride et inspiré, cet album vaut le détour et offre une fois de plus une bonne tribune aux convives du Al-Haca Soundsystem qui ont su chacun à leur façon se mettre au service de leur musique. Que ce soit les MC Coppa, Sandra Kurzweil, Hubert Tubbs (autrefois membre du mythique funk band américain Tower Of Power), Vera Böhnisch ou RQM. Mention spéciale pour "Baby Blue", morceau que j'aurai bien vu sur un album de Tricky.

Retenons également en guise de dessert, le "Banana Split" d'Al Haca. Véritable mélange germanique des genres où hip-hop, booty, musique jamaicaine s'entrecroisent, il y a de toutes les couleurs, de toutes les langues (un refrain en espagnol, des paroles en anglais) et de toutes les nationalités réunis au micro (RQM, Coppa et Fefe). Un morceau sexy qui rendra moite tous les danseurs. On remet çà ?

I always had a special love for the German electro dub scene which is part Al-Haca. Formed by Lukasz Polowczyk (a.k.a RQM) and Daniel Krämer (a.k.a Cee or Rasda when he plays within the collective Tolcha), Al-Haca started as a sound system that crossed all German cities with dub, hip-hop, soul and dancehall music. Germany holds its "Wild Bunch", like the one from Bristol which gave birth to Massive Attack.

These pillars of the Berlin underground scene have an endless thirst for producing when you see the number of projects they have lauched (as Tolcha) or been involving (with Stereotyp in particular). Al Haca is a typic German product as their dub electro side (with Maurizio's influence but more ragga style), a dark industrial side typical from Berlin. Nevertheless, they are equally easy as in hip-hop (The MC RQM is featuring regularly) as in breakbeat music in Viennese style. Their new opus "Family Business" confirms what I think of them, a great future (unless they have already!). Each track draws attention, makes moving or dancing even the downtempo tunes. Hybrid and inspired, this album deserves your attention and offers once again a good exposition for the current guests of Al-Haca Soundsystem, who knew how to serve in their own way the Al-Haca's music. Whether the MC Coppa, Sandra Kurzweil, Hubert Tubbs (formerly a member of the legendary American funk band Tower Of Power), Vera Böhnisch or RQM. Special mention for "Baby Blue", a tune that I would have seen on an Tricky's album.

Let's finish with a dessert, the Al Haca's "Banana Split". A unclassic Germanic mixture of styles where hip-hop, booty, jamaican music intersect, there are all colors, all languages (a chorus in Spanish, lyrics in English) and some nationalities gathered at the microphone ( RQM, Coppa and Fefe). A sexy tune making clammy all dancers. So you want more?



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Taggy Matcher - Frontin (2007)






Aux côtés de tous ces bootleggers tel que J-Star et The Magic Fly, Taggy Matcher s'est fait une place de choix pour ses mash-up soul reggae et hip-hop. Ce mélange d'acapellas hip-hop ou R'nB et de riddims jamaicains s'avère un vrai nectar dont on se délecte sans aucune modération (surtout pas!).

J'ai découvert Taggy Matcher grâce à un titre "Rappoors Delaaght", ou l'association de Busta Rhymes pour la voix et une relecture dub de Sugar Hill Gang. Je scrutais avec impatience les prochains travaux du gaillard qui reste fidèle à intégrer les flows de MC aux musiques soul et reggae. Taggy Matcher a sorti également "The Message / Rockit" qui valent également le détour. Et la bonne surprise, c'est que c'est un bosseur qui enchaîne les perles avec un nouveau maxi sur lequel on retrouve "Adidas", paroles des Run DMC sur un instrumental de rocksteady finement trouvé.

La seconde face est encore meilleur. Toujours une ambiance de Kingston, pleine de reverb, de cuivres et même un côté BO de films des années 60. C'est Pharrel Williams qui pose dessus avec "Frontin' ". Le résultat est incroyable, on se demande même si ce ne serait pas l'original (après vérification, c'est sûr que non). Très fort !

Alongside all these bootleggers as J-Star and The Magic Fly, Taggy Matcher gets a place of choice for his reggae, hip-hop and soul mash-ups. This mix of hip-hop or R'nB acapellas and jamaicans riddims is a nectar you can drink without any restraint (never!) .

I discovered Taggy Matcher thanks to "Rappoors Delaaght", or a combination of Busta Rhymes for voice & lyrics and a rereading of Sugar Hill Gang's music. I always eagerly future works of this guy who integrates MC's flows and soul reggae music. Taggy Matcher also released "The Message / Rockit" you must listen. And the pleasant surprise is that he works a lot : a new EP on which you find two new bootlegs, "Adidas", lyrics of Run DMC on a rocksteady finely found version.

The other side is even better. Always an atmosphere from Kingston, full of reverb, brass and even it sounds like some French 60's soundtracks. It is Pharrel Williams who sings on it with "Frontin' ". The result is incredible, you wonder even if it would not be the original verson (after a check, it doesn't). Very strong!



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On continue avec un clip étrange pour un titre majestueux. Black Moth Super Rainbow avait frappé fort avec son titre "Sun Lips" que j'avais playlisté dans ma radio il y a quelques mois. Un clip vient d'apparaître pour soutenir ce morceau trippant qui aura marqué mon année 2007. Dans la veine du clip de "Revolution 909" des Daft Punk qui retranscrit la recette de la sauce tomate d'un plat de nouilles, dîner d'un policier qui poursuit des fêtards, "Sun Lips" est un documentaire sur le quotidien de chasseurs de ratons laveurs. La bizarrerie au service de la bonne musique !

