The Visioneers - Runnin' (2006)






Une série de maxis qui circulent depuis 4 ans passait d’ores et déjà pour culte. Derrière elle se trouve un avatar de jazz combiné de hip hop dénommé The Visioneers. Selon son fondateurs, le visionnaire Marc Mac (membre des légendaires Londoniens, 4 Hero), il ne s'agit pas d'un groupe mais un projet en studio qui rassemble de grosses pointures, de fidèles compères de Marc Mac comme le batteur Luke "Hopper" Parkhouse et l’ingénieur du son, bassiste et touche à tout de génie Brad "Somatik" Nunn. Cette armada de qualité ne pouvait que nous offrir un résultat admirable.

Dans une interview, Marc Mac disait que le jazz avait pour habitude d'être radical, et que c'était la raison pour laquelle les producteurs de hip hop prenaient l'habitude de le sampler. Son intention avec ce projet est de réintroduire ce jazz dans les mains des MCs tel un retour aux sources. A l’instar du Yesterdays New Quintet de Madlib ou Breakestra, la splendeur de cet album répond donc à toutes nos attentes en fusionnant jazz live et esprit hip hop à l’ancienne poussant le concept dans ses retranchement en proposant des reprises de Moe Koffman & Jill Scott, The Pharcyde & Pete Rock. Sorti sur BBE et Omniverse Recordings, ces sublimes compositions accueillent pour certaines quelques rappers reconnus comme Capitol A and Voice.

Difficile de voir un titre sortir de ce lot de tueries. Malgré tout, je vous sélectionne "Runnin" qui m'a fait faire un bond en arrière de 10 ans lorsque les exceptionnels Pharcyde sortaient leur second album 'Labcabincalifornia' avec ce titre devenu un classique. Mais ne nous limitons pas à ce morceau car nous tenons ni plus ni moins qu’un futur classique qui porte bien son nom "Dirty Old Hip Hop" !

A series of EPs which have circulated for 4 years, became worship. Behind it, you find a misadventure of combined jazz and hip hop called The Visioneers. According to his founder, the visionary Marc Mac (member of the legendary Londoners, 4 Hero), it is not a band but a studio project which gathers professionnal and large figures, faithful accomplices of Marc Mac like the beater Luke "Hopper" Parkhouse and the bass player, sound engineer with very genius Brad "Somatik" Nunn. This quality army could only offer an admirable result to us.

In an interview, Marc Mac said that the jazz used to be radical, and that's why hip-hop producers used to smaple it. His intention with this project is to reintroduce jazz in the hands of MCs a such return to the roots. Folowing the examples of Yesterdays New Quintet of Madlib ou Breakestra, the splendour of this album thus answers all our waitings by amalgamating live jazz and old spirit hip-hop pushing the concept in its cutting off by proposing covers of Moe Koffman & Jill Scott, The Pharcyde & Pete Rock. Released on BBE and Omniverse Recordings, these sublimes compositions is featured by some respected rappers such as Capitol A and Voice.

Difficult to find a better track than others in this album. Despite this, I select you "Runnin" which made me make a jump behind 10 years when the exceptional Pharcyde released their second album 'Labcabincalifornia' with the fantastic song "Runnin" which become a classic. But don't limit to this track because we hold neither more nor less than one future classic opus which bears well its name "Dirty Old Hip Hop"!



Read Users' Comments ( 0 )

Daedelus - Samba Legrand (2006)






Daedelus, alias Alfred Weisberg-Roberts, est de retour avec "Denies The Day's Demise", un nouvel album qui explore une nouvelle contrée plus tropicale cette fois-ci. Le producteur de L.A. que j'avais déjà chroniqué l'année dernière, prouve une fois de plus son abattage de travail qui impressionne. Pourquoi ? Plutôt que de rééditer un album de hip-hop tel que "Exquisite Corpse", Daedelus a décidé de se tester dans le registre techno. Son approche est bleuffante car il dépouille le son, élague les samples pour laisser place à des instruments live. Une musique techno acoustique : une idée farfelue mais accrocheuse !

"Denies The Day's Demise" vacille entre un univers d'enfant avec des berceuses oniriques comme "At My Heels" et une ambiance sud américaine rythmée comme jamais, chaleureuse comme toujours avec "Nouveau Nova" ou encore "Viva Vida" tout droit sorti du carnaval. On garde le rythme avec "Bahia", morceau admirablement découpé par les célèbres coups de hache de la clarinette basse de Daedelus. Chaque titre transporte l'auditeur dans une succession de songes qui se concluent par "Never None The Wiser", sonnant le réveil après une nuit à rêves. Plaisir pour l'inconscient, Daedelus ne tombe jamais dans la facilité mais parvient à procurer un plaisir sain, vous savez ce sable que le marchand vous apporte pour fermer nos yeux.

Par certains aspects, j'avais trouvé que Daedelus partageait de nombreux points communs avec Aphex Twin, se gardant chacun leur propre empreinte et style musicaux. Le titre "Samba Legrand" est à mes yeux la concrétisation de mon point de vue. Comme dans "Window Licker", ce morceau comporte ce côté entraînant et totalement abstrait, un aspect difforme et charmant. La prise de risque est totale et paraît si contrôlée que l'on laisse Daedelus prendre le volant pour une virée nocturne palpitante.

Daedelus, alias Alfred Weisberg-Roberts, is back with 'Denies The Day's Demise", a new album which explores this time a new more tropical region. The producer from L.A. whom I had already reviewed last year, proves once more his demolition of work which impresses. Why ? Rather than to republish an album of hip-hop such as "Exquisite Corpse", Daedelus decided to test himself in a techno music register. His approach is successfull and unbelievable because he strips the sound, prunes the samples to record live instruments. An acoustic music techno : an eccentric but catchy idea!

'Denies The Day's Demise' wavers between a universe of child with oneiric lullabies like "At My Heels" and an American southern environment rhythmed like never, cordial like always with "New Nova" or "Viva Vida" straight from the carnival. We keep the rhythm with "Bahia" , a track admirably cut out by the famous blows of axe of the Daedelus' low clarinet. Each track transports the listener in a succession of dreams which are concluded by "Never None The Wiser", sounding the alarm clock after one night of dreaming. Pleasure for the unconscious one, Daedelus never falls into the facility but manages to get a healthy pleasure, you know this sand which the sand merchant brings to you to close our eyes.

By some aspects, I thought Daedelus shared many common points with Aphex Twin, keeping each one their own musical print and style. The song "Samba Legrand" is according to me the concretization of my point of view. As in "Window Licker", this track comprises this completely abstract side involving and an charming and deformed aspect. The taking risk is total and appears so controlled that we feel conformtable when Daedelus take the wheel for a palpitating night run.



Read Users' Comments ( 0 )






Richard Dorfmeister des génialissimes Kruder & Dorfmeister, avait lancé Tosca avec Ruppert Herbert et s'est investi dans un autre projet Madrid de Los Austrias derrière qui se cache également Heinz Tronigger. Si l'un est un downtempo classique, le second est orienté vers le sud, les influences ibériques et brésiliennes devant l'inspiré également.
C'est sur Sunshine Enterprises, label autrichien qui est à la base un nightclub, que Madrid de Lost Austrias sort l'ensemble de ses EPs. Les 2 compères parviennent à se faire une place au milieu de la plétore de maxis et d'albums downtempo et chill out.

