Histoire de jeunesse, me concernant. Retour en 1992, année où j'ai découvert pour la première fois la musique électronique. Felix, Francis Wright de son vrai nom, n'avait que 17 ans quand il sortit "Don't You Want Me". Ces sonorités synthétiques si singulières de cette époque me replongent dans des souvenirs de soirées où l'Angleterre avait une large représentation dans les playlists des soirées.

Ce morceau est parvenu au panthéon des classiques de la house (certains parleront de dance music). Ses deux mélodies de synthétiseurs entrecoisées, son beat old-school (pourtant si moderne à l'époque) et cette simple petite phrase "Don't You Want My Love" en boucle sont restées gravées dans la mémoire collective de toute une génération. Une légende pour un artiste qui a toujours voulu resté anonyme malgré le succès international. Pour fêter les 15 ans, quelques producteurs de renom ont remixé ce titre : Dave Spoon, Peter Gelderblom.

Et Thomas Gold qui propose un relifting digne de ce nom. Toujours cette même puissance, toujours aussi énergique, une adrénaline planante en plus.

History of teenager, relating to me. Back to 1992, the year when I discovered for the first time electronic music. Felix, Francis Wright, his real name, was only 17 years old when he released “Don't You Want Me”. These so singular synthetic sonorities of this era push me in memories of parties when the UK had an full international representation in the DJs' playlists

This track gained to be at the Hall of Fame of house music (some will speak about dance music). Its two entrecoized keyboards melodies, its old-school beat (however so modern at the time) and this simple small sentence “Don't You Want My Love” in loop stay engraved in the collective memory of a whole generation. A legend for an artist who always wanted to stay anonymous in spite of an international success. To celebrate the 15 years, some weel-known producers have remixed this track: Dave Spoon, Peter Gelderblom.

And Thomas Gold who proposes a great relifting. Always this same power, always a so energetic adrenalin with the modernity of 2k7.



Read Users' Comments ( 0 )

Bunny Lake - Beautiful Car Crash (2007)






Bunny Lake est un trio autrichien. Une fois de plus, Vienne se fait remarquer avec un groupe de post-punk, une sorte new wave electro-clash qui s'essoufflait ces derniers temps. Heureusement les 3 compères, une fille, Suzy On The Rocks, et deux garçons, Christian Fuchs et Dr. Nachstrom, apportent leur folie et une certaine nostalgie (des années 80) qui leur permettent de sortir du lot.

C'est sur le label, Klein Records, que Bunny Lake signe et sort très prochainement "The Church Of Bunny Lake", une réminiscence de Depeche Mode première époque en plus déjanté et dark. J'ai été subjugué par la qualité de composition et de production du trio. Et que dire de la fantastique voix de la chanteuse qui rappellera Debbie Harry de Blondie, comme sur "Got The Fever". “She’s On The Run” est du pur Depeche Mode, illustrant fidèlement le style de Bunny Lake, tandis que "Twisted Forever” devrait leur ouvrir les portes d'une reconnaissance bien plus large. En résumé, une moitié de l'album est de la new wave bien léchée, l'autre moitié est une électro-clash de bonne facture. Un des albums de la rentrée.

Avec notamment le titre "Beautiful Car Crash" qui tourne en boucle chez moi. Bunny Lake sur ce coup, semble s'être inspiré des dernières productions de Goldfrapp. L'electro-clash dans la pure tradition, une ligne de basse syncopée, un beat binaire limite jazzy et toujours cette voix, (dés)enchantée, aux atouts de séduction incroyables.

Bunny Lake is an Austrian trio. Once more, Vienna is pointed out with a post-punk band, a kind of new wave electro-clash. The 3 accomplices, a girl, Suzy One The Rock'n'rolls, and two guys, Christian Fuchs and Dr. Nachstrom, bring their madness and nostalgia (of the Eighties) which offer them an opportunity to get success.

It is on the label, Klein Records, Bunny Lake signs and is going to release very soon “The Church Of Bunny Lake”, a reminiscence of first period Depeche Mode in more dark atmosphear. I was subjugated by the quality of composition and production of the trio. And What to say about the fantastic voice of the singer who reminds Debbie Harry of Blondie, as on “Got The Fever”. “She's On The Run” is a pure Depeche Mode song, illustrating accurately the style of Bunny Lake, while “Twisted Forever” should open the doors of an international recognition. In short, half of the album is a well licked new wave, the other half is a nice electro-clash. One of the albums of the end 2007.

With in particular the song “Beautiful Bus Crash landing” which turns in repeat mode at home. Bunny Lake on this track seems to have taken as a starting point of the Goldfrapp's last productions. Electro-clash in the pure tradition, a syncopated bassline, binary jazzy beat and always this voice, (dice)magic, with an incredible asset of seduction.



Read Users' Comments ( 0 )







Est-il encore nécessaire de présenter Fatboy Slim ? Cet anglais de Brighton est l'une des figures des années 90 qui enchaîna les succès et vendit des millions d'albums avec des morceaux aux mélodies accrocheuses (vive les samples !) qui font encore danser aujourd'hui tout comme lui qui continue à officier en tant que DJ.

L'inspiration semble avoir disparu chez lui. Son dernier album "Palookaville" est totalement passé inaperçu (en toute logique). Reste que Fatboy Slim est entré au panthéon d'artistes qui seront encore écoutés avec plaisir dans 20 ans. Il faut bien manger maintenant, le temps est venu pour lui de faire fructifier son patrimoine musical avec des compilations qui seront comme toujours agrémentées pour chacune d'un inédit ou d'un remix ! A la fin du mois, sort justement "The Greatest Hits - Remixed", un double album composé de 21 remixes qui valent le détour comme "Ya Mama" revu par les Krafty Kuts, "Champion Sound" par Switch, "Everybody Needs A 303" à la sauce Plump DJs. Les remixes de Mike D des Beastie Boys et des Chemical Brothers sortent également du lot. Aucune déception à déplorer, juste le plaisir de redécouvrir des titres qui auront marqué une majorité d'entre nous.

"Don't Let The Man Get You Down" sorti sur "Palookaville" était franchement nul. Un sample mal dégrossi, un break ridicule, bref un travail saccagé ! Il fallait à tout prix que Justice soit faite et rebâtir un morceau qui avait malgré tout du potentiel. Les 2 justiciers ont réussi à s'imprégner du style Fatboy Slim en y insufflant leur touche personnelle : une basse ravageuse au son saturé, marque de fabrique de Justice, un doux synthé et un gimmick obstiné et entraînant. Quelle agréable surprise !

Is it still necessary to present Fatboy Slim? This English from Brighton is one of the Nineties music figures who had many successes and sold million albums with tracks with the easy to remind melodies, which still make dancing today which continues with officer as DJ.

His inspiration seems to be disappeared. His last album “Palookaville” is far from being a success (and that's logical). Remain that Fatboy Slim entered to the Hall Of Fame of music artists who will be still listened with pleasure in 20 years. He needs to eat, time is come for him to earn money thanks to his musical "investments" through compilations which will always include for each one an exclusive track or an exclusive remix! At the end of the month, will be released “The Greatest Hits - Remixed”, a double album with 21 remixes which are really cool like “Ya Mama” remixed by Krafty Kuts, “Sound Champion” by Switch, “Everybody Needs A 303” by Plump DJs. The remixes of Mike D of Beastie Boys and of the Chemical Brothers need a special mention. No disappointment, just a pleasure of rediscovering songs which marked a majority among us.

“Don't Let The Man Get You Down” on “Palookaville” was frankly a bullshit. A badly trimmed sample, a ridiculous beat, to resume a ransacked work! It was important that Justice was made and to rebuild a track which had despite a potential. The 2 dispensers of justice succeeds in impregnating Fatboy Slim's style and in insufflating their personal touch: a devastating bassline with saturated sound, the Justice's trademark, soft keyboard and a obstinated and involving gimmick. What a pleasant surprise!



Read Users' Comments ( 0 )

TC - Deep (Roni Size VIP) (2007)






Je vais finir par croire que les écoles à Bristol donnent des cours de Drum & Bass, vu le vivier de producteurs. De surcroit de talent ! TC, pour Tom Casswell, fait partie de la relève devenant le chef de file d'une scène redevenue foisonnante. Il est aujourd'hui l'un des DJ les plus demandés et a le potentiel pour devenir un pilier incontournable, reprenant le flambeau de Roni Size.