Let's continue with a music video of a majestic track. Black Moth Super Rainbow got a significiant buzz with "Sun Lips" I put in my radio few months ago. A music movie just appears to support this trippingsong which will be one of my 2007 favourite. In the vein of the movie video "Revolution 909"of Daft Punk, which captures the tomato sauce recipe of a dish of noodles, dinner of a cop who pursues party ravers, "Sun Lips" is a documentary on the daily lives of raccoons hunters. When quirk meets good music!



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Alter Ego - Gary (2007)





Un peu de latin pour commencer : Alter Ego signifie un autre moi, tel un accolyte très personnel. Rien de mieux comme nom de groupe lorsque deux amis allemands Roman Flügel et Jörn Elling Wuttke décident dans les années 80 de se lancer dans la musique. Débutant sous le nom d'Acid Jesus (il n'y a que des allemands qui arrivent à avoir une telle imagination !), ils deviennent Alter Ego en 1994.

Les fondateurs de plusieurs labels très respectés, Klang, Playhouse et Ongaku, sortent un premier album éponyme d'Alter Ego suivi de "Decoding The Hacker Myth" et "Alterism" en 1996. La consécration est apparue en 2004 avec "Transformer". Alter Ego a trouvé la bonne formule : des synthétiseurs criars et bourdonnants, une énergie très rock et un côté barré typique de la techno. Le titre "Rocker" restera comme culte et "Transformer" eut un tel succès qu'en 2005, un album (incontournable) de remixes fut édité en 2005 sous le nom de "Transformed". Et c'est le grand retour d'Alter Ego, attendu au tournant car l'impatience de retrouver la douce folie du duo était forte. "Why Not?" reste du Alter Ego, plus doux que "Transformer", plus mélodique mais toujours cette dose d'agressivité, de décontraction, pas d'artifices. Alter Ego se fiche des modes. Pourquoi ? La réponse est dans le titre de l'album.

Mon coup de coeur se tourne vers "Gary", ballade cosmique intersidérale qui me rappelle les ambiances de M83. Un artifice de synthétiseurs qui rugissent, une planitude psychédélique pleine de modernité. Bienvenu dans l'espace !

Let's start with a lesson of Latin: Alter Ego means "another me" like a very personal accolyte. Nothing better as a band name when two German friends, Roman Flügel and Jörn Elling Wuttke decided in the '80s to get into music. Beginning under the name of Acid Jesus (only Germans can imagine such a name!) they become Alter Ego in 1994.

The founders of several highly respected labels, Klang, Playhouse and Ongaku, recorded a first eponymous album with Alter Ego name followed by "The Hacker Decoding Myth" and "Alterism" in 1996. The consecration was in 2004 with "Transformer." Alter Ego found the right formula: noisy industrial keyboards, a rock & tehcno energy. The track "Rocker" has become an anthem and "Transformer" was so successful that in 2005, an album (unavoidable) of remixes was published in 2005 under the name "Transformed." And it is the comeback of Alter Ego, under the spotlights because of strong impatience to refind the sweet madness of the duet . "Why Not?" is a typical Alter Ego's style, sweeter than "Transformer", still more melodic but still with this aggressiveness, coolness, no articifial. Alter Ego don't care about hype. Why? The answer is in the title of the album.

My favorite track is "Gary", a cosmic space ballad which reminds me of the atmosphere of M83. A firework of synthesizers which roar, a peacefull psychedelism full of modernity. Welcome to space!



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Like Woah - Oh I Like (2007)






Like Woah est un duo australien de Sydney sur lequel bien peu d'informations sont disponibles. On sait juste que ce sont deux épicuriens au goût de la fête très prononcé. S'amuser est leur leitmotiv, faire danser leur objectif.

A mi-chemin entre Para One pour les enchevêtrements mélodiques (que je surnomme bordel musical de bon sens !), Justice pour ces basses vombrissantes et Boys Noize pour cette production à la fois propre et industrielle, les Like Woah produisent une électro-house qui décape. La bonne trouvaille de l'automne !

"Oh I Like" est un must have. De l'énergie à plus savoir qu'en faire, ce morceau est un véritable circuit de montagnes russes : ça descend, ça monte, ça descend, ça monte. Jusqu'à l'apothéose explosive. Prêt à embarquer !

Like Woah is an Australian duet from Sydney without any available biography. I just know they are two epicurean with a very pronounced taste of parties. Having fun is their motto, making dancing their objective.

Between Para One for melodic tangles (which I called musical brothel with sense!), Justice for these funky destroyed basslines and Boys Noize for production both industrial and clean, Like Woah produce an electro-house which rocks.

"Oh I Like" is a must have. To much energy, this track is a roller coaster: go down, go up, go down, go up. Until the explosive apotheosis. Ready to board!



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VIDEO : Chloé - Be Kind To Me (2007)

Chloé est un symbole des nuits parisiennes où elle officiait entre autre en tant DJ que résidente au défunt Pulp. Productrice accomplie aux côtés d'Ivan Smagghe, fondatrice du très bon label, Kill The DJ, Chloé a enfin franchi l'étape de l'album solo "The Waiting Room". De la techno minimale à la pureté incroyable, aux sonorités presque organiques.