Valldemossa, c'était le premier titre de la collaboration entre Heinz Tronigger et Richard Dorfmeister sorti en 2004. Gai il n'empêche qu'il était assez ennuyeux. Heureusement le remix de Moonbootica, valeur montante allemande, offre au morceau une seconde jeunesse : fini les compilations électro brésiliennes, vive les dancefloors ! C'est une bombe pour club avec une basse qui mitraille, accompagnée d'une nappe de synthé qui finit d'achever les derniers résistants. Distribution de gilet de protection pour tous !

Richard Dorfmeister of the great Kruder & Dorfmeister, launched Tosca with Ruppert Herbert and another project Madrid de Los Austrias with Heinz Tronigger. If one is a traditional "north" downtempo, second is directed towards the south, the Iberian and Brazilian influences which also inspired him.

It is on Sunshine Enterprises, Austrian label which is at the beginning a nightclub, that Madrid de Lost Austrias released all their EPs. The 2 accomplices have succeeded in having a recognized place in the jungle of thousands EPs and compilation of chill out.

'Valldemossa' was the first track of the collaboration between Heinz Tronigger and Richard Dorfmeister released in 2004. Even if it was happy, I must mention it was rather tedious. Fortunately the remix of Moonbootica, German rising value, offers to the track a second youth : finished Brazilian electro compilations style, welcome to dancefloors ! It is a bomb for club with a bass which grapeshots, accompanied by a synthetizer which finishes making the last resistants come to an agreement. Distribution of protection waistcoat for all!


Read Users' Comments ( 0 )

Uffie - Ready To Uff (2006)






Uffie est américaine et a suivi son père pour s'installer à Paris voici 3 ans. Bercée par MTV et ses clips de hip-hop, elle engrange tout ce qui le rap US sort, du Lil Jon, du Ludacris... Malgré cela elle passe à côté de la mouvance récente Miami Bass Booty pour mieux s'intégrer dans le petit monde du hip-hop français novateur. Par chance elle rencontra Feadz avec qui elle partage sa vie et qui la fit rentrer dans le cercle fermé de la 'Révolution Française'.

Ce groupuscule à cocarde est initié depuis quelques années avec les producteurs, les musiciens, les remixeurs, les MCs français ou plus exactement parisiens qui se sont organisés, améliorés à tout point de vue. Totalement désinhibés de sentiment d'infériorité française grâce à la défunte French Touch et les Daft Punk, les TTC, Feadz, Orgasmic, Pedro Winter qui était déjà présent aux débuts du premier grand mouvement musical français dans le monde, n'ont qu'un objectif en tête : être original tout en faisant de la bonne musique, faire sauter les cloisons existantes entre les différentes scènes musicales. Rassembler tous les fans de musique quelque soit le genre est l'essence même de la 'Révolution Française', une sorte de message de paix à exporter dans le monde entier. Les labels Institubes, Arcade Mode et Ed Banger Records sont les supports, les rampes de lancement de ces missiles sonores à l'énergie brut.

Feadz tenta l'expérience de faire chanter Uffie dont l'envie de faire de la musique n'était pas à priori sa priorité. Elle n'est ni chanteuse ni rappeuse mais ce n'est pas bien grave car l'instrumental de 'Ready To Uff' n'est ni du hip-hop ni de l'électro, bref c'est du Feadz tout craché ! Ce côté hybride apporte une certaine fraîcheur qui en surprendra plus d'un, l'effet de surprise est le créneau de Quentin Dupieux, alias Mr Oizo qui participe à la production de ce morceau. Une réussite surprenante et une surprise réussite à la fois, en tout cas moi j'adore. Alors vous êtes tous 'Ready to Uff' ?

Uffie is American and followed her father to settle in Paris 3 years ago. Rocked by MTV and its hip-hop videos, she stored away all that US rap, especially crunk with Lil Jon, Ludacris... In spite of that, even if she lived in Florida, she left the recent movement, Miami Bass Booty, for being better integrated in the small world of French innovator hip-hop. By chance she met Feadz with who she shares her life and who invited her into the closed circle of the 'French Revolution'.

This crew with rosette has been initiated for a few years with French producers, French musicians, French remixers and French MCs or more exactly Parisian, who were organized and improved from any point of view. Disencumbered of the French sense of inferiority thanks to the French Touch and especially Daft Punk, the TTC, Feadz, Orgasmic, Pedro Winter who was already present at the beginnings of the first great French musical movement in the world, have only one goal in their mind : to be original while making good music, to break the existing walls between various musical scenes. To gather all fans of any kind of music is the main core of the 'French Revolution', a kind of peace message to be exported worldwide. The labels Institubes, Arcade Mode et Ed Banger Records are the supports, the launching pads of these power energized sound missiles.

Feadz tried the experiment to make singing his girlfriend Uffie whose desire for making music was not her priority. She is neither a singer neither a MC but it is not quite bad because the instrumental music of 'Ready To Uff' is neither hip-hop neither electro, briefly it is pure Feadz's style ! This hybrid side brings a real and heavy freshness which will surprise many listeners, the effect of surprise is the crenel of Quentin Dupieux, alias Mr. Oizo who takes part in the production of this track. a suprising success and a successful surprise at the same time, well I adore this tune. So are you 'Ready to Uff'?



Read Users' Comments ( 0 )

Alexander Monty - Forever Loving Jah (2006)








Alexander Monty est un pianiste de jazz connu des puristes du genre et dont la particularité est qu'il s'est trouvé une patrie d'adoption : la Jamaique. Il est un fan devant l'éternel du plus grand représentant de cette île des Caraîbes, Bob Marley. Il navigue ainsi entre des albums de jazz classique et pointu et des albums complètement imprégnés de ska, de reggae n'hésitant pas à collaborer avec Sly & Robbie, Ernest Ranglin et des musiciens jazz de la Nouvelle-Orléans.

En 1999, il part dans le légendaire studio Tuff Gong où il rencontre des musiciens locaux avec qui il enregistre un album "Stir It Up, The Music Of Bob Marley", tribute instrumental de plusieurs titres du plus connu des rastaman. Et c'est en mars 2006 qu'il sort un second volet "Concrete Jungle" toujours sur le même label Telarc. Depuis 15 ans que la musique comme le hip-hop, la house,etc. sample les morceaux d'autrefois, j'ai l'impression de voir émerger une vraie tendance où les reprises ne se cantonnent pas au simple copier/coller mais des réinterprétations originales et surtout personnelles. Alexander Monty en précurseur a ouvert la voie à des artistes comme Maxence Cyrin récemment chroniqué ici.

Le titre 'Forever Loving Jah' est devenu un vrai hymne religieux rastafarai et restera une de mes chansons préférées de Bob Marley. Quelle claque lorsque j'ai découvert cette nouvelle version teintée d'un jazz classieux ! Tous les plus grands groupes jamaicains ont débuté avec des cachets pour des prestations dans des hôtels à touristes en Jamaique. En écoutant Alexander Monty reprenant 'Forever Loving Jah', on s'imagine aisément dans le hall d'un hôtel chic peu habitué aux ambiances jamaicaines. On peut toujours rêver !

Alexander Monty is a pianist well known from the purists of jazz and who has a specification which is a love of Jamaican music. He is a fan in front of the eternal of the largest representative of the carabian island, Bob Marley. He sails thus between albums of traditional jazz and albums completely impregnated of ska, reggae without hesitating to collaborate with Sly & Robbie, Ernest Ranglin and jazz musicians of New-Orleans all together.