C'est sur le label BS1 Records que TC sort en 2002 son premier maxi "Resonator". S'en suivent un parcours classique, de nombreux remixes dont le fantastique "Revolution" et une série de maxis qui s'enchaînent. Après son carton avec "Fatline" en 2006, TC explose en début d'année avec "Rockstar" puis son album "Evolution" sorti le printemps dernier. Sa Drum & Bass est explosive, pulvérise les dancefloors et maintient une pression constante à la manière des plus grands producteurs, DJ Hype, Roni Size... Son nouveau maxi "Where's My Money" ne fait que confirmer tout le bien que je pense de lui, délivrant sur la face A un son industriel et des beats ultra-énervés. Pourvu que son inspiration perdure !

Sur la face B, on découvre "Deep", l'autre facette de TC, plus jazzy avec une basse terriblement funky sortie des machines de Roni Size himself, le tout soutenu par 2 MCs fantastiques Dynamite MC et Hollie G ainsi que la chanteuse Jakes. C'est vrai bijou, un travail d'orfèvre, un morceau que l'on retrouvera avec certitude dans les futures compilations d'anthologie de la Drum & Bass.

I will finish in believing that children from Bristol learn Drum & Bass at school, considering the number of producers coming from this town. What's more full of talent! TC, alias Tom Casswell, is one of the leader of a new D'nB scene. He is one of the most hype DJ today and has the potential to become a pillar impossible to circumvent.

It is on label BS1 Records that TC released in 2002 his first EP “Resonator”. Then followed by a traditional course, many remixes (the fantastic “Revolution”) and a serie of opus. After his success with “Fatline” in 2006, TC explodes at the beginning of year with “Rockstar” then his album “Evolution” released last spring. His Drum & Bass is explosive, pulverizes any dancefloors and maintain a constant pressure like the biggest producers, DJ Hype, Roni Size… His new EP “Where's My Money” confirms all I think of him, delivering on face A a industrial track with high-speed and nervous beats. Let's hope his inspiration will endure!

On the face B, you will discover “Deep”, the other facet of TC, more jazzy with terribly funky bassline outlet from the Roni Size's machines, the whole supported by 2 great MCs Dynamite MC and Hollie G as well as the singer Jakes. It is a jewel, a work of goldsmith, a track which will be on the future anthology compilations of Drum & Bass.



Read Users' Comments ( 0 )

Diplo - Pitchfork Mix (2007)


Diplo est un type épatant auquel je voue une admiration particulière. Cet américain fait presque figure de modèle tant il impressionne. C'est un producteur de renom qui a gagné ses galons grâce à un unique album culte "Florida" sorti sur Big Dada. Il est resté attaché à ses racines underground perpétuant les divines mixtapes "Hollertronix" qui popularisait avant l'heure le son de Baltimore. Mais il ne s'arrête pas en si bon chemin puisque Diplo est aussi un dénicheur de talents (on lui doit Mia mais aussi Spank Rock qu'il présenta aux patrons de Big Dada qui s'en frotte les mains depuis !). A cela vous pouvez rajouter son label Mad Decent sur lequel il signe DJ Blaqstarr, le groupe brésilien Bonde Do Role, etc. Mais ce qui le rend si unique, c'est son formidable éclectisme : il est aussi à l'aise avec le old-school que les prochaines tendances (Diplo est une référence pour détecter ce qui marchera les prochains mois), capable de passer de la variété au hip-hop en passant par le Baile Funk, le Kuduro ou l'électro la plus pointue. C'est un passionné qui ne s'arrête jamais (podcast, label, production, mixtape, DJing...), toujours avide de découvrir au gré de ses voyages de nouveaux genres, les scènes locales arborant les tenues vestimentaires locales (un t-shirt Ed Banger par ci, un autre Sepultura ou encore Public Enemy). Une telle ouverture d'esprit, sans frontière, et un goût si aiguisé que Diplo donne l'impression d'avoir toujours raison dans ses choix.

Le webzine musical incontournable Pitchfork a invité Diplo à mixer et commenter chaque titre qu'il aura sélectionné. Ce sont 70 minutes de bonheur, un bijou de mélange de styles composé de classiques, de bootlegs, d'inédits... Je vous invite à l'écouter d'urgence (vous pouvez le télécharger ici) et lire son interview ici.

Diplo is an impressing guy to who I dedicate a singular admiration. This American man has evrything to be an idol for requiring music lovers. He is a repected producer thanks to only one incredible album “Florida” released on Big Dada. He stays in touch with his undergrounds roots perpetuating the divine mixtapes “Hollertronix” which popularized the sound of Baltimore. But he does not stop : Diplo is also a denichor of talented artists (he launched Mia but also Spank Rock whom he introduced to the boss of Big Dada). You can add his label Mad Decent on which he signs DJ Blaqstarr, the Brazilian band Bonde Do Role, etc. But what makes him so unique, is his great eclecticism: he is as at ease with old-school as the next tendencies (Diplo is a reference to detect what will be successfull in the next months), able to play commercial tunes as hip-hop while playing Baile Funk, Kuduro or the most unknown Electro tracks. Diplo is an impassioned man who never stops (DJing, Podcasting, Producing, Managing...), always avid to discover thanks to his trips, new styles, the local music scenes, new artists, new bands. Such a broadmindedness without any border and a sharpened taste that Diplo gives the impression to be right always in his choices.

The essential musical webzine Pitchfork invited Diplo to mix and to comment on each selected track. here are 70 minutes of pure ears pleasure, a jewel of styles mixture made up of anthems, classics, bootlegs and exclusives tracks… I invite you to listen to it urgently (you can download it here) and to read his interview here.

Tracklist:

01. I Like Turtles
02. Mr. Vegas: "Lean Wit It"
03. M.I.A. [ft. Bun B and Rich Boy]: "Paper Planes"
04. Schooly D: "Gucci Time"
05. Yeah Yeah Yeahs: "Rockers to Swallow"
06. Jellybean: "Sidewalk Talk"
07. Belle Stars: "Iko Iko"
08. Scala & Kolacny Brothers: "Heartbeats"
09. Diplo & Switch [ft. Elephant Man]: "East, West (Remix)"
10. Nirvana: Drain You / Huey: "Pop, Lock & Drop It"
11. Marc Houle: "Bay of Figs (Ward 21 Mix)"
12. DJ Tamiel: "Bump Like This"
13. Queen [ft. David Bowie]: "Under Pressure"
14. Eddie Money: "Take Me Home Tonight"
15. Soulja Boy: "Crank Dat Superman"
16. Bat for Lashes: "What's a Girl to Do (Break)"
17. DJ Shadow: "Organ Donor (Sandrinho Remix)"
18. Diplo & Switch [ft. Beenie Man]: "Solta Frango"
19. Mr. Vegas: "Hot Fuk (Diplo Mix)"
20. Enur [ft. Natasja]: "Calabria (2007 mix)"
21. Spoon: "Paper Tiger"
22. Circle Children: "Zulu"
23. M.I.A. [ft Akon]: "Boyz Remix (Hi Powered Boyz Get Down)"
24. Boy 8 Bit: "Suspense Is Killing Me"
25. KW Griff: "Tony's Back"
26. Diplo: "Work Is Never Over"
27. M.I.A: "Bamboo Banger"
28. Sizzla: "Bamboo Banger (Dubplate)"
29. Blaqstarr: "Supastarr"
30. Shai: "If I Ever Fall in Love Again (Dub)"
31. Orbital: "Halcyon"
32. LA Priest: "Engine (Erol Alkan Remix)"
33. Petter: "Some Polyphony"
34. Rihanna: "Umbrella (Vandalism Mix)"
35. Justice: "Phantom Pt. II (Soulwax Mix)"
36. The White Stripes: "Little Cream Soda"
37. ZZT: "Lower State of Consciousness"
38. Kia Shine: "Crispy"
39. Bart Simpson: "Bartman (So Kripsy Mix)"


Read Users' Comments ( 0 )

Supermayer - Two Of Us (2007)






Le monde va mal actuellement et dans ces situations il faut toujours des super héros pour nous sortir de là. Heureusement les Supermayer sont là, des justiciers d'aujourd'hui toujours armés de leur slips et collants mais cachés cette fois-ci derrière leurs laptops !