Le premier single "Be Kind To Me" a l'atout d'avoir un clip fantastique, sombre et opressant comme le titre d'ailleurs. C'est Lidia Terki qui a réalisé ce court-métrage, nommé "Mains Courantes" ou l'histoire d'une journée ordinaire qui se termine en meurtre. Le téléspectateur n'aperçoit jamais le visage de la future victime, c'est une succession de plans de mains, ces mains si essentielles aux DJ. Comme pour la techno minimale, il faut parvenir à rentrer dedans, une fois arrivé on se laisse par la suite transporter aisément. Cette vidéo nécessite et surtout mérite d'être vue plusieurs fois car il n'est certainement pas évident de rester concentré tout le long car, à la monotonie des séquences, les détails aperçus à chaque visionnage révèlent une émotion toujours plus profonde. Un des plus grands clips qui m'ait été donné de voir.

Chloe is a symbol of Parisian nights where she served among other things as a DJ that the deceased Pulp. Incredible talented producer alongside Ivan Smagghe, founder of the excellent label, Kill the DJ, Chloe has finally done her solo album "The Waiting Room". Pure minimal techno with almost organic sounds.

The first single "Be Kind To Me" has the advantage of having a fantastic music video, dark and bad as the track. The movie maker is Lidia Terki who has made this short movie, named "Mains Courantes" or the story of an ordinary day which ends in murder. The viewer never sees the face of the future victim, it is a succession of plans on the hands, those hands which are so fundamental to a DJ. As for the minimal techno, it is necessary to go in, once you are in, you will be transported. This video requires and especially deserves to be seen more than once because it is certainly not easy to stay focused all along, but behind the monotony of sequences, different details at each viewing reveal an ever deeper emotion. One of the biggest music video I have ever seen.



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Ce n'est pas par patriotisme que je publie cette vidéo mais plutôt pour le clin d'oeil drôlissime que Jimmy Kimmel, présentateur et humoriste d'un talk show sur la chaîne de télé américaine ABC, a imaginé pour ses invités musicaux du jour, Justice.

Le deux français ont gravi le mont US avec succès, grâce à D.A.N.C.E., déjà trop rabaché (à mon goût !) et classé dans les classiques (sic). En guise de bizutage de Justice, imaginé par Jimmy Kimmel, un groupe d'exception a repris le titre. Michael Jackson au chant, Stevie Wonder à la batterie, Rod Steward aux claviers, Prince à la guitare et Rick James à la basse. Imposture ou sorte de bienvenue au Panthéon pour les protégés de Pedro Winter.

It is not because of patriotism that I publish this video but rather for the funny wink that Jimmy Kimmel, comic talk show host on the American TV channel ABC, imagined for his musical guests of the day, Justice.

Two French climbed the US mountain successfully, thanks to D.A.N.C.E., already too much played (according to me!) and classified in anthems category (sic). As an hazing of Justice, imagined by Jimmy Kimmel, an exclusive pop-stars band played the track. Michael Jackson sings, Stevie Wonder plays battery, Rod Steward at the keyboards, Prince plays guitar and Rick James at the bass. Imposture or a kind of welcome in the Hall of Faee to the two parisian guys.



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Head And Neck Sessions - Flowes (2007)






Les habitués de ce blog avaient pu en avant-première découvrir dans la radio un groupe anglais alors inconnu, Head & Neck Sessions que j'avais trouvé sur myspace. Les trois membres malgré la distance géographique les séparant sont parvenus à écrire et produire une musique downtempo se rejoignant pour des lives que j'ai hâte de découvrir lors de leur venue en France.

Les auditeurs passionnés par Cinematic Orchestra, Fourtet ou encore Jaga Jazzist seront ravis de rajouter Head & Neck Sessions à leur playlist tant les points communs sont nombreux. Bien loin de n'être que des pâles copies de ces groupes de renom, ce groupe dispose de tous les atouts pour se faire une place sur la scène jazz électronique : un son profond et vibrant, une séduisante touche d'électronique. Ils dissèquent l'anatomie d'une musique downtempo, la rendant encore plus envoûtante. Grâce à myspace, Head & Neck Sessions a été repéré par un employé de Brownswood Recordings qui les signa sur son propre label Dancing Turtle. Souhaitons une longue carrière.

L'influence majeure de Cinematic Orchestra se perçoit sur le morceau "Flowes", une rythmique jazzy ultra léchée, un moog imposant et un synthétiseur qui s'emballe par acoup. Sous oublier ce cri, sorte de chant incantatoire pour révéler la mélancolie qui nous héberge. Et enfin cet emballement magique, un tourbillon pour les sens et l'imaginaire. Quand l'inspiration vous tient !

readers of this blog had been able to discover exclusively in the radio, an unknown English band , Head & Neck Sessions I found on myspace. The three members in spite of a separating geographical distance managed to write and to produce a downtempo music and to meet each other for live shows I am impatient to discover when they will go to France.

The listeners impassioned by Cinematic Orchestrated, Fourtet or Jaga Jazzist will be charmed to add Head & Neck Sessions in their playlist because of many common points. Well far from being only pale me-too of these famous band, Head & Neck Sessions have all the assets to get a place in the electronic jazzy scene: a major and vibrating sound, a soft electronic touch. They dissect the anatomy of downtempo, making it still more bewitching. Thanks to myspace, Head & Neck Sessions was found by an employee of Brownswood Recordings, who signed them on his own label, Dancing Turtle. Let us wish them a long career.

You feel the major influence of Cinematic Orchestra on the song “Flowes”, a jazzy licked break, an imposing moog and a synthetizer which packs by. Under forgetting this voice, spell-binding cry to reveal the melancholy which is in you. And finally this magic racing, a swirl for senses and imaginary. When the inspiration holds you!