In 1999, he released in the legendary studio Tuff Gong where he met local musicians with whom he recorded an album "Stir It Up, The Music Of Bob Marley", an instrumental tribute with several tracks of the most known rastaman. And this month he extends a second volume "Concrete Jungle" on the same label Telarc. For 15 years that the music like the hip-hop, the house..., samples the old tracks, I have the impression to see a true emerging tendency where recoveries have not confined with a simple copy/paste but original and personal reinterpretations. Alexander Monty was a precursor opening the way for artists such as Maxence Cyrin recently reviewed here.

The song 'Forever Loving Jah' became a religious anthem for Rastafarai and will remains one of my favorite songs of Bob Marley. What a slap when I discovered this new version tinted of a luxurious jazz ! All the greatest jamaicains bands began with seals for services in hotels for tourists in Jamaica. By listening to Alexander Monty taking again 'Forever Loving Jah', one thinks easily stitting in the hall of a smart hotel in fact accustomed to jamaican atmosphere . One can always dream !



Read Users' Comments ( 0 )

Niko - Womb (2006)






Cela fait des années que je suis Niko, une américaine de Seattle qui, comme Natalie Williams (ma toute première chronique), a étudié la musique contemporaine et le jazz. Après avoir fondé son propre groupe à New York, elle s'envole en Angleterre pour signer sur Grand Central Records de Mark Rae, ce qui lui ouvre la porte de producteurs anglais dont notamment Mr Scruff ou Riton. Elle sort ainsi en 2004 un premier album de haute volée, 'Life On Earth', qui démontre son talent aussi à l'aise sur des breakbeats nerveux que sur des mélodies mélancoliques.

Sa renommée, elle le doit à un titre inoubliable 'Don't Waste Your Time', ballade langoureuse à écouter d'urgence pour ceux qui ne la connaissent pas. Puis elle part en tournée avec AIM, autre signature de Grand Central. A son retour elle se retrouve approchée par Atic, tout nouveau label créé justement par AIM. Véritable soul woman, elle possède une voix teintée d'expressions intimistes qui colle parfaitement au registre de soul dépouillée d'artifice. Niko est un mélange exquis d'une Erykah Badu pour l'influence black music et d'une Beth Gibbons pour la sensibilité et le charisme vocal. Elle sort très prochainement un album encore sans titre et produit par AIM (encore eux !) qui s'annonce passionnant. Comment résister à cette déesse métisse japonaise-espagnole !

Le timbre de Niko est si mélodieux qu'il magnifie les instrumentaux sur lesquelles elle imprime son charisme vocal ravageur comme sur 'Womb' qui est une véritable perle, vous savez une de ces chansons qui vous laisse un goût délicieux dans la bouche au point de devenir gourmand et d'en reprendre encore et encore sans risque d'indigestion !

For couple of years I have been attending Niko, an American woman from Seattle who, like Natalie Williams (my first review), studied the contemporary and jazz music. After founding her own band in New York, she flied away in England to sign on Grand Central Records of Rae Mark, which gave her the opportunity to work with some English producers as Mr Scruff and Riton. She released in 2004 her excellent first album, 'Life One Earth', which demonstrated her talent which applies to any kind of music such as breakbeat, hip-hop music.

She owes her fame thanks to an unforgettable track 'Don't Waste Your Time', languorous ballade to listen urgently for those who do not know it. Then she went on tour with AIM, another signature of Grand Central. After it, she signed on Atic, a new label founded by AIM. As a true soul woman, she has a vocal tone full of intimist expressions, which sticks perfectly to the style of a soul stripped of tricks. Niko is a delightful mix of Erykah Badu for the black music influence and of Beth Gibbons for the sensitivity and the vocal charisma. She 's gonna release very soon her second yet untitled album produced by AIM (still them !) which looks enthralling. How to resist to this half Japanese & half Spanish goddess!

The whispering timbre of Niko is so melodious that it glorifies any instrumentals on which she imparts her devastating vocal sensibility as on 'Womb' which is a real pearl, you know one of these songs which leaves you a delicious taste in your mouth, so delicious that you become greedy and take more and more without any risk of indigestion!



Read Users' Comments ( 0 )

Oliver Huntemann - 37 Degree (2006)






Oliver Huntemann est allemand et passionné de techno depuis bien longtemps. Pour preuve, il mixait déjà cette musique synthétique dans des clubs à la fin des années 80. A la suite de centaines d’albums, de maxis et de projets, il est devenu un pilier de la scène techno même s'il reste toujours ouvert à de nouvelles influences avec ses productions house notamment.

Il a fondé son propre label, Confused Recordings, afin de mener à bien ses différents projets. 2006 est l'année pour Oliver Huntemann de sortir un nouvel album 'Fieber' qui est un savant mélange de beats tantôt lents tantôt speeds sur des sons distordus gras et même agressifs. On retrouve cette ambiance industrielle, que lui n'a jamais quittée, ce côté froid voire glacial qui nous replonge dans cet univers techno d'un ancien temps dont certains artistes comme The Hacker ou Vitalic redonnent une seconde jeunesse.

C'est sans hésitation que je choisis le morceau '37 Degree'. Tous les ingrédients indispensables à une bonne techno sont réunis : une nappe grasse et ravageuse, des filtres à effet dans tous les sens et une montée progressive en intensité qui fera monter la température du dancefloor à '37 degree'. Beau concours de tee-shirts mouillés en perspective !

Oliver Huntemann is German and loves techno since a long time. For sure ! He mixed already this synthetic music in clubs at the end of the Eighties. Following hundreds of albums, Eps and projects, he became a pillar of the techno scene even if he is always opened to new influences with his house productions.

He founded his own label, Confused Recordings, in order to conclude his various projects. 2006 is the year for Oliver Huntemann to release a new album 'Fieber' which is a scientist mix sometimes slow beats sometimes speeds on fatty and even aggressive distorted sounds. You will fell this industrial environment, which never left to him, this cold side even icy which make us feeling in this techno universe of olden days whose artists like The Hacker or Vitalic who give a second youth.

It is without hesitation that I choose the track '37 Degree'. All essential ingredients for a good techno are joined together : a fatty and devastating synthetisor, effect filters in all directions and a progressive rise in intensity which will raise the temperature of the dancefloor to '37 degree'. Beautiful contest of wet tee-shirts in perspective!



Read Users' Comments ( 0 )

Tacteel - Emofuck (2006)






Tacteel est un producteur français très prolifique et c'est tant mieux. Comme son nom de scène l'indique, son créneau est le touché auditif, parfois dur, parfois moelleux mais jamais évident. C'est un pur talent qui a une capacité à captiver incroyable avec un hip-hop électro minimaliste qui sert de toile de fond pour les albums de TTC et qui mènera même Tacteel à être repéré par le prestigieux label Lex Records.

C'est d'ailleurs sur ce dernier que devait sortir l'opus 'Cheap Fun' qui finalement voit le jour aujourd'hui sur le label français Institubes que Tacteel a cofondé avec les membres de TTC. Ce producteur parisien avec 'Cheap Fun' s'inscrit dans la lignée des Prefuse 73 et Four Tet avec ses beats mâchés et hâchés assemblés avec précision, des mélodies évolutives et mouvantes, des ambiances surréalistes. Les novices du genre risquent d'avoir un choc auditif tandis que d'autres se délecteront de ces 8 titres.