Derrière Supermayer, se cachent en fait le patron du label allemand techno, Kompakt, Michael Mayer et Superpitcher, ou Askel Schaufler pour les intimes. L'association du vétérant de la techno minimale et du surdoué de la mélodie et du touche-à-tout est bluffante, pleine d'humour et généreuse. Il faut dire qu'à l'écoute de leur album "Save The World", on devine facilement le plaisir qu'ils ont eu à réaliser les 13 titres, à la fois décontractés, psychédéliques. Cette BD techno est un OVNI, alternant pop-électro "The Lonesome King", techno electronica "Us & Them", musique rave "Planet Of The Sick", expérimentations électroniques (interludes) qui renvoient à celles de la fin des années 70. Supermayer ajoutent l'histoire de la musique électronique d'une pierre à travers un album avant-gardiste et accessible grâce à des mélodies entêtantes.

Le morceau "Two Of Us" est une perle de musique trance et acid. Une boucle hypnotique obscure qui met la pression, un montée crescendo qui rendra hystérique n'importe quel dancefloor et la brève apparition d'un xylophone à la mélodie enfantine qui rend ainsi le morceau plus doux. Supermayer tient là un titre à la schizophrénie effrénée. On en redemande !

The world currently goes badly and in these situations we always need superhero to leave us from these. Fortunately Supermayer are here, nowadays dispensers of justice always wearing their slipways and capes but hidden this time behind their laptops!

Behind Supermayer, hide in fact the owner of the German techno label, Kompakt, Michael Mayer, and Superpitcher, or Askel Schaufler for close friends. The association of the minimal techno genious and the king of the melody is incredible, full of humour and generosity. I must precise that when you listen to their album “Save The World”, we gonna easily guess the pleasure they had to produce the 13 tracks, at the same time relaxed and psychedelic. This techno cartoon is an UFO, alternating pop-electro “The Lonesome King”, techno electronica “Us & Them”, rave music “Planet Of The Sick”, electronic experiments (the interludes) which remind those of the end of the Seventies. Supermayer add in the history of electronic music a new mark through an album avant-gardist and accessible thanks to stubborning melodies.

The track “Two Of Us” is a pearl of trance and acid music. An dark and hypnotic loop which put the pressure, a incredible crescendo rise which will make hysterical any dancefloor and a short appearance of a xylophone with childish melody which gives a softer side of the trck. Supermayer hold a tune with an unrestrained schizophrenia. So we want more!



Read Users' Comments ( 0 )

PODCAST : Rom1 - Rentrée 2007 (2007)


C'est la rentrée, les vacances sont terminées ! Déjà la nostalgie estivale s'installe même si le retour aux virées nocturnes vont booster. Un mix qui clôture l'été et annonce la rentrée, il faut bien travailler comme le dit TTC !

Holidays are finished, go back home ! Summer nostalgia starts even if parties will enjoy the return in town. A mix to enclose summer and to announce the beginning of a new season, we have to work "travailler" as TTC sings!

Download
Rentrée 2007

Playlist :
01 - Len - Steal My Sunshine
02 - Superthriller - I Love You
03 - The Cansecos - Juiced
04 - DJ Zebra - Dingdong Sympathy
05 - Outlines - Just A Lil Lovin'
06 - Bittersweet - Mating Game (Kraak & Smaak Remix)
07 - The Black Ghosts - It's Your Touch (Ashley Beedle's Heavy Disco Edit)
08 - Le Tigre - Deceptacon (DFA Remix)
09 - Makossa & Megablast - Rip It Up
10 - Day One - The Little Things
11 - 4 Hero - Bed Of Roses (Shy FX & T Power Mix)
12 - TC - Flatliner
13 - Breakbot - Summerparty
14 - TTC - Travailler (DJ Orgasmic Remix)
15 - TV Rock Vs Dukes Of Windsor - The Others
16 - Midnight Juggernauts - Road To Recovery
17 - Eyerer & Chopstick - Make My Day
18 - Simian Mobile Disco - I Believe
19 - Scenario Rock - Skitzo Dancer (Justice Remix)
20 - The Black Ghosts - Face (The Teenagers Remix)
21 - Alex Gopher - The Game (Eddy Temple Morris Remix)
22 - DJ Mehdi - Lucky Boy (Outlines Remix)
23 - Below Zero - Today

Enjoy




Read Users' Comments ( 0 )

Mia - Paper Planes (2007)






C'était un retour plus qu'attendu, vu le buzz qui circulait sur Internet. Il faut avouer que Mathangi “Maya” Arulpragasam, Mia de son nom de scène avait frappé les esprits dont le mien avec son premier album sorti de nulle part, Arular en 2005. Son style est particulier, presque indéfinissable, sorte de mélange de R&B / Hip-hop /Electro / Dancehall / Worldmusic. Ses flow et chant ont un charme fou qui hypnotise l'auditeur qui en devient fan à la fin. Restait à s'assurer que le deuxième opus soit à la hauteur.

"Kala" dépasse les attentes offrant un tour du monde express musical. C'est un album dense, original, coloré et tribal. Son enregistrement s'est fait aux quatre coins du globe, Inde, Jamaïque, Japon, Australie et Trinidad. Mia est un metissage à elle seule tout comme sa musique, mélange de grime, ragga, électro, etc. composée par une pléiade de producteurs les plus respectés actuellement, Diplo, Switch, Danja, Timbaland. Pour parfaire ce bijou, les textes ne pouvaient être légers mais au contraire engagés, dénonciateurs, politiques voire profonds comme le prix d'un fusil en Afrique, "20 dollars" comme le stipule le titre du morceau basé sur des samples de "Where Is My Mind" des Pixies et de "Blue Monday" de New Order. "Mango Pickle Down River" sonne comme une production de Madlib basé sur du didgeridoo tandis que "World Town", "Jimmy" nous rappelle les ambiances indiennes, racine de cette sri-lankaise. Les rythmes africains, tribaux sont aussi à l'honneur, reprenant l'incroyable inventivité presque animal du Kuduro comme sur "Birdflu". Mia a repoussé encore plus loin ses limites, bien soutenue par des instrumentaux de haut niveau.

Vous reconnaîtrez la pate Diplo sur "Paper Planes", hommage plein de paradoxe où la mélodie sonnant comme une comptine pour enfant accueille des coups de feu. Ou comment l'insouciance s'intègre dans la brutalité naturelle du monde dans lequel nous vivons...

It was a awaited return, considering the buzz which circulated on Internet. It is necessary to acknowledge that Mathangi “Maya” Arulpragasam, Mia her artist name had struck the spirits with her first album released in 2005, Arular. Her style is particular, almost indefinable, kind of mixture of R&B / Hip-hop / Electro / Dancehall / Worldmusic. Her flow has an insane charm which hypnotizes listeners who become fan at the end. Main question : will the second LP good or not ?

“Kala” exceeds waitings offering a world musical trip. It is a dense, original, coloured and tribal album. Its recording was done worldwide, India, Jamaica, Japan, Australia and Trinidad. Mia is a symbol of interbreeding like her music, mix of grime, ragga, electro, etc. composed by a pleiad of the currently most respected producers, Diplo, Switch, Danja, Timbaland. To perfect this beauty, the lyrics could not soft but engaged, full of denounciation and polictics, even deep like the price of a rifle in Africa, “20 dollars” as stipulates the title of the track based on samples of “Where Is My Mind” of Pixies and “Blue Monday” of New Order. “Mango Pickle Down River” sounds like a Madlib's production based on didgeridoo while “World Town”, “Jimmy” reminds to us Indian atmosphears, root of the Sri Lankian girl . The African, tribal beats are also well represented, taking again the incredible and almost animal inventiveness of Kuduro as on “Birdflu”. Mia pushed back even further her limits, supported well by great instrumentals.

You will recognize the Diplo's style on “Paper Planes”, homage full of paradox where music melody sounding as a children song accomodates gun shots. Or how unconcern is integrated in the natural brutality of the world in which we live…



Read Users' Comments ( 0 )






Quand vous découvrirez Patrick et Eugene, vous serez replongés dans les années hippies avec 2 types aux cheveux longs et à la barbe oppulante, entre Cat Stevens et ZZ Top ! Alors que Patrick Dawes et Eugene Bezodis ne pénètrent le milieu musical qu'aux débuts des années 90. Mais ils entretiennent un goût immodéré pour le psychédélisme, au bon goût de Yellow Submarine, cultivent une vraie spontanéité dans leur musique à base d'humour et de folie, sorte d'invitation à les suivre dans leurs délires.