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Percee P - The Man To Praise (2007)






A la suite de la soirée d'anniversaire du label Stones Throw, j'avais pu apprécier en live les qualités vocales et les freestyles de Percee P, MC américain bien connu des fans de hip-hop underground. Il faut préciser qu'il perpétue la tradition, vendant encore aujourd'hui ses mixtapes dans la rue et ne court pas après la gloire et l'argent mais s'efforce de rendre au hip-hop tout ce qu'il a pu lui apporter, lui qui démarra en 1988 avec le morceau "Let the Homicides Begin". Une démarche de puriste, d'esthéte dénué d'intérêt malsain.

Entre ses mixtapes et les nombreux featurings notamment chez Stones Throw, je ne m'étais encore jamais rendu compte que Percee P n'avait jamais sorti d'album. C'est maintenant chose faite grâce à l'appui de Madlib, producteur de tous les morceaux de "Perseverance"qui porte bien son nom. Avant d'en arriver là, Percee P a pris le temps d'affiner son style, ses mots et attendre de trouver ce qui collait le mieux à l'idée qu'il se faisait de "son" hip-hop. Bien sûr on retrouve ses deux premiers maxis "Throwback Rap Attack" et "Watch Your Step". De nombreuses apparitions qui en disent long de sa réputation, comme Chali 2na, Aesop Rock, Prince Po, participent sur l'album qui aura mis finalement 3 longues années pour être terminé. Le résultat faits de doux samples de funk, soul volupteux est à la hauteur avec un très grand Madlib, de quoi espérer une excellente surprise pour le second volet de Madvillain annoncé pour bientôt.

"The Man To Praise" est le premier morceau sur lequel j'ai accroché, une magnifique boucle de violons rappelant ceux de Isaac Hayes, un refrain à base de moog et voix enfantine sur lesquels Percee P narre de façon directe sa gratitude en faisant une rétrospective de carrière. A soul introspective !

Following the birthday party of Stones Throw, I had been able to appreciate the live vocal quality and freestyles of Percee P, American MC well-known of underground hip-hop lovers. I specify that he perpetuates hip-hop tradition, selling still today his mixtapes in the street and does not especially looking for glory and money but endeavours to give back to hip-hop all that it could offer to him. A step of purist stripped of bad interest.

Between his mixtapes and many featurings in particular in Stones Throw, I never noticed that Percee P had never released an album. It is now done thanks to the support of Madlib, producer of all tracks of “Perseverance " which bears its name very well. Before recording it, Percee P took time (he started in 1988) to refine his style, his lyrices and to wait finding what would stuck best to the idea he wanted to develop in hip-hop. Of course you will find his first two EPs “Throwback Rap Attack” and “Watch Your Step”. Many nice appearances, Chali 2na, Aesop Rock, Prince Po, take part on the album which needed 3 years to be finished. The result full of sweet funk and soul loops is great with a nice Madlib at the production, what to hope for an excellent surprise concerning the second alabum of Madvillain announced for soon.

“The Man To Praise” is the first track on which I hung, a splendid loop of violins reminding those of Isaac Hayes, a choorus containing moog and childish voice on which Percee P tells in straightforward style, his the name-dropping gratitude of career retrospective. A soul introspective !



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Dubfire - RibCage (2007)






Dubfire est une figure emblématique de la musique house puisque c'est l'un des deux membres du duo new-yorkais Deep Dish. Ces indiens d'origine sont aux côtés de Carl Craig et consorts des mythes pour certains, des incontournables pour les clubbers. Reconnus pour leurs fantastiques productions, Deep Dish n'en demeure pas moins des DJs qui vous assurent de passer une excellente soirée.

Il arrive qu'ils se séparent (temporairement) pour sortir des maxis. Lors de la venue de Deep Dish pour une soirée à Ibiza où ils mixaient, les fondateurs du label Desolat, MB & LD, accrochent sur un des titres joués. Ils se précipitent vers les platines pour connaître l'artiste qu'ils viennent de jouer. Dubfire répond tout simplement que c'est lui et que "RibCage" est le dernier morceau qu'il venait de terminer. Ils avaient tellement adoré qu'ils lui ont proposer de l'éditer.

"RibCage" est un titre de techno minimale au beat industriel tout droit sorti d'une MC 808. Un effet planant, un groove à reverb et un "blip" isolé sur la fin offrent une sensation étrange, celle que l'on ressent en toute fin de soirée, épuisement et bien-être. Un morceau qui vide la tête !

Dubfire has been an emblematic figure of house music since he is one of the two members of the New Yorkean duet Deep Dish. These Indians of origin are at the sides of Carl Craig and others myths for some, impossible to circumvent for clubbers. Well-known for their fantastic productions, Deep Dish are incredible DJs who ensure you to live an excellent party.

It happens that they get separated (temporarily) to release some EPs. During one party in Ibiza where Deep Dish was mixing, the founders of the label Desolat, MB & LD, hang on one of played tracks. They precipitate towards turntables place to know the artist whom Deep Dish have just played. Dubfire answers quite simply that he is the artist and that “RibCage” is his last tune which he had just finished. They adored so much that they proposed to him to publish it.

“RibCage” is a track of minimal techno with an industrialist beat coming straight from a MC 808 beatbox. An overlayed effect, a groove full of reverb and a lonesome blip coming in at the end offer a strange feeling, the one you feel at the end of a party, exhaustion and wellbeing. A song which empties your head!