Pour palper l'univers hypnotique de Tacteel, rien de mieux que de découvrir 'Emofuck'. Ce morceau est une sorte de balade cinématique (en référence à Ennio Morricone ?) où une basse imposante s'entremêle avec un bourdonnement sonore non identifié et des sifflements qui jouent le rôle de mélodie. Un western moderne cérébral, minimaliste et dense. Alors musique intellectuelle ou intellectualisée ? A vous de voir.

Tacteel is a very prolific French producer and it is so much better. As his scene name indicates in French, his crenel is touched auditive, sometimes hard, sometimes cheesy but never obvious. He is a pure talent who has a incredible capacity to captivate with a electro minimalist hip-hop which is used as background for the albums of TTC and which will lead even Tacteel to being signed by the prestigious label Lex Records.

It is besides on Lex Records the opus 'Cheap Fun' was originally releasing but finally it is on the French new label Institubes founded by Tacteel and the members of TTC. This Parisian producer with 'Cheap Fun' is in the same mood of Prefuse 73 and Four Tet with chewed and grinded beats precisely assembled, with evolutionary and moving melodies, with surrealist atmospheres. The beginners of the kind should have an auditive shock while others will delight in these 8 tracks.

To discover the hypnotic universe of Tacteel, anything better than to discover 'Emofuck'. This song is a kind of kinematic ballad (in reference to Ennio Morricone ?) where an imposing bass intermingles with a UFO sound buzz and whistles which are the melody. In fact a modern, minimalist, deep and cerebral western. Then intellectual or intellectualized music ? Make your own opinion.



Read Users' Comments ( 0 )

Jazzinvaders - Bonga Bonga Jazz (2006)






Attention invasion batave en vue ! Les Jazzinvaders débarquent avec l'artillerie lourde et avec l'objectif de nous faire tous chavirer. C'est un trio hollandais composé de Phil Martin et de deux membres du groupe de jazz mythique The Houdini's, Rolf Delfos (saxophone et trompette) et Erwin Hoorweg (piano). Ils ont commencé à travailler ensemble lors d'une session au Bimhuis à Amsterdam, haut lieu du jazz , pour ne plus se quitter. Et c'est tant mieux.

Car après un EP déjà impressionnant, 'Go Ahead!' , les Jazzinvaders confirment leur réputation naissante à l'image du label qui les accueille, Social Beats Recordings fondé par 3 hollandais dont Phil Martin. Leur album 'Up & Out' sorti en 2006 n'a comme leitmotiv que de faire une musique de qualité à base de groove et de jazz de qualité. Le résultat est à la hauteur, une vraie réussite même. Jazzinvaders trouvent dans un registre plus funky leur place aux côtés de Cinematic Orchestra dont les fans se précipiteront sans hésitation sur 'Up & Out'.

'Bonga Bonga Jazz' est le premier titre de l'album et annonce direct la couleur. Les trompettes répondent au saxophone tandis que le piano dévore tout ce qui se trouve sur son passage. Ce mélange d'afrobeat, de nu-jazz et de funk est d'une telle fraîcheur que l'on attend d'autant plus avec impatience les beaux jours. Je vous avais prévenus : l'invasion jazz batave arrive !

Be careful a Dutch invasion in sight ! The Jazzinvaders load with heavy artillery and with the goal to make us capsizing. It is a Dutch trio composed of Phil Martin and two members of the mythical jazz band The Houdini's, Rolf Delfos (saxophone and trumpet) and Erwin Hoorweg (piano). They started to work together at a session in Bimhuis in Amsterdam, a high place of jazz, to stay all together. And it is so much better. ..

Because after an impressive first EP, 'Go Ahead!', Jazzinvaders confirm their incipient reputation as the one of the label which accomodates them, Social Beats Recordings, founded by 3 Dutch men whose Phil Martin is one of the 3. Their album 'Up & Out' released in 2006 has a simple leitmotiv : to make a music of quality containing groove and jazz. The result is absolutly great, a true success. Jazzinvaders take in a funkier register a place towards Cinematic Orchestra whose fans will listen with joy and without hesitation about 'Up & Out'.

'Bonga Bonga Jazz' is the first track of the album and heralds the universe of Jazzinveders. The trumpets answer the saxophone while the piano devours all that is on its passage. This mix of afrobeat, nu-jazz and funk is such a freshness that all of us wait more impatiently the sunny days. I had warned you : the dutch jazz invasion comes!



Read Users' Comments ( 0 )

Mogwai - Auto Rock (2006)






Mogwai formé en 1995 par Stuart Baithwaite (guitare) et Dominic Aitchison (basse) est rapidement rejoint par Martin Bulloch (batterie) et John Cummings (guitare). Depuis 10 ans, ces "marins" écossais naviguent sur les océans tumultueux d'un rock lourd et pesant teinté d'électronique tout comme sur les mers hybrides à base de synthétiseurs et de saturations propice à l'évasion.

En quête permanente de nouveaux horizons, le groupe ne cesse de repousser ses limites parvenant à surprendre à chaque sortie leurs auditeurs. Après deux albums épiques, une série de singles, qui dure pas loin de 40 minutes, un nouveau venu, le multi-instrumentaliste Barry Burns, apporte un nouveau dynamisme au quintette transformant leur post-rock en un rock instrumental atmosphérique. Mogwai vient de sortir un nouvel album 'Mr. Beast', synthèse générale de leur oeuvre, véritable cadeau récapitulatif de leurs 10 années d'existence. C'est une sortie sur l'excellent label Matador Records qui accueille entre autre Interpol, Cat Power, Belle & Sebastian...

De leur construction lyrique typique et fantastique, quelques perles de songwriting sont à découvrir tel que "Auto Rock", piste d’ouverture de l'album, qui, telle une chevauchée motorisée, condense, avec sa lente progression sur fond de grosse caisse, les émotions et l'énergie à un paroxysme tel que l'on n'en sort pas indemne.

Mogwai was formed in 1995 by Stuart Baithwaite (guitar) and Dominic Aitchison (bass) who are quickly joined by Martin Bulloch (battery) and John Cummings (guitar). For 10 years, these Scottish "sailors" have sailed on the tumultuous oceans of a heavy rock tinted of electronica and on the hybrid seas containing synthetizers and saturations favourable with the escape.

In a permanent search of new horizons, the band does not cease pushing back its limits managing to surprise at each releases their listeners. After two epic albums, a series of singles, a new comer, the multi-instrumentalist Barry Burns, brings a new dynamism to the quintet transforming their post-rock into an atmospheric and instrumental rock. Mogwai has just released a new album 'Mr. Beast', general synthesis of their work, a true summary gift of their 10 years of existence. It is a release on the excellent label Matador Records which accomodates amongst other artists such as Interpol, Cat Power, Belle & Sebastian...

From their typical and fantastic lyric construction, some pearls of songwriting are to be discovered such as "Auto Rock", opening track of the album, which, such a car ride, condenses, with its slow progression on bottom of breaks, emotions and energy with a paroxysm such as one does not leave unharmed there.



Read Users' Comments ( 0 )

Basic Operations - Revolution (2006)






Les informations sur Basic Operations ne sont pas nombreuses sur Internet si ce n'est qu'il s'agit d'une formation composée de Nathan Hayes (Sirus), d'Eric Knight (Catullus) et de Kevin Jekel (Focus). C'est grâce à l'excellente compilation sortie en 2005 'Soundtrax For Life' que j'ai pu découvrir ce trio dynamique de talent qui avait secoué selon certains forums de discussion les afficionados de Drum & Bass avec leur production superbe et un état d'esprit positif.