Patrick qui travaillait en 1995 avec Herbaliser, et Eugene sont autant influencés par le jazz des années 40 que le funk des années 60 ou encore la dance d'un Pepe Deluxe ou de Bushy. Avec clarinette, flûte, saxophone, melodica et autres, les deux amis produisent des morceaux qui sentent bon le passé sans être ni un hommage ou une redite. Après deux albums, "Circus Train" en 2001 et "Postcard From Summerisle" en 2004, Patrick et Eugene sortent "The Birds And The Bees" qui contient des reprises terriblement groovy et éloignées de Simon & Garfunkel, Beyoncé ou encore Kylie Minogue. C'est le coup de coeur de cet été qui a signé récemment sur Tummy Touch Records, label reconnu, pour preuve il s'agit de celui des Groove Armada, Crazy Girl ou encore Tom Vek.

Ils sont de retour avec une relecture excentrique du premier succès des Arctic Monkeys "I Bet You Look Good On The Dancefloor". A l'exception des paroles, ce "remix" est strictement à l'opposé de l'original où les guitares sont remplacées par un banjo, la rythmique adoucie et l'apparition de cuivres pour un côté plus voluptueux, à la limite de la contine ! Nous sommes bien loin des standards rock que représente le groupe anglais auteur de "I Bet You Look Good On The Dancefloor".

When you gonna discover Patrick and Eugene, you will be back to the hippies 70's years with 2 guys with long hair and big beard, between Cat Stevens and ZZ Top! Whereas Patrick Dawes and Eugene Bezodis started to make music at the beginning of the Nineties. But they maintain an immoderate taste for the psychedelism, with a good taste of Yellow Submarine, cultivate a real spontaneousness in their music containing humour and madness, with an invitation to follow them in their delirious crazyness.

Patrick who worked in 1995 with Herbaliser, and Eugene are influenced as much by Forties jazz than Sixties funk or dance music of Pepe Deluxe or Bushy. With clarinet, flute, saxophone, melodica and others, the two friends produce tracks which smell past without being nor a homage or a repetition. After two albums, “Circus Train” in 2001 and “Postcard From Summerisle” in 2004, Patrick and Eugene outlet “The Birds And The Bees” a compilation of terribly groovy versions very far from the original songs of Simon & Garfunkel, Beyonce or Kylie Minogue. It is my "coup de coeur" of this summer which signed recently on Tummy Touch Records, well-knows label which outlets Groove Armada, Crazy Girl, Tom Vek...

Patrick and Eugene are back with an eccentric version of the first success of Arctic Monkeys “I Bet You Look Good On The Dancefloor”. Except for the lyrics, this “remix” is strictly contrary to the original one where guitars are replaced by a banjo, the breaks are softened and an appearance of wind instruments for a voluptuous connotation ! We are well far from the rock'n'roll standards which represent the English band, Arctic Monkeys.



Read Users' Comments ( 0 )

The Toxic Avenger - Superheroes (2007)






The Toxic Avenger, pseudo issu d'un gros navet du cinéma américain, est le nouveau venu de la scène électro parisienne. Aux côtés des Justice, Para One et DJ Mehdi, il reprend la figure de style imposée par Fuzati ou Daft Punk, avançant exclusivement caché derrière un masque.

Ce prodige issu du 16e arrondissement parisien, a démarré comme beaucoup maintenant par de nombreux remixes comme The Dragonettes, The Whip ou Late Of The Pier. Des remixes imbattables qui en disaient long sur son style : un gros son à base de basses saturées, une musique bien actuelle de club, déstructurée, débridée et jouissive. The Toxic Avenger voit sa réputation grandir et finit par signer sur un label californien, I Heart Comix dont la rentrée est marquée par la sortie de son premier EP "Superheroes", dont les différents morceaux dont "Escape" et remixes dont ceux de The Bloody Beetroots et Mixhell Earplugged sont des bombes sonores qui raviront les fans de Justice notamment. Un album est en gestation et s'avèrera plus varié en terme d'atmosphères et de styles musicaux. Comme le dit l'intéressé, "écouter du Toxic Avenger à longueur de journée ... même moi ça m'énerve".

Je dois être terriblement énervé car le morceau "Superheroes" de ce fan de séries B est boucle chez moi. Un break énergique, des nappes de synthétiseur qui rappellent ceux de Kavinsky et une ligne de basse façon Justice. Que rajouter à ce cocktail ? Rien, juste le déguster.

The Toxic Avenger, username resulting from a stupid and bad American movie, is a new artist from the Parisian electro scene. At the sides of Justice, Para One and DJ Mehdi, he uses the stylistic device imposed by Fuzati or Daft Punk, advancing exclusively hidden behind a mask.

This wonder coming from the 16th Parisian district, started like many now by many remixes like The Dragonettes, The Whip or Late Of The Pier. Unbeatable remixes which present precisely his style: a huge sound containing saturated bass melody, a current club music, destructured, unslung and jouissive. The Toxic Avenger sees his reputation growing and ends up signing on a Californian label, I Heart Comix whose releases his first EP “Superheroes”, of which the different tracks like "Escape" and remixes like those of The Bloody Beetroots and Mixhell Earplugged are sound bombs which will charm all fans of Justice. An album is in preperation and would be more varied in term of atmosphear and musical styles. As the interested man said, “to listen of Toxic Avenger all day… even me it irritates me”.

I might be terribly irritated because the track “Superheroes” of this fan of B series is in repeat mode at home. An energetic beat, keyboards which remind Kavinsky's ones and a bassline in Justice style. What to add in this cocktail? Nothing, just to taste it.



Read Users' Comments ( 0 )

A-Trak - Wampercycle (2007)






Dans la lignée des DJ Q-Bert, Kentaro et consors, A-Trak est un DJ, un pro du scratch. Lui n'a pas les yeux bridés, il est canadien mais dispose d'un palmarès éloquent dont le titre de champion du monde DMC. Depuis sa retraite à 18 ans, A-Trak s'est trouvé un challenge : la production. Grand bien lui en a pris.

Au delà de ses sets dans des tas de soirées et festivals, il est le DJ de Kanye West lors de ses tournées. A-Trak dispose d'un talent suffisant pour proposer un travail de qualité et innovant pour faire danser sur ses mélanges de hip-hop et d'électro. Ce surdoué du sillon sort justement "Dirty South Dance ", entre album et mixtape, composé en grande partie de mashups ou bootlegs. Alain Macklovich de son vrai nom met du hip-hop sur des beats nu-rave et des boucles d'électronique comme les 2 Many DJ's avaient associé rock et électro sur ses bootlegs dans "As Heard On Radio Soulwax 2". La comparaison entre les deux belges et le canadien pourrait vous amener à trouver le concept déjà exploité et peut-être même un rien faux. Sauf que le résultat final vaut largement quelques euros et du temps pour l'écoute. Certaines reprises trop entendues comme Simian Mobile Disco ou Alex Gopher retrouvent une jeunesse. Au menu de ce festin Gossip "Walk It Out Trizz", Gwen Stefani, The Clipse, Mia mais aussi TTC, James Murphy et Daft Punk qui n’échappent pas non plus au copier-coller qui fait décoller !

J'étais déjà un fan inconditionnel de "Motorcycle" d'Alex Gopher sorti sur une compilation Kitsuné mais je dois avouer qu'A-Trak a eu une fine inspiration en y intégrant les flows de The Clipse et Slim Thug pour un "Wampercycle" ravageur qui vous bottera les fesses !

Member of the same scene of DJ Q-Bert, Kentaro and others, A-Trak is a DJ, a turntable professional. Without any Asian root (not like the others), the Canadian DJ has an eloquent prizes and rewards list like the title of world DMC champion. Since his retirement at 18 years old only, A-Trak had a challenge: production. What a great idea!