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C'est l'hallucination bien heureuse du mois de septembre. Prenez un obscur DJ au nom bien difficile à porter en France, Dan Le Sac (je suis curieux de connaître d'où lui est venu l'inspiration) et un rappeur blanc, Scroobius Pip, qui ressemble à un clochard avec une barbe à la Rick Rubin, des chemises de bûcheron canadien et également un nom qui ne ressemble à rien. Les Français me diront que c'est un coup marketing genre Kamini mais j'en doute (encore que !). La conclusion de cette histoire, c'est que malgré un look peu propice pour intégrer le show business, des noms de scène peu vendeurs, il y a encore l'espoir de faire de bons titres. Enfin, au moins un !

Dan Le Sac Vs Scroobius Pip, c'est un LCD Soundsystem en mode anglais avec son humour typique british et l'accent qui va avec. La nonchalance de Scroobius Piup dans son phrasé qui rappelle vraiment James Murphy et la drôlerie de ses paroles (toute ressemblance avec The Streets serait fortuite !) m'ont bien plu. Notamment sur "Thou Shalt Always Kill" où Scroobius Pip déroule une liste d'artistes en les décriant : "Thou shalt not think that any male over the age of 30 that plays with a child that is not their own is a peadophile. Some people are just nice" ou " Thou shalt not make some noise for Detroit". Un vrai comique bien soutenu par Dan Le Sac, producteur de très bons instrus dans la mouvance des sorties de Lex Records comme sur "Angles". D'ailleurs ils ont signé récemment chez eux récemment !

"The Beat That My Heart Skipped" est leur dernier single qui sera, je pense, un vrai carton. Le sample de guitare, la boucle de basse-batterie apportent un côté pop, vraiment délicieux. Ca m'a rappelé certains titres des Dandy Warhols. Une bonne surprise qui fait sourire, parfait pour démarrer l'automne.

It is the happy hallucination of September. Take an obscure DJ with the name quite difficult to carry to France, Dan Le Sac (I am curious to know how he got the inspiration to choose it) and a white MC, Scroobius Pip, who looks like a homeless guy with a Rick Rubin's beard, Canadian logger shirts and also a crazy nickname. French people will say to me that it is a marketing buzz like Kamini but I doubt about it. The conclusion of this story is that in spite of a favourable look to integrate the show business, crazy nicknames, there is still an hope to make good tracks.

Dan Le Sac Vs Scroobius Pip are a LCD Soundsystem in English mode with their typical british humour and the accent which goes with. The nonchalance of Scroobius Piup in his rapping style which reminds James Murphy and the drolery of his lyrics (any resemblance to The Streets would be fortuitous!) like to me well. In particular on “Thou Shalt Always Kill” where Scroobius Pip unrolls a list of artists by criticizing: “Thou shalt not think that any male over the age of 30 that plays with has child that is not to their own has peadophile. Some people are just Nice” or” Thou shalt not make some noise for Detroit ". A real comic guy well supported by Dan Le Sac, producer of nice instrumentals in the style of the releases of Lex Records as on “Angles”. Moreover they signed recently on it premises recently!

“The Beat That My Heart Skipped” is their last EP which will be, I think, a success. The guitar sample, the loop of bass-beats bring a pop side, really delicious. It reminds me some songs of the Dandy Warhols. A good surprise which makes smiling, perfect to start the autumn.



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Histoire de jeunesse, me concernant. Retour en 1992, année où j'ai découvert pour la première fois la musique électronique. Felix, Francis Wright de son vrai nom, n'avait que 17 ans quand il sortit "Don't You Want Me". Ces sonorités synthétiques si singulières de cette époque me replongent dans des souvenirs de soirées où l'Angleterre avait une large représentation dans les playlists des soirées.

Ce morceau est parvenu au panthéon des classiques de la house (certains parleront de dance music). Ses deux mélodies de synthétiseurs entrecoisées, son beat old-school (pourtant si moderne à l'époque) et cette simple petite phrase "Don't You Want My Love" en boucle sont restées gravées dans la mémoire collective de toute une génération. Une légende pour un artiste qui a toujours voulu resté anonyme malgré le succès international. Pour fêter les 15 ans, quelques producteurs de renom ont remixé ce titre : Dave Spoon, Peter Gelderblom.

Et Thomas Gold qui propose un relifting digne de ce nom. Toujours cette même puissance, toujours aussi énergique, une adrénaline planante en plus.

History of teenager, relating to me. Back to 1992, the year when I discovered for the first time electronic music. Felix, Francis Wright, his real name, was only 17 years old when he released “Don't You Want Me”. These so singular synthetic sonorities of this era push me in memories of parties when the UK had an full international representation in the DJs' playlists

This track gained to be at the Hall of Fame of house music (some will speak about dance music). Its two entrecoized keyboards melodies, its old-school beat (however so modern at the time) and this simple small sentence “Don't You Want My Love” in loop stay engraved in the collective memory of a whole generation. A legend for an artist who always wanted to stay anonymous in spite of an international success. To celebrate the 15 years, some weel-known producers have remixed this track: Dave Spoon, Peter Gelderblom.

And Thomas Gold who proposes a great relifting. Always this same power, always a so energetic adrenalin with the modernity of 2k7.



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Bunny Lake - Beautiful Car Crash (2007)






Bunny Lake est un trio autrichien. Une fois de plus, Vienne se fait remarquer avec un groupe de post-punk, une sorte new wave electro-clash qui s'essoufflait ces derniers temps. Heureusement les 3 compères, une fille, Suzy On The Rocks, et deux garçons, Christian Fuchs et Dr. Nachstrom, apportent leur folie et une certaine nostalgie (des années 80) qui leur permettent de sortir du lot.