Depuis leur début en 2003, Basic Operations sortent chaque trimestre un EP passant d'un label anglais à un autre et gardant la même ligne conductrice : du fun, du fun, du fun ! Et il est indéniable qu'ils s'y connaissent utilisant les recettes d'une drum & bass tantôt funky, tantôt jazzy. Ils me font penser à DJ Marky, la vibe brésilienne en moins.

Leur dernier opus qui vient de sortir sur Tangent Records, est dans la lignée avec un énorme tube potentiel avec le titre 'Revolution'. Pourquoi un tube ? Tout simplement parce que Basic Operations a eu l'excellente idée de reprendre le sample de Bernard Wright, 'Spinnin', déjà connu dans le monde entier avec le morceau 'I Wish' de Skee-Lo. C'est festif et efficace Bref c'est de la bonne Drum & Bass !

Finding informations about Basic Operations is quiet hard on Internet. I just found they are 3, Nathan Hayes (Sirus), Eric Knight (Catullus) and Kevin Jekel (X-ray). It is thanks to the excellent compilation released in 2005 'Soundtrax For Life' I discovered this dynamic talent trio who had shaken according to some forums thefans of Drum & Bass with their great production and a positive state of mind.

Since their beginning in 2003, Basic Operations have been releasing each quarter a EP and keep the same conducting line : fun, fun, fun ! It is undeniable that they know how to make fun, using the receipts of a drum & bass sometimes funky, sometimes jazzy. They remind me DJ Marky, the Brazilian vibe in less.

Their last opus which has just released on Tangent Records, is in the same mood with an enormous potential hit with the track 'Revolution'. Why a hit ? The reason is simple : BASIC Operations had the excellent idea to use again the sample of Bernard Wright, 'Spinnin', already well known worldwide with the track of Skee-Lo 'I Wish'. It is effective & dancing. Well it's a nice Drum & Bass!



Read Users' Comments ( 0 )

Madlib - Understanding (2006)






Il existe une espèce rare d'artistes qui déchaîne la passion, ceux que l'on suit de très près et dont on attend avec impatience les sorties. Au même titre que Portishead, Madlib est de ceux là, à la différence près que ce dernier est ultra productif à travers la multitude de projets qu'il mène à bien chaque année tel que Quasimoto, DJ Rels, Madvillain, Jaylib... Tel un chercheur d'or, il ne compte pas ses heures pour trouver la perle rare qui fera chavirer l'auditeur et se constitue ainsi une carrière exemplaire alignant toutes ses pétites.

Très attaché au label Stones Throw, fondé par Peanut Butter Wolf, Madlib décide de sortir en 2005 un projet dénommé Beat Konducta. L'objectif comme le nom de l'album le précise 'Movie Scenes : Volume 1', est de rendre hommage à un courant des années 70 avec des musiques libres de droit et composées pour des documentaires ou autres programmes télévisuels et radiophoniques comme les compositions obscures de Roger Roger ou la collection des Chappell Mood Music et d'April Orchestra. Malgré quelques ratés, Beat Konducta est remis au goût du jour avec un volume 2 qui nous fait traverser ces mêmes contrées teintées de rock psychédélique, de soul et de jazz. Parfois banal, voire fourre-tout, 'Movie Scenes : Volume 2' comporte quelques sursauts jouissifs dont Madlib est coutumier.

Parmi ces moments de délectation, 'Understanding (Comprehension)' est un must qui met en exergue le travail musical réalisé par Madlib, un travail d'une richesse plus que suffisante pour l'apprécier déshabillés des rimes d'un MC devenu inutile. Si le sample semble tout droit sorti de la discothèque de RJD2, la patte Madlib est bien présente et confirme le statut qui est le sien : l'un des meilleurs producteur de la scène hip-hop.

There is a rare species of artists who unchain passion, those you follow of very near and await impatiently the next releases. As well as Portishead, Madlib is those there, with the huge difference that he is really productive through the various projects he launched each year such as Quasimoto, DJ Rels, Madvillain, Jaylib... Such a gold digger, he does not count his hours to find the rare pearl which will make capsize the listener and thus constitutes an exemplary career aligning all his gold nuggets.

Very attached to the label Stones Throw, founded by Peanut Butter Wolf, Madlib decided to create in 2005 a new project called Beat Konducta. The objective like the name of the album specifies it 'Movie Scenes : Volume 1' , is to be homage to a trend of the Seventies with free music of rights and made up for the documentary or other televisual and radiophonic programs. For example the obscure compositions of Roger Roger or the collection of Chappell Mood Music and of April Orchestra. In spite of some failures, Beat Konducta comes back with a volume 2 which makes us cross these same horizons tinted of psychedelic rock'n'roll, soul and jazz. Sometimes banal, even hold-all, 'Movie Scenes : Volume 2' comprises some pleasures moments whose Madlib is usual.

Among these moments of delight, 'Understanding (Comprehension)' is a must which puts forward the musical work made by Madlib, a work of a richness so sufficient to appreciate it stripped of rhymes of one MC become useless. If the sample seems straight left the discotheque of RJD2, the Madlib's touch is quite present and confirms the statute which is : one of the best hip-hop producer.



Read Users' Comments ( 0 )

Nightmares On Wax - Puddots (2006)






Nightmares On Wax est le projet de George Evelyn qui sévit depuis que je suis tout petit. N.O.W. est un groupe qui possède une identité sonore reconnaissable entre mille, un onge doux aux plaisirs immédiats, flirtant entre le trip-hop et l'ambiant, usant de rythmiques funks ou empreintées au hip-hop et de vocals bien choisies. Un travail d'orfèvre qui le consacra en 1995 avec l'album "Smoker Delight", un down-tempo estampillé reggae et rocksteady.

Après 4 ans d'absence, on pouvait légitimement se poser des questions sur l'avenir musical de Nightmares on Wax, tant son précédent album, "Mind Elevation" sorti en 2002, avait été décevant. Il reste un des artistes piliers de WARP Records, label techno de Sheffield fondé en 1988 (ça ne nous rajeunit pas !) qui rentra dans la légende dans les années 90 aux côtés des Ninja Tune, des défunts Mo'Wax ou encore Cup Of Tea Records grâce à une floppée d'artistes qui marquèrent cette décennie (Aphex Twin, Boards Of Canada, Squarepusher...). N.O.W. fait donc son retour avec "In A Space Outta Sound" à base de samples jazzy, de breakbeats ou d'influences dub. Même si l’album s’écoute avec plaisir, il ne dégage pas suffisamment de force et d’émotion pour sortir du lot des banals albums de downtempo.

Il n'en demeure pas moins que le titre "Puddots" est une vraie trouvaille avec des trompettes fantastiques qui font virevolter et un break old-school de hip-hop de quoi faire chavirer toute une salle. Une pépite que l'on réécoutera régulièrement.

Nightmares On Wax is the project of George Evelyn who has been prevailing since I was young. N.O.W. is a band which has a recognizable sound identity between thousands, a soft onge with immediate pleasures, going between trip-hop and ambient, using funk and hip-hop rhythms and nice selected vocals. A work of goldsmith which devoted him in 1995 with the album "Smoker Delight", a classic down-tempo album tinged of reggae and rocksteady. A master class!