Beyond his DJ sets in many parties and festivals, A-Trak is the DJ of Kanye West during his tour. He has a sufficient talent to propose a work of quality and innovating to make dancing on his mixtures of hip-hop and electro music. This exceptionally gifted of the furrow precisely releases “Dirty South Dance”, between an album and a mixtape, mainly made up of mashups (or bootlegs). Alain Macklovich, his true name, puts hip-hop on nu-raves beats and electronic loops as the 2 Many DJ's had associated rock'n'roll and electro on their bootlegs in "As heard On Radio Soulwax 2". The comparison between the two Belgians and the Canadian one could lead you to find the concept already exploited and perhaps even one nothing false. Except that the final result is worth largely a few euros and time for listening. Some recoveries too heard like Simian Mobile Disco or Alex Gopher find a new youth. At the menu of this feast, Gossip “Walk It Out Trizz”, Gwen Stefani, The Clipse, Mia but also including TTC, James Murphy and Daft Punk who do not escape from the copy-paste either which makes going up!

I was already an unconditional fan of Alex Gopher's “Motorcycle” released on a Kitsuné compilation but I must acknowledge A-Trak had a fine inspiration by integrating in it the flows of The Clipse and Slim Thug for a devastating “Wampercycle” which will shake your ass!



Read Users' Comments ( 0 )

Day One - Cosmopolita (2007)

Autre groupe essentiel qui revient après de nombreuses années sans sortie ni actualité. Une fois de plus ils sont anglais, Phelim Byrne et Doni Hardwidge se contentant d'être adulés par un public uniquement de connaisseurs. Trop en avance, un temps en retard, Day One n'en demeure pas moins un groupe dont les morceaux ne lassent pas, jamais. Ils sont grands mais incompris ou peu chanceux.

En l'an 2000, Day One signe sur le label de Massive Attack, Melankolic et sort leur premier album devenu culte "Ordinary Man", sorte de trip-hop slamé avec laquelle Mike Skinner de The Streets décrochera tous les lauriers quelques années plus tard (quelle injustice quand j'y repense). Les chansons sont splendides : "Waiting for the Break", "I'm Doin' Fine", "Autumn Rain" sont des classiques sur lesquels Phelim Byrne pose sa voix monocorde, flow inédit et surprenant pour l'époque. A l'inverse d'un Mike Skinner qui donne dans le gling gling des cités, Day One donne dans la poésie, la rêverie, le spleen et le prolétariat. Sept années ont passé et Day One réapparaît avec "Probably Art", un album fidèle à leur univers, comme s'ils ne nous avaient pas quitté pendant tant de temps. Les productions sont ultra travaillés et d'une variété impressionnante, d'un morceau de pop ("Time To Go"), on passe à du blues ("Feet Firmly On The Ground"), au hip-hop ("Give It To Me"), au trip-hop bristolien à la sauce Day One ("Travelcard Traveler") et même la country ("Probably Art"). Les paroles de chaque chanson sont autant de fresques et thèmes qui habitent notre monde : le voyage, l'argent, la misère, la sagesse... Reste le doute qui habite la voix de Phelim Byrne qui semble pleurer tant son flow est rempli d'émotions.

Day One a ce talent particulier de fusionner à la perfection les sujets des paroles et les instrumentaux. Ne faisant qu'un, disserter sur le brassage cosmopolite ne pouvait s'associer qu'à un melting-pot instrumental avec au menu : guitare wah-wah, trompettes, flûtes traversières, orgues, basse, rythmiques à la fois brésiliennes, cubaines et hip-hop. Du vrai "Cosmopolita" !

Another essential band which comes back after many years without any outlet nor news. Once more, they are English, Phelim Byrne and Doni Hardwidge being satisfied to be adulated by a public only experts. Too much in advance, Day One is still one band of which tracks do not weary, never. They are large but misunderstood or not very lucky.

In 2000, Day One signed on the label of Massive Attack, Melankolic and released their first album become worship “Ordinary Man”, kind of rapped trip-hop with which Mike Skinner of The Streets gained all rewards a few years later (which is an injustice when I reconsider there). The songs are splendid : “Waiting for the Break”, “I'm Doin' Fine”, “Autumn Rain” are anthems on which Phelim Byrne puts his monocorde voice, a new and suprising flow at this time. Contrary to a Mike Skinner who uses the "gling gling" of suburds, Day One gives in poetry, daydream, spleen and proletariat. Seven years passed and Day One reappears with “Probably Art”, an album faithful to their universe, as if they had not left us during such an amount of time. The productions are splendid and are an impressive variety, from a pop song (“Time To Go”), you pass to blues (“Feet Firmly One The Ground”), to hip-hop (“Give It To Me”), to typical Bristol trip-hop (“Travelcard Traveler”) and even country music (“Probably Art”). The lyrics of each song are as many frescos and topics which represent our world: travelling, money, misery, wisdom… Remain the doubt which lives in the voice of Phelim Byrne who seems to cry because of his flow full of emotions.

Day One has this particular talent to put together perfectly the subjects of the lyrics and the instrumental music. Becoming one single entity, to develop cosmopolitan mixing could be only associated with an instrumental melting-pot: wah-wah guitar, trumpets, flutes, organ, bass and at the same time Brazilian, Cuban and hip-hop breaks. A real “Cosmopolita”!



Read Users' Comments ( 0 )

The Black Seeds - Sometimes Enough (2007)






On continue le tour du monde avec une nouvelle escale dans le Pacifique, en Nouvelle-Zélande exactement où officient depuis 1998 The Black Seeds, groupe de reggae dub funk. Composé de huit musiciens, The Black Seeds sont des stars au pays des All Blacks et démarrent une carrière internationale prometteuse. Dans la lignée des Fat Freddy's Drop, également néo-zélandais, ils sont aussi forts en studio qu'en live, des concerts de haute voltige qui leur ont permis d'augmenter le nombre de fans. Après les avoir vus à la Bellevilloise, je souligne que c'est mérité.

Basés à Wellington, The Black Seeds illustrent le regain d'attention que la scène reggae du Pacifique Sud suscite. Il faut préciser que le reggae a joué un rôle important dans les années 70 dans cette région. The Black Seeds jouent un reggae qui tend parfois vers le funk, parfois vers la soul, que l'on retrouve dès 2001 sur "Keep On Pushing" puis en 2004 sur "On The Sun". La maturité a pointé le bout de son nez pour la sortie de leur troisième album "Into The Dojo", un plaisir pour oreilles délicate et désireuse de groove. C'est un disque idéal pour les chauds jours d'été avec des morceaux profonds comme "The Answer", des titres instrumentaux trippants comme "The Prince". A souligner que la percée en Europe de The Black Seeds est due au label allemand Sonar Kollektiv de Jazzanova, dont fait partie DJ Daniel Best qui contribue de manière active à faire découvrir cette scène puisque c'est lui qui a également lancé les Fat Freddy's Drop.

Les plages de sable fin et les palmiers jamaicains sont remplacés par des plaines vertes néo-zélandaises mais la musique, les good vibes sont les mêmes. "Sometimes Enough" est un morceau entraînant comme les Skatalites savent en composer, un morceau plein de soul et un morceau qui donne le sourire. Que demander de plus !

We continue our trip around the world with a new stopover in the Pacific, in New Zealand exactly where officiate since 1998 The Black Seeds,reggae dub funk band. Composed of eight musicians, The Black Seeds are stars in the country of the All Blacks and start a promising international career. In the line of Fat Freddy's Drop, also from New Zealand, they are as strong in studio as into live, theirs shows are amazing, energizing and increase the fansbase after each one. After seeing them in Bellevilloise, I stress that it is deserved.

Based in Wellington, The Black Seeds illustrate the renewal of attention that the scene reggae of the Southern Pacific gains. I should specified that reggae music played an important role in the Seventies in this area. The Black Seeds play a reggae which tends sometimes towards funk music , sometimes towards soul music, which you can find since 2001 on “Keep One Pushing” then in 2004 on “On The Sun”. Time is for maturity and the release of their thirs album “Into The Dojo”, a pleasure for delicate ears which are hungry of groove. It is an ideal album for the hot summerdays with deeply tunes like “The Answer”, with instrumental tripping tracks like “The Prince”. They enter the European area thanks to the German label Sonar Kollektiv of Jazzanova, to which belongs DJ Daniel Best who contributes actively to help discovering this scene (for example he is responsible of success of Fat Freddy's Drop in Europe).

Jamaican fine beaches and palm trees are replaced by New Zealand green plains but the music, the good vibes are the same. “Sometimes Enough” is an involving song as a Skatalites' one, a soulfull song and a song which gives smiling reflex. What do you want more?