C'est sur le label, Klein Records, que Bunny Lake signe et sort très prochainement "The Church Of Bunny Lake", une réminiscence de Depeche Mode première époque en plus déjanté et dark. J'ai été subjugué par la qualité de composition et de production du trio. Et que dire de la fantastique voix de la chanteuse qui rappellera Debbie Harry de Blondie, comme sur "Got The Fever". “She’s On The Run” est du pur Depeche Mode, illustrant fidèlement le style de Bunny Lake, tandis que "Twisted Forever” devrait leur ouvrir les portes d'une reconnaissance bien plus large. En résumé, une moitié de l'album est de la new wave bien léchée, l'autre moitié est une électro-clash de bonne facture. Un des albums de la rentrée.

Avec notamment le titre "Beautiful Car Crash" qui tourne en boucle chez moi. Bunny Lake sur ce coup, semble s'être inspiré des dernières productions de Goldfrapp. L'electro-clash dans la pure tradition, une ligne de basse syncopée, un beat binaire limite jazzy et toujours cette voix, (dés)enchantée, aux atouts de séduction incroyables.

Bunny Lake is an Austrian trio. Once more, Vienna is pointed out with a post-punk band, a kind of new wave electro-clash. The 3 accomplices, a girl, Suzy One The Rock'n'rolls, and two guys, Christian Fuchs and Dr. Nachstrom, bring their madness and nostalgia (of the Eighties) which offer them an opportunity to get success.

It is on the label, Klein Records, Bunny Lake signs and is going to release very soon “The Church Of Bunny Lake”, a reminiscence of first period Depeche Mode in more dark atmosphear. I was subjugated by the quality of composition and production of the trio. And What to say about the fantastic voice of the singer who reminds Debbie Harry of Blondie, as on “Got The Fever”. “She's On The Run” is a pure Depeche Mode song, illustrating accurately the style of Bunny Lake, while “Twisted Forever” should open the doors of an international recognition. In short, half of the album is a well licked new wave, the other half is a nice electro-clash. One of the albums of the end 2007.

With in particular the song “Beautiful Bus Crash landing” which turns in repeat mode at home. Bunny Lake on this track seems to have taken as a starting point of the Goldfrapp's last productions. Electro-clash in the pure tradition, a syncopated bassline, binary jazzy beat and always this voice, (dice)magic, with an incredible asset of seduction.



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Est-il encore nécessaire de présenter Fatboy Slim ? Cet anglais de Brighton est l'une des figures des années 90 qui enchaîna les succès et vendit des millions d'albums avec des morceaux aux mélodies accrocheuses (vive les samples !) qui font encore danser aujourd'hui tout comme lui qui continue à officier en tant que DJ.

L'inspiration semble avoir disparu chez lui. Son dernier album "Palookaville" est totalement passé inaperçu (en toute logique). Reste que Fatboy Slim est entré au panthéon d'artistes qui seront encore écoutés avec plaisir dans 20 ans. Il faut bien manger maintenant, le temps est venu pour lui de faire fructifier son patrimoine musical avec des compilations qui seront comme toujours agrémentées pour chacune d'un inédit ou d'un remix ! A la fin du mois, sort justement "The Greatest Hits - Remixed", un double album composé de 21 remixes qui valent le détour comme "Ya Mama" revu par les Krafty Kuts, "Champion Sound" par Switch, "Everybody Needs A 303" à la sauce Plump DJs. Les remixes de Mike D des Beastie Boys et des Chemical Brothers sortent également du lot. Aucune déception à déplorer, juste le plaisir de redécouvrir des titres qui auront marqué une majorité d'entre nous.

"Don't Let The Man Get You Down" sorti sur "Palookaville" était franchement nul. Un sample mal dégrossi, un break ridicule, bref un travail saccagé ! Il fallait à tout prix que Justice soit faite et rebâtir un morceau qui avait malgré tout du potentiel. Les 2 justiciers ont réussi à s'imprégner du style Fatboy Slim en y insufflant leur touche personnelle : une basse ravageuse au son saturé, marque de fabrique de Justice, un doux synthé et un gimmick obstiné et entraînant. Quelle agréable surprise !

Is it still necessary to present Fatboy Slim? This English from Brighton is one of the Nineties music figures who had many successes and sold million albums with tracks with the easy to remind melodies, which still make dancing today which continues with officer as DJ.

His inspiration seems to be disappeared. His last album “Palookaville” is far from being a success (and that's logical). Remain that Fatboy Slim entered to the Hall Of Fame of music artists who will be still listened with pleasure in 20 years. He needs to eat, time is come for him to earn money thanks to his musical "investments" through compilations which will always include for each one an exclusive track or an exclusive remix! At the end of the month, will be released “The Greatest Hits - Remixed”, a double album with 21 remixes which are really cool like “Ya Mama” remixed by Krafty Kuts, “Sound Champion” by Switch, “Everybody Needs A 303” by Plump DJs. The remixes of Mike D of Beastie Boys and of the Chemical Brothers need a special mention. No disappointment, just a pleasure of rediscovering songs which marked a majority among us.

“Don't Let The Man Get You Down” on “Palookaville” was frankly a bullshit. A badly trimmed sample, a ridiculous beat, to resume a ransacked work! It was important that Justice was made and to rebuild a track which had despite a potential. The 2 dispensers of justice succeeds in impregnating Fatboy Slim's style and in insufflating their personal touch: a devastating bassline with saturated sound, the Justice's trademark, soft keyboard and a obstinated and involving gimmick. What a pleasant surprise!