After 4 years of absence, we can legitimately ask ourself about the musical future of Nightmares On Wax, so much his last album, "Mind Elevation" relased in 2002, had been disappointing. There remains one of the main artists of WARP Records, mythical techno label of Sheffield founded in 1988 which became legend in the Nineties like Ninja Tune, Mo'Wax or Cup Of Tea Records thanks to some artists who had a huge influence during this decade (Aphex Twin, Boards Of Canada, Squarepusher...). N.O.W. thus make his return with "In A Space Outta Sound" containing jazzy samples, breakbeats or dub influences. Even if lisntening this LP is a pleasure, it does not release sufficient force and emotion to take it of the mass of down-tempo commonplace albums.

The track "Puddots" is for sure an incredible find with a fantastic trumpets sample which makes twirling and a pure hip-hop old-school break what to make capsize a whole dancefloor. A gold nugget one will listen to regularly.



Read Users' Comments ( 0 )

Depeche Mode - Suffer Well (M83 Mix) (2006)






Inutile de présenter Depeche Mode qui est un groupe incontournable traversant actuellement leur troisième décénie sans encombre. Malgré une ambiance douteuse voire malsaine au sein du groupe, leur talent est intacte enchaînant les albums sans souci. Une valeur constante de qualité offrant son lot d'inspiration pour toute la scène électronique mondiale et un rôle d'imagination sans précédent aux dizaines voire centaines de remixeurs.

Les 3 compères sortent en 2005 "Playing The Angel" toujours chez Mute, onzième album. Très attendu, cet opus est réussi et même très réussi car l'on ressent de nouveau cette osmose au sein du groupe qui manquait tant sur leur deux précédent albums. La puissance de "Playing The Angel" provient du savant mélange de leur deux principales périodes, techno pop industrielle et électro. Enfin il existe une particularité qui réside dans la présence de trois morceaux composés par le chanteur du groupe Dave Gahan, alors que Martin Gore en gardait l'exclusivité. Ce fut douloureux à accepter pour ce dernier mais cette alchimie apporte une vitalité supplémentaire.

Parmi ces trois titres justement, "Suffer Well" a le potentiel d'un tube, chanson pop rock à la guitare menaçante et au tempo enlevé. Mais que dire alors de la version revisitée par M83 qui réussit un remix prestigieux parvenant à extraire la sève d'une "souffrance agréable" pour la distiller et récupérer un résidu d'ébullition qui fait frémir l'auditeur. Et une tournée pour tout le monde !

Useless to present Depeche Mode which is a band impossible to circumvent currently crossing their third decade without encumbers. In spite of an even unhealthy doubtful environment within the group, their talent is intact carrying on albums without worries. A constant value of quality offering its pack of inspiration for all electronic world scene and a important and essential role of imagination to tens even hundreds of remixers.

The 3 accomplices released in 2005 "Playing The Angel" always on Mute Records, their eleventh album. Very awaited, this opus is successful and even very succeeded because one again feels this osmosis within the band, which missed so much on their two preceding albums. The power of "Playing The Angel" comes from the scientist mix of their two principal periods, techno pop industrial and electro. Finally there is a specific new characteristic which is the presence of three tracks composed by the singer of the band, Dave Gahan, whereas Martin Gore kept exclusiveness in it. It was painful to accept for the him but this alchemy brings an additional vitality.

Among these three tracks, "Suffer Well" has the potential of a hit, pop rock'n'roll song with the threatening guitar and the up-tempo. But what to say about the version revisited by M83 who presents a prestigious remix managing to extract the sap from a "well suffering" to distil it and recover a residue of boiling which makes quiver the listener. And a round for everyone !



Read Users' Comments ( 0 )

Voom Voom - Best Friend (2006)






Voom Voom, il faut bien l'avouer, n'est pas un nom vraiment séduisant. Malgré cela, il ne faut surtout pas passer son chemin car derrière, on retrouve un trio autrichien, Peter Kruder (Peace Orchestra, Kruder & Dorfmeister) et les deux membres de Fauna Flash (Christian Prommer and Roland Appel). Ayant depuis de nombreuses années collaboré ensemble, se remixant mutuellement, ils avaient en parallèle lancé Voom Voom en 2000 avec un EP "Poppen / Influenza Forte" puis en 2003 avec "Baby 3". Voom Voom est finalement plus un nom de code qu'un nom de scène même si leur musique trouve leur place sur les dancefloors.

Depuis Janvier 2006, Voom Voom lâche chaque mois un EP comportant 2 titres, soit une série de quatre singles qui seront légitiment rassemblés en un album (annoncé pour mai ou juin). C'est logiquement le label Studio k7 qui sort donc cette suite intitulée "Peng Peng", nom aussi ridicule que l'est Voom Voom. Par contre la qualité des productions qui nous sont proposées, est plus qu'à la hauteur : des morceaux accrocheurs qui donnent l'impression qu'on les connaît depuis des années, réexploitant les astuces des anciens comme le voicoder de Daft Punk sur "Bounce". "Peng Peng" correspond un vrai exercice de style qui consisterait à composer un titre de chaque genre présent dans une bonne soirée, de la techno de Détroit "Oggi" en passant par de la deep house "Sao Verought", de l'ambiant "Vampire Song" en passant par l'électro-punk "Keep The Drums Out". Une orgie de groove variée.

"Best Friend" recueille mon suffrage, m'apportant un ciel bleu en cette période si froide et si grise. Une basse bien funky, un orgue synthétiseur jazzy, une rythmique calmement endiablée et une voix chuchotante donne le "la" d'une ambiance amicale. C'est comme si le Doors se produisaient à Ibiza, jouant un de leurs blues au Café del Mare. Un cocktail, mon "meilleur ami" et Voom Voom...

Voom Voom is not a really tempting name. In spite of that, one should not especially go its way bus behind, one finds an Austrian trio, Peter Kruder (Peace Orchestra, Kruder & Dorfmeister) and the two members of Fauna Flash (Christian Prommer and Roland Appel). For many years collaborating together, remixing each others, they had launched in parallel Voom Voom in 2000 with an EP "Poppen / Influenza Forte" then in 2003 with "Baby 3". Voom Voom is finally more one code name that a name of scene even if their music finds their place on the dancefloors.

Since January 2006, Voom Voom has been releasing each month a EP with 2 tracks, that is to say a series of four singles which will be legitimately gathered in an album (announced for May or June). It is logically the label Studio k7 which thus releases this serie entitled "Peng Peng", name as ridiculous as Voom Voom. On the other hand the quality of the productions which are proposed to us, is really impressive : hookers tracks which give the impression that one knows them for years, reusing some old receipts like the voicoder of Daft Punk on "Bounce". "Peng Peng" is a real exercise of style which would consist in composing a song of each kind you can listen in a good party, from techno of Detroit "Oggi" while passing by deep house "Sao Verought", from ambient "Song Vampire" while passing by electro-punk "Keep The Drums Out". An orgy of varied grooves.

"Best Friend" is my vote, showing me a blue sky in this so cold and so gray period. Funky bass, a jazzy organ synthetizer, calmly deviled breaks and a whispering voice give it a friendly atmosphere. It is as if Doors played in Ibiza, playing one their blues at Cafe del Mare. A cocktail, my "best friend" and Voom Voom...



Read Users' Comments ( 0 )






Attention mélange des genres, cocktail détonnant en vue. La sous-division du label allemand Studio k7, à savoir Rapster Records, a une actualité 2006 plutôt chargée. Un nouvel album de Five Deez, "Kommunicator", une nouvelle compilation de remixes de Roy Ayers, le plus funky des jazzmen ou peut-être l'inverse, mais surtout la sortie en avril de "Exit Music : Songs With Radio Heads", véritable tribute dédié au groupe d'Oxford, Radiohead.