Read Users' Comments ( 0 )

Superthriller - I Love You (2007)






Superthriller est lancé en 2000 par deux frères, Ben et Max Ringham qui s'associent à Andrew Roland. Leur créneau : faire survivre une certaine vision du funk, la plus originelle possible. Superthriller reprend également les codes du genre, à base d'eccentricités, d'éclectismes et d'humour et se retrouve au coeur d'une hype que certains tentent déjà de s'accaparer.

Il faut préciser qu'au delà de leur côté déluré, les trois compères disposent d'un réel talent pour composer un funk sexy façon Prince, une disco à la sauce Brothers Johnson et une sens de la mélodie d'un Elton John ancienne époque (années 70). Il suffit d'écouter leur premier album "Superthriller 1" sorti en 2005 pour s'en rendre compte. A l'époque, cela me faisait aux Scissor Sisters mais finalement je pencherai plus pour Beck avec lequel Superthriller partage ce point commun de l'amusement et de la variété (éclectisme). D'ailleurs il avait invité le groupe à le suivre sur sa tournée européenne, de quoi trouver une dynamique et une inspiration pour le second album au nom à nouveau original "Superthriller 2". Les mêmes ingrédients mais en mieux : du funk façon Parliament, des paroles toujours aussi drôles comme sur "Benny And The Jets", du groove à revendre comme sur "The Duality Of Man" ou "Cranky" et surtout du plaisir à revendre, un vrai partage à l'éclate !

On retrouve tous ces ingrédients sur le titre "I Love You", déclaration d'amour insincère, fine plaisanterie succuré par un chanteur blanc R'nB timide et terriblement ironique. Au delà de l'humour, la mélodie, les arrangements font de ce morceau une friandise tendre qu'on se prend sucer en hochant la tête avec un sourire aux lèvres. Comme le chante si bien Superthriller, I love you "like Tom Cruise, but better".

Superthriller was launched in 2000 by two brothers, Ben and Max Ringham who joined Andrew Roland. Their crenel: to make surviving a specific vision of funk music, the original one. Superthriller also takes again the codes of the style, containing eccentricities, eclecticisms, humour and finds itself in the middle of a hype that some already try to grab it.

I must mention that beyond their crazy side, the three accomplices have a true talent to compose a sexy funk as Prince's one, a disco music as the one of Brothers Johnson and a sense of the melody of Elton John from the era Seventies. It is enough to listen to their first album “Superthriller 1” released in 2005 to discover it. When i discovered them, Superthriller reminded me Scissor Sisters but finally I will lean more for Beck with whom Superthriller shares this common point of recreation and variety (eclecticism). Moreover Beck invited the band to follow him on his European tour, what to find a dynamics and an inspiration for the second album with an original title “Superthriller 2”. Same components but in better: a Parliament's funk, always such funny lyrics as on “Benny And The Jets”, a great groove to share “The Duality Of Man” or “Cranky” and especially pleasures to offer, an entertainment machine!

You find all these things on the track “I Love You”, insincere declaration of love, a fine joke song by a white timid and ironic guy. Beyond humour, the melody, arrangements make of this song a tender delicacy which you begin to suck by shaking the head with a smile at your lips. As Superthriller sings it so well, I love you “like Tom Cruise, but better”.



Read Users' Comments ( 0 )

Rub A Dub Soldiers - Fightin' (2007)






Je fais suite à ma chronique sur la compilation "Rumble In The Jungle" de SoulJazz Records, véritable tribute à la Jungle, avec Rub A Dub Soldiers. Je ne sais pas qui se cache derrière et peu importe finalement car c'est juste bon. De la jungle empreinte de dub et de ragga et gavée aux barres énergétiques .

C'est une madeleine de Proust pour moi. Vous prenez le meilleur des productions More Rockers et Smith & Mighty : un boucle mélodique de pur dub, des breaks opiniâtres, une basse arrondie et des sirènes filtrées à profusion. Vous y intégrez un MC que l'on croit issu d'Overproof Soundsystem et vous obtenez "Fightin'"qui vous fera hocher la tête de bas en haut et donnera des fourmis à vos jambes. Rewind !!!

I follow upon my review on compilation “Rumble In The Jungle” of SoulJazz Records, a tribute to the Jungle, with Rub A Dub Soldiers. I do not know who hide behind but not matter because it is just excellent. Jungle impressed of dub and ragga and full of with energy bars.

It is a "madeleine of Proust" for me. You take the best productions More Rockers and Smith & Mighty: a melody piano loop in pure dub, obstinate breks, round bass and filtered sirens at profusion. You integrate into it a MC who seems coming from Overproof Soundsystem and you obtain “Fightin' “which will make you shake the head and your legs. Rewind!!!



Read Users' Comments ( 0 )






Terje Bakke est un norvégien précoce. A 13 ans, il découvre la musique électronique, passion qui ne le quitta plus, passant des heures et des heures sur un logiciel bien connu des adeptes du home-studio, Fruity Loops. A 17 ans, il découvre la trance à travers Armin Van Buuren et décide qu'il deviendra DJ, s'entraînant comme un forcené derrière ses platines. C'était en 2003 ! Depuis Terje Bakke s'est fait une place de choix et un nom qui lui ouvrent les portes de la radio où il est devenu animateur, et des clubs qui s'arrachent pour l'accueillir.

Terje Bakke dispose d'un don incroyable pour faire sortir de ses machines des nappes de synthétiseur aussi sensationnelles qu'invraisemblables. Il n'y a qu'à écouter son premier morceau sorti en 2004 “Kajal – Exquisite" qui reste encore dans les annales de la musique trance. Par la suite, il s'est associé temporairement à Joni Ljungqvist pour un autre morceau d'anthologie "Fanatic" puis a commencé à diversifier ses productions, de la house progessive "Beloved Maik", "About Trust" en passant par la techno minimal comme sur son dernier maxi vraiment excellent "Nymph", sorti sur le label norvégien Lordag. C'est certainement dans ce dernier style musical que j'apprécie Terje Bakke dont la production planante convient idéalement à ce courant initié à Detroit grâce à Robert Hood, Daniel Bell ou encore Richie Hawtin et popularisé en Europe grâce à Steve Bug, au label allemand Kompakt. Fans d'Agoria, vous devriez adorer cet opus.

"Balloons Are Better Than Flowers" est l'autre morceau du maxi, une post-new-wave dark. Du Laurent Garnier en plus planant.

Terje Bakke is an early Norwegian guy. At 13 years, he discovered electronic music, passion which did not leave him any more, spending hours and hours on a well-known music software for all home-studio non-professionnal music makers, Fruity Loops. At 17 years, he discovered trance music through Armin Van Buuren and decided to become a DJ, training a lot behind his turntables. It was in 2003! Since Terje Bakke has being digging a place of choice and a name which opened the doors of a radio getting a show, and of clubs which are torn off to invite him.

Terje Bakke has an incredible talent to outlet from his machines some keyboards tablecloths as sensational as incredible. There is only to listen to his first track released in 2004 “Kajal - Exquisite” which still remains in anthems category of trance music. Thereafter, he joined temporarily Joni Ljungqvist for another anthology song “Fanatic” and then started to diversify his productions, from progessive house “Beloved Maik”, “About Trust” while passing by minimal techno as on his excellent last EP “Nymph”, released on the Norwegian label Lordag. It is certainly in the latter musical style I appreciate Terje Bakke whose planing production is ideally appropriate for this current initiated in Detroit thanks to Robert Hood, Daniel Bell or Richie Hawtin and popularized in Europe thanks to Steve Bug, the German label Kompakt. Fans of Agoria, you should adore this opus.
"Balloons Are Better Than Flowers" is the other track of the EP, a dark post new-wave great tune. Like Laurent Garnier stule but more planing.


Read Users' Comments ( 0 )

Noisia - Yellow Brick (2007)






Quand 3 hollandais sont perdus dans un bourg, loin des microcosmes musicaux, il faut bien les occuper. Ce sera la musique et rien d'autre. Captivés par les travaux de Ed Rush et Optical, les 3 amis se partagent les rôles d'ingénieurs du son et de musiciens. Thijs De Vlieger, Nik Roos et Martijn Van Sonderen se décident de créer leur propre son afin de sortir du lot de toutes les productions Drum & Bass et faire de Noisia, le nom du trio, une machine de guerre qui leur ouvrira les portes de l'empire du milieu musical.