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TC - Deep (Roni Size VIP) (2007)






Je vais finir par croire que les écoles à Bristol donnent des cours de Drum & Bass, vu le vivier de producteurs. De surcroit de talent ! TC, pour Tom Casswell, fait partie de la relève devenant le chef de file d'une scène redevenue foisonnante. Il est aujourd'hui l'un des DJ les plus demandés et a le potentiel pour devenir un pilier incontournable, reprenant le flambeau de Roni Size.

C'est sur le label BS1 Records que TC sort en 2002 son premier maxi "Resonator". S'en suivent un parcours classique, de nombreux remixes dont le fantastique "Revolution" et une série de maxis qui s'enchaînent. Après son carton avec "Fatline" en 2006, TC explose en début d'année avec "Rockstar" puis son album "Evolution" sorti le printemps dernier. Sa Drum & Bass est explosive, pulvérise les dancefloors et maintient une pression constante à la manière des plus grands producteurs, DJ Hype, Roni Size... Son nouveau maxi "Where's My Money" ne fait que confirmer tout le bien que je pense de lui, délivrant sur la face A un son industriel et des beats ultra-énervés. Pourvu que son inspiration perdure !

Sur la face B, on découvre "Deep", l'autre facette de TC, plus jazzy avec une basse terriblement funky sortie des machines de Roni Size himself, le tout soutenu par 2 MCs fantastiques Dynamite MC et Hollie G ainsi que la chanteuse Jakes. C'est vrai bijou, un travail d'orfèvre, un morceau que l'on retrouvera avec certitude dans les futures compilations d'anthologie de la Drum & Bass.

I will finish in believing that children from Bristol learn Drum & Bass at school, considering the number of producers coming from this town. What's more full of talent! TC, alias Tom Casswell, is one of the leader of a new D'nB scene. He is one of the most hype DJ today and has the potential to become a pillar impossible to circumvent.

It is on label BS1 Records that TC released in 2002 his first EP “Resonator”. Then followed by a traditional course, many remixes (the fantastic “Revolution”) and a serie of opus. After his success with “Fatline” in 2006, TC explodes at the beginning of year with “Rockstar” then his album “Evolution” released last spring. His Drum & Bass is explosive, pulverizes any dancefloors and maintain a constant pressure like the biggest producers, DJ Hype, Roni Size… His new EP “Where's My Money” confirms all I think of him, delivering on face A a industrial track with high-speed and nervous beats. Let's hope his inspiration will endure!

On the face B, you will discover “Deep”, the other facet of TC, more jazzy with terribly funky bassline outlet from the Roni Size's machines, the whole supported by 2 great MCs Dynamite MC and Hollie G as well as the singer Jakes. It is a jewel, a work of goldsmith, a track which will be on the future anthology compilations of Drum & Bass.



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Diplo - Pitchfork Mix (2007)


Diplo est un type épatant auquel je voue une admiration particulière. Cet américain fait presque figure de modèle tant il impressionne. C'est un producteur de renom qui a gagné ses galons grâce à un unique album culte "Florida" sorti sur Big Dada. Il est resté attaché à ses racines underground perpétuant les divines mixtapes "Hollertronix" qui popularisait avant l'heure le son de Baltimore. Mais il ne s'arrête pas en si bon chemin puisque Diplo est aussi un dénicheur de talents (on lui doit Mia mais aussi Spank Rock qu'il présenta aux patrons de Big Dada qui s'en frotte les mains depuis !). A cela vous pouvez rajouter son label Mad Decent sur lequel il signe DJ Blaqstarr, le groupe brésilien Bonde Do Role, etc. Mais ce qui le rend si unique, c'est son formidable éclectisme : il est aussi à l'aise avec le old-school que les prochaines tendances (Diplo est une référence pour détecter ce qui marchera les prochains mois), capable de passer de la variété au hip-hop en passant par le Baile Funk, le Kuduro ou l'électro la plus pointue. C'est un passionné qui ne s'arrête jamais (podcast, label, production, mixtape, DJing...), toujours avide de découvrir au gré de ses voyages de nouveaux genres, les scènes locales arborant les tenues vestimentaires locales (un t-shirt Ed Banger par ci, un autre Sepultura ou encore Public Enemy). Une telle ouverture d'esprit, sans frontière, et un goût si aiguisé que Diplo donne l'impression d'avoir toujours raison dans ses choix.

Le webzine musical incontournable Pitchfork a invité Diplo à mixer et commenter chaque titre qu'il aura sélectionné. Ce sont 70 minutes de bonheur, un bijou de mélange de styles composé de classiques, de bootlegs, d'inédits... Je vous invite à l'écouter d'urgence (vous pouvez le télécharger ici) et lire son interview ici.

Diplo is an impressing guy to who I dedicate a singular admiration. This American man has evrything to be an idol for requiring music lovers. He is a repected producer thanks to only one incredible album “Florida” released on Big Dada. He stays in touch with his undergrounds roots perpetuating the divine mixtapes “Hollertronix” which popularized the sound of Baltimore. But he does not stop : Diplo is also a denichor of talented artists (he launched Mia but also Spank Rock whom he introduced to the boss of Big Dada). You can add his label Mad Decent on which he signs DJ Blaqstarr, the Brazilian band Bonde Do Role, etc. But what makes him so unique, is his great eclecticism: he is as at ease with old-school as the next tendencies (Diplo is a reference to detect what will be successfull in the next months), able to play commercial tunes as hip-hop while playing Baile Funk, Kuduro or the most unknown Electro tracks. Diplo is an impassioned man who never stops (DJing, Podcasting, Producing, Managing...), always avid to discover thanks to his trips, new styles, the local music scenes, new artists, new bands. Such a broadmindedness without any border and a sharpened taste that Diplo gives the impression to be right always in his choices.