L'idée est saugrenue surtout lorsque l'on découvre la liste des artistes qui y participent. RJD2 (Airbag), Sa-Ra (In Limbo), Matthew Herbert (Nice Dream), The Bad Plus (Karma Police) ou encore Meshell Ndegeocello (The National Anthem) entre autre réinterprètent avec succès leur titre préféré de Radiohead. Ils illustrent à la perfection le panel si large de leur audience qui démontre l'influence majeure de ce que l'on peut appeler un groupe culte au même titre que Pink Floyd ou les Beatles. Les 10 titres revisités sont de vrais bijoux avec une mention particulière pour Mark Ronson avec "Just", reprise très soul version seventies où les guitares de Greenwood et Ed O'Brien sont remplacées par une trompette et un saxophone.

Le meilleur reste à découvrir avec les incontournables Cinematic Orchestra, issus de Ninja Tune. Tout ce qu'ils touchent se transforment en or. Même si mon objectivité est loin d'être parfaite vu mon respect pour eux et plus encore, ce collectif de jazz est précieux et les retrouver après une si longue absence sur ce tribute reste une surprise qui ne fait que décupler le plaisir d'entendre ce jazz inspiré de rock. Bref un résultat brilliant, vraiment impressionnant en plus d'être étonnant à l'image de cet album. A ne pas manquer !

May I have your attention please, mixes of styles, clashing cocktail. Hip Hop imprint of the German label Studio k7, named Rapster Records, has a busy beginning of year. A new album of Five Deez, "Kommunicator", a new remixes compilation of Roy Ayers, funkiest jazzman or perhaps the reverse, and especially the release in April of "Exit Music : Songs With Radio Heads", a tribute dedicated to the group of Oxford, Radiohead.

The idea seems ludicrous especially when you discover the list of the artists who take part in it. RJD2 (Airbag), Sa-Ra (In Limbo), Matthew Herbert (Nice Dream), The Bad More (Karma Police) or Meshell Ndegeocello (The National Anthem) amongst other one reinterpret successfully their preferred track of Radiohead. They illustrate perfectly the different varieties of listeners, which show the major influence of what we can call a worship band as well as Pink Floyd or the Beatles. The 10 revisited songs are truths jewels with a particular mention for Mark Jonson with "Just", very soul version styling seventies where the guitars of Greenwood and Ed O'Brien are replaced by a trumpet and a saxophone. For those who visited my blog, they could have listened to this track on my last Radio session.

But the best is still to be discovered with circumvent Cinematic Orchestrated, resulting from Ninja Tune. All that they touch become into gold. Even if my objectivity is far from being perfect considering my respect and love for them , this collective of jazz is precious and to listen to them after a so long absence is a surprise which increases the pleasure of hearing this jazz inspired of rock'n'roll. In short a brilliant result, really impressive in addition to be astonishing as this tribute. Don't miss it !



Read Users' Comments ( 0 )

Nuit Zébrée : Tellier, Cyrin, etc...






Blog for Music Lovers s'enrichit ! En plus des chroniques de disques, vous pourrez y trouver désormais des compte-rendus de concerts, DJ sets, soirées, etc. Des impressions fugaces sur tout ce qui nous a encouragé à vibrioner des gambetttes, à produire des rales en rafale et à scotcher sur un scratcheur fou (l'activité préférée du créateur de ce blog). Le but est double : d'un côté, informer sur le niveau, du moins le choix d'interprétation, des artistes que nous aimons ; de l'autre, faire partager, même de loin, les sentiments que procurent ces lives à ceux qui n'ont pas toujours la chance de pouvoir y assister, éloignement géographique oblige.

La première chronique du genre nous emmène dans l'atmosphère gentiment baroque de La Scène, refuge parisien des Nuit Zébrées de Nova. La radio la plus électrisante de France avait convié quatre artistes autour du thème du piano, terrain de prédilection de Maxence Cyrin et Sébastien Tellier. Pour faire bonne figure figuraient aussi au programme deux DJ's : Oil des Marseillais Troublemakers et King Britt, originaire de Philadelphie. Vous pourrez d'ailleurs écouter le live du barbu Tellier mercredi soir sur Radio Nova, juste après une interview du duo Coldcut... dont le prochain concert parisien fera bientôt l'objet d'une chronique sur le blog.

En ouverture, Maxence Cyrin a interprété les oeuvres de son inclassable album publié sur F-Com, Modern Rhapsody. Seul sur scène devant son Yamaha à queue, ce garçon de bonne famille a rejoué sous les feulements ravis du public ses versions perso des grands tubes électro. Avec en plus quelques exclus comme le Daft Punk de DP. Si hocher la tête et travailler du mollet n'est pas à proprement parler le but d'un set de piano, Cyrin est parvenu à faire décoller le public par son engagement sans réserve, sa formidable inventivité et son sens aigu du rythme.

Pour faire le lien avec Sébastien Tellier, visiblement l'artiste le plus attendu par les spectateurs, Lionel Corsini aka DJ Oil nous a gratifié d'un set funky booty bass ultra plaisant, accompagné de deux instruments à vent renforçant son aspect Cinematic Orchestra/The Herbaliser. Quant à Sébastien Tellier... Du Tellier pur jus, cynique à faire passer Edouard Baer pour un fonctionnaire des postes, grand amateur de variétoche devant l'absolu et toujours aussi insensible au rappel. Peut-être le seul aussi à pouvoir réinventer à chaque fois ses classiques. King Britt enfin nous a gratifié d'un DJ techno pur et dur au sumum du plaisir, un voyage direct pour le Michigan. Trop court cependant, direct-live oblige. Globalement, un mini festival (gratuit) de grande qualité.

Blog for Music Lovers is growing up ! From now on, you can find our feelings about concerts, DJ sets, parties, etc. Fleeting impressions about what can move our legs, push to scream and tape during one hour on the best DJ's ever (the favorite hobby from the Blog for Music Lovers' leader). Why ? First to inform of the level (so...) and the choices of artists, second to share, even it's always defective, feelings about live peformances that anybody can't be present.

For the first column, we invite you at La Scène, home from Les nuits zébrées of Radio Nova, the most electrifying radio in Paris, with four artists. The theme for this evening : piano, Maxence Cyrin and Sebastien Tellier's fondness. With the both (bosses ?), the radio had chosen to schedule two DJ's, Oil, from Marseille Troublemakers, and King Britt from Philadelphia.This concert opened with Maxence Cyrin who played, alone in front of a grand Yamaha, best parts of his unclassifiable LP Modern Rhapsodys, published on the label F-Com. This good family boy performed for the big pleasure of everyone his personnal versions from electro hits and more. For exemple, I could discover his vision from the single Daft Punk. If piano hisn't the best instrument to dance, Cyrin managed to give us the impression of removing from earth with his high energy, his originality and his sense of rythm.

To link with Sébastien Tellier, who seemed to be the big part of the party, Lionel aka Oil gave us a perfect funky booty bass set accompanied by a flute and a trumpet wich increased his Cinematic Orchestra/The Herbaliser's aspect. About Tellier... It was Tellier of his own ! A totaly crazy man who love old mainstream hits, more cynical than a tory (even if Politics is the name of his first album) and who doesn't know the meaning of the word "recalling". But he's maybe the only one who can change every time his way to play his own productions. Last, King Britt gave us a pure techno mix direct from Michigan with only one negative point : too short. A big quality (free) mini festival.