Facile voire évident d'adorer leurs productions, difficile également de les ignorer, les trois compères se sont rapidement intégrés, se retrouvant à collaborer avec quelques pointures de la Drum & Bass tels que Aquasky, Amon Tobin (un honneur pour eux, dixit Noisia), Pendulum, à inviter quelques featurings de renom comme le rappeur américain KRS One et à remixer quelques tubes ("King Of The Bongos" de Manu Chao, "Put Your Hands Up For Detroit" de Fedde Le Grand...). Il se dégage systématiquement de leurs productions une énergie folle et Noisia en a fait sa marque de fabrique, décidant de ne pas se limiter à la Drum & Bass et de créer leur propre label, Division Recordings, pour sortir leurs opus qu'ils soient house, electro ou breakbeat.

Et "Yellow Brick" est le premier EP dont le morceau éponyme est un modèle d'électroclash. Le son y est saturé, virevoltant et la montée progressive jouissive. Un titre narcotique, hallucinant et imparable.

When 3 Dutch guys are lost in a borough, far from musical microcosms, they are looking for an occupation. It will be the music and anything else. Captivated by works of Ed Rush and Optical, the three friends shared the roles of sound engineers and musicians. Thijs De Vlieger, Nik Roos and Martijn Van Sonderen decided to create their own sound in order to outlet a batch of all Drum & Bass productions and to make of Noisia, the name of the trio, a war machine which will open to them the doors of the musical empire.

Easy to adore their productions, difficult also to ignore them, the three accomplices were quickly integrated, finding themselves to collaborate with some Drum & Bass stars such as Aquasky, Amon Tobin (an honor for them, said Noisia) and Pendulum, to invite some famous featurings such as American rappor KRS One and to remix some famous tracks (“King Of The Bongos” of Manu Chao, “Could Your Hands Up For Detroit” of Fedde Le Grand…). It systematically releases from their productions an insane energy which becomes a trademark of Noisia who decided not to limit to Drum & Bass music and to created their own label, Division Recordings, to outlet their EPs which can be house, electro music or breakbeat.

And “Yellow Brick” is the first EP of which the track "Yellow Brick" is a model of electroclash. The sound is saturated , circling and the progessive rise is so brilliant. A narcotic and incredible song really unstoppable.



Read Users' Comments ( 0 )

Blaqstarr - Automatic Lover (2007)






La musique Club Baltimore popularisée par Diplo, Spank Rock et autres est née d'une passion originelle qui intègre autant le hip-hop que le rock indé, l'électro et les expérimentations sonores, techniques... Le concept de base restant de reprendre ou sampler un titre en y accélérant le tempo. Une créativité incroyable en résulte autant que de l'énergie que ce style dégage.

Le duo de Blaqstarr a une place légèrement atypique dans cette scène de Baltimore développant volontairement une musique plus soul, plus violente, résolument futuriste et surtout rock, "Black Rock" comme le précise Charles, un des deux fondateurs, rassemblant noirs et blancs sous le même drapeau, déambulant sur des morceaux saccadés et piquants. C'est donc logiquement que Blaqstarr signe sur le label Mad Decent de Diplo et travaille sur l'album à venir de Mia qui s'est entouré des meilleurs producteurs du moment (Timbaland, Diplo, Switch... Mais j'y reviendrai dans une prochaine chronique). Leur nouveau maxi "Supastarr" recelle de joyaux fidèles à leurs goûts et valeurs. Commençons par l'Afrique et ses rythmiques ensorcelantes sur "Supastarr", un arrêt par Los Angeles, sa violence et ses pistolets qui forment la base mélodique et rythmiques de "Tote It", puis direction le Sud, le Dirty South et son jeu de construction, déconstruction vocale sur "Shake It To The Ground". A vous découvrir les autres destinations.

J'ai surtout été impressionné par "Automatic Lover" car il est extrêmement rare dans le hip-hop d'être hypnotisé autant. Ces boucles vocales engouffrées dans ces filtres de reverb vous habillent, déshabillent sans que vous ne puissiez réagir. Ce lover envoûte. Ne cherchez pas à résister, c'est automatique...

The club music from Baltimore popularized by Diplo, Spank Rock and some others was born from an original passion which integrates hip-hop as much as the independant rock'n'roll, electro music and sounds, technical experiments… The basic concept remaining to play or to sample a track and accelerating the tempo. An incredible creativity results from it as much as energy that this style releases.

The duet of Blaqstarr has voluntarily a place slightly atypical in this scene of Baltimore developing a music more soul, more violent, resolutely futuristic and especially rock, “Black Rock”, specifies Charles, one of the two founders, gathering black and white under the same flag, sauntering on jerked and prickled tunes. It is thus logically that Blaqstarr signed on the label of Diplo, Mad Decent, and worked on the next album of Mia who was surrounded of the best producers of the moment (Timbaland, Diplo, Switch. But I will talk about it there in a forthcoming review). Their new EP “Supastarr” gets some faithful jewels to their tastes and values. Let us start with Africa and its bewitching rhythmics on “Supastarr”, a stop at Los Angeles, its violence and its guns which are used as a sample for the melody and beats on “Tote It”, then direction the South, Dirty South and its building and unbuilding vocal set on “Shake It To The Ground”. Then discover the other destinations.

I was especially impressed by “Automatic Lover” because it is extremely rare in the hip-hop to be so hypnotizing. These vocal loops worked in ful reverb filters wear and strip you who can't react. This lover bewitchs you. Do not seek to resist, it is "Automatic"…



Read Users' Comments ( 0 )

Pour profiter de l'été, rien de mieux que de se mettre en fond sonore du reggae. Le sable, la mer, le rhum... et une mix dédié aux reprises de standards et morceaux cultes à la sauce jamaicaine. Faites tourner !!!

To enjoy summer, the best music to listen is reggae. Sand, sea, rhum... and a mix dedicated to versions and bootlegs of anthems songs in jamaican music style. Pass it !!!

Download Reggae Versions & Bootlegs (Full Mix)

Download Reggae Versions & Bootlegs (Separate Tracks)

Playlist :
01 - Jamaican Blues Brothers - Intro
02 - The Rolling Stones - Miss You
03 - Bob Dylan - House Of Rising Sun
04 - Black Street Boys - No Diggity
05 - White Stripes - Seven Nation Army
06 - Lil' Kim - Lighters Up
07 - Madonna - Music
08 - Michael Jackson - Don't Stop 'Til You Get Enough
09 - Nicole Willis - Feeling Free
10 - The Temptations - Papa Was A Rolling Stone
11 - Al Green - Here I Am Baby
12 - Michael Jackson - Billie Jean
13 - The Beatles - Don't Let Me Down
14 - Serge Gainsbourg - Je T'Aime... Moi Non Plus
15 - The Rolling Stones - Satisfaction
16 - Snoop Dogg - Drop It Like It's Hot
17 - America - Horse With No Name
18 - Beenie Man - Trick Me Twice
19 - David Bowie - Let's Dance
20 - Reel 2 Real - I Like To Move It
21 - The Beatles - Yesterday
22 - The Pharcyde - Passin' Me By

Enjoy



Read Users' Comments ( 0 )






Les vacances s'étant progressivement installées un peu partout en Europe, je vous propose de prendre la direction du sud, de l'Italie pour une escapade milanaise à travers le maxi d'Escape From Milan, nom éphémère des deux fondateurs de Dance69, Antonello Cusanno et Daniele Filippone. En quatre ans, ils ont réussi à se faire une place dans la scène house européenne sans avoir un nom de scène fixe, se servant de leur plate-forme Dance69 pour jeter à la mer leurs productions ainsi que celles d'autres DJs, qu'ils soient anglais, américains...

Leur premier vrai succès est "Havana Loca", titre house tribal imparable. J'avais accroché sur "Electrik Bet" à l'issue d'une soirée au Rex. Et voilà les deux italiens avec un nouveau maxi qui vaut le détour, avec deux nouvelles productions et un remix. "Vodka & Sex" et "Dirty Motel" sont leurs deux titres, une house électro plutôt sombre toujours accompagnée d'une ligne de basse puissante. Deux vraies bombes pour faire chavirer la piste de danse cet été. Que vous soyez à Ibiza, Mykonos, Rome, Saint-Tropez ou Paris, vous entendrez forcément un de leurs titres, pour l'instant limités à un pressage pour DJ.