The essential musical webzine Pitchfork invited Diplo to mix and to comment on each selected track. here are 70 minutes of pure ears pleasure, a jewel of styles mixture made up of anthems, classics, bootlegs and exclusives tracks… I invite you to listen to it urgently (you can download it here) and to read his interview here.

Tracklist:

01. I Like Turtles
02. Mr. Vegas: "Lean Wit It"
03. M.I.A. [ft. Bun B and Rich Boy]: "Paper Planes"
04. Schooly D: "Gucci Time"
05. Yeah Yeah Yeahs: "Rockers to Swallow"
06. Jellybean: "Sidewalk Talk"
07. Belle Stars: "Iko Iko"
08. Scala & Kolacny Brothers: "Heartbeats"
09. Diplo & Switch [ft. Elephant Man]: "East, West (Remix)"
10. Nirvana: Drain You / Huey: "Pop, Lock & Drop It"
11. Marc Houle: "Bay of Figs (Ward 21 Mix)"
12. DJ Tamiel: "Bump Like This"
13. Queen [ft. David Bowie]: "Under Pressure"
14. Eddie Money: "Take Me Home Tonight"
15. Soulja Boy: "Crank Dat Superman"
16. Bat for Lashes: "What's a Girl to Do (Break)"
17. DJ Shadow: "Organ Donor (Sandrinho Remix)"
18. Diplo & Switch [ft. Beenie Man]: "Solta Frango"
19. Mr. Vegas: "Hot Fuk (Diplo Mix)"
20. Enur [ft. Natasja]: "Calabria (2007 mix)"
21. Spoon: "Paper Tiger"
22. Circle Children: "Zulu"
23. M.I.A. [ft Akon]: "Boyz Remix (Hi Powered Boyz Get Down)"
24. Boy 8 Bit: "Suspense Is Killing Me"
25. KW Griff: "Tony's Back"
26. Diplo: "Work Is Never Over"
27. M.I.A: "Bamboo Banger"
28. Sizzla: "Bamboo Banger (Dubplate)"
29. Blaqstarr: "Supastarr"
30. Shai: "If I Ever Fall in Love Again (Dub)"
31. Orbital: "Halcyon"
32. LA Priest: "Engine (Erol Alkan Remix)"
33. Petter: "Some Polyphony"
34. Rihanna: "Umbrella (Vandalism Mix)"
35. Justice: "Phantom Pt. II (Soulwax Mix)"
36. The White Stripes: "Little Cream Soda"
37. ZZT: "Lower State of Consciousness"
38. Kia Shine: "Crispy"
39. Bart Simpson: "Bartman (So Kripsy Mix)"


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Supermayer - Two Of Us (2007)






Le monde va mal actuellement et dans ces situations il faut toujours des super héros pour nous sortir de là. Heureusement les Supermayer sont là, des justiciers d'aujourd'hui toujours armés de leur slips et collants mais cachés cette fois-ci derrière leurs laptops !

Derrière Supermayer, se cachent en fait le patron du label allemand techno, Kompakt, Michael Mayer et Superpitcher, ou Askel Schaufler pour les intimes. L'association du vétérant de la techno minimale et du surdoué de la mélodie et du touche-à-tout est bluffante, pleine d'humour et généreuse. Il faut dire qu'à l'écoute de leur album "Save The World", on devine facilement le plaisir qu'ils ont eu à réaliser les 13 titres, à la fois décontractés, psychédéliques. Cette BD techno est un OVNI, alternant pop-électro "The Lonesome King", techno electronica "Us & Them", musique rave "Planet Of The Sick", expérimentations électroniques (interludes) qui renvoient à celles de la fin des années 70. Supermayer ajoutent l'histoire de la musique électronique d'une pierre à travers un album avant-gardiste et accessible grâce à des mélodies entêtantes.

Le morceau "Two Of Us" est une perle de musique trance et acid. Une boucle hypnotique obscure qui met la pression, un montée crescendo qui rendra hystérique n'importe quel dancefloor et la brève apparition d'un xylophone à la mélodie enfantine qui rend ainsi le morceau plus doux. Supermayer tient là un titre à la schizophrénie effrénée. On en redemande !

The world currently goes badly and in these situations we always need superhero to leave us from these. Fortunately Supermayer are here, nowadays dispensers of justice always wearing their slipways and capes but hidden this time behind their laptops!

Behind Supermayer, hide in fact the owner of the German techno label, Kompakt, Michael Mayer, and Superpitcher, or Askel Schaufler for close friends. The association of the minimal techno genious and the king of the melody is incredible, full of humour and generosity. I must precise that when you listen to their album “Save The World”, we gonna easily guess the pleasure they had to produce the 13 tracks, at the same time relaxed and psychedelic. This techno cartoon is an UFO, alternating pop-electro “The Lonesome King”, techno electronica “Us & Them”, rave music “Planet Of The Sick”, electronic experiments (the interludes) which remind those of the end of the Seventies. Supermayer add in the history of electronic music a new mark through an album avant-gardist and accessible thanks to stubborning melodies.

The track “Two Of Us” is a pearl of trance and acid music. An dark and hypnotic loop which put the pressure, a incredible crescendo rise which will make hysterical any dancefloor and a short appearance of a xylophone with childish melody which gives a softer side of the trck. Supermayer hold a tune with an unrestrained schizophrenia. So we want more!



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