Read Users' Comments ( 0 )

Tosca - Forte (Urbs Remix) (2006)






Les 2 membres de Tosca, Rupert Huber et Richard Dorfmeister, avait en 2005 sorti "J.A.C.". Sans être un grand succès, les compères nous invitait dans un parc d'attraction (voir la pochette) où flâner restait un grand plaisir en tant qu'auditeur. Si vous ne l'aviez peut-être pas remarqué, je reste un inconditionnel de la scène viennoise. C'est pour cette raison que cette fois-ci je chronique tout un album ou plus exactement une compilation de remixes issus d'un album, devenues une véritable tradition autrichienne.

Il faut bien avouer que ces assemblages de "recyclages" n'ont pas toujours été à la hauteur. Qu'à ne cela ne tienne, les mauvais souvenirs sont effacés à l'écoute justement de "Souvenirs" élargissant d'une manière notoire le spectre musical de l'album d'origine passant de la soul funky ("Rondo Acapricio"remixé par DSL) au breakbeat ("Pyjama" remixé par Stereotyp), du dub électronique ("Superrob" remixé par Frost et Wagner) à la house ("Damentag" remixé par Madrid de los Austrias). Une telle variété en cohérence avec l'esprit original de l'album prouve la qualité de cet opus. A noter l'excellent remix de "Forte" par Urbs que j'avais déjà chroniqué ici et qui nous gratifie d'une version envolée et atmosphérique.

The 2 members of Tosca, Rupert Huber and Richard Dorfmeister, released in 2005 "J.A.C.". Without being a great success, the accomplices invited us in an amusement park (see the small pocket) where to stroll remained a great pleasure as a listener. If you had not noticed it, I remain I am an unconditional guy of viennese scene. For this reason this time I review awhole album or more exactly a compilation of remixes resulting from this album, become a true Austrian tradition : Peace Orchestra, all Tosca albums...

I must admit that these assemblies of "recyclings tracks" were not so good. This time is really different, the bad souvenirs are unobtrusive by listening precisely to "Souvenirs" widening the musical spectrum of the original version album with soul funk ("Rondo Acapricio" remixed by DSL) and breakbeat ("Pyjamas" remixed by Stereotyp), with electronic dub ("Superrob" remixed by Frost and Wagner) and house music ("Damentag" remixed by Madrid of Los Austrias). Such a variety in coherence with the original spirit proves the quality of this opus. Listen to the excellent remix of "Strong" by Urbs I had already reviewed here and who gratifies us of a flown away and atmospheric version.



Read Users' Comments ( 0 )

Who Made Who - The Loop (2006)






En période de revival post-punk, il est toujours intéressant de trouver quels sont les ons élèves, ceux qui ne trichent pas sur la copie des autres mais ne font que s'inspirer de ses voisins. Sans aucun doute, les Talking Heads de David Byrne doivent se sentir satisfaits de voir le trio danois et déjanté, Who Made Who, reprendre le flambeau. Certes les ras le bol du ressassé peuvent exaspérer mais la bonne musique n'a pas obligation à être novatrice.

Les Who Made Who appliquent les leçons du passé avec une telle aisance que l'on prend un vrai plaisir à écouter leur album éponyme mettant de côté les complexes et les à priori sur les années 80. C'est le label le plus éclectique, Gomma Records, qui les remarque et leur offre l'opportunité de sortir cet album bien produit et de d'aligner leurs shows non pas dans des salles à concerts mais plutôt dans des discothèques. Loin d'être une supercherie, les Who Made Who recycle les vieilles recettes du rock, comme le hip-hop sait si bien le faire avec les musiques des années 60 et 70. Si vous avez aimé The Rapture (qui ont réalisé un remix) agitant vos bras dans tous les sens dès les premiers riffs de guitares ou les beats dancefloors, à coup sûr vous adorerez les Who Made Who.

"The Loop" c'est un titre instrumental, l'histoire d'une rencontre sous acide d'un rock festif et d'une techno particulièrement noire liés par des slides de guitares légers et bien pensés. Mariage improbable, mariage heureux !

Nowadays is a post-punk revival, it is always interesting to find who are the good pupils, those who do not make a copy and paste but take the best and update the work of their idols. Without any doubt, Talking Heads of David Byrne must feel satisfied to see the come from rim Danish trio, Who Made Who. Admittedly the dissatisfaction of re-sifted can exasperate but the good music must not be always innovative.

Who Made Who apply the lessons of last with such an ease that one takes a true pleasure to listen to their eponym album putting side the complexes and a priori over the Eighties. It is the most eclectic label, Gomma Records, which signed them and the advisability offers to them of releasing this well produced album and of not aligning their shows in classic concert halls but rather in discotheques. Far from being a trickery, Who Made Who recycle the old receipts of rock'n'roll, as the hip-hop can do it so well with the musics of the Sixties and Seventies. If you liked The Rapture (who carried out a remix) agitating your arms in all the directions as of the first riffs of guitars or the dancefloored beats , undoubtedly you will adore Who Made Who.

"The Loop" is an instrumental energized track, the story of a meeting under acid of a party rock'n'roll and a dark techno bound by light slides of guitars. Improbable marriage, happy marriage !



Read Users' Comments ( 0 )

Trackheadz - Amor Por Ti (2006)






Pour les habitués des dance-floors, le nom de Trackheadz devraient leur dire quelque chose. Il s'agit d'un duo canadien à savoir Nick Holder, fabuleux producteur depuis 10 ans d'une deep house mélancolique, et Kaje qui fut son assistant. Depuis maintenant deux ans, Trackheadz sort des maxis sortis régulièrement en white label qui dépassaient l'espérance des deux compères. La reconnaissance est là et le succès d'estime amplement mérite.

C'est pour cette raison que le label le plus classe de la scène House NRK Sound Division (Joey Negro, Freeform Five, Miguel Migs...) décide d'éditer un album éponyme rassemblant leurs opus et quelques inédits. Entre musique lounge énergique et jazzy house, Trackheadz nous offre une succession de moments d'intenses plaisirs. On s'imagine sur une plage, un soleil couchant annonçant imminente d'une nuit dansante inoubliable. Agréable, sensuel, envoutant et délicieux.

L'empreinte jazz de cet album ressort particulièrement sur le titre "Amor Por Ti" avec son saxophone flottant qui guide nos pas pour ne plus les lâcher. Un morceau de jazzy house qui vous enveloppera dans son écrin de coton !

For the fans of dance-floor, the name of Trackheadz should remember something to them. In fact it is a Canadian duet with the well-known Nick Holder, fabulous producer for 10 years of a melancholic deep house, and Kaje who was his assistant. For now two years, Trackheadz has released couple of EPs regularly in white label which exceeded the hope of the two accomplices. The recognition and the success amply deserves.

For this reason the excellent label of the house scene NRK Sound Division (Joey Negro, Freeform Five, Miguel Migs...) decided to publish an eponym album gathering their opus with few exclusives tracks. Between an energetic music lounge and a jazzy house, Trackheadz offers to us a succession of moments of intense pleasures. One thinks on a beach, a setting sun announcing the iminent arrival of unforgettable dancing night. Pleasant, sensual, bewitching and delicious.

The jazz print of this album arises particularly on the track "Amor Por Ti" with its floating sax which guides our steps more to give up them. A piece of jazzy house which will wrap you in its cotton case !



Read Users' Comments ( 0 )