Reste le troisième morceau qui est un remix du The Steve Miller Band, groupe américain de southern-rock et de psychedelic-blues créé en 1968 à San Francisco qui eut son succès aux pays des cowboys dans les années 70. Escape From Milan propose de revisiter la "Macho City", morceau de 1981 de la trempe du "Notorious" de Duran Duran. Le moins que je puisse écrire, est que c'est excellent même si nous sommes loin de la house habituellement proposée par les deux compères italiens. On a l'impression d'entendre un nouveau morceau réussi (sic) de Stereo MC. A mettre en mode "repeat" !

The holidays starting progessively everywhere in Europe, I propose to take the direction of the south, of Italy for a Milanese escape through the EP of Escape From Milan, transitory name of the two founders of Dance69, Antonello Cusanno and Daniele Filippone. In four years, they succeeded in making a place in the European house scene without having a fixed nickname, using their Dance69 platform to deliver their productions like those of other DJs, from everywhere in he world.

Their first real success was “Havana Loca”, unavoided tribal house track. I felt in love of “Electrik Bet” at the end of one party at Le Rex. And here are the two Italian with a new opus which is really great, with two new productions and a remix. “Vodka & Sex” and “Dirty Motel” are their two new tracks, a dark electro house foll of a powerful bassline. Two bombs to capsize any dancefloor this summer. Even if you can be in Ibiza, Mykonos, Roma, Saint-Tropez or Paris, you will hear inevitably one of these tunes, for the moment in a limited pressing for DJs.

Let's discover the third track which is a remix of The Steve Miller Band, American band of southern-rock'n'roll and psychedelic-blues founded in 1968 in San Francisco which had successes in the cowboys' country in the Seventies. Escape From Milan proposes to revisit the “Macho City”, songs in 1981 which reminds “Notorious” of Duran Duran. The least which I can write is that it is excellent even if we are far from the house usally proposed by the two Italian accomplices. There is the impression to discover a new track of Stereo MC. To put in mode “repeat”!



Read Users' Comments ( 0 )

Stateless - Prism (2007)






Le mélange trip-hop, rock et abstract hip-hop est né il y a 10 ans grâce aux productions du défunt label Cup Of Tea. Notamment à travers le duo Monk & Canatella qui vient d'annoncer un nouvel album (Bonne nouvelle !), ou plus récemment le dernier album de DJ Shadow et ses penchants pop et rock. Un nouveau venu est Stateless, groupe de pop à la base, basé à Leeds tout comme Kidkanevil (chroniqué il y a quelques semaines), producteur d'abstract hip-hop et connaissance du groupe (tiens tiens !!). De là à penser qu'après Bristol dans les années 90, c'est Leeds qui reprend le flambeau pour les années 2000.

Après deux premiers maxis "Bloodstream" et "Exit", Stateless se positionne en plein post-Radiohead, un pop-rock apocalyptique, autant imprégné par les mélodies faciles comme tout groupe typiquement anglais que par les expérimentations sonores technologiques d'Aphex Twin et autres. Leur premier album sort avec à la production le non moins réputé Jim Abbiss qui s'est occupé entre autre de l'album des Artic Monkeys. Le résultat est autant ambitieux qu'excellent. Les guitares se mêlent à des orchestrations électroniques tantôt dépouillées, tantôt grandioses. On redécouvre l'enchevêtrement entre rock, scratchs (d'un certain DJ Shadow) et breaks abstract hip-hop (de Kidkanevil entre autre) qui donne un aspect transcendant aux compositions de la dernière signature du label berlinois Studio K7. Que vous soyez fans de Radiohead ou Portishead ou Coldplay, vous élirez certainement l'opus "Stateless" d'album de l'année.

L'album démarre par "Prism", un titre sublime, rêveur, épique et intime qui parlera aux âmes de chaque auditeur. Tel ce combat que se livre cette boucle de piano aux rythmes musclés proche de la drum & bass. Magistral.

The trip-hop, rock'n'roll and abstract hip-hop mix was born 10 years ago thanks to the productions of the dead label Cup Of Tea. In particular through the duet Monk & Canatella who has just announced a new album (Good news!), or more recently the last album of DJ Shadow and his pop and rock'n'roll inclinations. A new comer is Stateless, pop band based in Leeds just like Kidkanevil (reviewed a few weeks ago), producer of abstract hip-hop and friend of Stateless. After Bristol in the Nineties, Leeds seems to be the place for the years 2000.

After the 2 first EPs “Bloodstream” and “Exit”, Stateless positions into post-Radiohead, an apocalyptic pop-rock'n'roll, impregnated as much by the easy melodies like any typically English band than by the technological sound experiments of Aphex Twin and others. Their first album releases with the production of the famous Jim Abbiss who was in charge of the Artic Monkeys' album. The result is as much ambitious as excellent. The guitars are involved in electronic orchestrations, sometimes stripped, sometimes imposing. you will rediscover the tangle between rock'n'roll, turntablism (of DJ Shadow) and abstract hip-hop hip-hop (of Kidkanevil) amongst other things which give an transcending aspect to the compositions of the last signature of the Berliner label Studio K7. Even if you are fan of Radiohead or Portishead or Coldplay, you will elect for sure the opus “Stateless” of album of the year 2007.

The album starts by “Prism”, a track, sublime, dreamer, epic, intimate and soulful. Such a fight bewtween a piano loop and muscular drum & bass beats . Masterly.



Read Users' Comments ( 0 )

Moguai - Ataque (Meat Katie Remix) (2007)






Moguai est une institution en Allemagne. Caché derrière ce pseudo, André Tegeler, installé entre Düsseldorf et Dortmund s'est focalisé sur la musique depuis près de 20 ans exécutant tous les métiers possibles en relation avec cet art : producteur, musicien, organisateur de soirée, DJ et animateur radio.

Depuis le début des années 90, Moguai a réussi à développé un style très personnel et plein d'entertainment croisant techhouse, électro, breaks et pure techno. Incontournable de la scène allemande, il est toujours invité aux grandes manifestations de musique électronique comme le Nature One, le Mayday ou la Loveparade de Berlin. Dès 1998, il se fait remarquer par son hit "The Final" produit avec son ami Phil Fuldner et créa son propre label Punx en 2001 dont la première sortie "The Rock", mélange de techno minimale pour la mélodie et de rock pour la rythmique, fut un énorme succès. A retenir également ses maxis "Get On", "Freaks" sans oublier ses remixes (que je trouve moins intéressants) pour X-Press2, Fischerspooner, 2raumwohnung.

De retour avec un EP qui décape, Moguai présente son "Ataque" qui, quelque soit la version originale, remixée par Guy Gerber ou Meat Katie, est son retour dans le uptempo. Le morceau semble être une excursion dans la nuit tokyoite au reflet dynamique et vif, à l'ambiance noire et urbaine. Quelque soit le titre que vous écouterez de ce maxi, votre âme sera transportée dans ce laboratoire d'avant-garde, piloté par ordinateur. Bienvenue à tous dans une modernité effrayante et si attirante...

Moguai is an institution in Germany. Hidden behind this nickname, Andre Tegeler, installed between Düsseldorf and Dortmund has been focusing his life on music for 20 years carrying out all possible jobs in relation to this art: producer, musician, parties organizer, DJ and radio anemator.

Since the beginning of the Nineties, Moguai succeeded by developing a very personal style full of entertainment crossing techhouse, electro, breaks and pure techno. Impossible to circumvent of the German scene, he is always invited to the great festivals of electronic music such as One Nature, Mayday or Loveparade of Berlin. Since 1998, he is pointed out by his hit “The Final” produced with his friend Phil Fuldner and created his own label Punx in 2001 whose first releas “The Rock”, mixture of minimal techno for the melody and rock'n'roll for the beats, was an enormous success. take attention to his EPs “Get One”, “Freaks” without forgetting his remixes (that I find less interesting) for X-Press2, Fischerspooner, 2raumwohnung.

His come-back with a EP which pickles: Moguai presents his “Ataque” which, some is the original version, remixed ones by Guy Gerber or Meat Katie, is his return in the uptempo style. The track seems to be an excursion in the Tokyo night with a dynamic and sharp reflection, in a black and urban atmosphear. No matter the track version you will listen to, your soul will be transported in this laboratory of avant-garde, controlled by computer. Welcome in an modernity alarming and so attracting…



Read Users' Comments ( 0 )